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La Reine de Beauté de Leenane

La Reine de Beauté de Leenane
De Martin McDonagh
Mis en scène par Sophie Parel
Avec Catherine Salviat
  • Catherine Salviat
  • Sophie Parel
  • Arnaud Dupont
  • Grégori Baquet
  • Théâtre des Corps Saints
  • 76, place des Corps Saints
  • 84000 Avignon
Itinéraire
Billets de 13,00 à 36,00
Evénement plus programmé pour le moment
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Dans un village perdu de l’Irlande, Mag, vieille femme tyrannique, retient auprès d’elle sa fille Maureen, célibataire, rêvant de liberté et d’amour.

Toutes deux se jouent une guerre sans merci jusqu’au jour où Pat Dooley arrive...

 

Le spectacle a été crée en résidence cet hiver et a rencontré un très grand enthousiasme.

 

La critique de la rédaction : 8/10. Une pièce marquante, dans un univers bien trempé.

Noyés dans la misère sociale et intellectuelle, les personnages se parlent mal, n'ont pour certains pas d'autre ambition que de regarder la télévision, nous font rire malgré eux même si nous ne pouvons nous empêcher de plaindre leur sort.

Fascinés par l'attitude de la vieille femme acariâtre et de sa fille ingrate qui se tirent vers le bas, c'est avec beaucoup de voyeurisme que nous suivons le déroulement des faits. Nous avons été captivés par l'histoire. Bien écrite, elle prend une tournure à laquelle nous ne nous attendions pas.

Nous avons également beaucoup aimé le jeu des acteurs qui interprètent des personnalités fortes sans tomber dans la caricature. Les éléments de décor de cette cuisine pourrie sont intelligemment utilisés et la mise en scène crée une ambiance inédite.

La Reine de Beauté de Leenane laisse songeur. Nous sortons avec des interrogations et la forte envie de la recommander à tout le monde.

Note rapide
7,9/10
18 pour 18 notes et 14 critiques
0 critique
Note de 1 à 3
0%
6 critiques
Note de 4 à 7
33%
8 critiques
Note de 8 à 10
67%
Meilleures critiques
Meilleure critique positive
4 sept. 2016
9/10
119
Cette grenouille couronnée sur l'affiche dit tout !

La « princesse » attend son crapaud charmant…
Maureen la quarantaine, jupe courte et chaussons lapins, éternelle jeune fille, s'affronte avec sa mère handicapée, pas vraiment physique, mais surtout...
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Meilleure critique négative
7 oct. 2016
5/10
164
La pièce qui s'annonce comme satyrique n'est pas, à mon goût, assez acide.
Les comédiennes se donnent Le change sans une réelle émotion ressentie. Maureen joue même de manière trop linéaire durant toute la pièce.

Les rôles masculins candides amènent...
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Toutes les critiques
21 juil. 2017
7,5/10
40
Pièce noire sur la relation mère-fille entre amour et haine.
Formidable Marie-Christine Barrault. Si belle et bienveillante qui se transforme en vieille sorcière méchante. C'est définitivement une grande comédienne.
Très bons acteurs qui l'entourent d'une totale crédibilité qui parviennent à nous faire croire qu'il fait -20 degrés en plein Avignon de juillet.

Histoire dérangeante, brutale, noire, comme une lame de rasoir. Mais qui sait aussi nous faire rire, nous émouvoir et chercher au fond de chacun cette part inavouable (pour la plupart) de méchanceté.
Réflexion sur la vieillesse, la solitude, la famille, la folie.

Un texte intelligent, qui ne cherche pas la facilité tout en étant très accessible.
Des mots bruts, crus, sans détours, avec les fautes de tournure de ploucs irlandais.

Un choc qui nous embarque dans un monde qu'on a plaisir à quitter et qui pourtant nous parle....
9 oct. 2016
7/10
110
Le décor est bien planté mais rien que la voix de l'actrice principale rebute. On est vite agacé par ce surjeu quasi permanent. La relation mère-fille manque de profondeur, même si l'actrice qui joue la mère fait le job. Le sujet était pourtant plein de potentiel. J'aurais peut être aimé voir plus le coté satyrique sachant que les passages "drôles" m'ont fait à peine sourire.
Heureusement que les acteurs masculins relèvent le niveau, en particulier un Gregori Baquet tout en candeur et d'une grande justesse.
7 oct. 2016
5/10
164
La pièce qui s'annonce comme satyrique n'est pas, à mon goût, assez acide.
Les comédiennes se donnent Le change sans une réelle émotion ressentie. Maureen joue même de manière trop linéaire durant toute la pièce.

Les rôles masculins candides amènent plus de nuances et tendresses à leurs personnages.
Le texte ou la mise en scène me laisse perplexe quand à l'humour recherché ? Car le seul effet humoristique recherché semblait être les difficultés d'élocutions de nos chers frangins. D'ailleurs nous pourrions plutôt appeler la pièce la reine de beauté de Livarot, tellement elle fut francisée (extrait de tournez manège à la tv).

Le sujet est porteur de beaucoup de potentiel noir et arrive par moment à les exploiter.
6 oct. 2016
7/10
120
Là-bas dans le Connemara..! Ce n’est pourtant pas sur du Sardou mais sur du rock (enfin je pense, pour ce que je m’y connais !) que vous êtes accueilli au Lucernaire pour assister à un règlement familial entre une mère qui ne veut pas laisser partir sa fille et une fille qui met l’échec de sa vie sur le dos de sa mère. Dans cette tragi-comédie sur fond de misère sociale irlandaise écrite par Martin McDonald’s il y a 20 ans les apparences sont trompeuses et la violence omniprésente. Tour à tour dérangeante et surprenante, LA REINE DE BEAUTÉ DE LEENANE ne vous laissera pas indifférent…

UNE ATMOSPHÈRE DÉTESTABLE
A 40 ans Maureen (Sophie PAREL) vit encore avec Mag, son acariâtre de mère (Catherine SALVIAT). La vie ne lui ayant pas fait de cadeau elle rêve d’amour et d’eau fraîche et d’un ailleurs loin de sa mère. Toutes deux entretiennent une relation dysfonctionnelle ancrée dans un quotidien de violence verbale, psychologique et physique. De fait le spectateur se retrouve témoin (ou voyeur !) d’un drame qui déroule sous ses yeux. La pièce étant suffisamment cynique, elle en devient assez addictive. Car l’histoire déroute, interroge et surprend. On a du mal à démêler le vrai du faux, à prendre parti pour un personnage plutôt que pour un autre. L’arrivée de Pat Dooley (Grégori BACQUET), source d’espoir pour Maureen et de solitude pour Mag, va mettre le feu aux poudres et lancer mère-fille sur une trajectoire de laquelle elles ne reviendront pas indemnes…

La lourdeur du propos est compensée par quelques notes d’humour (noir, forcément). Si je suis resté assez hermétique à ces tentatives, n’en demeure pas moins que beaucoup y ont trouvé écho. Peut-être une manière pour ces certains d’exhorter le côté sombre de la pièce par le rire. Pour autant on ne peut pas considérer la pièce comme une comédie. A mon sens elle peine d’ailleurs à trouver un juste équilibre entre comédie (dramatique ou satirique selon l’interprétation de chacun), et volonté de retranscrire une certaine misère irlandaise (représentée notamment par le décor miteux, la pauvreté du langage des protagonistes ou leurs fantasmes de jours meilleurs en dehors de leur île). Pour autant je m’attendais à y voir encore plus d’Irlande, encore plus de références à cette époque où aucun espoir n’était permis…

UN QUATUOR À LA HAUTEUR
À mes yeux c’est Arnaud DUPONT dans le rôle de Ray, frère de Pat Dooley, qui tire son épingle du jeu. Son naturel et la candeur qu’il apporte au personnage m’ont beaucoup séduit. Dans le rôle de Pat, Gregori BACQUET maîtrise parfaitement son sujet et apporte une sensibilité qui convient parfaitement au personnage. Dommage qu’il soit sous-exploité puisqu’il n’est présent que dans deux scènes (dont un monologue), la pièce se concentrant principalement sur les égarements de la mère et de la fille. Pour incarner la marâtre Catherine SALVIAT fait presque un sans faute mais sa version reste finalement trop proche du cliché de la Tatie Danielle à mon goût (oui, malheureusement on est bien obligé de faire le rapprochement). J’aurais aimé y voir un peu plus de nuances et de finesse. Pour lui donner la réplique Sophie PAREL nous propose une interprétation pêchue mais assez déroutante. Si au début j’ai eu du mal avec son jeu nonchalant (à l’image de son personnage) j’ai été rapidement conquis par sa profondeur, notamment sur la scène finale. PAREL assure également une mise en scène sobre et sans artifice.

Amis de la poésie et de bons sentiments cette pièce ne fera probablement pas votre bonheur. Amateurs d’un théâtre alternatif cette pièce, qui a le mérite de sortir des sentiers battus, sera une belle découverte. La production n’ayant pas beaucoup de moyen pour en faire la promo c’est aux blogueurs de théâtre et aux spectateurs de se mobiliser. Charge à chacun d’entre vous d’apporter sa pierre à l’édifice.
2 oct. 2016
9/10
138
Ils nous ont fait plonger dans la crasse humaine, ils nous ont scotchés comme des mouches sur un papier gluant avant de nous délivrer complètement sonnés à la fin de la dernière scène.
Chapeau bas les comédiens. Gregori Baquet comme toujours excellent.
Ses trois compagnons de scène interprétant avec une totale authenticité leurs personnages.
Mention spéciale pour les deux comédiennes.
Votre critique endiablée
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Émotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor