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Sylvie Tuffier
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
55 ans
24 espions
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Son balcon

SAISON 2022-2023
52
pièces vues
0
expo visitée
Mini Molières
14 151reçus
Note moyenne
8,3/10
La meilleure Le bourgeois gentilhomme
10/10
La pire HOC, ou Le Nez
2/10
Mini-Molière du Critique
Son classement : 10 / 5852
Avant elle
Hier au Théâtre
Hier au Théâtre
343 critiques
Après elle
Valérie Nuray
Valérie Nuray
307 critiques
Niveau
20 / 20
338
critiques
Grade maximal atteint
filatures
1
24
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Alice Couzinou
Alice Couzinou
Bleue
20 ans
2 espions
Claudine Arrazat
Claudine Arrazat
Mini-Molière du Critique
100 ans
19 espions

Actualités de ses filatures

Roméo et Juliette

Roméo et Juliette
Alice Couzinou
Bleue
20 ans , 2 espions
espionner
Alice Couzinou
Il y a 18 heures
9,5/10
1
Qu'y a-t-il dans un nom ?

Oubliez tout ce que vous saviez ou pensiez savoir sur les amants maudits de Vérone. Effacez de votre esprit les traits qui sont donnés à ces personnages depuis des siècles. Ne pensez plus sur la forme mais sur le fond, et revenez aux fondamentaux de cette histoire : deux personnes qui s'aiment d'un amour impossible.
Voilà la réflexion que les metteur.e.s en scène Romain Chesnel et Caroline de Touchet (qui joue aussi dans la pièce) proposent avec ce "Roméo et Juliette" d'un nouveau genre, et dont la distribution change tous les soirs. Spectateurs, vous disposez de cinq minutes et une feuille de salle pour associer chaque acteur et actrice à leur rôle du jour, et créer l'une des 5040 combinaisons possibles. Vous êtes le maître du jeu, et les comédien.ne.s se plient à vos désirs et, après de courtes secondes de concentration, se jettent à corps perdus dans les personnages qui viennent de leur être proposés.
Mais ne vous méprenez pas : aucune place n'est donnée à l'improvisation ou au pas de côté, tout est millimétré et d'une fluidité extraordinaire, et l'ensemble de la troupe connaît sur le bout des doigts le parcours de chaque protagoniste. L'on pourrait croire que, statistiquement, il y en a bien un ou une qui va tomber sur un rôle détesté, mais aucun n'est jamais pris au dépourvu, jamais en-dessous et la qualité du jeu se rapporte à la superbe mise en scène, qui a parfois des petits airs de Thomas Jolly, tant dans les lumières et les musiques que dans l'interprétation.

Si vous pensiez qu'il était impossible de renouveller l'œuvre shakespearienne, foncez au Lucernaire pour vous convaincre du contraire, et n'oubliez pas la leçon de cette pièce : un nom ne définit pas la personne qui le porte.
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La belle lisse poire du Prince de Motordu

La belle lisse poire du Prince de Motordu
Alice Couzinou
Bleue
20 ans , 2 espions
espionner
Alice Couzinou
Il y a 23 heures
8/10
1
Il était une fois, dans un beau chapeau...

Désormais un classique de la littérature jeunesse en France, le Prince de Motordu et son troupeau de boutons garent leur toiture de course au Lucernaire, pour la deuxième année consécutive, faisant le bonheur des petits (et des grands !).
Après avoir fait rêver des générations de jeunes lecteurs, ce monde coloré et loufoque prend vie sur scène, et c'est avec joie que l'on retrouve les délicieux mots tordus de notre cher Prince à l'élocution particulière. Quand celui-ci joue à saute-boutons, parle avec son crapaud bleu-blanc-rouge qu'il hisse au sommet de son chapeau, ou bien fait des batailles de poules de neige avec le public, les rires fusent, et les enfants ne manquent pas de participer à ce joyeux bazar.
Et si, comme la petite spectatrice qui m'accompagnait, vous vous demandez désespérément "elle est où la Princesse ?", pas de panique : la belle Princesse Dézécolles, institutrice (ou traîtresse d'école si vous préférez), ne tarde pas à rejoindre le monde farfelu de Motordu.
Le décor est ingénieux, l'utilisation du son et de la lumière également, seul bémol : l'âge de 4 ans indiqué sur le flyer est peut-être un peu jeune pour découvrir le spectacle. Vos petits accompagnateurs profiteront sûrement mieux du spectacle s'ils peuvent comprendre les jeux de mots, et s'ils connaissent leur alphabet (cours d'écriture et de lecture oblige dans la classe de Mlle Dézécolles).

Petites billes et petits glaçons, enfilez vos châteaux sur vos fêtes, et courez voir cette belle lisse poire !
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La Mort de Danton (Delétang)

La Mort de Danton (Delétang)
Alice Couzinou
Bleue
20 ans , 2 espions
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Alice Couzinou
15 janv. 2023
7/10
0
Delétang 1 - Büchner 0

S'il est bien une période historique que l'on a jamais étudié à l'école, ou alors de très loin, c'est la Révolution Française.

Et malheureusement pour le dramaturge allemand, sa pièce ne fait que ressortir nos lacunes...

Plongés au cœur des intrigues les plus tortueuses de cette période, il nous faut bien des efforts pour arriver à suivre ce récit dès lors que l'on n'est pas doctorant en histoire ou passionné de la Terreur.
Assez vite l'on décroche des infinies tirades sur la vertu et le pouvoir, et l'on ne cherche même plus à comprendre ce que les personnages déclarent, mais le miracle Comédie-Française frappe à nouveau et nous empêche de sombrer dans le sommeil.
Car même si l'histoire est des plus compliquées et que notre cerveau préfère déconnecter totalement, on passe au final une plutôt bonne soirée, en profitant du magnifique décor, du jeu toujours parfait des comédiens du Français, et des très belles trouvailles de mise en scène, et l'on ressort de ces 2h30 sans avoir ressenti le moindre ennui.

Chapeau au metteur en scène Simon Delétang, qui fait un tour de force d'autant plus impressionnant en réussissant à ne pas nous perdre dans cet imposant morceau de théâtre, alors que la simple lecture du texte de Büchner doit être bien plus ardue.

En bref, un joli moment d'art dramatique, mais préparez vos antisèches si vous voulez allez au-delà.
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Le silence de Molière

Le silence de Molière
Alice Couzinou
Bleue
20 ans , 2 espions
espionner
Alice Couzinou
26 févr. 2022
9,5/10
6
Sortir du silence

Des conférences comme celle-ci, on en voudrait tous les jours.
Pendant une heure, nous partons à la rencontre d'Esprit-Madeleine Poquelin, unique fille (ou plutôt unique survivante) de ce cher Molière et de son épouse Armande. Elle se livre sur sa vie, sur son père, sur le théâtre, le tout au gré des questions posées par le public lui-même (l'ingéniosité d'Anne Kessler à la mise en scène a encore frappé !) et qui guide sa pensée dans le dédale de ses souvenirs d'enfant. Danièle Lebrun - petite dame de 84 ans une fois sortie de scène mais immense interprète au plateau - livre une fantastique partition, donnant tout son relief et toute son envergure à ce texte déjà si bien écrit.

Quelle est la part de fiction ? Quelle est la part de réalité dans le récit d'Esprit-Madeleine ? On ne le sait pas vraiment, mais la sensibilité du discours nous le fait entièrement passer pour vrai. On s'émeut de cette dame, ancienne petite fille, qui perd son papa a huit ans seulement, mais dont la destinée sera entièrement tracée par cet héritage des Poquelin-Béjart.

Celle qui aurait dû être la Louison du malade Argan n'a jamais accepté le rôle ; être la vraie fille de Molière est déjà bien assez, et ce papa là est loin d'être imaginaire...
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Le malade imaginaire, Stratz

Le malade imaginaire, Stratz
Alice Couzinou
Bleue
20 ans , 2 espions
espionner
Alice Couzinou
23 févr. 2022
6/10
4
Un malade en fin de vie ?

On rit, on s'amuse bien, on passe une plutôt bonne soirée, certes. Mais essoufflée et quelque peu sur le retour, cette version de la dernière pièce de Molière vit peut-être ici sa reprise de trop.
Créée en 2001 et continuant de vivre 15 ans (!) après la mort de son metteur en scène, Claude Stratz, cette mise en scène est malheureusement marquée au fer rouge par son ancienneté, et malgré le renouvellement des acteurs et actrices, elle a visiblement assez mal vieillie. Je ne reproche jamais à une pièce classique d'être montée de manière classique (décors et costumes d'époque), j'en serais même parfois plutôt partisante, mais le trompe-l'œil peint au lointain et les représentations vues et revues des personnages - pour leur défense, il faut avouer qu'innover avec un tel morceau du théâtre français reste compliqué pour tout le monde - ancrent le spectacle dans une temporalité qui n'est plus la nôtre, et dénote totalement du reste de la saison de la Comédie-Française. Entre un Tartuffe à l'esthétique survoltée (Ivo Van Hove) et un Misanthrope d'une parfaite modernité (Clément Hervieu-Léger, là aussi une reprise de longue date, mais qui elle ne souffre pas du passage du temps), ce pauvre Argan fait bien pâle figure... Aussi, pour ce qui est censé être une comédie-ballet, on se désole de la seule présence d'un unique clavecin, même pas exploité à chaque fois, et de la pauvreté des intermèdes musicaux.
Malgré tout, la distribution reste celle du Français, et le très bon jeu des acteurs est à lui seul un spectacle captivant, mais il ne suffit pas à cacher le terrible manque de rythme dont souffre cette pièce. Il est toujours plaisant de savoir qu'une œuvre peut dépasser son créateur, même après sa mort, mais 15 ans après la disparition de Claude Stratz, l'on sent qu'il n'y a plus vraiment de chef d'orchestre derrière tout cela, et ce Malade Imaginaire est un bon sujet de réflexion sur la question de la pérennité du plateau : l'auteur reste par ses écrits, mais le travail d'un metteur en scène peut-il perdurer dans le temps ? Malheureusement ici, la réponse est plutôt négative...
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