Son balcon
SAISON 2024-2025
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
3 383reçus
The best critique ever
Son classement : 47 / 6112
Avant elle
Sandra B
61 critiques
Après elle
Maxime G
60 critiques
Niveau
9 / 20
9 / 20
61
critiques
filatures
10
9
Espions
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Actualités de ses filatures
Esclarmonde, nous raconte son emmurement voulu, souhaité, pour échapper à un mariage non désiré avec ce rustre de Lothaire, sa seule liberté, c’est sa foi ardente, une foi qui la mettra à l’épreuve bien cruellement… elle vivra donc en recluse, son seul espace avec la vie, une petite fenêtre par laquelle on passera la nourriture et l’eau. Et aussi par laquelle Esclarmonde pourra s’entretenir avec ses amis, certains membres de sa famille et les pèlerins.
Ruses, chantage, faux dévots, mensonges. Mais aussi de cruelles révélations… Elle affrontera tout avec courage et détermination.
Jessica Astier a adapté fidèlement le roman, elle en a assuré la scénographie, ainsi que l’affiche du spectacle, elle a l’intensité du personnage, sa jeunesse, sa fougue, sa vérité.
La mise en scène et les fabuleuses lumières de William Mesguich, le décor qui nous plonge dans une atmosphère étrange et gothique, l’ambiance est là présente et magique.
Esclarmonde vous attend à Avignon !
Ruses, chantage, faux dévots, mensonges. Mais aussi de cruelles révélations… Elle affrontera tout avec courage et détermination.
Jessica Astier a adapté fidèlement le roman, elle en a assuré la scénographie, ainsi que l’affiche du spectacle, elle a l’intensité du personnage, sa jeunesse, sa fougue, sa vérité.
La mise en scène et les fabuleuses lumières de William Mesguich, le décor qui nous plonge dans une atmosphère étrange et gothique, l’ambiance est là présente et magique.
Esclarmonde vous attend à Avignon !
Kessel, le journaliste, l’écrivain, le grand reporter, l’aventurier, il a traversé le 20ème siècle, grand amateur d’alcool (trop !) et grand amateur de femmes. il a connu les combats en Irlande, il a parcouru la Sibérie, la Russie, l’Afghanistan, a vécu deux guerres, ainsi que des drames personnels, familiaux.
Ses voyages, son esprit aventurier, nous donneront le plaisir de lire « Le lion », « les cavaliers » et tant d’autres merveilleux romans qui le conduiront à l’Académie Française en 1962.
Enfin, c’est toujours plein de verve, de dynamisme et d’humour que nous retrouvons Frank Desmedt pour cet hommage à Kessel. Il s’approprie le personnage, lui donne vie ainsi qu’à d’autres personnages, le Général, Henry de Monfreid. Il boit un verre avec la môme Piaf aux USA et relève le défi avec Bogart pour une mémorable partie bien arrosée de Cognac…
« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »
En cette année du 80ème anniversaire du débarquement, le «Chant des partisans », écrit par Kessel, son neveu Maurice Druon sur une musique d’Anna Marly, résonne encore.
Ses voyages, son esprit aventurier, nous donneront le plaisir de lire « Le lion », « les cavaliers » et tant d’autres merveilleux romans qui le conduiront à l’Académie Française en 1962.
Enfin, c’est toujours plein de verve, de dynamisme et d’humour que nous retrouvons Frank Desmedt pour cet hommage à Kessel. Il s’approprie le personnage, lui donne vie ainsi qu’à d’autres personnages, le Général, Henry de Monfreid. Il boit un verre avec la môme Piaf aux USA et relève le défi avec Bogart pour une mémorable partie bien arrosée de Cognac…
« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »
En cette année du 80ème anniversaire du débarquement, le «Chant des partisans », écrit par Kessel, son neveu Maurice Druon sur une musique d’Anna Marly, résonne encore.
En quelques tableaux, la vie d’Agatha Christie se déroule devant nous, attention sur le plateau, humour, grâce et imagination, de sa naissance à sa vieillesse, d’Hercule Poirot à Miss Marple, de ses amours aussi, et surtout de son incroyable rage de vivre et de tout découvrir, tout essayer.
Un déploiement de gags, de décors, changement à vue, et surtout une interprétation impeccable !
Nous sommes tous passionnés par les aventures policières et il faut reconnaitre que les œuvres de Madame Christie ont été si souvent « détournées », « adaptées », à la sauce française et anglaise.
Je me suis beaucoup amusée en regardant cette vie déjantée et du dynamisme des comédiens, une mention particulière pour Camille Favre-Bulle qui campe avec un naturel désarmant et si comique notre chère Agatha
Un déploiement de gags, de décors, changement à vue, et surtout une interprétation impeccable !
Nous sommes tous passionnés par les aventures policières et il faut reconnaitre que les œuvres de Madame Christie ont été si souvent « détournées », « adaptées », à la sauce française et anglaise.
Je me suis beaucoup amusée en regardant cette vie déjantée et du dynamisme des comédiens, une mention particulière pour Camille Favre-Bulle qui campe avec un naturel désarmant et si comique notre chère Agatha
Du très beau texte de Marguerite Yourcenar, Renaud Meyer a su habilement adapter les dernières heures d’Hadrien, empereur romain.
Celui-ci se préoccupe de son passage dans l’Eternité, de ses dernières heures, il se prépare, fait ses ablutions, s’habille. Tout ceci en parlant à son successeur, son petit-fils adoptif Marc Aurèle. Hadrien se remémore son exercice du pouvoir, ses déceptions, ses victoires, et aussi son amour inconditionnel pour le jeune Antinous.
Le texte résonne encore aujourd’hui d’une étonnante actualité.
Jean-Paul Bordes sait apporter au personnage, la douceur, la fermeté et son amour des beaux textes, qu’il sert si bien !
Celui-ci se préoccupe de son passage dans l’Eternité, de ses dernières heures, il se prépare, fait ses ablutions, s’habille. Tout ceci en parlant à son successeur, son petit-fils adoptif Marc Aurèle. Hadrien se remémore son exercice du pouvoir, ses déceptions, ses victoires, et aussi son amour inconditionnel pour le jeune Antinous.
Le texte résonne encore aujourd’hui d’une étonnante actualité.
Jean-Paul Bordes sait apporter au personnage, la douceur, la fermeté et son amour des beaux textes, qu’il sert si bien !
Percutant, Puissant, Eloquent.
Aïla Navivdi est née en France de parents Iraniens réfugiés politiques, ils se sont battus contre une monarchie, rêvant de démocratie et ont finalement fui pour la France. Aïla éprouva le besoin de laisser une trace de l’histoire, du combat et de l’exil de ses parents. Un devoir de mémoire, d’amour, de respect.
Quelques repères.
En Janvier1979, face au soulèvement populaire, le Shah d’Iran est contraint à l’exil après 38 ans de règne, fin de 2500 ans de despotisme un an plus tard, il décède au Caire.
En février 1979 la République islamique est proclamée, Khomeini est de retour en Iran après 14 ans d'exil en Irak puis en France. Et s’installe au pouvoir, s'appuie sur les milices armées et sur le clergé pour asseoir son pouvoir jusqu'à sa mort en 1989. Après son décès en juin 1989, Ali Khamenei,devient guide suprême de L’Iran.
Depuis le 3 août 2021 Raïssi est le nouveau président de l’Iran, un pur produit du régime , poulain du guide suprême Ali Khamenei et partisan sans états d’âme de la manière forte.
Dans une mise en scène fluide et magnifiquement orchestrée, nous allons voyager entre de Paris et Téhéran, des années 70 lors de la révolution iranienne au le 16 septembre 2022, mort pour une mèche de cheveux dépassant de son voile, de Mahsa Amini.
Yalda, est née à Paris le 9 octobre 1981, ses parents Fereydoub et Mina Farhadi, sont des réfugiés politiques. Yalda Farhadi vient d’être mère et souhaite que son enfant porte le nom de ses deux parents, le sien et celui d’Edouard son époux. Mais Edouard le papa a oubli d’accoler les deux noms en déclarant sa fille à la mairie. Yalda est fortement contrariée, son nom est le lien avec l’Histoire de sa famille, les racines de sa fille.
Yalda va nous raconter son pays, le passé de ses parents mais aussi la réalité effroyable et terrifiante qui sévit d’aujourd’hui en Iran.
Fereydoub et Mina ont participé à la révolution populaire contre le Shah dans les années 1970 puis engagés dans la lutte contre la répression du régime de Khomeini. Étant en danger, risquant la peine de mort, ils ont dû quitter l’Iran et fuir en France, pensant revenir bien vite dans leur pays.
« Quand nous sommes partis, nous pensions que c’était pour 6 mois, ça fait 35 ans. » Ferydoub
Nous sommes par intermittence :
*A Paris dans un petit studio où Yalda grandit dans une ambiance chaleureuse et joyeuse, les chants traditionnels iraniens et les odeurs gouteuses de la cuisine du pays emplissent la maisonnée, elle parle farsi avec les amis de ses parents venus en visite du pays, elle va à l’école où elle essaie de trouver sa place au milieu de ses camarades. En grandissant, elle se questionne, cherche à comprendre et à connaitre son histoire.
*A Téhéran où nous revivons les jours terribles de la répression qui malheureusement sévit toujours de nos jours.
La mise en scène orchestrée avec grande minutie nous transporte avec aisance et vitalité de Paris à Téhéran, des années 70 à nos jours.
La scénographie de Caroline Frachet, simple, nous mène avec brio d’un univers à l’autre, des tapis persans au sol recouverts de 'feuillage' qui symbolisera de la poussière pour la visite de l’appartement, des pétales de roses pour le mariage, des confettis pour l’anniversaire…En fond de scène, un voile derrière lequel se jouent les violences et les atrocités que Fereydoub a subi et que subissent encore les Iraniens.
Les comédiens nous conduisent avec talent et conviction de Paris à Téhéran, des années 70 à nous jours.
Aîla Navidi, ‘la mère’, Florian Chauvet ‘le père’ nous émeuvent, on ressent une belle complicité entre eux.
Olivia Pavlou-Graham est remarquable, elle incarne Yalda avec justesse et grand talent.
A travers 4211 km, distance qui sépare Paris de Téhéran, Aïcha Navidi nous conte l’histoire, le combat, l’éloignement, le courage, l’espoir du retour, d’une famille iranienne mais c’est aussi le vécu de beaucoup exilés qu’ils soient Espagnols, Italiens, Russes blancs, Juifs de l’Est, Chiliens, Maghrébins… qui font partie intégrante de notre société.
Aïla Navivdi est née en France de parents Iraniens réfugiés politiques, ils se sont battus contre une monarchie, rêvant de démocratie et ont finalement fui pour la France. Aïla éprouva le besoin de laisser une trace de l’histoire, du combat et de l’exil de ses parents. Un devoir de mémoire, d’amour, de respect.
Quelques repères.
En Janvier1979, face au soulèvement populaire, le Shah d’Iran est contraint à l’exil après 38 ans de règne, fin de 2500 ans de despotisme un an plus tard, il décède au Caire.
En février 1979 la République islamique est proclamée, Khomeini est de retour en Iran après 14 ans d'exil en Irak puis en France. Et s’installe au pouvoir, s'appuie sur les milices armées et sur le clergé pour asseoir son pouvoir jusqu'à sa mort en 1989. Après son décès en juin 1989, Ali Khamenei,devient guide suprême de L’Iran.
Depuis le 3 août 2021 Raïssi est le nouveau président de l’Iran, un pur produit du régime , poulain du guide suprême Ali Khamenei et partisan sans états d’âme de la manière forte.
Dans une mise en scène fluide et magnifiquement orchestrée, nous allons voyager entre de Paris et Téhéran, des années 70 lors de la révolution iranienne au le 16 septembre 2022, mort pour une mèche de cheveux dépassant de son voile, de Mahsa Amini.
Yalda, est née à Paris le 9 octobre 1981, ses parents Fereydoub et Mina Farhadi, sont des réfugiés politiques. Yalda Farhadi vient d’être mère et souhaite que son enfant porte le nom de ses deux parents, le sien et celui d’Edouard son époux. Mais Edouard le papa a oubli d’accoler les deux noms en déclarant sa fille à la mairie. Yalda est fortement contrariée, son nom est le lien avec l’Histoire de sa famille, les racines de sa fille.
Yalda va nous raconter son pays, le passé de ses parents mais aussi la réalité effroyable et terrifiante qui sévit d’aujourd’hui en Iran.
Fereydoub et Mina ont participé à la révolution populaire contre le Shah dans les années 1970 puis engagés dans la lutte contre la répression du régime de Khomeini. Étant en danger, risquant la peine de mort, ils ont dû quitter l’Iran et fuir en France, pensant revenir bien vite dans leur pays.
« Quand nous sommes partis, nous pensions que c’était pour 6 mois, ça fait 35 ans. » Ferydoub
Nous sommes par intermittence :
*A Paris dans un petit studio où Yalda grandit dans une ambiance chaleureuse et joyeuse, les chants traditionnels iraniens et les odeurs gouteuses de la cuisine du pays emplissent la maisonnée, elle parle farsi avec les amis de ses parents venus en visite du pays, elle va à l’école où elle essaie de trouver sa place au milieu de ses camarades. En grandissant, elle se questionne, cherche à comprendre et à connaitre son histoire.
*A Téhéran où nous revivons les jours terribles de la répression qui malheureusement sévit toujours de nos jours.
La mise en scène orchestrée avec grande minutie nous transporte avec aisance et vitalité de Paris à Téhéran, des années 70 à nos jours.
La scénographie de Caroline Frachet, simple, nous mène avec brio d’un univers à l’autre, des tapis persans au sol recouverts de 'feuillage' qui symbolisera de la poussière pour la visite de l’appartement, des pétales de roses pour le mariage, des confettis pour l’anniversaire…En fond de scène, un voile derrière lequel se jouent les violences et les atrocités que Fereydoub a subi et que subissent encore les Iraniens.
Les comédiens nous conduisent avec talent et conviction de Paris à Téhéran, des années 70 à nous jours.
Aîla Navidi, ‘la mère’, Florian Chauvet ‘le père’ nous émeuvent, on ressent une belle complicité entre eux.
Olivia Pavlou-Graham est remarquable, elle incarne Yalda avec justesse et grand talent.
A travers 4211 km, distance qui sépare Paris de Téhéran, Aïcha Navidi nous conte l’histoire, le combat, l’éloignement, le courage, l’espoir du retour, d’une famille iranienne mais c’est aussi le vécu de beaucoup exilés qu’ils soient Espagnols, Italiens, Russes blancs, Juifs de l’Est, Chiliens, Maghrébins… qui font partie intégrante de notre société.