Son balcon
SAISON 2025-2026
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Mini Molières
30 108reçus
Mini-Molière du Critique
Son classement : 5 / 6200
Avant elle


Anne Delaleu
601 critiques
Après elle


Claudine Arrazat
478 critiques
Niveau
20 / 20
20 / 20
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critiques
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Actualités de ses filatures
Dans la vie, il y a des hauts et des bas.
Des coups durs et des coups de mous. Et pour Thomas, Romain et Jérémy, c’est le coup de bambou !
En dehors d’être des hommes, ils n’ont rien en commun, à part peut-être quelques soucis au lit… Heureusement, la sexothérapeuthe Becky est là pour les aider à redresser la barre lors de ce show musical qui rentre directement dans le vif du sujet.
Au sein d’un décor projeté en direct sur une toile de fond, les quatre interprètes de ce spectacle déjanté enchaînent les reprises de classiques pop ou de comédie musical avec une quantité impressionnante de jeux de mots ciblés sur l’entrejambe.
Starmania, Queen, Johnny, tous y passent tant qu’on s’amuse ! Parfois même avec les paroles en karaoké. Tous les tableaux ne sont pas aussi inspirés, mais on sent une énergie communicative qui se transmet au public qui chante et danse depuis les fauteuils.
Ce spectacle est l’occasion d’appuyer sur les stéréotypes de genre pour mieux les déconstruire et, tout en restant dans la légèreté, de casser l’image viriliste de l’homme.
Un discours très convenu, mais qu’il ne fait pas de mal de rappeler par les temps qui courent.
Avec ses références aux années 80 et sa patine dance, « Tout va mâle ? » s’adresse à un public mature (comprenez de plus de 40 ans), mais il le fait plutôt bien.
Une soirée sympathique.
Des coups durs et des coups de mous. Et pour Thomas, Romain et Jérémy, c’est le coup de bambou !
En dehors d’être des hommes, ils n’ont rien en commun, à part peut-être quelques soucis au lit… Heureusement, la sexothérapeuthe Becky est là pour les aider à redresser la barre lors de ce show musical qui rentre directement dans le vif du sujet.
Au sein d’un décor projeté en direct sur une toile de fond, les quatre interprètes de ce spectacle déjanté enchaînent les reprises de classiques pop ou de comédie musical avec une quantité impressionnante de jeux de mots ciblés sur l’entrejambe.
Starmania, Queen, Johnny, tous y passent tant qu’on s’amuse ! Parfois même avec les paroles en karaoké. Tous les tableaux ne sont pas aussi inspirés, mais on sent une énergie communicative qui se transmet au public qui chante et danse depuis les fauteuils.
Ce spectacle est l’occasion d’appuyer sur les stéréotypes de genre pour mieux les déconstruire et, tout en restant dans la légèreté, de casser l’image viriliste de l’homme.
Un discours très convenu, mais qu’il ne fait pas de mal de rappeler par les temps qui courent.
Avec ses références aux années 80 et sa patine dance, « Tout va mâle ? » s’adresse à un public mature (comprenez de plus de 40 ans), mais il le fait plutôt bien.
Une soirée sympathique.
Le cinéma est une fantastique machine à rêves.
Mais l’envers du décor est souvent différent.
Entre mauvaise communication, galères sur le plateau, moral difficile à maintenir, jalousies et affaires internes, Ivan Calbérac nous invite à découvrir tout cela sur le tournage d’un film.
Nous devenons ainsi spectateurs d’une bande de personnages hauts-en-couleur dans la plus grande tradition de la troupe du Splendid.
Le décor est rapidement planté : la cantine est le lieu parfait pour observer tous les petits travers qui se jouent dans les coulisses du grand écran.
Réalisateur dépressif, chef bout-en-train, responsable de production autoritaire, assistant magouilleur, maquilleuse bimbo et actrice superstar, nous ne sommes pas dépaysés par le menu.
Cependant, ce sont les dialogues et l’énergie qui font tout le sel de cette nouvelle comédie du metteur en scène, réalisateur lui-même pour le grand écran.
C’est drôle, dynamique et bien rythmé.
Les acteurs et actrices s’amusent à échanger les répliques les plus invraisemblables pour notre plus grand plaisir.
Les quiproquos, comme les plats, s’enchaînent sans grande surprise, mais toujours avec justesse.
Ludivine de Chastenet et Sébastien Pierre nous régalent particulièrement avec une interprétation parfaite.
Nous dégustons avec gourmandise une scène de danse bien inspirée. Nous nous émouvons au digestif d’une séance confession sincère, même si un peu forcée, avant de terminer avec un dessert tout en guimauve, très satisfaisant.
Nous ressortons avec le sourire de ce tournage finalement pas aussi catastrophique que ne le laissait penser l’introduction, finalement superflue.
Grâce à une équipe formidable, comme nous l’annonçait le titre !
Thomas Benatar
Mais l’envers du décor est souvent différent.
Entre mauvaise communication, galères sur le plateau, moral difficile à maintenir, jalousies et affaires internes, Ivan Calbérac nous invite à découvrir tout cela sur le tournage d’un film.
Nous devenons ainsi spectateurs d’une bande de personnages hauts-en-couleur dans la plus grande tradition de la troupe du Splendid.
Le décor est rapidement planté : la cantine est le lieu parfait pour observer tous les petits travers qui se jouent dans les coulisses du grand écran.
Réalisateur dépressif, chef bout-en-train, responsable de production autoritaire, assistant magouilleur, maquilleuse bimbo et actrice superstar, nous ne sommes pas dépaysés par le menu.
Cependant, ce sont les dialogues et l’énergie qui font tout le sel de cette nouvelle comédie du metteur en scène, réalisateur lui-même pour le grand écran.
C’est drôle, dynamique et bien rythmé.
Les acteurs et actrices s’amusent à échanger les répliques les plus invraisemblables pour notre plus grand plaisir.
Les quiproquos, comme les plats, s’enchaînent sans grande surprise, mais toujours avec justesse.
Ludivine de Chastenet et Sébastien Pierre nous régalent particulièrement avec une interprétation parfaite.
Nous dégustons avec gourmandise une scène de danse bien inspirée. Nous nous émouvons au digestif d’une séance confession sincère, même si un peu forcée, avant de terminer avec un dessert tout en guimauve, très satisfaisant.
Nous ressortons avec le sourire de ce tournage finalement pas aussi catastrophique que ne le laissait penser l’introduction, finalement superflue.
Grâce à une équipe formidable, comme nous l’annonçait le titre !
Thomas Benatar
« Je sais pas ce que t’as. Mais je sais que c’est pas grave, parce que grave, c’est pire. »
Un jeune animateur de radio avec du vague à l’âme prend enfin le temps d’écouter le récit de sa grand-mère Céleste sur son passé au Portugal. Les mots de son aïeule nous transportent dans cette période trouble post-Seconde guerre Mondiale où plusieurs pays d’Europe subissaient encore l’oppression du fascisme malgré la fin du régime Nazi. Moins connu par chez nous que le Reich Allemand, l’Estado Novo a pourtant été la plus longue dictature d’Europe, aussi dure et liberticide que les autres. Le peuple portugais s’est soulevé en 1974 pour la faire tomber et faire triompher l’amour et la démocratie, la fleur au fusil.
C’est l’histoire derrière l’Histoire, celle des hommes et des femmes qui ont gardé, entretenu et mené l’espoir à la victoire que raconte ce seul en scène au théâtre de la Huchette.
Unique interprète, Lionel Cecilio est un brillant comédien qui incarne sans aucun temps mort la galerie impressionnante de personnages qui vont nous entraîner dans cette fresque romanesque et cependant représentative de ce qu’ont dû vivre les opprimés portugais de l’Estado Novo.
La mise en scène est une grande réussite, s’appuyant sur l’énergie de l’acteur, ainsi que sur des lumières très inspirées pour représenter divers lieux et époques.
De l’enfance de Céleste (nommée ainsi en l’honneur de celle qui est effectivement à l’origine du don des œillets aux soldats lors de la marche à Lisbonne en 1974) à son implication dans les activités de la résistance à l’âge adulte, nous sommes pleinement immergés dans cette période pas si lointaine où tout était interdit et où la crainte de la police politique s’assurait que les gens restent dans le rang.
La jeune femme, son frère et son ami d’enfance que nous suivons sont de véritables héros, prêts à affronter tous les risques pour assurer un lendemain plus heureux à leurs compatriotes.
Sans être une leçon magistrale ou une tragédie versant dans le pathos, cette pièce conserve un ton juste du début à la fin, sachant habillement distiller ses messages et les émotions au gré du récit.
Résonnant terriblement avec l’air du temps où l’on craint le retour du fascisme, La fleur au fusil est un rappel saisissant et nécessaire qu’il faut rester unis pour que la liberté pour laquelle tant se sont battus ne soit pas piétinée sous de nouvelles formes d’oppression.
Comme conclut si bien Céleste dans le texte de la pièce :
« Nous, nous nous sommes unis pour mener le combat… Vous, aujourd’hui, le combat qu’il vous faut mener c’est de vous unir. »
Un jeune animateur de radio avec du vague à l’âme prend enfin le temps d’écouter le récit de sa grand-mère Céleste sur son passé au Portugal. Les mots de son aïeule nous transportent dans cette période trouble post-Seconde guerre Mondiale où plusieurs pays d’Europe subissaient encore l’oppression du fascisme malgré la fin du régime Nazi. Moins connu par chez nous que le Reich Allemand, l’Estado Novo a pourtant été la plus longue dictature d’Europe, aussi dure et liberticide que les autres. Le peuple portugais s’est soulevé en 1974 pour la faire tomber et faire triompher l’amour et la démocratie, la fleur au fusil.
C’est l’histoire derrière l’Histoire, celle des hommes et des femmes qui ont gardé, entretenu et mené l’espoir à la victoire que raconte ce seul en scène au théâtre de la Huchette.
Unique interprète, Lionel Cecilio est un brillant comédien qui incarne sans aucun temps mort la galerie impressionnante de personnages qui vont nous entraîner dans cette fresque romanesque et cependant représentative de ce qu’ont dû vivre les opprimés portugais de l’Estado Novo.
La mise en scène est une grande réussite, s’appuyant sur l’énergie de l’acteur, ainsi que sur des lumières très inspirées pour représenter divers lieux et époques.
De l’enfance de Céleste (nommée ainsi en l’honneur de celle qui est effectivement à l’origine du don des œillets aux soldats lors de la marche à Lisbonne en 1974) à son implication dans les activités de la résistance à l’âge adulte, nous sommes pleinement immergés dans cette période pas si lointaine où tout était interdit et où la crainte de la police politique s’assurait que les gens restent dans le rang.
La jeune femme, son frère et son ami d’enfance que nous suivons sont de véritables héros, prêts à affronter tous les risques pour assurer un lendemain plus heureux à leurs compatriotes.
Sans être une leçon magistrale ou une tragédie versant dans le pathos, cette pièce conserve un ton juste du début à la fin, sachant habillement distiller ses messages et les émotions au gré du récit.
Résonnant terriblement avec l’air du temps où l’on craint le retour du fascisme, La fleur au fusil est un rappel saisissant et nécessaire qu’il faut rester unis pour que la liberté pour laquelle tant se sont battus ne soit pas piétinée sous de nouvelles formes d’oppression.
Comme conclut si bien Céleste dans le texte de la pièce :
« Nous, nous nous sommes unis pour mener le combat… Vous, aujourd’hui, le combat qu’il vous faut mener c’est de vous unir. »
« Yohan, t’es mort ? Non, pire, je suis en réunion. »
Qui peut affirmer n’avoir jamais vécu dans sa vie professionnelle ce moment singulier où l’on se demande ce que l’on fait là ? Quand des collègues échangent dans le jargon habituel, mais qu’on se dit qu’ils ne se comprennent pas. Quand on se retrouve à la troisième réunion pour définir l’horaire de la prochaine réunion. Quand tout va bien en apparence, mais que plus rien ne va en vérité. Oui, oui, ça peut arriver plusieurs fois par jour !
Relationshit nous invite à observer et à s’amuser de cet art de la manipulation dans le milieu professionnel (ou « Bullshit » comme on dit en anglais) avec une mise en scène simple, mais efficace. Le décor de la « boîte », astucieusement représentée dans un cube ouvert, où l’on promet un monde meilleur, où tout à l’intérieur n’est pourtant que faux semblants.
Le sujet est particulièrement actuel et traité avec justesse, à l’heure où les levées de fonds les plus spectaculaires s’enchainent pour des licornes et autres animaux mythologiques, qui annoncent avant même d’avoir prouvé quoi que ce soit des bénéfices records pour les investisseurs. Mais si ces fusées décollent vite, elles redescendent souvent tout aussi rapidement. Quelles qu’en soient les raisons, il y a au cœur de ces start-up des hommes et des femmes qui essaient ensemble de faire exister et grandir une entreprise.
Et c’est là que se concentre l’essentiel de la pièce. Les jeunes interprètes nous transportent dans cet univers design et clinquant où entre deux réunions, on découvre le réseau imbriqué qui forme le noyau dur de l’entreprise. Liens familiaux compliqués, affaires entre collègues, jalousie et ambition : l’humain est présent à tous les niveaux dans ce monde où l’on ne jure que par la performance, le process et l’argent. Les punchlines s’enchaînent, très efficaces et portées par un jeu techniquement et vocalement réussi. Les cinq acteurs et actrices s’amusent et sont capables autant de nous faire rire que de nous émouvoir. Antonin Dobrowolska, dans le rôle du CEO trop sûr de lui, plein d’énergie et d’illusions, et Cécile Houette en VP sales avec les dents qui rayent le parquet, sont notamment remarquables.
On regrettera seulement un rythme un peu inégal, et parfois une timidité dans le jeu. On aurait à certains moments souhaité plus d’ampleur pour mieux se délecter de situations si bien installées. Le mixage sonore lors de passages musicaux était également à parfaire, la musique couvrant par instant la voix des interprètes.
Loin d’être la fumisterie représentée par Sarrautech, Relationshit est une comédie sincère et salutaire en ces temps de crise de sens au travail.
À découvrir entre amis ou au prochain afterwork avec vos collègues !
Qui peut affirmer n’avoir jamais vécu dans sa vie professionnelle ce moment singulier où l’on se demande ce que l’on fait là ? Quand des collègues échangent dans le jargon habituel, mais qu’on se dit qu’ils ne se comprennent pas. Quand on se retrouve à la troisième réunion pour définir l’horaire de la prochaine réunion. Quand tout va bien en apparence, mais que plus rien ne va en vérité. Oui, oui, ça peut arriver plusieurs fois par jour !
Relationshit nous invite à observer et à s’amuser de cet art de la manipulation dans le milieu professionnel (ou « Bullshit » comme on dit en anglais) avec une mise en scène simple, mais efficace. Le décor de la « boîte », astucieusement représentée dans un cube ouvert, où l’on promet un monde meilleur, où tout à l’intérieur n’est pourtant que faux semblants.
Le sujet est particulièrement actuel et traité avec justesse, à l’heure où les levées de fonds les plus spectaculaires s’enchainent pour des licornes et autres animaux mythologiques, qui annoncent avant même d’avoir prouvé quoi que ce soit des bénéfices records pour les investisseurs. Mais si ces fusées décollent vite, elles redescendent souvent tout aussi rapidement. Quelles qu’en soient les raisons, il y a au cœur de ces start-up des hommes et des femmes qui essaient ensemble de faire exister et grandir une entreprise.
Et c’est là que se concentre l’essentiel de la pièce. Les jeunes interprètes nous transportent dans cet univers design et clinquant où entre deux réunions, on découvre le réseau imbriqué qui forme le noyau dur de l’entreprise. Liens familiaux compliqués, affaires entre collègues, jalousie et ambition : l’humain est présent à tous les niveaux dans ce monde où l’on ne jure que par la performance, le process et l’argent. Les punchlines s’enchaînent, très efficaces et portées par un jeu techniquement et vocalement réussi. Les cinq acteurs et actrices s’amusent et sont capables autant de nous faire rire que de nous émouvoir. Antonin Dobrowolska, dans le rôle du CEO trop sûr de lui, plein d’énergie et d’illusions, et Cécile Houette en VP sales avec les dents qui rayent le parquet, sont notamment remarquables.
On regrettera seulement un rythme un peu inégal, et parfois une timidité dans le jeu. On aurait à certains moments souhaité plus d’ampleur pour mieux se délecter de situations si bien installées. Le mixage sonore lors de passages musicaux était également à parfaire, la musique couvrant par instant la voix des interprètes.
Loin d’être la fumisterie représentée par Sarrautech, Relationshit est une comédie sincère et salutaire en ces temps de crise de sens au travail.
À découvrir entre amis ou au prochain afterwork avec vos collègues !
Le troquet du coin peut être plein de surprises, surtout lorsqu’il est le lieu de rencontres de deux personnes que rien ne rassemble. Le pire premier rencard de l’histoire porte effectivement bien son nom : Corinne et Marc n’ont vraiment rien en commun, ils n’ont pas envie d’être là et en plus, le bar dans lequel ils se sont rejoints à 10 h du matin n’est pas propice à arranger les choses. La serveuse la plus maladroite du monde est incapable de servir un café allongé et le patron fait fuir les clients.
Qu’est-ce qui pourrait encore plus mal se passer ?
Cette comédie au texte incisif nous présente un postulat classique pour mieux jouer avec nos attentes. Les personnages sont tout sauf ce qu’ils semblent au premier abord. Au fur et à mesure de la pièce, les évènements et discussions s’enchaînent, décortiquant mot après mot les maux de notre époque. La mise en scène est généreuse et fluide, appuyée par un décor écoresponsable, loin d’être à l’économie. Les répliques fusent et font mouche. Progressivement, on entre dans la fable politique où entre deux rires, les réflexions et émotions s’invitent. On s’attache à cette bande de presque inconnus rassemblés là par des circonstances qu’on découvrira avec plaisir durant la pièce.
Les interprètes sont très bons, notamment les deux femmes qui étonnent et détonnent. Les hommes ne sont pas en reste, leur jeu plus subtil qu’il n’y paraît. La distribution dans son ensemble s’amuse et leur énergie est contagieuse. La scène au piano est un vrai bonheur.
Malgré une introduction un peu lente et un rythme parfois inégal, on swipe à droite !
Qu’est-ce qui pourrait encore plus mal se passer ?
Cette comédie au texte incisif nous présente un postulat classique pour mieux jouer avec nos attentes. Les personnages sont tout sauf ce qu’ils semblent au premier abord. Au fur et à mesure de la pièce, les évènements et discussions s’enchaînent, décortiquant mot après mot les maux de notre époque. La mise en scène est généreuse et fluide, appuyée par un décor écoresponsable, loin d’être à l’économie. Les répliques fusent et font mouche. Progressivement, on entre dans la fable politique où entre deux rires, les réflexions et émotions s’invitent. On s’attache à cette bande de presque inconnus rassemblés là par des circonstances qu’on découvrira avec plaisir durant la pièce.
Les interprètes sont très bons, notamment les deux femmes qui étonnent et détonnent. Les hommes ne sont pas en reste, leur jeu plus subtil qu’il n’y paraît. La distribution dans son ensemble s’amuse et leur énergie est contagieuse. La scène au piano est un vrai bonheur.
Malgré une introduction un peu lente et un rythme parfois inégal, on swipe à droite !