Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
7 020reçus
Mini-Molière du Critique
Son classement : 6 / 6143
Avant elle

Sylvie Tuffier
501 critiques
Après elle


Noc Tenbule
390 critiques
Niveau
20 / 20
20 / 20
478
critiques
filatures
18
18
Espions
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Actualités de ses filatures
Attention fragiles !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Qui a dit qu'on ne badinait pas avec l'amour ?
Cinq courtes, très courtes pièces qui en moins de deux vous posent une situation, vous font rire et sourire et vous rappellent un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître .....
La troupe, qui se régale à jouer ces bons mots du grand Sacha, est menée de main de maîtresse par Laure Trégouët qui dirige ses comédiens à un rythme soutenu.
La metteure en scène s'amuse visiblement beaucoup également dans la première et dernière querelle, qui sont les plus savoureuses.
Avec sa soeur Nathalie elles ouvrent le bal dans une dispute hilarante entre deux voisines.
Une paire de gifles clôture en beauté ce spectacle plein de malice et d'intelligence sur les relations humaines.
Les décors et les costumes sont également très réussis.
"Ne faites jamais l'amour le samedi, car s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire"
Allez plutôt au théâtre !
Cinq courtes, très courtes pièces qui en moins de deux vous posent une situation, vous font rire et sourire et vous rappellent un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître .....
La troupe, qui se régale à jouer ces bons mots du grand Sacha, est menée de main de maîtresse par Laure Trégouët qui dirige ses comédiens à un rythme soutenu.
La metteure en scène s'amuse visiblement beaucoup également dans la première et dernière querelle, qui sont les plus savoureuses.
Avec sa soeur Nathalie elles ouvrent le bal dans une dispute hilarante entre deux voisines.
Une paire de gifles clôture en beauté ce spectacle plein de malice et d'intelligence sur les relations humaines.
Les décors et les costumes sont également très réussis.
"Ne faites jamais l'amour le samedi, car s'il pleut le dimanche vous ne saurez plus quoi faire"
Allez plutôt au théâtre !
Une jolie surprise !
C'est finalement une seule histoire, un seul pays, une seule femme que nous raconte Kheiron.
Une seule victime universelle de régimes moyenâgeux, construits par des hommes pour des hommes.
Qui sont si faibles qu'ils n'ont pas d'autre moyen pour se sentir forts que d'opprimer les femmes, les réduire, les écraser.
Ces femmes, magnifiques, fortes, qui essaient sans relâche d'ouvrir des portes fermées depuis si longtemps.
Si nous connaissons la situation en Iran, celle au Salvador est par contre une découverte !
Encore un bastion de cette domination masculine à rajouter, malheureusement, à une liste déjà bien longue, dans laquelle la bêtise n'a d'égale que la cruauté et l'injustice.
Ce spectacle, nécessaire, a beaucoup d'atouts, et tout d'abord celui de raconter sans cris ni pathos, mais avec une belle simplicité et beaucoup de sensibilité.
Kheiron, l'auteur et metteur en scène, peut s'appuyer sur ses comédiens, tous formidables de sincérité et de naturel.
Sabrina Ould Hammouda nous a particulièrement séduit.
Chacun d'entre eux joue plusieurs personnages, ce qui renforce cette impression que nous sommes finalement tous connectés.
Courrez-y il reste peu de dates .....Du moins pour le moment !
C'est finalement une seule histoire, un seul pays, une seule femme que nous raconte Kheiron.
Une seule victime universelle de régimes moyenâgeux, construits par des hommes pour des hommes.
Qui sont si faibles qu'ils n'ont pas d'autre moyen pour se sentir forts que d'opprimer les femmes, les réduire, les écraser.
Ces femmes, magnifiques, fortes, qui essaient sans relâche d'ouvrir des portes fermées depuis si longtemps.
Si nous connaissons la situation en Iran, celle au Salvador est par contre une découverte !
Encore un bastion de cette domination masculine à rajouter, malheureusement, à une liste déjà bien longue, dans laquelle la bêtise n'a d'égale que la cruauté et l'injustice.
Ce spectacle, nécessaire, a beaucoup d'atouts, et tout d'abord celui de raconter sans cris ni pathos, mais avec une belle simplicité et beaucoup de sensibilité.
Kheiron, l'auteur et metteur en scène, peut s'appuyer sur ses comédiens, tous formidables de sincérité et de naturel.
Sabrina Ould Hammouda nous a particulièrement séduit.
Chacun d'entre eux joue plusieurs personnages, ce qui renforce cette impression que nous sommes finalement tous connectés.
Courrez-y il reste peu de dates .....Du moins pour le moment !
I'm no good without you !
Quiconque a connu et perdu le grand amour se reconnaîtra dans ce texte sublime de Botho Strauss. Revivra ce voyage entre raison et folie, douleur et solitude.
Cherchera des réponses .... quand qu'il n'y en n'a pas.
Aujourd'hui, Il va épouser une jeune femme.
Décidément certaines choses ne changent jamais.
Et elle, qui n'a pas eu droit à cet honneur malgré 17 ans de relation et d'amour.... Qu'est ce que ça dit d'elle, de lui, de leur couple ?
"All of me" accompagne la perte immense de cette amante délaissée, seule dans cet appartement aux murs aussi abîmés que son coeur.
A qui une veste d'homme, de son homme, et une photo tiennent lieu de compagnon.
Aurélie Saada est poignante sur la scène du Studio Marigny, vétue de satin blanc, telle une mariée, puis de rouge.
Elle affronte toutes les émotions de ce superbe texte, emmenée par Daniel Benoin, qui utilise ce très bel espace avec beaucoup d'ingéniosité.
Les souvenirs défilent, parfois un peu vite, car la belle n'est jamais autant sincère que lorsqu'elle se pose, moins démonstrative, contre un mur ou par terre, et nous livre sa vérité.
Dans ces moments là, où l'amour nous fusille, chacun de nous se retrouve dans son histoire.
Your goodbye left me with eyes to cry
You took that part that once was my heart ...
Quiconque a connu et perdu le grand amour se reconnaîtra dans ce texte sublime de Botho Strauss. Revivra ce voyage entre raison et folie, douleur et solitude.
Cherchera des réponses .... quand qu'il n'y en n'a pas.
Aujourd'hui, Il va épouser une jeune femme.
Décidément certaines choses ne changent jamais.
Et elle, qui n'a pas eu droit à cet honneur malgré 17 ans de relation et d'amour.... Qu'est ce que ça dit d'elle, de lui, de leur couple ?
"All of me" accompagne la perte immense de cette amante délaissée, seule dans cet appartement aux murs aussi abîmés que son coeur.
A qui une veste d'homme, de son homme, et une photo tiennent lieu de compagnon.
Aurélie Saada est poignante sur la scène du Studio Marigny, vétue de satin blanc, telle une mariée, puis de rouge.
Elle affronte toutes les émotions de ce superbe texte, emmenée par Daniel Benoin, qui utilise ce très bel espace avec beaucoup d'ingéniosité.
Les souvenirs défilent, parfois un peu vite, car la belle n'est jamais autant sincère que lorsqu'elle se pose, moins démonstrative, contre un mur ou par terre, et nous livre sa vérité.
Dans ces moments là, où l'amour nous fusille, chacun de nous se retrouve dans son histoire.
Your goodbye left me with eyes to cry
You took that part that once was my heart ...
Fantaisie sépulcrale.
Avec un formidable humour et une grande émotion, Marc Citti nous emmène, sur la scène du Petit Montparnasse, dans une "épopée du deuil", celui de la mère, celle qui nous a donné la vie !
Il nous parle de ce moment où la perte de cet être fondamental et fondateur bouleverse tous nos repères et notre façon de voir les choses.
Ce road movie post mortem improbable, mais tellement plein d'amour, malgré quelques moments un peu maladroits, nous touche en plein coeur et nous fait beaucoup rire, d'un rire qui contient autant d'émotion que les larmes.
Avec Julie Delarme - sa chère maman - ils forment un couple mère fils attendrissant.
L'enfant de Chéreau est d'une sincérité touchante et juste. Accédant aux désirs de sa génitrice, il chante, danse, court et se met en quatre pour repousser l'inéluctable.
Et la rencontre cocasse avec "Le cours des choses" permet de clore cette aventure d'une bien jolie manière.
La mise en scène de Stéphane Cottin, magnifiée par une vidéo qui nous fait voyager, illustre avec une grande justesse les différentes étapes de ce périple pas comme les autres.
Un voyage onirique rempli d'amour filial, de surprises, de rires et de tendresse !
Avec un formidable humour et une grande émotion, Marc Citti nous emmène, sur la scène du Petit Montparnasse, dans une "épopée du deuil", celui de la mère, celle qui nous a donné la vie !
Il nous parle de ce moment où la perte de cet être fondamental et fondateur bouleverse tous nos repères et notre façon de voir les choses.
Ce road movie post mortem improbable, mais tellement plein d'amour, malgré quelques moments un peu maladroits, nous touche en plein coeur et nous fait beaucoup rire, d'un rire qui contient autant d'émotion que les larmes.
Avec Julie Delarme - sa chère maman - ils forment un couple mère fils attendrissant.
L'enfant de Chéreau est d'une sincérité touchante et juste. Accédant aux désirs de sa génitrice, il chante, danse, court et se met en quatre pour repousser l'inéluctable.
Et la rencontre cocasse avec "Le cours des choses" permet de clore cette aventure d'une bien jolie manière.
La mise en scène de Stéphane Cottin, magnifiée par une vidéo qui nous fait voyager, illustre avec une grande justesse les différentes étapes de ce périple pas comme les autres.
Un voyage onirique rempli d'amour filial, de surprises, de rires et de tendresse !