- Comédie Contemporaine
- Théâtre Gaîté Rive Gauche
- Paris 14ème
Confidences

- Marie-Christine Barrault
- Arthur Fenwick
- Alain Doutey
- Claudia Dimier
- Théâtre Gaîté Rive Gauche
- 6, rue de la Gaité
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Une mère n’est pas duppe. Elle s’en rend compte quand ça ne va pas.
Lorsque Florence apprend que Georges, son mari, a sèchement battu leur fils au tennis, elle mène aussitôt l’enquête. Elle invite donc son fils le soir même pour savoir ce qui se passe.
La soirée tourne mal, vire au chaos et produit des révélations inattendues pour chacun.
Confidences raconte l’amour qui dure, le mariage, pour le meilleur et pour le pire. Cette comédie du sexe, de l’amour et des secrets a été jouée à Broadway. Elle est maintenant adaptée par Eric-Emmanuel Schmitt.
Eric-Emmanuel Schmitt, auteur de 56 ans, est très présent sur la scène théâtrale française. Il a notamment adapté Oscar et la Dame Rose, 24h de la vie d'une femme, Le Joueur d’Echecs, Le Chien, Petits Crimes Conjugaux, L’Hôtel des Deux Mondes... C'est lui qui dirige le Théâtre Rive Gauche.
Marie-Christine Barrault est une actrice de 73 ans. En 2017, elle a joué dans la bonne pièce La Reine de beauté de Leenane.
La critique de la rédaction : 7/10. Sympathique cette comédie au Théâtre Rive Gauche.
Un jeune avocat se confie à son père à la fin d'un match de tennis... Il lui avoue qu'il trompe sa femme depuis plusieurs mois.
Même si l'intrigue est classique pour du théâtre de boulevard, les dialogues de Confidences sont assez modernes, avec des références et des grossièretés très contemporaines.
C'est assez drôle. Nous avons bien aimé le jeu des acteurs, notamment celui d'Alain Doutey, très crédible en père dépassé.
Nous sommes pris par l'histoire, avons de l'empathie pour les personnages et espérons que ce jeune couple attachant ne finira pas en mille morceaux.
Si vous voulez le savoir, rendez-vous rue de la Gaîté, en espérant que comme nous vous passiez une soirée distrayante.
Au niveau des comédiens, pas grand-chose à dire. Le duo Marie-Christine Barrault / Alain Doutey est largement à la hauteur des attentes du spectateur. Ils tiennent bien leurs rôles et c’est un régal à voir.
De manière générale, cette pièce est distrayante. Elle ne provoque pas de fou rire, mais on sourit et on rigole parfois.
Ce qui m’a beaucoup plus gêné, c’est la quantité de grossièretés contenues dans le texte. Alors, oui, on va me dire que cela donne un côté actuel à l’histoire, imitant le « parler jeune ». Bon, pourquoi pas, mais à mon avis toutes n’étaient cependant pas indispensables. A la longue, personnellement, cela m’a un peu lassé et, pour tout dire, a gâché un peu mon plaisir.
Confidences ne sera pas inoubliable, mais se laisse regarder. Sans plus.
Marie-Christine Barrault domine la pièce ainsi qu'Arthur Fenwick. Le tout fonctionne très bien entre ces 2 générations.
Pourtant tout était fait pour en faire un succès avec une adaptation d’Eric-Emmanuel
Schmitt de «Clever little lies » (Petits mensonges intelligents) et une mise en scène de Jean-Luc Moreau. Quoi qu’un peu crue au début, la pièce est écrite avec humour. Mais ça manque de rythme et ça traine un peu en longueur, je devrais dire en langueur pour en arriver à une chute très moraliste tout à fait dans l’esprit Américain bien pensant qui doit triompher à la fin.
C’est une pièce drôle, sans prétention qui parle de la difficulté au quotidien des relations amoureuses, de la fidélité dans le couple. Une belle prestation d’Alain Doutey avec des répliques drôles et ses mimiques. J’ai bien aimé le côté mère poule décalée de Marie C. Barrault, à la fois libre et conservatrice... un Arthur Fenwick en devenir.
J’ai eu par contre un peu de mal avec le ton de voix de Claudia Dimier, qui lui donnait un caractère trop niais à mon goût.
La voix de A. Doutey est relativement effacée, mais cela ne gêne pas trop.
Le jeu des acteurs est bon, M-C Barrault ayant peut-être une aura qui déborde sur ses partenaires de scène.
Mise en scène et décors m'ont également intéressé.
En revanche, j'aurais aimé une fin moins moralisatrice, et non ce revirement trop rapide et un peu attendu.