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Diane N
Diane N
Génie
33 ans
15 espions
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  • Son Balcon
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  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Son balcon

SAISON 2020-2021
5
pièces vues
0
expo visitée
Mini Molières
5 873reçus
Note moyenne
7,2/10
La meilleure Laïka
9/10
La pire Hop!era
3/10
Génie
Son classement : 21 / 5260
Avant elle
Laurent Moulin
Laurent Moulin
141 critiques
Après elle
La Nouvelle Claque
La Nouvelle Claque
139 critiques
Niveau
16 / 20
140
critiques
21 avant le prochain niveau
filatures
12
15
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil

Actualités de ses filatures

La fuite (Fabio Gorgolini)

La fuite (Fabio Gorgolini)
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
67 ans , 43 espions
espionner
Anne Delaleu
18 déc. 2020
8,5/10
2
“Incubo in cucina !”

Ciro Cesarano et Fabio Gorgolini, ont librement adapté “On ne sait comment” pièce peu connue de Pirandello. Le salon bourgeois devient une cuisine crasseuse, mais les thèmes de la folie, de l'adultère et de la trahison sont toujours bien là.

De nos jours, Nicola, patron d’un restaurant italien, est occupé par les préparatifs d’un repas de mariage. C’est une occasion bénie pour le tirer de la faillite. Mais pour cela il faut investir dans les chaises (qu’il empruntera au curé !), la vaisselle il n’y en a pas assez, les nappes sont tachées et devraient être changées, il faut absolument investir mais l’argent manque. Nicola se débrouillera pour obtenir ce qu’il lui faut. Les rentrées d’argent ? il faudrait déjà que le restaurant ait quelques clients… même ses employés vont dîner chez Mario le concurrent en face !

Ce qui préoccupe Nicola, c’est l’attitude de Roméo, le mari de Béatrice, une de ses cuisinières. Il aurait perdu la raison, jaloux il s’imagine que sa femme le trompe avec le patron, Nicola demande à Giorgio compagnon de Ginevra de le tirer de ce mauvais pas. Roméo fait irruption dans la cuisine, ses propos sont confus, mais il a un lourd secret qui le ronge depuis l’enfance.

C’est donc au milieu des casseroles, des plats plus ou moins bien préparés (je vous recommande la manière d’éplucher une pomme !), que le mot “fuite” prend plusieurs sens, la fuite en avant, la fuite des secrets et des mensonges, et aussi la fuite d’eau !
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Les folies Gruss

Les folies Gruss
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
67 ans , 43 espions
espionner
Anne Delaleu
22 nov. 2020
8,5/10
6
Numéros de jonglages, envolées de gracieuses jeunes femmes dans les airs, numéros équestres, fildefériste impressionnante, tout ceci en musique, mais avec une cheffe d’orchestre déjantée et le portable collé à l’oreille (petit clin d’oeil à nos vilaines manies !).
On est éblouis par les numéros de voltige, de dressage, d’acrobaties. Le clou du spectacle, la pyramide humaine sur quatre chevaux au galop. Frissons garantis !
Du grand spectacle, adresse, beauté, élégance et humour.

Vivement qu’ils reprennent la piste, “les chevaux n’ont pas le chômage partiel”, il faut les soutenir dès que vous le pourrez !
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Si on savait, Daniel Russo, Valérie Mairesse

Si on savait, Daniel Russo, Valérie Mairesse
Valérie R42
Mini-Molière du Critique
45 ans , 82 espions
espionner
Valérie R42
24 oct. 2020
7,5/10
23
Qui n’a jamais eu de regret ? On a tous été tenté de regarder dans le rétroviseur et de se demander comment ça se serait passé si on avait osé faire telle chose au lieu d’une autre…

Patrick, un bricoleur pas doué mais de bonne volonté, va revoir les moments clés de sa vie et pouvoir découvrir ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi d’autres options. Tout ça parce qu’il est mort en s’électrocutant avec le four à micro-ondes (quand on vous dit qu’il n’est pas doué !) et qu’il peut refaire le film de sa vie.

Sous l’aspect d’une comédie bon enfant, Eric Fraticelli aborde un sujet qui nous a tous touché : et si c’était à refaire, ferions nous la même chose ? Serions nous plus heureux ? Ce serait-on fâché à mort avec untel ? Aurait on pardonné à Machin son attitude ? Il fait bon de s’interroger sur ce qui est réellement important pour nous.

La mise en scène de Jean-Luc Moreau est dynamique et repose sur un dispositif de plateau tournant pour alterner les décors avec rapidité ce qui permet d’éviter les noirs complets qui cassent souvent le rythme d’une pièce. Ici pas de temps mort même si Patrick se retrouve à réfléchir sur ses choix passés, on reste dans l’action, le spectateur ne s’ennuie pas.

Patrick, c’est Daniel Russo et il sait nous fait rire ! Rien que pour ça, en ce moment, ça fait du bien ! Mention spéciale à sa coupe de cheveux post électrocution qui à elle seule vaut le détour. Il est entouré par une jolie brochette de comédiens. A commencer par Valérie Mairesse qui joue son épouse, et qui possède toujours cette voix si caractéristique qui déclenche les rires quand elle s’étonne ou qu’elle est surprise au cours de la pièce. Erwann Téréné est le fils de ce couple qui va provoquer avec ses révélations les premiers choix de Patrick, son jeu est très convaincant. Jean-Luc Porraz, tel un Monsieur Loyal d’une sobriété exemplaire, est là pour lancer les regards vers le passé de Patrick, il dresse avec le plus grand sérieux un bilan chiffré hilarant de la vie de Patrick. Bénédicte Dessombz est un des grains de sable qui va secouer aussi Patrick.

Seul regret pour moi : l’affiche de la pièce ! Je suis sure qu’on aurait pu largement plus joli.

Bref voilà de quoi passer une sympathique soirée !
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Avant la Retraite, avec Catherine Hiegel

Avant la Retraite, avec Catherine Hiegel
Yves Poey
Mini-Molière du Critique
120 ans , 58 espions
espionner
Yves Poey
24 oct. 2020
10/10
15
The man in the low castle...

Pour cet homme là, pour Rudolf Höller, juge allemand à six mois de la retraite, le 7 octobre est une date très importante.
C'est l'anniversaire de la naissance d'un certain Heinrich Himmler.

En tant qu'ancien commandant-adjoint d'un camp de concentration, caché dix ans par sa sœur dès la déroute nazie, cette date est symbolique.
C'est, pour l'ancien officier supérieur SS qu'il est, l'occasion de faire la fête à la maison.

Cette fête annuelle, c'est un repas d'anniversaire, avec ses deux sœurs (l'une, Véra, qui abonde dans son sens de la nostalgie et de la volonté de revoir à nouveau le parti nazi au pouvoir est également son incestueuse épouse), l'autre, Clara, handicapée clouée dans un fauteuil, qui vomit littéralement le discours idéologique de ses frère et sœur, et à qui il a demandé lors du précédent anniversaire de porter le costume rayé de déporté et d'avoir la tête tondue.


Un charmante réunion d'une épouvantable fratrie, quoi.

Alain Françon a pris a bras le corps le brûlot écrit en 1979 par le dramaturge autrichien Thomas Bernhard.
Un brûlot, qui ne l'oublions pas, s'inspire de la véritable histoire d'un juge allemand ancien nazi.

Hiegel. Lvovsky. Marcon. Françon.

Ces quatre-là nous donnent une véritable, magistrale et explosive leçon de théâtre.
Une leçon de mots. Les mots et leur musique, parfois magnifique, parfois horrible.
Bernhard, le dramaturge de la conversation...

C'est bien simple, le metteur en scène, avec sa précision habituelle, avec cette impression qu'il donne à chaque fois de nous faire oublier qu'il a mis en scène, avec cette fluidité magnifique, Alain Françon donc nous livre deux heures rares de théâtre.

Un terrible affrontement entre trois êtres humains, dont deux monstres.

Melle Hiegel et M. Marcon sont ces deux monstres-là, qui vont proférer de véritables horreurs dans des tirades homériques et dans des dialogues sidérants de violence verbale totalement décomplexée.

Les deux, tour à tour, nous font rire tellement ce qu'ils disent et surtout ce qu'ils pensent est pour eux naturel, sans conséquence. (Ah ! Les ruptures de la grande Catherine !...)

Mais ils nous glacent également, lorsqu'ils nous assurent que « le bon temps » reviendra, et que les fascistes en général et le parti nazi en particulier reviendront au pouvoir !

Il serait superfétatoire et inutile de relater ici les mérites des deux merveilleux comédiens.

Ce qu'ils font sur le plateau est une nouvelle fois tout simplement extraordinaire.

Tous les élèves-comédiens, tous les apprentis-acteurs, tous les jeunes (et moins jeunes d'ailleurs) aspirants à se produire devant un public devraient venir les voir jouer.
Une véritable leçon, vous dis-je ! C'en est bouleversant !

Et puis une formidable surprise nous attend, à savoir la présence sur une scène pour la première fois de la comédienne et cinéaste Noémie Lvovsky.
C'est elle qui va nous représenter, nous le public, nous les spectateurs qui ne partageons pas le moins du monde les ignominies proférées.
C'est elle qui osera contredire sa perverse sœur, et qui sera désespérée tout le long du repas et de la remarquable scène de l'album de souvenirs.

Sans rien dire, rien qu'en marquant par son visage sa désapprobation, son mépris, son horreur, son désespoir aussi, Melle Lvovsky nous sidère, elle aussi. En contrepoids du couple frangin-frangine, elle humanise toute la pièce.

Je parlais un peu plus haut de la précision de la mise en scène, je ne résiste pas à l'envie de vous donner un exemple de ces petits détails qui font tout.
Avant la scène du repas, André Marcon a enfilé en coulisse son costume d'Obersturmbannfürher.
Une fois installé, il pose sa casquette noire devant lui, mais à l'envers.
D'un geste sidérant de naturel, il la retourne pour avoir devant lui la tête de mort située au-dessus de la visière.
Tout est dit...

Il faut également remercier Alain Françon : une dernière scène fort réussie permet au comédien de ne pas avoir à saluer en uniforme nazi.

Applaudissements on ne peut plus sonores. Standing ovation. Nombreux rappels.
Normal.

Si vous n'avez qu'une seule pièce à voir cet automne, c'est bien celle-ci !
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Michka

Michka
Yves Poey
Mini-Molière du Critique
120 ans , 58 espions
espionner
Yves Poey
24 oct. 2020
8,5/10
13
Michka

Chez les jouets, c'est peluche que c'était !
La révolte gronde : Elisabeth, leur petite propriétaire les maltraite !

Il est en un, de ces jouets, qui ne va pas se laisser faire. Rébellion !
C'est Michka, l'ourson, qui va prendre la décision de sa vie : devant tant de maltraitance, il se sauve de chez sa jeune maîtresse, pour vivre sa vie.
Et surtout accomplir une bonne action, car c'est la nuit de Noël.

Ce conte, écrit par Marie Colmont, et publié en 1941 aux mythiques éditions du Père Castor, ce conte, tout le monde le connaît.
Et surtout les très jeunes enfants venus retrouver sur scène ce véritable héros.
Certains tout petits spectateurs dans la salle avaient juste un peu plus de trois ans, c'était pour eux leur tout premier spectacle.

Oui, il ne sont pas si fréquents que cela, les spectacles pour très jeunes enfants, et surtout les très bons spectacles pour très jeunes enfants.

On pouvait faire confiance à l'équipe artistique de Michka, qui nous avait déjà enchantés avec Marlaguette, toujours d'après Marie Colmont !
Ce sont en effet Thierry Jahn, le metteur en scène, ainsi que Pauline Paris et Simon Bensa, les comédiens, qui nous proposent cette adaptation fort réusie.
A tel point d'ailleurs qu'ils s'agit d'une reprise au Lucernaire.

Michka, c'est Pauline Paris, qui a revêtu un pantalon en velours côtelé rouge vermillon, une chemise à gros carreaux, et surtout deux oreilles bien rondes du plus bel effet.
Impossible de s'y tromper, c'est bien un ourson qui va s'exprimer, parlant, chantant, et jouant du banjo-ukulélé.

Tous les autres personnages seront interprétés par son complice Simon Bensa.
Les personnages du conte, et ceux inventés pour l'occasion et pour notre plus grand plaisir , comme par exemple le journaliste narrateur, Elisabeth (M. Bensa est alors magnifique en chemise de nuit et en perruque blonde...), les oies, ou encore Joël le renne.

Et quel renne, avec un bonnet de cuir et des lunettes d'aviateur du édbut du XXème siècle !

Les deux artistes ont en effet eu la bonne idée de concocter d'épatants saynettes qui permettent d'illustrer ou de faire avancer l'action, et ce de façon souvent burlesque.
Ces moments-là sont également souvent musicaux.

Ces chansons sont suffisamment parlantes, explicites pour que tous les petits comprennent de quoi il retourne.
Il ne leur faut pas longtemps à chaque fois pour accompagner les artistes en tapant à qui mieux-mieux dans les mains.

De vraies scènes de comédie provoquent les rires de tous les spectateurs, petits comme grands, et notamment celle, loufoque, de l'arrivée du renne sur le plateau recouvert pour l'occasion de « neige ».

Les thèmes du conte sont eux aussi bien assimilés par les petits : le refus d'accepter d'être maltraité, le refus de subir, mais aussi le besoin d'empathie et de venir en aide à son prochain, quitte à sacrifier son désir d'accéder à une autre condition.
Devenu humain, comme un certain Pinocchio, Michka redeviendra un jouet, afin de guérir un petit garçon malade.

Au cours de ces quarante-cinq minutes, les petits ne bougent pas d'un pouce, sauf pour taper dans les mains, sauf pour chanter eux aussi.

C'est long, quarante-cinq minutes, pour des petiots de trois ans...
Cette attention soutenue, cette participation active est un signe qui ne trompe évidemment pas quant à la qualité de ce spectacle.

Cette réjouissante et très réussie adaptation permet donc à tous de passer un excellent début d'après-midi.
Un très joli moment de théâtre fait de charme et d'humour.
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