Son balcon
SAISON 2020-2021
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pièces vues
3
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Mini Molières
22 135reçus
Génie
Son classement : 17 / 5258
Avant elle


Mordue de Théâtre
190 critiques
Après elle


Christine Le Théatre CotéCoeur
160 critiques
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16 / 20
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critiques
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“Incubo in cucina !”
Ciro Cesarano et Fabio Gorgolini, ont librement adapté “On ne sait comment” pièce peu connue de Pirandello. Le salon bourgeois devient une cuisine crasseuse, mais les thèmes de la folie, de l'adultère et de la trahison sont toujours bien là.
De nos jours, Nicola, patron d’un restaurant italien, est occupé par les préparatifs d’un repas de mariage. C’est une occasion bénie pour le tirer de la faillite. Mais pour cela il faut investir dans les chaises (qu’il empruntera au curé !), la vaisselle il n’y en a pas assez, les nappes sont tachées et devraient être changées, il faut absolument investir mais l’argent manque. Nicola se débrouillera pour obtenir ce qu’il lui faut. Les rentrées d’argent ? il faudrait déjà que le restaurant ait quelques clients… même ses employés vont dîner chez Mario le concurrent en face !
Ce qui préoccupe Nicola, c’est l’attitude de Roméo, le mari de Béatrice, une de ses cuisinières. Il aurait perdu la raison, jaloux il s’imagine que sa femme le trompe avec le patron, Nicola demande à Giorgio compagnon de Ginevra de le tirer de ce mauvais pas. Roméo fait irruption dans la cuisine, ses propos sont confus, mais il a un lourd secret qui le ronge depuis l’enfance.
C’est donc au milieu des casseroles, des plats plus ou moins bien préparés (je vous recommande la manière d’éplucher une pomme !), que le mot “fuite” prend plusieurs sens, la fuite en avant, la fuite des secrets et des mensonges, et aussi la fuite d’eau !
Ciro Cesarano et Fabio Gorgolini, ont librement adapté “On ne sait comment” pièce peu connue de Pirandello. Le salon bourgeois devient une cuisine crasseuse, mais les thèmes de la folie, de l'adultère et de la trahison sont toujours bien là.
De nos jours, Nicola, patron d’un restaurant italien, est occupé par les préparatifs d’un repas de mariage. C’est une occasion bénie pour le tirer de la faillite. Mais pour cela il faut investir dans les chaises (qu’il empruntera au curé !), la vaisselle il n’y en a pas assez, les nappes sont tachées et devraient être changées, il faut absolument investir mais l’argent manque. Nicola se débrouillera pour obtenir ce qu’il lui faut. Les rentrées d’argent ? il faudrait déjà que le restaurant ait quelques clients… même ses employés vont dîner chez Mario le concurrent en face !
Ce qui préoccupe Nicola, c’est l’attitude de Roméo, le mari de Béatrice, une de ses cuisinières. Il aurait perdu la raison, jaloux il s’imagine que sa femme le trompe avec le patron, Nicola demande à Giorgio compagnon de Ginevra de le tirer de ce mauvais pas. Roméo fait irruption dans la cuisine, ses propos sont confus, mais il a un lourd secret qui le ronge depuis l’enfance.
C’est donc au milieu des casseroles, des plats plus ou moins bien préparés (je vous recommande la manière d’éplucher une pomme !), que le mot “fuite” prend plusieurs sens, la fuite en avant, la fuite des secrets et des mensonges, et aussi la fuite d’eau !
Numéros de jonglages, envolées de gracieuses jeunes femmes dans les airs, numéros équestres, fildefériste impressionnante, tout ceci en musique, mais avec une cheffe d’orchestre déjantée et le portable collé à l’oreille (petit clin d’oeil à nos vilaines manies !).
On est éblouis par les numéros de voltige, de dressage, d’acrobaties. Le clou du spectacle, la pyramide humaine sur quatre chevaux au galop. Frissons garantis !
Du grand spectacle, adresse, beauté, élégance et humour.
Vivement qu’ils reprennent la piste, “les chevaux n’ont pas le chômage partiel”, il faut les soutenir dès que vous le pourrez !
On est éblouis par les numéros de voltige, de dressage, d’acrobaties. Le clou du spectacle, la pyramide humaine sur quatre chevaux au galop. Frissons garantis !
Du grand spectacle, adresse, beauté, élégance et humour.
Vivement qu’ils reprennent la piste, “les chevaux n’ont pas le chômage partiel”, il faut les soutenir dès que vous le pourrez !
Qui n’a jamais eu de regret ? On a tous été tenté de regarder dans le rétroviseur et de se demander comment ça se serait passé si on avait osé faire telle chose au lieu d’une autre…
Patrick, un bricoleur pas doué mais de bonne volonté, va revoir les moments clés de sa vie et pouvoir découvrir ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi d’autres options. Tout ça parce qu’il est mort en s’électrocutant avec le four à micro-ondes (quand on vous dit qu’il n’est pas doué !) et qu’il peut refaire le film de sa vie.
Sous l’aspect d’une comédie bon enfant, Eric Fraticelli aborde un sujet qui nous a tous touché : et si c’était à refaire, ferions nous la même chose ? Serions nous plus heureux ? Ce serait-on fâché à mort avec untel ? Aurait on pardonné à Machin son attitude ? Il fait bon de s’interroger sur ce qui est réellement important pour nous.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau est dynamique et repose sur un dispositif de plateau tournant pour alterner les décors avec rapidité ce qui permet d’éviter les noirs complets qui cassent souvent le rythme d’une pièce. Ici pas de temps mort même si Patrick se retrouve à réfléchir sur ses choix passés, on reste dans l’action, le spectateur ne s’ennuie pas.
Patrick, c’est Daniel Russo et il sait nous fait rire ! Rien que pour ça, en ce moment, ça fait du bien ! Mention spéciale à sa coupe de cheveux post électrocution qui à elle seule vaut le détour. Il est entouré par une jolie brochette de comédiens. A commencer par Valérie Mairesse qui joue son épouse, et qui possède toujours cette voix si caractéristique qui déclenche les rires quand elle s’étonne ou qu’elle est surprise au cours de la pièce. Erwann Téréné est le fils de ce couple qui va provoquer avec ses révélations les premiers choix de Patrick, son jeu est très convaincant. Jean-Luc Porraz, tel un Monsieur Loyal d’une sobriété exemplaire, est là pour lancer les regards vers le passé de Patrick, il dresse avec le plus grand sérieux un bilan chiffré hilarant de la vie de Patrick. Bénédicte Dessombz est un des grains de sable qui va secouer aussi Patrick.
Seul regret pour moi : l’affiche de la pièce ! Je suis sure qu’on aurait pu largement plus joli.
Bref voilà de quoi passer une sympathique soirée !
Patrick, un bricoleur pas doué mais de bonne volonté, va revoir les moments clés de sa vie et pouvoir découvrir ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi d’autres options. Tout ça parce qu’il est mort en s’électrocutant avec le four à micro-ondes (quand on vous dit qu’il n’est pas doué !) et qu’il peut refaire le film de sa vie.
Sous l’aspect d’une comédie bon enfant, Eric Fraticelli aborde un sujet qui nous a tous touché : et si c’était à refaire, ferions nous la même chose ? Serions nous plus heureux ? Ce serait-on fâché à mort avec untel ? Aurait on pardonné à Machin son attitude ? Il fait bon de s’interroger sur ce qui est réellement important pour nous.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau est dynamique et repose sur un dispositif de plateau tournant pour alterner les décors avec rapidité ce qui permet d’éviter les noirs complets qui cassent souvent le rythme d’une pièce. Ici pas de temps mort même si Patrick se retrouve à réfléchir sur ses choix passés, on reste dans l’action, le spectateur ne s’ennuie pas.
Patrick, c’est Daniel Russo et il sait nous fait rire ! Rien que pour ça, en ce moment, ça fait du bien ! Mention spéciale à sa coupe de cheveux post électrocution qui à elle seule vaut le détour. Il est entouré par une jolie brochette de comédiens. A commencer par Valérie Mairesse qui joue son épouse, et qui possède toujours cette voix si caractéristique qui déclenche les rires quand elle s’étonne ou qu’elle est surprise au cours de la pièce. Erwann Téréné est le fils de ce couple qui va provoquer avec ses révélations les premiers choix de Patrick, son jeu est très convaincant. Jean-Luc Porraz, tel un Monsieur Loyal d’une sobriété exemplaire, est là pour lancer les regards vers le passé de Patrick, il dresse avec le plus grand sérieux un bilan chiffré hilarant de la vie de Patrick. Bénédicte Dessombz est un des grains de sable qui va secouer aussi Patrick.
Seul regret pour moi : l’affiche de la pièce ! Je suis sure qu’on aurait pu largement plus joli.
Bref voilà de quoi passer une sympathique soirée !
Ce n’est vraiment pas ma pièce préférée de Feydeau.
Je ne connaissais pas ce texte et ai trouvé que l’humour était très pipi-caca. Quelques passages sont malgré tout amusants.
J’ai aussi un avis contrasté sur la mise en scène avec de très bonnes idées (qu’il serait dommage de divulguer) et une direction d’acteurs qui n'est pas ma tasse de thé avec un jeu face au public et beaucoup de grimaces.
Les petites chansons sont assez drôles et bienvenues.
Une pièce adaptée au jeune public pour leur faire découvrir le théâtre.
Je ne connaissais pas ce texte et ai trouvé que l’humour était très pipi-caca. Quelques passages sont malgré tout amusants.
J’ai aussi un avis contrasté sur la mise en scène avec de très bonnes idées (qu’il serait dommage de divulguer) et une direction d’acteurs qui n'est pas ma tasse de thé avec un jeu face au public et beaucoup de grimaces.
Les petites chansons sont assez drôles et bienvenues.
Une pièce adaptée au jeune public pour leur faire découvrir le théâtre.
Jean-Philippe Daguerre revient au théâtre pour nous proposer une nouvelle histoire sur cette période sombre de la fin de la seconde guerre mondiale.
Août 1944 : Chartres vient d'être libérée de l'Occupation allemande. Pierre, le fils ainé de la famille Giraud, a repris les ciseaux de son père, mort dans un camp de travail pendant la guerre pour tenir le salon de coiffure pour hommes. Sa mère, Marie, héroïne de la Résistance française, tient quand à elle le salon dames. Marie profite du salon pour proposer a ses clientes de poser pour Pierre qui se consacrait à la peinture avant la guerre. La vie suit son cours tranquillement mais deux évènements vont chambouler leur quotidien : la chasse aux sorcières, ces femmes qui ont fréquenté les officiers allemands et une tornade blonde du nom de Lise va entrer dans leur vie et va tout bouleverser.
Le talentueux auteur de 'La famille Ortiz' et de 'Adieu Monsieur Haffmann, nous propose à nouveau une fort belle histoire avec une figure de femme mûre comme héroïne bouleversante. Oui Brigitte Faure fait chavirer nos cœurs car l'amour inconditionnel qu'elle porte à ses fils est émouvant. La force de l'amour d'une mère soulève des montagnes c'est bien connu et Brigitte Faure nous en fait la brillante démonstration.
Elle est entourée par une talentueuse famille : Arnaud Dupond (Jean, le frère cadet) est extraordinaire de naïveté et joue son rôle d'attardé avec beaucoup de justesse. Charlotte Matzneff (Lise) est magnifique dans sa franchise et sa liberté et Félix Beaupérin (Pierre) est sa parfaite moitié à la fois touchant et drôle quand il parle de sa conception de la peinture.
Coté mise en scène, c'est aussi Jean-Philippe Daguerre qui officie, et grâce aux astucieux décors de Juliette Azzopardi, il nous distille une ambiance chaleureuse et intime : on a l'impression d'être de la famille et suivre en empathie les évènements qui surviennent. Il se dégage de la poésie alors que le sujet ne se prête pas volontiers à ça. Jolie réussite !
Août 1944 : Chartres vient d'être libérée de l'Occupation allemande. Pierre, le fils ainé de la famille Giraud, a repris les ciseaux de son père, mort dans un camp de travail pendant la guerre pour tenir le salon de coiffure pour hommes. Sa mère, Marie, héroïne de la Résistance française, tient quand à elle le salon dames. Marie profite du salon pour proposer a ses clientes de poser pour Pierre qui se consacrait à la peinture avant la guerre. La vie suit son cours tranquillement mais deux évènements vont chambouler leur quotidien : la chasse aux sorcières, ces femmes qui ont fréquenté les officiers allemands et une tornade blonde du nom de Lise va entrer dans leur vie et va tout bouleverser.
Le talentueux auteur de 'La famille Ortiz' et de 'Adieu Monsieur Haffmann, nous propose à nouveau une fort belle histoire avec une figure de femme mûre comme héroïne bouleversante. Oui Brigitte Faure fait chavirer nos cœurs car l'amour inconditionnel qu'elle porte à ses fils est émouvant. La force de l'amour d'une mère soulève des montagnes c'est bien connu et Brigitte Faure nous en fait la brillante démonstration.
Elle est entourée par une talentueuse famille : Arnaud Dupond (Jean, le frère cadet) est extraordinaire de naïveté et joue son rôle d'attardé avec beaucoup de justesse. Charlotte Matzneff (Lise) est magnifique dans sa franchise et sa liberté et Félix Beaupérin (Pierre) est sa parfaite moitié à la fois touchant et drôle quand il parle de sa conception de la peinture.
Coté mise en scène, c'est aussi Jean-Philippe Daguerre qui officie, et grâce aux astucieux décors de Juliette Azzopardi, il nous distille une ambiance chaleureuse et intime : on a l'impression d'être de la famille et suivre en empathie les évènements qui surviennent. Il se dégage de la poésie alors que le sujet ne se prête pas volontiers à ça. Jolie réussite !