Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
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Mini-Molière du Critique
Son classement : 1 / 6050
Après lui
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Actualités de ses filatures
L'écriture de Léonore Confino est toujours fine, intelligente et percutante.
Utilisant les sujets de société et du couple comme matière première, elle sait déceler ce qui va résonner en chacun de nous.
Ici le couple, dans ses différentes étapes, décortiqué.
Peut-on modifier l'ordre des choses ? Est-ce inéluctable ?
Et si finalement on refaisait autrement ? Ce que propose l'auteur mais traité de manière si confuse par la mise en scène que nombreux sont ceux qui passent à côté. Dommage car ce volet apporte un vrai plus.
Les 2 comédiens sont absolument impeccables de tendresse, mauvaise foi, incompréhension, désillusions.
Notamment Amaury de Crayencour dans un rôle qui lui va comme un gant. Il joue parfaitement le registre du quotidien et de l'amoureux fougueux. On s'emporte à l'aimer tout comme on a envie de le secouer.
Magnifique monologue de Jana Jemba qui pour le reste est parfois moins fluide.
Très joli décor simple et gai qui joue sur l'ingénuité des déplacements.
Utilisant les sujets de société et du couple comme matière première, elle sait déceler ce qui va résonner en chacun de nous.
Ici le couple, dans ses différentes étapes, décortiqué.
Peut-on modifier l'ordre des choses ? Est-ce inéluctable ?
Et si finalement on refaisait autrement ? Ce que propose l'auteur mais traité de manière si confuse par la mise en scène que nombreux sont ceux qui passent à côté. Dommage car ce volet apporte un vrai plus.
Les 2 comédiens sont absolument impeccables de tendresse, mauvaise foi, incompréhension, désillusions.
Notamment Amaury de Crayencour dans un rôle qui lui va comme un gant. Il joue parfaitement le registre du quotidien et de l'amoureux fougueux. On s'emporte à l'aimer tout comme on a envie de le secouer.
Magnifique monologue de Jana Jemba qui pour le reste est parfois moins fluide.
Très joli décor simple et gai qui joue sur l'ingénuité des déplacements.
C'est une très belle histoire humaine, un récit émouvant, une saga familiale contemporaine et politique au coeur de l'actualité.
Les comédiens sont épatants, on s'attache aux différents personnages remarquablement interprétés.
Les rôles secondaires sont aussi importants et valorisés.
La mise en scène dans la mode Michalik
Mais on se sent coincés dans un récit de migrants, un énième récit de migrants, réfugiés politiques qui plus est, donc impossible à critiquer.
Comment opposer des réserves à cette pièce sans se faire taxer de xénophobie ?
Parce que tout y est posé en opposition entre les gentils iraniens et les méchants français qui se permettent de demander l'origine d'un prénom, écorcher un prénom, accepter une enveloppe pour un appart, des flics soupçonneux, des profs stricts et l'apothéose un compagnon qui efface un nom de famille.
Bref, on ne fait rien pour eux qui souffrent tant.
Je suis la première à regretter d'avoir été gênée par cet aspect du récit d'autant que très affectée par la situation iranienne. Mais je ne suis pas parvenue à m'immerger au delà des bons sentiments.
Et si on se disait que chacun fait comme ill peut, avec ses contraintes, ses traditions, ses peurs ?
Peut-être qu'éviter ce type de manichéisme nous permettrait de ne pas participer à la polarisation de la société, à la montée des extrêmes ...
Travaillons à réconcilier au lieu d'opposer.
Les comédiens sont épatants, on s'attache aux différents personnages remarquablement interprétés.
Les rôles secondaires sont aussi importants et valorisés.
La mise en scène dans la mode Michalik
Mais on se sent coincés dans un récit de migrants, un énième récit de migrants, réfugiés politiques qui plus est, donc impossible à critiquer.
Comment opposer des réserves à cette pièce sans se faire taxer de xénophobie ?
Parce que tout y est posé en opposition entre les gentils iraniens et les méchants français qui se permettent de demander l'origine d'un prénom, écorcher un prénom, accepter une enveloppe pour un appart, des flics soupçonneux, des profs stricts et l'apothéose un compagnon qui efface un nom de famille.
Bref, on ne fait rien pour eux qui souffrent tant.
Je suis la première à regretter d'avoir été gênée par cet aspect du récit d'autant que très affectée par la situation iranienne. Mais je ne suis pas parvenue à m'immerger au delà des bons sentiments.
Et si on se disait que chacun fait comme ill peut, avec ses contraintes, ses traditions, ses peurs ?
Peut-être qu'éviter ce type de manichéisme nous permettrait de ne pas participer à la polarisation de la société, à la montée des extrêmes ...
Travaillons à réconcilier au lieu d'opposer.
Esclarmonde, nous raconte son emmurement voulu, souhaité, pour échapper à un mariage non désiré avec ce rustre de Lothaire, sa seule liberté, c’est sa foi ardente, une foi qui la mettra à l’épreuve bien cruellement… elle vivra donc en recluse, son seul espace avec la vie, une petite fenêtre par laquelle on passera la nourriture et l’eau. Et aussi par laquelle Esclarmonde pourra s’entretenir avec ses amis, certains membres de sa famille et les pèlerins.
Ruses, chantage, faux dévots, mensonges. Mais aussi de cruelles révélations… Elle affrontera tout avec courage et détermination.
Jessica Astier a adapté fidèlement le roman, elle en a assuré la scénographie, ainsi que l’affiche du spectacle, elle a l’intensité du personnage, sa jeunesse, sa fougue, sa vérité.
La mise en scène et les fabuleuses lumières de William Mesguich, le décor qui nous plonge dans une atmosphère étrange et gothique, l’ambiance est là présente et magique.
Esclarmonde vous attend à Avignon !
Ruses, chantage, faux dévots, mensonges. Mais aussi de cruelles révélations… Elle affrontera tout avec courage et détermination.
Jessica Astier a adapté fidèlement le roman, elle en a assuré la scénographie, ainsi que l’affiche du spectacle, elle a l’intensité du personnage, sa jeunesse, sa fougue, sa vérité.
La mise en scène et les fabuleuses lumières de William Mesguich, le décor qui nous plonge dans une atmosphère étrange et gothique, l’ambiance est là présente et magique.
Esclarmonde vous attend à Avignon !
Kessel, le journaliste, l’écrivain, le grand reporter, l’aventurier, il a traversé le 20ème siècle, grand amateur d’alcool (trop !) et grand amateur de femmes. il a connu les combats en Irlande, il a parcouru la Sibérie, la Russie, l’Afghanistan, a vécu deux guerres, ainsi que des drames personnels, familiaux.
Ses voyages, son esprit aventurier, nous donneront le plaisir de lire « Le lion », « les cavaliers » et tant d’autres merveilleux romans qui le conduiront à l’Académie Française en 1962.
Enfin, c’est toujours plein de verve, de dynamisme et d’humour que nous retrouvons Frank Desmedt pour cet hommage à Kessel. Il s’approprie le personnage, lui donne vie ainsi qu’à d’autres personnages, le Général, Henry de Monfreid. Il boit un verre avec la môme Piaf aux USA et relève le défi avec Bogart pour une mémorable partie bien arrosée de Cognac…
« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »
En cette année du 80ème anniversaire du débarquement, le «Chant des partisans », écrit par Kessel, son neveu Maurice Druon sur une musique d’Anna Marly, résonne encore.
Ses voyages, son esprit aventurier, nous donneront le plaisir de lire « Le lion », « les cavaliers » et tant d’autres merveilleux romans qui le conduiront à l’Académie Française en 1962.
Enfin, c’est toujours plein de verve, de dynamisme et d’humour que nous retrouvons Frank Desmedt pour cet hommage à Kessel. Il s’approprie le personnage, lui donne vie ainsi qu’à d’autres personnages, le Général, Henry de Monfreid. Il boit un verre avec la môme Piaf aux USA et relève le défi avec Bogart pour une mémorable partie bien arrosée de Cognac…
« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »
En cette année du 80ème anniversaire du débarquement, le «Chant des partisans », écrit par Kessel, son neveu Maurice Druon sur une musique d’Anna Marly, résonne encore.
En quelques tableaux, la vie d’Agatha Christie se déroule devant nous, attention sur le plateau, humour, grâce et imagination, de sa naissance à sa vieillesse, d’Hercule Poirot à Miss Marple, de ses amours aussi, et surtout de son incroyable rage de vivre et de tout découvrir, tout essayer.
Un déploiement de gags, de décors, changement à vue, et surtout une interprétation impeccable !
Nous sommes tous passionnés par les aventures policières et il faut reconnaitre que les œuvres de Madame Christie ont été si souvent « détournées », « adaptées », à la sauce française et anglaise.
Je me suis beaucoup amusée en regardant cette vie déjantée et du dynamisme des comédiens, une mention particulière pour Camille Favre-Bulle qui campe avec un naturel désarmant et si comique notre chère Agatha
Un déploiement de gags, de décors, changement à vue, et surtout une interprétation impeccable !
Nous sommes tous passionnés par les aventures policières et il faut reconnaitre que les œuvres de Madame Christie ont été si souvent « détournées », « adaptées », à la sauce française et anglaise.
Je me suis beaucoup amusée en regardant cette vie déjantée et du dynamisme des comédiens, une mention particulière pour Camille Favre-Bulle qui campe avec un naturel désarmant et si comique notre chère Agatha