Critiques pour l'événement Voyages avec ma Tante
La magie du théâtre à l'état pur.
Quatre hommes, quatre chaises, quatre chapeaux et nous voilà partis pour une aventure rocambolesque à Londres, Paris, Istanbul et Asunción.
Épurée de tous les artifices inutiles (malheureusement de plus en plus présents au théâtre), cette pièce nous fait voyager par les seuls mimes et les seules voix des quatre formidables comédiens.
La précision ébouriffante de la mise en scène de Nicolas Briançon prend d'autant plus d'ampleur que les acteurs jouent cette pièce depuis des années (je l'avais déjà adorée en 2015 à la Pépinière) et prennent un plaisir fou, visible et contagieux.
Mille fois bravo. C'est pour retrouver des sensations comme celles que j'ai devant cette pièce que j'use mes fesses sur les vieux sièges rouges de tous les théâtres parisiens.
Quatre hommes, quatre chaises, quatre chapeaux et nous voilà partis pour une aventure rocambolesque à Londres, Paris, Istanbul et Asunción.
Épurée de tous les artifices inutiles (malheureusement de plus en plus présents au théâtre), cette pièce nous fait voyager par les seuls mimes et les seules voix des quatre formidables comédiens.
La précision ébouriffante de la mise en scène de Nicolas Briançon prend d'autant plus d'ampleur que les acteurs jouent cette pièce depuis des années (je l'avais déjà adorée en 2015 à la Pépinière) et prennent un plaisir fou, visible et contagieux.
Mille fois bravo. C'est pour retrouver des sensations comme celles que j'ai devant cette pièce que j'use mes fesses sur les vieux sièges rouges de tous les théâtres parisiens.
Alors ?
Suite au décès de sa mère, Henri Pulling rencontre aux obsèques sa fameuse tante Augusta, sa seule parente. Du moins, la seule qu'il connaisse.
La mère d'Henri quitte notre monde et le fils en découvre un nouveau, celui de son aïeule. Il est un peu coincé avec son chapeau melon de rigueur et sa passion pour les dahlias. Il ne fait certainement pas honneur à Augusta, qui n'a pas sa langue dans la poche, ni ses mains d'ailleurs. Bras dessus, bras dessous, le neveu et la tante repartent ensemble avec l'urne de la défunte. Cette dernière contient peut-être de la marijuana. Début d'un grand périple ! Loufoque et déjanté, le spectacle se poursuit au grès des voyages mouvementés, avec en fond de scène le wagon de la compagnie internationale.
D'un pays à un autre, tout comme d'un personnage à un autre (une vingtaine !), la pièce adaptée du roman éponyme de Graham Greene virevolte avec fluidité. Les scènes s'enchaînent rapidement grâce à une mise en scène rondement maîtrisée. On comprend vite pourquoi la pièce a reçu le Molière 2015 de la mise en scène. Les comédiens sont excellents et complémentaires. Claude Aufaure est gracieux en tante Augusta. Les yeux de Jean-Paul Bordes pétillent. Dominique Daguier en impose par sa carrure : nous n'avons pas envie de nous y frotter. Et enfin, le grand Pierre-Alain Leleu fait des bruitages et imitations plus vrais que nature : il est la cerise sur le gâteau.
Nul n'est tenu à un seul personnage et chacun donne le tournis. Il n'est pas toujours facile de suivre l'intrigue mais l'ode à la liberté aux couleurs British est bien là : délivrons-nous de la prison des autres. Très séduisant.
Suite au décès de sa mère, Henri Pulling rencontre aux obsèques sa fameuse tante Augusta, sa seule parente. Du moins, la seule qu'il connaisse.
La mère d'Henri quitte notre monde et le fils en découvre un nouveau, celui de son aïeule. Il est un peu coincé avec son chapeau melon de rigueur et sa passion pour les dahlias. Il ne fait certainement pas honneur à Augusta, qui n'a pas sa langue dans la poche, ni ses mains d'ailleurs. Bras dessus, bras dessous, le neveu et la tante repartent ensemble avec l'urne de la défunte. Cette dernière contient peut-être de la marijuana. Début d'un grand périple ! Loufoque et déjanté, le spectacle se poursuit au grès des voyages mouvementés, avec en fond de scène le wagon de la compagnie internationale.
D'un pays à un autre, tout comme d'un personnage à un autre (une vingtaine !), la pièce adaptée du roman éponyme de Graham Greene virevolte avec fluidité. Les scènes s'enchaînent rapidement grâce à une mise en scène rondement maîtrisée. On comprend vite pourquoi la pièce a reçu le Molière 2015 de la mise en scène. Les comédiens sont excellents et complémentaires. Claude Aufaure est gracieux en tante Augusta. Les yeux de Jean-Paul Bordes pétillent. Dominique Daguier en impose par sa carrure : nous n'avons pas envie de nous y frotter. Et enfin, le grand Pierre-Alain Leleu fait des bruitages et imitations plus vrais que nature : il est la cerise sur le gâteau.
Nul n'est tenu à un seul personnage et chacun donne le tournis. Il n'est pas toujours facile de suivre l'intrigue mais l'ode à la liberté aux couleurs British est bien là : délivrons-nous de la prison des autres. Très séduisant.
Quatre vieux garçons dans le vent !
Dans une mise en scène follement originale et inventive, quatre énergumènes jouent à la fois tous le même personnage et des personnages différents ...
Avec une fluidité et une maîtrise qui forçent l'admiration car l'exercice est hautement périlleux.
Ça commence avec l'histoire d'un mec sans histoires, puis tout s'emballe ...
Toute la fantaisie, so british, de Graham Greene, jointe à celle de Nicolas Briançon, explose grâce à l'interprétation de ces quatre grands comédiens.
Le résultat est délectable !
Au passage, beaucoup de profondeur et de philosophie.
On ne le dit pas assez : Les voyages sauvent la vieillesse !!!!
Dans une mise en scène follement originale et inventive, quatre énergumènes jouent à la fois tous le même personnage et des personnages différents ...
Avec une fluidité et une maîtrise qui forçent l'admiration car l'exercice est hautement périlleux.
Ça commence avec l'histoire d'un mec sans histoires, puis tout s'emballe ...
Toute la fantaisie, so british, de Graham Greene, jointe à celle de Nicolas Briançon, explose grâce à l'interprétation de ces quatre grands comédiens.
Le résultat est délectable !
Au passage, beaucoup de profondeur et de philosophie.
On ne le dit pas assez : Les voyages sauvent la vieillesse !!!!
Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu.
Voilà un quatuor bien peu conventionnel, pour une pièce qui ne l’est pas moins.
Adapté du roman éponyme de Graham Greene, « Voyages avec ma tante » s’apprécie comme un conte. Le conte d’Henry Pulling, banquier dont la vie tellement rangée va se trouver bouleversée au contact d’une exubérante tante croisée au cours d'une cérémonie d'obsèques. Dès lors, il va se retrouver embarqué dans les aventures les plus invraisemblables …
Voilà une pièce qui ne laisse pas insensible, tant l’humour « so british » planant tout au long de l’histoire fait mouche à chaque réplique. Saluons la mise en scène particulièrement efficace, évitant les artifices, qui fait des comédiens le cœur et le moteur de la pièce. Les comédiens, ceux-là même cités en début de mon propos, font preuve d’un talent incroyable. Il n’est pas donné à tout le monde la capacité de faire vivre (et le terme n’est pas trop fort) une vingtaine de personnages.
Claude Aufaure, magnifique et incarnant avec malice cette fameuse tante Augusta.
Jean-Paul Bordes, dont la voix et le flegme donnent une touche d’élégance très à propos.
Dominique Daguier, au jeu tellement expressif
Pierre-Alain Leleu, dont les mimiques et imitations en tous genres (allant du chien à la pendule) sont à mourir de rire.
La belle idée est cependant de confier le rôle d’Henry non pas à un comédien, mais à tous à tour de rôle. Challenge délicat, chacun ayant sa sensibilité et sa vision de cet homme. Et pourtant, cela fonctionne parfaitement.
Quatre chaises, quelques chapeaux et l’imagination du spectateur sont les seuls ingrédients utilisés pour créer l’ambiance des lieux dans lesquels l’action se déroule.
Malgré une longueur vers la fin et une histoire parfois un peu confuse, « Voyages avec ma tante » fait toutefois passer un agréable moment.
Voilà un quatuor bien peu conventionnel, pour une pièce qui ne l’est pas moins.
Adapté du roman éponyme de Graham Greene, « Voyages avec ma tante » s’apprécie comme un conte. Le conte d’Henry Pulling, banquier dont la vie tellement rangée va se trouver bouleversée au contact d’une exubérante tante croisée au cours d'une cérémonie d'obsèques. Dès lors, il va se retrouver embarqué dans les aventures les plus invraisemblables …
Voilà une pièce qui ne laisse pas insensible, tant l’humour « so british » planant tout au long de l’histoire fait mouche à chaque réplique. Saluons la mise en scène particulièrement efficace, évitant les artifices, qui fait des comédiens le cœur et le moteur de la pièce. Les comédiens, ceux-là même cités en début de mon propos, font preuve d’un talent incroyable. Il n’est pas donné à tout le monde la capacité de faire vivre (et le terme n’est pas trop fort) une vingtaine de personnages.
Claude Aufaure, magnifique et incarnant avec malice cette fameuse tante Augusta.
Jean-Paul Bordes, dont la voix et le flegme donnent une touche d’élégance très à propos.
Dominique Daguier, au jeu tellement expressif
Pierre-Alain Leleu, dont les mimiques et imitations en tous genres (allant du chien à la pendule) sont à mourir de rire.
La belle idée est cependant de confier le rôle d’Henry non pas à un comédien, mais à tous à tour de rôle. Challenge délicat, chacun ayant sa sensibilité et sa vision de cet homme. Et pourtant, cela fonctionne parfaitement.
Quatre chaises, quelques chapeaux et l’imagination du spectateur sont les seuls ingrédients utilisés pour créer l’ambiance des lieux dans lesquels l’action se déroule.
Malgré une longueur vers la fin et une histoire parfois un peu confuse, « Voyages avec ma tante » fait toutefois passer un agréable moment.
Pauvre Henry, il va avoir bien des aventures et du fil à retordre avec Tante Agatha, ses amis peu recommandables, la police, une junkie rencontrée dans le train. Le voilà en route pour la Turquie avec l'Orient-Express. Agatha le balade un peu partout en Uruguay, au Paraguay, en voiture, en bateau, dans des bouges, des hôtels de luxe, etc.
Henri délaissera un temps, ses chers dahlias et sa belle Angleterre, mais pour combien de temps encore ?
Les quatre comédiens sont à tour de rôle Henry. Mais Tante Augusta, est divinement interprétée par Claude Aufaure, minaudant, joyeusement farfelue,
Jean-Paul Bordes joue également avec bonheur, la douce fiancée lointaine d'Henry, Miss Keene, mais aussi Frau General Smith, Richard Pulling,
Dominique Daguier est le truculent Woodsworth, Visconti, Hakim, Miss Paterson, Hatty
Pierre-Alain Leleu, bruiteur, mais il défend à sa manière la cause animale en interprétant le perroquet de Hatty, ou le gros toutou passablement affectueux... Qu'est-ce que j'ai ri !
Une bonne dose de bonne humeur avec ces quatre galopins en chapeau melon ou en panama, c'est selon ! On rit beaucoup de leurs aventures, de leurs équipées en voiture, ils s'amusent de tout, dansent, les chaises se transformeront en taxi, mais la scène de Tante Augusta et Hatty c'est quelque chose qui ne s'oublie pas !
D'autant plus que Dominique Daguier s'est assis si lourdement qu'il est passé à travers la chaise, enfin pas de bobo, mais fou-rire des copains !
Henri délaissera un temps, ses chers dahlias et sa belle Angleterre, mais pour combien de temps encore ?
Les quatre comédiens sont à tour de rôle Henry. Mais Tante Augusta, est divinement interprétée par Claude Aufaure, minaudant, joyeusement farfelue,
Jean-Paul Bordes joue également avec bonheur, la douce fiancée lointaine d'Henry, Miss Keene, mais aussi Frau General Smith, Richard Pulling,
Dominique Daguier est le truculent Woodsworth, Visconti, Hakim, Miss Paterson, Hatty
Pierre-Alain Leleu, bruiteur, mais il défend à sa manière la cause animale en interprétant le perroquet de Hatty, ou le gros toutou passablement affectueux... Qu'est-ce que j'ai ri !
Une bonne dose de bonne humeur avec ces quatre galopins en chapeau melon ou en panama, c'est selon ! On rit beaucoup de leurs aventures, de leurs équipées en voiture, ils s'amusent de tout, dansent, les chaises se transformeront en taxi, mais la scène de Tante Augusta et Hatty c'est quelque chose qui ne s'oublie pas !
D'autant plus que Dominique Daguier s'est assis si lourdement qu'il est passé à travers la chaise, enfin pas de bobo, mais fou-rire des copains !
« Voyages avec ma tante » de Graham Greene adaptée et mise en scène par Nicolas Briançon au théâtre Hébertot est une pure merveille de drôlerie (un humour british comme il l’affectionne avec sa nouvelle création « Le canard à l’orange » où il excelle avec François Vincentelli).
Henry Pulling vieux garçon qui cultive une passion pour les dahlias et employé de banque à la retraite, ce qui n’arrange rien, va redécouvrir sa tante Augusta lors de la cérémonie de crémation de sa défunte mère, par la même occasion sœur de la défunte.
Ce vieux garçon, un brin casanier va voir sa vie bouleversée lorsque sa tante septuagénaire, croqueuse d’hommes à l’œil vif et la démarche assurée, va l’embarquer dans un voyage cocasse à travers le monde afin de faire libérer le grand amour de sa vie : Ercole Visconti.
Londres, Paris, Milan, l’Orient-Express, Istanbul, que d’étapes pour ces aventures extraordinaires racontées par nos quatre mousquetaires.
La ligne de vie de sa tante est simple : la vie est une aventure et doit le rester.
Dès les premières répliques, nous sommes captivés par cette histoire et nous savons que nous allons beaucoup rire. Comme quand vous lisez une pièce de théâtre et que dès la première page vous savez que cela sera un succès.
Nos quatre gaillards se rencontrent lors de la cérémonie et se disent : « Comment allez-vous ? »
Et c’est parti pour plus d’une heure, qui passe trop vite, d’un humour anglais qui pétille à chaque réplique, à chaque situation.
Je n’ai jamais rien projeté d’illégal, dit-elle, comment le pourrais-je ? Je ne connais pas la loi !
Pendant ce périple, Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu vont interpréter une trentaine de rôles et chacun leur tour celui de la tante Augusta.
Autant vous prévenir, soyez à l’heure (cela changera, une manie en France d’arriver en retard….) et ne ratez le départ de l’Orient-Express ou vous aurez du mal à suivre…
C’est 1969 que Henry Graham Greene publie son livre. Un voyageur dans l’âme, lui qui avait la bougeotte, puise dans ses aventures toutes les rencontres qui nous entraînent dans des lieux insolites : il a l’art du récit qui captive son auditoire.
En filigrane, avec son humour pince sans rire et beaucoup d’amusement, il prend de la distance avec sa personne, lui qui a eu une enfance assez perturbée, et pose la question sur le sens que l’on donne à sa vie.
Nos quatre héros sont fabuleux, ils savent tout jouer dans toutes les situations et ne rechignent devant aucun sacrifice pour nous faire rire.
Le fait de permuter en continuité leurs rôles donne encore plus de saveur à ce rocambolesque périple. Chacun apporte sa personnalité et donne le meilleur de lui-même.
Claude Aufaure que je venais d’admirer quelques jours auparavant dans « 7 morts sur ordonnance » joue un british plus vrai que nature. Il est d’une vivacité joyeusement drôle dans le rôle de la tante quand il minaude. Il distribue les cartes avec délicatesse. Une belle performance lui qui enchaîne le même jour les deux pièces.
Pierre-Alain Leleu mérite un accessit pour ses compositions, comment ne pas être écroulé de rire quand il est un perroquet ou un chien et d’une dignité dans le rôle de la tante.
Jean-Paul Bordes engendre une touche de douceur avec sa voix chaude et rassurante.
Quand à Dominique Daguier il est irrésistible dans son rôle de Woodsworth, il apporte un détachement à surmonter les obstacles des plus comiques.
Un quatuor qui ne se prend pas au sérieux mais qui est présent sur scène pour nous faire partager sa passion du théâtre.
La mise en scène de Nicolas Briançon, remplie de trouvailles, est d’une fluidité et d’une précision nécessaires à la construction de cette aventure. Les accessoires se résument à des chapeaux et des chaises.
Il a su les imbriquer les uns dans les autres pour nous faire voyager avec cette irrésistible tante : il a avec beaucoup de fantaisie rendu touchant ce personnage.
Chapeau bas Monsieur Briançon : un remarquable travail qui justifie amplement le Molière que vous avez reçu en 2015.
Henry Pulling vieux garçon qui cultive une passion pour les dahlias et employé de banque à la retraite, ce qui n’arrange rien, va redécouvrir sa tante Augusta lors de la cérémonie de crémation de sa défunte mère, par la même occasion sœur de la défunte.
Ce vieux garçon, un brin casanier va voir sa vie bouleversée lorsque sa tante septuagénaire, croqueuse d’hommes à l’œil vif et la démarche assurée, va l’embarquer dans un voyage cocasse à travers le monde afin de faire libérer le grand amour de sa vie : Ercole Visconti.
Londres, Paris, Milan, l’Orient-Express, Istanbul, que d’étapes pour ces aventures extraordinaires racontées par nos quatre mousquetaires.
La ligne de vie de sa tante est simple : la vie est une aventure et doit le rester.
Dès les premières répliques, nous sommes captivés par cette histoire et nous savons que nous allons beaucoup rire. Comme quand vous lisez une pièce de théâtre et que dès la première page vous savez que cela sera un succès.
Nos quatre gaillards se rencontrent lors de la cérémonie et se disent : « Comment allez-vous ? »
Et c’est parti pour plus d’une heure, qui passe trop vite, d’un humour anglais qui pétille à chaque réplique, à chaque situation.
Je n’ai jamais rien projeté d’illégal, dit-elle, comment le pourrais-je ? Je ne connais pas la loi !
Pendant ce périple, Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu vont interpréter une trentaine de rôles et chacun leur tour celui de la tante Augusta.
Autant vous prévenir, soyez à l’heure (cela changera, une manie en France d’arriver en retard….) et ne ratez le départ de l’Orient-Express ou vous aurez du mal à suivre…
C’est 1969 que Henry Graham Greene publie son livre. Un voyageur dans l’âme, lui qui avait la bougeotte, puise dans ses aventures toutes les rencontres qui nous entraînent dans des lieux insolites : il a l’art du récit qui captive son auditoire.
En filigrane, avec son humour pince sans rire et beaucoup d’amusement, il prend de la distance avec sa personne, lui qui a eu une enfance assez perturbée, et pose la question sur le sens que l’on donne à sa vie.
Nos quatre héros sont fabuleux, ils savent tout jouer dans toutes les situations et ne rechignent devant aucun sacrifice pour nous faire rire.
Le fait de permuter en continuité leurs rôles donne encore plus de saveur à ce rocambolesque périple. Chacun apporte sa personnalité et donne le meilleur de lui-même.
Claude Aufaure que je venais d’admirer quelques jours auparavant dans « 7 morts sur ordonnance » joue un british plus vrai que nature. Il est d’une vivacité joyeusement drôle dans le rôle de la tante quand il minaude. Il distribue les cartes avec délicatesse. Une belle performance lui qui enchaîne le même jour les deux pièces.
Pierre-Alain Leleu mérite un accessit pour ses compositions, comment ne pas être écroulé de rire quand il est un perroquet ou un chien et d’une dignité dans le rôle de la tante.
Jean-Paul Bordes engendre une touche de douceur avec sa voix chaude et rassurante.
Quand à Dominique Daguier il est irrésistible dans son rôle de Woodsworth, il apporte un détachement à surmonter les obstacles des plus comiques.
Un quatuor qui ne se prend pas au sérieux mais qui est présent sur scène pour nous faire partager sa passion du théâtre.
La mise en scène de Nicolas Briançon, remplie de trouvailles, est d’une fluidité et d’une précision nécessaires à la construction de cette aventure. Les accessoires se résument à des chapeaux et des chaises.
Il a su les imbriquer les uns dans les autres pour nous faire voyager avec cette irrésistible tante : il a avec beaucoup de fantaisie rendu touchant ce personnage.
Chapeau bas Monsieur Briançon : un remarquable travail qui justifie amplement le Molière que vous avez reçu en 2015.
Retour sur scène de cette pièce (Molière 2015 de la mise en scène dans un théâtre privé) hilarante, bien ficelée, servie par des comédiens excellents ! Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu (car il faut les nommer !) nous font vivre l'histoire rocambolesque d'un neveu pris dans les facéties de sa tante, celle-ci s'acoquinant aussi bien avec un collabo italien qu'un dictateur paraguayen.
La pièce est minimaliste dans son décor, mais ça va à 100 à l'heure ! Les acteurs s'échangent à merveille les rôles, les textes, les situations.
Quatre talents, quatre chaises et vous passez un superbe moment.
Le théâtre Hébertot fait encore des merveilles.
La pièce est minimaliste dans son décor, mais ça va à 100 à l'heure ! Les acteurs s'échangent à merveille les rôles, les textes, les situations.
Quatre talents, quatre chaises et vous passez un superbe moment.
Le théâtre Hébertot fait encore des merveilles.
Henry Pulling fraichement retraité, est un célibataire endurci.
Il ne s’intéresse qu’à ses dahlias et la poésie. Il mène une vie bien tranquille jusqu’au jour où à l’enterrement de sa mère il rencontre sa tante Augusta. Augusta est une dame de 70 ans, excentrique, hédoniste et libérée.
Sa vie est pleine de rebondissements, c’est une séductrice. Bien des hommes ont agrémenté sa vie, tous plus surprenants les uns que les autres…
Augusta n’a pas vraiment d’interdits, elle vit comme bon lui semble.
De ma vie, je n'ai pensé à rien d'illégal, dit Tante Augusta. Comment voudrais-tu que je puisse penser à quoi que ce soit de tel quand je n'ai jamais lu la moindre de nos lois.
Augusta décide de faire découvrir à son cher neveu une vie un peu plus trépidante que le jardinage, elle va l’entrainer dans des aventures toutes plus cocasses les unes que les autres.
A-t-elle une raison majeure de vouloir se rapprocher ainsi de son neveu ?
Les quatre comédiens Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier, Pierre-Alain Leleu passent sans transition d’un rôle à l’autre avec grand brio, ils jouent tour à tour.
Le neveu, la tante, un commissaire de police, une jeune fille timorée, un trafiquant … mais aussi un chien ou un perroquet…
Ils miment les objets, font des bruitages…
C’est loufoque, drôle, plein d’énergie, de dynamisme et rempli de talents.
Une grande connivence et complicité règnent entre eux.
Sur le fond de scène, un décor de wagon-lit des années 50 d’où les personnages vont apparaitre, s’éclipser et réapparaissent sous une autre identité. Sur le devant, 4 chaises vont se transformer en divers accessoires.
Les quatre comédiens en costumes foncés agrémentés de cravates colorées et chapeautés de melon. Une ambiance délicieusement cabaret règne.
C’est avec grand plaisir que l’on déguste « Voyage avec ma tante ».
Il ne s’intéresse qu’à ses dahlias et la poésie. Il mène une vie bien tranquille jusqu’au jour où à l’enterrement de sa mère il rencontre sa tante Augusta. Augusta est une dame de 70 ans, excentrique, hédoniste et libérée.
Sa vie est pleine de rebondissements, c’est une séductrice. Bien des hommes ont agrémenté sa vie, tous plus surprenants les uns que les autres…
Augusta n’a pas vraiment d’interdits, elle vit comme bon lui semble.
De ma vie, je n'ai pensé à rien d'illégal, dit Tante Augusta. Comment voudrais-tu que je puisse penser à quoi que ce soit de tel quand je n'ai jamais lu la moindre de nos lois.
Augusta décide de faire découvrir à son cher neveu une vie un peu plus trépidante que le jardinage, elle va l’entrainer dans des aventures toutes plus cocasses les unes que les autres.
A-t-elle une raison majeure de vouloir se rapprocher ainsi de son neveu ?
Les quatre comédiens Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier, Pierre-Alain Leleu passent sans transition d’un rôle à l’autre avec grand brio, ils jouent tour à tour.
Le neveu, la tante, un commissaire de police, une jeune fille timorée, un trafiquant … mais aussi un chien ou un perroquet…
Ils miment les objets, font des bruitages…
C’est loufoque, drôle, plein d’énergie, de dynamisme et rempli de talents.
Une grande connivence et complicité règnent entre eux.
Sur le fond de scène, un décor de wagon-lit des années 50 d’où les personnages vont apparaitre, s’éclipser et réapparaissent sous une autre identité. Sur le devant, 4 chaises vont se transformer en divers accessoires.
Les quatre comédiens en costumes foncés agrémentés de cravates colorées et chapeautés de melon. Une ambiance délicieusement cabaret règne.
C’est avec grand plaisir que l’on déguste « Voyage avec ma tante ».
Si l'histoire et le fil conducteur sont difficiles à suivre, ce quatuor d'acteurs est franchement convaincant dans ce voyage virevoltant qui est non sans rappeler le travail d’Alexis Michalik, en espérant qu’il poursuive dans cette voie.
En voiture Tata !
On connaît bien désormais l'argument de cette adaptation du roman éponyme de Graham Greene.
Une tatie assez indigne entraîne son casanier neveu, passionné de dahlias, dans de mouvementées et rocambolesques aventures autour de la planète.
Au delà de l'histoire, dont il faut bien reconnaître que parfois on se contrefiche, l'intérêt évident de cette pièce mise en scène par Nicolas Briançon est de réunir sur un plateau quatre personnalités, et non des moindres.
Briançon a employé quatre fabuleux comédiens (il faut les nommer : Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu), qu'il a su diriger d'une façon à la fois subtile, précise, et parfois désopilante.
On comprend très rapidement pourquoi le Molière de la mise en scène lui fut attribué...
Ces quatre gaillards excellents, « malgré-grâce » à des physiques, des corps, des gueules, des voix différentes.
(On est vraiment loin de la mode actuelle des jeunes comédiens dégingandés « taille 38 » stéréotypés, très en vogue, sans saveur et sans odeur... Suivez mon regard....)
Tous les quatre incarnent de façon merveilleuse le paradigme théâtral : ils peuvent tout jouer, ils peuvent tout faire, ils peuvent interchanger leurs rôles : ça fonctionne, ça marche, on y croit.
Pas évident de faire admettre qu'on est une tata de 80 ans quand on porte un costume trois pièces à rayures, un chapeau melon et une cravate rouge.
Ca fonctionne, vous dis-je !
Avec parfois des moments hi-la-rants, notamment initiés par l'épatant et incroyable Pierre-Alain Leleu : ah, ces rôles de perroquet, d'horloge (si si...), d'adolescente coincée, de chien berger irlandais de soixante-cinq kilos.....
Faut-il être doué pour donner vie de façon crédible à ce genre de « personnages » !.....
On sort du théâtre de la Pépinière avec un seul regret : c'était bien trop court !
Un spectacle brillantissime !
On connaît bien désormais l'argument de cette adaptation du roman éponyme de Graham Greene.
Une tatie assez indigne entraîne son casanier neveu, passionné de dahlias, dans de mouvementées et rocambolesques aventures autour de la planète.
Au delà de l'histoire, dont il faut bien reconnaître que parfois on se contrefiche, l'intérêt évident de cette pièce mise en scène par Nicolas Briançon est de réunir sur un plateau quatre personnalités, et non des moindres.
Briançon a employé quatre fabuleux comédiens (il faut les nommer : Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu), qu'il a su diriger d'une façon à la fois subtile, précise, et parfois désopilante.
On comprend très rapidement pourquoi le Molière de la mise en scène lui fut attribué...
Ces quatre gaillards excellents, « malgré-grâce » à des physiques, des corps, des gueules, des voix différentes.
(On est vraiment loin de la mode actuelle des jeunes comédiens dégingandés « taille 38 » stéréotypés, très en vogue, sans saveur et sans odeur... Suivez mon regard....)
Tous les quatre incarnent de façon merveilleuse le paradigme théâtral : ils peuvent tout jouer, ils peuvent tout faire, ils peuvent interchanger leurs rôles : ça fonctionne, ça marche, on y croit.
Pas évident de faire admettre qu'on est une tata de 80 ans quand on porte un costume trois pièces à rayures, un chapeau melon et une cravate rouge.
Ca fonctionne, vous dis-je !
Avec parfois des moments hi-la-rants, notamment initiés par l'épatant et incroyable Pierre-Alain Leleu : ah, ces rôles de perroquet, d'horloge (si si...), d'adolescente coincée, de chien berger irlandais de soixante-cinq kilos.....
Faut-il être doué pour donner vie de façon crédible à ce genre de « personnages » !.....
On sort du théâtre de la Pépinière avec un seul regret : c'était bien trop court !
Un spectacle brillantissime !
Quel plaisir ! Quel talent !
Nicolas Briançon a des idées de génie, celle-là est certainement l'une des meilleures. Il faut le voir pour le croire. J'en ai été bluffé à chaque seconde, des trouvailles, des idées, des décalages, en permanence, tout en tenant un récit fort et drôle dont on ne décroche pas un instant. Certainement l'une des meilleures pièces de la saison, fort justement récompensée. Les acteurs font tous une interprétation exceptionnelle, changeant de rôle, se relayant, alternant, sans nous perdre, et au contraire en nous transportant dans cet univers hors du temps.
Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu (touche à tout de génie depuis des années, ancien prof de maths, heureux comme jamais de le retrouver à ce niveau). 4 acteurs au sommet, relevant haut la main ce défi incroyable.
Le théâtre est magique, à ce stade, il est au dessus de tout. Un régal.
Nicolas Briançon a des idées de génie, celle-là est certainement l'une des meilleures. Il faut le voir pour le croire. J'en ai été bluffé à chaque seconde, des trouvailles, des idées, des décalages, en permanence, tout en tenant un récit fort et drôle dont on ne décroche pas un instant. Certainement l'une des meilleures pièces de la saison, fort justement récompensée. Les acteurs font tous une interprétation exceptionnelle, changeant de rôle, se relayant, alternant, sans nous perdre, et au contraire en nous transportant dans cet univers hors du temps.
Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu (touche à tout de génie depuis des années, ancien prof de maths, heureux comme jamais de le retrouver à ce niveau). 4 acteurs au sommet, relevant haut la main ce défi incroyable.
Le théâtre est magique, à ce stade, il est au dessus de tout. Un régal.
4 acteurs, 10 chapeaux, 4 chaises, une canne et vous voilà partis pour un voyage extraordinaire avec une vieille dame excentrique, son neveu, son amant, un perroquet... bref une foule de personnages que ces quatre acteurs ont un talent prodigieux à faire vivre.
C'est intelligent, vif, brillant, on est épatés par leur jeu, on rit beaucoup.
C'est intelligent, vif, brillant, on est épatés par leur jeu, on rit beaucoup.
Surprenant et merveilleux voyage avec ma tante, on veut repartir en voyage dès la fin de la pièce. Encore une belle soirée à la Pépinière !
Grâce à une mise en scène ingénieuse et peu d'accessoires, les quatre compères sur scène nous livrent une prestation étonnante autour de la vie d'Henry Pulling, un banquier "sans histoire".
Les bruitages (réalisés pour la plupart par Pierre Allain Leleu) sont assez présents et particulièrement réussis.
Les quatre comédiens forment une équipe soudée qui fonctionne parfaitement et quelque soit la destination du voyage, je suis persuadée qu'ils assureront d'autres performances de qualité.
Grâce à une mise en scène ingénieuse et peu d'accessoires, les quatre compères sur scène nous livrent une prestation étonnante autour de la vie d'Henry Pulling, un banquier "sans histoire".
Les bruitages (réalisés pour la plupart par Pierre Allain Leleu) sont assez présents et particulièrement réussis.
Les quatre comédiens forment une équipe soudée qui fonctionne parfaitement et quelque soit la destination du voyage, je suis persuadée qu'ils assureront d'autres performances de qualité.
Voyages avec ma tante est l’histoire d’un banquier "sans histoires", nommé Henry Pulling.
"Mis à part une passion assez forte pour les dahlias, je n’ai aucune manie."
A l’enterrement de sa mère, il fait la rencontre d’une vieille aventurière se présentant comme sa Tante Augusta. Cette dame âgée de 73 ans fait encore des galipettes avec son domestique noir surnommé Wordsworth.
"Il est probable que je le regretterai ce soir ; ses couilles étaient superbes."
Elle entraîne son neveu dans une intrigue internationale entre Londres et Asunción, dans laquelle les rencontres avec des caractères haut-en-couleur se succèdent…
"Je n’ai jamais rien projeté d’illégal. Comment le pourrais-je ? Je ne connais pas la loi."
"L’increvable égoïsme de la passion" d’Augusta aura finalement raison de la routine quotidienne d’Henry, cette "prison des autres", comme dit l’auteur.
L’adaptation française du roman de Graham Greene Travels with my aunt est soignée. Et la mise en scène originale de Nicolas Briançon (Molière 2015 du Metteur en scène Théâtre Privé) rythme intelligemment ce récit à quatre voix. Quant aux comédiens, ils maîtrisent leur partition à merveille et nous régalent de quelques accents et bruitages qui peignent la couleur locale. Mention spéciale pour Claude Aufaure, qui, sans effort, nous donne une sacrée Augusta !
Comme j’ai grandi avec Indiana Jones et le cinéma 3-D, j’ajouterais peut-être une attaque d’indiens réducteurs de tête à défaut d’une légère coupe dans l’action, mais c’est mon humble avis… A part ça, tout ce que je peux dire c’est que j’ai fait un très bon voyage !
"Mis à part une passion assez forte pour les dahlias, je n’ai aucune manie."
A l’enterrement de sa mère, il fait la rencontre d’une vieille aventurière se présentant comme sa Tante Augusta. Cette dame âgée de 73 ans fait encore des galipettes avec son domestique noir surnommé Wordsworth.
"Il est probable que je le regretterai ce soir ; ses couilles étaient superbes."
Elle entraîne son neveu dans une intrigue internationale entre Londres et Asunción, dans laquelle les rencontres avec des caractères haut-en-couleur se succèdent…
"Je n’ai jamais rien projeté d’illégal. Comment le pourrais-je ? Je ne connais pas la loi."
"L’increvable égoïsme de la passion" d’Augusta aura finalement raison de la routine quotidienne d’Henry, cette "prison des autres", comme dit l’auteur.
L’adaptation française du roman de Graham Greene Travels with my aunt est soignée. Et la mise en scène originale de Nicolas Briançon (Molière 2015 du Metteur en scène Théâtre Privé) rythme intelligemment ce récit à quatre voix. Quant aux comédiens, ils maîtrisent leur partition à merveille et nous régalent de quelques accents et bruitages qui peignent la couleur locale. Mention spéciale pour Claude Aufaure, qui, sans effort, nous donne une sacrée Augusta !
Comme j’ai grandi avec Indiana Jones et le cinéma 3-D, j’ajouterais peut-être une attaque d’indiens réducteurs de tête à défaut d’une légère coupe dans l’action, mais c’est mon humble avis… A part ça, tout ce que je peux dire c’est que j’ai fait un très bon voyage !
Encore une petite perle à la pépinière théâtre. Une pièce originale dont les acteurs (français!) n'ont rien à envier à la célèbre classe britannique. Au milieu d'un décor très simple, un simili-Orient-Express, les quatre acteurs excellents dans un tour de passe-passe de rôles impressionnant. L'excentrisme à l'anglaise, l'humour pince-sans-rire, les accents loufoques et les imitations de perroquet, tout y est.
Même si l'histoire de Graham Greene est quelque peu dénuée de sens (on ne sait pas pourquoi ni comment sa tante se retrouve dans de telles péripéties), elle ne manque ni d'originalité ni d'audace.
Même si l'histoire de Graham Greene est quelque peu dénuée de sens (on ne sait pas pourquoi ni comment sa tante se retrouve dans de telles péripéties), elle ne manque ni d'originalité ni d'audace.
Nicolas Briançon revient en forme avec cette nouvelle mise en scène : pétillante, rayonnante, elle réveille et met de bonne humeur. Il a réuni autour de lui la meilleure des équipes, avec en particulier un Claude Aufaure au top de sa forme qui détonne absolument en tante Augusta excentrique au possible !
N'hésitez pas, et embarquez au théâtre de la Pépinière pour ce merveilleux voyage.
De quoi ressortir avec un large sourire sur le visage !
N'hésitez pas, et embarquez au théâtre de la Pépinière pour ce merveilleux voyage.
De quoi ressortir avec un large sourire sur le visage !
Merveilleux voyage aux bras de 4 bons comédiens dont l'exceptionnel Claude Aufaure.
Mise en scène astucieuse. Incontournable
Mise en scène astucieuse. Incontournable
Henry Pulling, fraîchement retraité enterre sa mère et rencontre sa tante.
Peu de décors, peu de costumes, quatre comédiens excellents (Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu) dans une mise en scène excellente de Nicolas Briançon : les ingrédients de la recette à succès du Porteur d’Histoire et du Cercle des Illusionnistes.
Le texte de Graham Greene est cocasse, drôle, peut-être un peu compliqué mais passionnant si on se donne l’attention nécessaire à suivre l’aventure rocambolesque de cette anglaise et de son irrésistible tante. Du vrai théâtre, où les comédiens se donnent à 100% pour notre plaisir.
C’est fin, élégant, un soupçon barré… à l’anglaise naturellement.
Peu de décors, peu de costumes, quatre comédiens excellents (Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu) dans une mise en scène excellente de Nicolas Briançon : les ingrédients de la recette à succès du Porteur d’Histoire et du Cercle des Illusionnistes.
Le texte de Graham Greene est cocasse, drôle, peut-être un peu compliqué mais passionnant si on se donne l’attention nécessaire à suivre l’aventure rocambolesque de cette anglaise et de son irrésistible tante. Du vrai théâtre, où les comédiens se donnent à 100% pour notre plaisir.
C’est fin, élégant, un soupçon barré… à l’anglaise naturellement.
Une folle épopée et un fol amour du théâtre et du jeu, c’est ce que les 4 comédiens (tous épatants) offrent pendant 1h30 à leurs spectateurs tour à tour ébahis, admiratifs et attendris.
Les situations (loufoques et cocasses à souhait) s’enchainent sans temps mort et le rythme trépidant, s’il nécessite un chouya de suivre attentivement pour ne perdre le fil de ces péripéties, ne laisse aucun répit : on s’amuse, on sourit, on s’émeut sans voir le temps passer. La mise en scène de Nicolas Briançon est maitrisée de bout en bout et permet aux comédiens, qui interprètent à eux quatre Tante Augusta, Henri, Woodworth le majordome, un perroquet (moment hilarant) un chien, des tueurs, des agents secrets et j’en passe, sans que jamais, jamais, le spectateur ne se perde : on sait immédiatement qui est qui et les répliques fusent sans brouiller les pistes, si ce n’est celles du pauvre Henri Pulling qui lui en perd son latin et en perdra son flegme.
Coté décor, eh bien rien ou plutôt un seul wagon d’Orient-Express sur les fenêtres duquel sont projetées des images de Londres, Paris, Istanbul… cela suffit à nous faire voyager, autant que les chapeaux (melon, panama, fez, …), arborés par Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu. Les musiques, choisies avec soin, illustrent et amènent le sourire de façon parfois inattendue.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai pris un immense plaisir à ce spectacle so délicieusement british et di britishement délicieux. Tout comme les comédiens qui visiblement s’amusent et offrent un jeu généreux et tourné vers le public. Le tout avec une élégance et un bon goût typiquement anglais.
God save the theater…
Les situations (loufoques et cocasses à souhait) s’enchainent sans temps mort et le rythme trépidant, s’il nécessite un chouya de suivre attentivement pour ne perdre le fil de ces péripéties, ne laisse aucun répit : on s’amuse, on sourit, on s’émeut sans voir le temps passer. La mise en scène de Nicolas Briançon est maitrisée de bout en bout et permet aux comédiens, qui interprètent à eux quatre Tante Augusta, Henri, Woodworth le majordome, un perroquet (moment hilarant) un chien, des tueurs, des agents secrets et j’en passe, sans que jamais, jamais, le spectateur ne se perde : on sait immédiatement qui est qui et les répliques fusent sans brouiller les pistes, si ce n’est celles du pauvre Henri Pulling qui lui en perd son latin et en perdra son flegme.
Coté décor, eh bien rien ou plutôt un seul wagon d’Orient-Express sur les fenêtres duquel sont projetées des images de Londres, Paris, Istanbul… cela suffit à nous faire voyager, autant que les chapeaux (melon, panama, fez, …), arborés par Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu. Les musiques, choisies avec soin, illustrent et amènent le sourire de façon parfois inattendue.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai pris un immense plaisir à ce spectacle so délicieusement british et di britishement délicieux. Tout comme les comédiens qui visiblement s’amusent et offrent un jeu généreux et tourné vers le public. Le tout avec une élégance et un bon goût typiquement anglais.
God save the theater…
Voyages avec ma tante, mis en scène par Nicolas Briançon est un petit chef d’œuvre d’originalité.
Quatre acteurs, mêmes costumes, une palette de personnages différents.
C’est la recette de base de cette pièce. Les acteurs se partagent et s’échangent les rôles. Cela est très déroutant au début, il faut sans cesse être sur ses gardes pour comprendre les habiles mouvements des acteurs, comprendre que Claude Aufaure ne joue plus la tante mais que c’est Dominique Daguier maintenant !
Plus surprenant encore quand les acteurs sortent complétement des sentiers battus en nous jouant chien, perroquet et bip de voiture !
Bref, la pièce est splendide du point de vue de la mise en scène, Nicolas Briançon a fait du très bon boulot.
Le problème vient du texte et de l’histoire. Voyages avec ma tante, ce n’est pas un mais une multitude de voyages qui nous amènent d’Istanbul en Amérique latine. Du coup, on s’y perd. La mise en scène étant déjà compliquée, il faut vraiment se concentrer pour suivre le mouvement des acteurs et de leurs rôles. Alors choisir un texte arborescent, qui part dans tous les sens, c’est de trop !
On ne comprend pas vraiment pourquoi la tante va en Amérique latine, pourquoi son neveu la suit, pourquoi elle revient avec l’homme qui l’avait trahi, pourquoi il y a un mort, pourquoi il y a cette fin. Je crois que c’était trop pour moi, à un moment c’est sur j’ai décroché !
C’est une pièce qui est très frustrante, parce qu’elle est bien, ou du moins elle pourrait l’être mais ne l’est pas vraiment.
Quatre acteurs, mêmes costumes, une palette de personnages différents.
C’est la recette de base de cette pièce. Les acteurs se partagent et s’échangent les rôles. Cela est très déroutant au début, il faut sans cesse être sur ses gardes pour comprendre les habiles mouvements des acteurs, comprendre que Claude Aufaure ne joue plus la tante mais que c’est Dominique Daguier maintenant !
Plus surprenant encore quand les acteurs sortent complétement des sentiers battus en nous jouant chien, perroquet et bip de voiture !
Bref, la pièce est splendide du point de vue de la mise en scène, Nicolas Briançon a fait du très bon boulot.
Le problème vient du texte et de l’histoire. Voyages avec ma tante, ce n’est pas un mais une multitude de voyages qui nous amènent d’Istanbul en Amérique latine. Du coup, on s’y perd. La mise en scène étant déjà compliquée, il faut vraiment se concentrer pour suivre le mouvement des acteurs et de leurs rôles. Alors choisir un texte arborescent, qui part dans tous les sens, c’est de trop !
On ne comprend pas vraiment pourquoi la tante va en Amérique latine, pourquoi son neveu la suit, pourquoi elle revient avec l’homme qui l’avait trahi, pourquoi il y a un mort, pourquoi il y a cette fin. Je crois que c’était trop pour moi, à un moment c’est sur j’ai décroché !
C’est une pièce qui est très frustrante, parce qu’elle est bien, ou du moins elle pourrait l’être mais ne l’est pas vraiment.
Décollage immédiat au pays de l’excentricité so British dans l’impayable Voyages avec ma tante à la Pépinière !
En adaptant le roman de Graham Greene, Nicolas Briançon se paye un very bad trip savoureux en terres anglo-saxonnes. Le metteur en scène star du théâtre privé dirige quatre fidèles amis dans cet itinéraire riche en péripéties (peut-être un peu trop d’ailleurs) aux effets volontairement artisanaux (notamment au niveau des bruitages).
L’économie de moyens n’empêche absolument pas l’imaginaire de s’envoler vers des contrées cocasses et abracadabrantesques. Saluons la capacité caméléonesque du quatuor d’acteurs endossant plus de vingt rôles avec brio et la performance de l’irrésistible Claude Aufaure en tante fantasque et grivoise comme pas deux.
En somme, un moment fort agréable malgré une fin traînant en longueur.
En adaptant le roman de Graham Greene, Nicolas Briançon se paye un very bad trip savoureux en terres anglo-saxonnes. Le metteur en scène star du théâtre privé dirige quatre fidèles amis dans cet itinéraire riche en péripéties (peut-être un peu trop d’ailleurs) aux effets volontairement artisanaux (notamment au niveau des bruitages).
L’économie de moyens n’empêche absolument pas l’imaginaire de s’envoler vers des contrées cocasses et abracadabrantesques. Saluons la capacité caméléonesque du quatuor d’acteurs endossant plus de vingt rôles avec brio et la performance de l’irrésistible Claude Aufaure en tante fantasque et grivoise comme pas deux.
En somme, un moment fort agréable malgré une fin traînant en longueur.
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