Critiques pour l'événement Confidences
Voilà une jolie comédie pour commencer la rentrée.
L'adaptation d'Eric Emmanuel Schmitt est excellente et la pièce a été francisée. Bien sûr ce n'est pas un grand texte mais à l'heure où les comédies s'appauvrissent, les répliques sont de bonne tenue.
La distribution est très originale. Le couple Alain Doutey / Marie-Christine Barrault fonctionne à merveille. A noter la performance d'Arthur Fenwick particulièrement crédible en jeune père déboussolé par la rencontre d'un nouvel amour et de sa "femme" Claudia Dimier, très rafraîchissante, qui revient pour notre plus grand bonheur sur la scène parisienne après son excellente interprétation de "L'Etudiante et Monsieur Henri" il y a quelques années.
Pour une soirée de détente sans prétention pour tous les jeunes parents mais aussi pour les parents des jeunes parents !
L'adaptation d'Eric Emmanuel Schmitt est excellente et la pièce a été francisée. Bien sûr ce n'est pas un grand texte mais à l'heure où les comédies s'appauvrissent, les répliques sont de bonne tenue.
La distribution est très originale. Le couple Alain Doutey / Marie-Christine Barrault fonctionne à merveille. A noter la performance d'Arthur Fenwick particulièrement crédible en jeune père déboussolé par la rencontre d'un nouvel amour et de sa "femme" Claudia Dimier, très rafraîchissante, qui revient pour notre plus grand bonheur sur la scène parisienne après son excellente interprétation de "L'Etudiante et Monsieur Henri" il y a quelques années.
Pour une soirée de détente sans prétention pour tous les jeunes parents mais aussi pour les parents des jeunes parents !
On pourrait en lisant le résumé croire que cette pièce pourrait être classique voir banale. Il n'en n'est rien.
Dès le départ le ton est donné. Le plaisir est là pour le spectateur comme pour les acteurs. Marie-Christine BARRAULT est non seulement brillante mais aussi magnifique et elle le montre. Une justesse de jeu et de voix, d'intonation. Alain DOUTEY est un grand monsieur du théâtre, trop méconnu. Quant aux "enfants" c'est un régal et aussi une belle surprise.
Dès le départ le ton est donné. Le plaisir est là pour le spectateur comme pour les acteurs. Marie-Christine BARRAULT est non seulement brillante mais aussi magnifique et elle le montre. Une justesse de jeu et de voix, d'intonation. Alain DOUTEY est un grand monsieur du théâtre, trop méconnu. Quant aux "enfants" c'est un régal et aussi une belle surprise.
Les mères ont un sixième sens pour sentir quand leur enfant leur cache quelque chose. Florence, incarnée par une Marie Christine Barrault en pleine forme, l'a bien compris et organise une réunion de famille aussitot. Son fils a une liaison alors qu'il est jeune papa... George (un Alain Doutey fort drole), le mari de Florence, totalement dépassé par les évènements, doit suivre la stratégie imposée par une épouse décidée à rétablir une situation pérenne.
La pièce a été créée aux Etats Unis où elle a connu un beau succès à Broadway. Elle est traduite et adaptée par Eric Emmanuel Schmitt avec bonheur et élégance.
Confidences est une pièce de boulevard certes mais une bonne pièce de théâtre aussi qui pose des questions : Peut on prendre des arrangements avec la vérité ? En quoi est ce salvateur pour un couple ?
La pièce nous fait rire sur des sujets qui ne sont pas forcément évident comme le mensonge et la trahison en y ajoutant pas mal de mots un peu crus mais ça passe plutot bien dans le discours qui est dynamique.
Le rythme de la pièce est mené tambour battant par les comédiens qui ont l'air d'apprécier ces rebondissements. La mise en scène directe de Jean Luc Moreau convient parfaitement à l'histoire.
La soirée fut bonne, je vous la recommande.
La pièce a été créée aux Etats Unis où elle a connu un beau succès à Broadway. Elle est traduite et adaptée par Eric Emmanuel Schmitt avec bonheur et élégance.
Confidences est une pièce de boulevard certes mais une bonne pièce de théâtre aussi qui pose des questions : Peut on prendre des arrangements avec la vérité ? En quoi est ce salvateur pour un couple ?
La pièce nous fait rire sur des sujets qui ne sont pas forcément évident comme le mensonge et la trahison en y ajoutant pas mal de mots un peu crus mais ça passe plutot bien dans le discours qui est dynamique.
Le rythme de la pièce est mené tambour battant par les comédiens qui ont l'air d'apprécier ces rebondissements. La mise en scène directe de Jean Luc Moreau convient parfaitement à l'histoire.
La soirée fut bonne, je vous la recommande.
Un petit rien, juste le petit rien de cette défaite au tennis entre un père et son fils, qui, rapportée à la mère, met la puce à l’oreille.
Inquiète et protectrice, Florence sent que quelque chose ne va pas. Elle organise aussitôt une réunion de famille qui sera le grain de sable dans les rouages pernicieux et pourtant salutaires des arrangements avec la vérité. Un temps où l’aveu se joue du pardon, où la médiation bouscule l’usage et la tradition, les codes de la bienséance et le mal nécessaire.
Derrière la comédie, la tragédie gronde.
Plaisamment mais surement, la pièce nous conduit à rire de sujets familiers voire intimes, qui ne s’y prêtent pas au premier abord. Le mensonge, la trahison, la norme, la passion et l’amour.
Le mensonge est-il salvateur ? Est-ce ici une preuve d’amour ou de tricherie ? Qu’est-ce donc que cet élément qui vient s’interposer entre la réalité et la vérité ? Une sorte de vérité subjective pour protéger l’estime de soi ? Qui n’a pas menti à un être cher ? Pourquoi ? Pour qui ?
Autant de questions qui se cachent derrière les postures et les rebondissements, enfouies dans les situations et les répliques terriblement bien ficelées. Nous nous laissons prendre avec délice par les saillies drôles et les réparties cinglantes de ce boulevard moderne, joué avec superbe.
La pièce de Joe Di Pietro rencontra le succès dès ses débuts en 2013 à Broadway, on le comprend ! Traduite et adaptée par Éric-Emmanuel Schmitt avec une sémillante mise à jour pour nos contrées, le texte caresse avec légèreté nos émotions et prête à rire comme à penser.
Nous passons un moment agréable, un de ceux dont le théâtre de boulevard peut s’enorgueillir pour le plaisir et l’intérêt qu’il nous offre.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau, sans effets inutiles, sert simplement et adroitement le texte et donne à la distribution une partition qu’elle excelle à jouer.
Marie-Christine Barrault illumine les scènes par sa présence tendre et efficace. Florence devient proche. Elle nous fait rire autant qu’elle émeut. Alain Doutey est brillant. Il joue la candeur naïve de Georges avec une sympathie et une espièglerie qui font mouche. Les deux jeunes comédiens qui les entourent ne sont pas en reste. Arthur Fenwick et Claudia Minier jouent pêchu et sont convaincants.
Une des bonnes surprises de la rentrée. À voir sans hésiter.
Inquiète et protectrice, Florence sent que quelque chose ne va pas. Elle organise aussitôt une réunion de famille qui sera le grain de sable dans les rouages pernicieux et pourtant salutaires des arrangements avec la vérité. Un temps où l’aveu se joue du pardon, où la médiation bouscule l’usage et la tradition, les codes de la bienséance et le mal nécessaire.
Derrière la comédie, la tragédie gronde.
Plaisamment mais surement, la pièce nous conduit à rire de sujets familiers voire intimes, qui ne s’y prêtent pas au premier abord. Le mensonge, la trahison, la norme, la passion et l’amour.
Le mensonge est-il salvateur ? Est-ce ici une preuve d’amour ou de tricherie ? Qu’est-ce donc que cet élément qui vient s’interposer entre la réalité et la vérité ? Une sorte de vérité subjective pour protéger l’estime de soi ? Qui n’a pas menti à un être cher ? Pourquoi ? Pour qui ?
Autant de questions qui se cachent derrière les postures et les rebondissements, enfouies dans les situations et les répliques terriblement bien ficelées. Nous nous laissons prendre avec délice par les saillies drôles et les réparties cinglantes de ce boulevard moderne, joué avec superbe.
La pièce de Joe Di Pietro rencontra le succès dès ses débuts en 2013 à Broadway, on le comprend ! Traduite et adaptée par Éric-Emmanuel Schmitt avec une sémillante mise à jour pour nos contrées, le texte caresse avec légèreté nos émotions et prête à rire comme à penser.
Nous passons un moment agréable, un de ceux dont le théâtre de boulevard peut s’enorgueillir pour le plaisir et l’intérêt qu’il nous offre.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau, sans effets inutiles, sert simplement et adroitement le texte et donne à la distribution une partition qu’elle excelle à jouer.
Marie-Christine Barrault illumine les scènes par sa présence tendre et efficace. Florence devient proche. Elle nous fait rire autant qu’elle émeut. Alain Doutey est brillant. Il joue la candeur naïve de Georges avec une sympathie et une espièglerie qui font mouche. Les deux jeunes comédiens qui les entourent ne sont pas en reste. Arthur Fenwick et Claudia Minier jouent pêchu et sont convaincants.
Une des bonnes surprises de la rentrée. À voir sans hésiter.
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