Son balcon
SAISON 2024-2025
Son challenge culturel !
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Mini Molières
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Mini-Molière du Critique
Son classement : 5 / 6150
Avant elle


Anne Delaleu
601 critiques
Après elle


Claudine Arrazat
478 critiques
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critiques
filatures
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Actualités de ses filatures
Amoureux des beaux textes, bonsoir !
Accompagné par Emmanuelle Goizé, Hervé Briaux nous présente dans sa dernière création, un florilège des mots d’Alexandre Dumas. Et c’est peu de dire qu’il en écrivait beaucoup !
L’insatiable homme de lettres, infatigable travailleur, jouisseur de tous les plaisirs de la vie, nous a laissé un corpus passionnant que l’on explore en compagnie de nos deux interprètes sur la scène du Petit poche Montparnasse.
Avec une mise en scène tout en panneaux joliment illustrés et en jeux d’ombre, nous sommes transportés comme dans un conte. Le conte de la vie d’un homme qui ne s’arrêtait jamais, qui a traversé des temps tumultueux, tout en prenant la plume constamment pour faire émerger des aventures incroyables, à l’écrit comme au théâtre.
Hervé Briaux nous transmet son enthousiasme à la lecture de ses textes en incarnant un Dumas proche, accessible. Subtilement, il nous fait saisir ce qui anime cet écrivain singulier à la personnalité bien trempée.
Emmanuelle Goizé interprète les personnage de l’entourage de Dumas avec sa magnifique voix, donnant parfois dans le lyrique, pour des passages tantôt drôles, tantôt dramatiques.
L’ensemble est un peu décousu mais on s’imprègne bien de l’univers du grand homme, à l’écart de ses plus grands classiques comme le comte de Monte-cristo ou Les trois mousquetaires, pour une escapade dans son intimité.
Celle d’un écrivain qui voulait tout et à toute vitesse, s’il vous plaît.
Accompagné par Emmanuelle Goizé, Hervé Briaux nous présente dans sa dernière création, un florilège des mots d’Alexandre Dumas. Et c’est peu de dire qu’il en écrivait beaucoup !
L’insatiable homme de lettres, infatigable travailleur, jouisseur de tous les plaisirs de la vie, nous a laissé un corpus passionnant que l’on explore en compagnie de nos deux interprètes sur la scène du Petit poche Montparnasse.
Avec une mise en scène tout en panneaux joliment illustrés et en jeux d’ombre, nous sommes transportés comme dans un conte. Le conte de la vie d’un homme qui ne s’arrêtait jamais, qui a traversé des temps tumultueux, tout en prenant la plume constamment pour faire émerger des aventures incroyables, à l’écrit comme au théâtre.
Hervé Briaux nous transmet son enthousiasme à la lecture de ses textes en incarnant un Dumas proche, accessible. Subtilement, il nous fait saisir ce qui anime cet écrivain singulier à la personnalité bien trempée.
Emmanuelle Goizé interprète les personnage de l’entourage de Dumas avec sa magnifique voix, donnant parfois dans le lyrique, pour des passages tantôt drôles, tantôt dramatiques.
L’ensemble est un peu décousu mais on s’imprègne bien de l’univers du grand homme, à l’écart de ses plus grands classiques comme le comte de Monte-cristo ou Les trois mousquetaires, pour une escapade dans son intimité.
Celle d’un écrivain qui voulait tout et à toute vitesse, s’il vous plaît.
« Les trésors sont enfouis, il faut du courage pour creuser ».
L’affaire Corneille-Molière nous invite à découvrir ou redécouvrir une des grandes questions de la littérature.
La proximité de langage et de tournures de phrases dans les textes des deux grands poètes du XVIIᵉ siècle a pu amener certains spécialistes à spéculer plus de 300 ans après leur mort sur la possibilité qu’il ne s’agisse que d’un seul et même auteur.
Corneille aurait-il utilisé le pseudonyme de « Molière » pour écrire des comédies ? Un peu tiré par les cheveux, me direz-vous, et pourtant… Le doute subsiste.
Notamment pour les protagonistes de cette rocambolesque enquête.
Sur fond d’insurrection étudiante en mai 1968, la nouvelle création de Marc Tourneboeuf mise en scène par Julien Alluguette nous plonge dans cette époque où l’on remettait tout en question, surtout les classiques, et nous présente trois étudiants en lettres, Alaïa, Arthur et Avrell lancés dans une quête de vérité.
Et si Corneille avait écrit tous les textes de Molière ? Les trois sympathiques lurons vont chercher à faire la lumière sur cette histoire. Ils iront de surprise en surprise pour notre plus grand plaisir de spectateur dans cette fresque enlevée aux tons et couleurs multiples.
La mise en scène est dynamique et inventive, brisant les règles de narration quand il le faut.
Elle est résolument moderne avec des allers-retours passé-présent efficaces, à la manière d’un montage vidéo. Impression renforcée par la présence de cadres lumineux au centre du plateau qui figurent les multiples temps et lieux que nous arpentons avec les trois courageux investigateurs.
Le travail sur la lumière et la musique (live, ce qui est assez original) est impeccable et fait qu’on se repère facilement malgré le rythme effréné. À noter cependant que les effets marchent mieux en centre de salle. Lorsqu’on est sur les côtés, l’impression est moins bonne puisqu’on ne se trouve pas en face de la scène.
Les acteurs sont tous très bons et s’amusent sur le plateau. Iona Cartier, Marc Tourneboeuf et Damien Bellard incarnent à la perfection de jeunes étudiants nous rappelant le Scooby Gang, partant sur les traces d’une énigme littéraire avec leur enthousiasme et leurs manies respectives.
Ils croiseront au cours de leur enquête une galerie de personnages drôles, inquiétants, farfelus campés par une Grétel Delattre et un Jean-Philippe Bèche bluffants.
C’est une trentaine de portraits qui se déploient sous nos yeux avec maestria, les passages d’un rôle à l’autre se faisant de manière imperceptible.
On se laisse ainsi emporter avec plaisir dans ce Da Vinci Code théâtral aux multiples références. On lui reprochera uniquement un rythme un peu inégal, une écriture parfois un peu maladroite avec quelques points en suspens et une fin pour le moins inattendue.
En plus d’un bon moment de théâtre, c’est une belle et intelligente façon de présenter l’affaire Corneille-Molière et de nous donner à réfléchir sur le sujet.
L’affaire Corneille-Molière nous invite à découvrir ou redécouvrir une des grandes questions de la littérature.
La proximité de langage et de tournures de phrases dans les textes des deux grands poètes du XVIIᵉ siècle a pu amener certains spécialistes à spéculer plus de 300 ans après leur mort sur la possibilité qu’il ne s’agisse que d’un seul et même auteur.
Corneille aurait-il utilisé le pseudonyme de « Molière » pour écrire des comédies ? Un peu tiré par les cheveux, me direz-vous, et pourtant… Le doute subsiste.
Notamment pour les protagonistes de cette rocambolesque enquête.
Sur fond d’insurrection étudiante en mai 1968, la nouvelle création de Marc Tourneboeuf mise en scène par Julien Alluguette nous plonge dans cette époque où l’on remettait tout en question, surtout les classiques, et nous présente trois étudiants en lettres, Alaïa, Arthur et Avrell lancés dans une quête de vérité.
Et si Corneille avait écrit tous les textes de Molière ? Les trois sympathiques lurons vont chercher à faire la lumière sur cette histoire. Ils iront de surprise en surprise pour notre plus grand plaisir de spectateur dans cette fresque enlevée aux tons et couleurs multiples.
La mise en scène est dynamique et inventive, brisant les règles de narration quand il le faut.
Elle est résolument moderne avec des allers-retours passé-présent efficaces, à la manière d’un montage vidéo. Impression renforcée par la présence de cadres lumineux au centre du plateau qui figurent les multiples temps et lieux que nous arpentons avec les trois courageux investigateurs.
Le travail sur la lumière et la musique (live, ce qui est assez original) est impeccable et fait qu’on se repère facilement malgré le rythme effréné. À noter cependant que les effets marchent mieux en centre de salle. Lorsqu’on est sur les côtés, l’impression est moins bonne puisqu’on ne se trouve pas en face de la scène.
Les acteurs sont tous très bons et s’amusent sur le plateau. Iona Cartier, Marc Tourneboeuf et Damien Bellard incarnent à la perfection de jeunes étudiants nous rappelant le Scooby Gang, partant sur les traces d’une énigme littéraire avec leur enthousiasme et leurs manies respectives.
Ils croiseront au cours de leur enquête une galerie de personnages drôles, inquiétants, farfelus campés par une Grétel Delattre et un Jean-Philippe Bèche bluffants.
C’est une trentaine de portraits qui se déploient sous nos yeux avec maestria, les passages d’un rôle à l’autre se faisant de manière imperceptible.
On se laisse ainsi emporter avec plaisir dans ce Da Vinci Code théâtral aux multiples références. On lui reprochera uniquement un rythme un peu inégal, une écriture parfois un peu maladroite avec quelques points en suspens et une fin pour le moins inattendue.
En plus d’un bon moment de théâtre, c’est une belle et intelligente façon de présenter l’affaire Corneille-Molière et de nous donner à réfléchir sur le sujet.
La quête de la confiance en soi passe parfois par l’approbation des autres.
À l’ère des réseaux sociaux, nous sommes de plus en plus habitués à rechercher dans chacun de nos actes, même les plus banals, un moyen de reconnaissance, voire d’admiration de la part de spectateurs invisibles et inconnus.
À l’aide d’un téléphone, nous pouvons tous prendre la lumière et tenter de s’affirmer, de s’explorer, d’exister, sur la grande scène virtuelle que nous offrent Instagram et consorts. Pour le meilleur, comme pour le pire…
C’est cette étrange évolution de la société qu’Ivan Calberac nous propose d’explorer dans sa dernière création, Like. Nous rencontrons Lou, professeur de yoga indifférente au monde des réseaux sociaux, qui va devoir s’y intéresser pour pouvoir conserver son activité professionnelle.
D’abord dubitative, elle va rapidement se laisser entraîner à poster des selfies, des photos et des vidéos de sa vie privée puis à apporter des changements à cette dernière pour plaire au plus grand monde. Son objectif de départ disparaît au profit d’une collecte effrénée de « likes », ces précieuses marques d’attention virtuelles. Les scénarios rocambolesques qu’elle va vivre sur les réseaux viendront chambouler sa vie et celles de ses proches pour notre plus grand plaisir de spectateurs.
Car nous sommes devant une comédie où l’on rit sincèrement de toutes ces dérives du monde qui nous entoure.
La mise en scène utilise avec ingéniosité un écran en fond de plateau pour afficher les irruptions du virtuel dans le réel à coups de photos hilarantes et de commentaires fictifs plus vrais que nature.
Le traitement de la lumière et de la musique est simple, mais efficace : nous nous y retrouvons bien entre les différentes scènes.
Mais c’est dans le jeu des acteurs qu’apparaît ce qui fait le sel de cette histoire.
Lison Pennec campe une Lou attachante et capable d’aller jusqu’au bout de ce que va entreprendre son personnage dans sa recherche débridée de likes.
Arthur Gomez est très drôle dans le rôle du compagnon d’abord sceptique puis de plus en plus dépassé par les évènements.
Benoit Tachoires multiplie les personnages, tour à tour chirurgien, ami, vigile, etc... Sa bonhomie sert à merveille ses différentes interprétations.
Un spectacle en crescendo avec des artistes qui s’amusent.
À liker sans modération !
À l’ère des réseaux sociaux, nous sommes de plus en plus habitués à rechercher dans chacun de nos actes, même les plus banals, un moyen de reconnaissance, voire d’admiration de la part de spectateurs invisibles et inconnus.
À l’aide d’un téléphone, nous pouvons tous prendre la lumière et tenter de s’affirmer, de s’explorer, d’exister, sur la grande scène virtuelle que nous offrent Instagram et consorts. Pour le meilleur, comme pour le pire…
C’est cette étrange évolution de la société qu’Ivan Calberac nous propose d’explorer dans sa dernière création, Like. Nous rencontrons Lou, professeur de yoga indifférente au monde des réseaux sociaux, qui va devoir s’y intéresser pour pouvoir conserver son activité professionnelle.
D’abord dubitative, elle va rapidement se laisser entraîner à poster des selfies, des photos et des vidéos de sa vie privée puis à apporter des changements à cette dernière pour plaire au plus grand monde. Son objectif de départ disparaît au profit d’une collecte effrénée de « likes », ces précieuses marques d’attention virtuelles. Les scénarios rocambolesques qu’elle va vivre sur les réseaux viendront chambouler sa vie et celles de ses proches pour notre plus grand plaisir de spectateurs.
Car nous sommes devant une comédie où l’on rit sincèrement de toutes ces dérives du monde qui nous entoure.
La mise en scène utilise avec ingéniosité un écran en fond de plateau pour afficher les irruptions du virtuel dans le réel à coups de photos hilarantes et de commentaires fictifs plus vrais que nature.
Le traitement de la lumière et de la musique est simple, mais efficace : nous nous y retrouvons bien entre les différentes scènes.
Mais c’est dans le jeu des acteurs qu’apparaît ce qui fait le sel de cette histoire.
Lison Pennec campe une Lou attachante et capable d’aller jusqu’au bout de ce que va entreprendre son personnage dans sa recherche débridée de likes.
Arthur Gomez est très drôle dans le rôle du compagnon d’abord sceptique puis de plus en plus dépassé par les évènements.
Benoit Tachoires multiplie les personnages, tour à tour chirurgien, ami, vigile, etc... Sa bonhomie sert à merveille ses différentes interprétations.
Un spectacle en crescendo avec des artistes qui s’amusent.
À liker sans modération !
Fin 1999. Des lunettes rondes, le visage d’un enfant londonien typique, la prestance d’un jeune héros de roman, émerveillé par un monde nouveau, Martin Hill a tout ce qu’il faut pour incarner le jeune Harry Potter à son entrée à l’école des sorciers lors du prochain film de Chris Columbus adapté de la saga de livres de J.K. Rowling.
Il ne reste plus que lui et un autre acteur en lice pour le rôle. Un certain Daniel Radcliffe. Après un long casting, sa vie s’écroule lorsqu’on lui annonce que c’est ce dernier qui a été sélectionné pour devenir l’orphelin le plus célèbre de la planète sur grand écran.
C’est le destin particulier de ce jeune garçon fictif, traumatisé par l’échec, que David Foekinos nous raconte dans Numéro 2. Une opportunité ratée qui va avoir un impact décisif sur sa destinée, qu’il nous invite à découvrir au fil des pages de son roman adapté sur scène au théâtre Tristan Bernard.
Avec des décors somptueux et un accueil qui nous met directement dans l’ambiance de l’effervescence « potteresque » de la fin des années 1990 début 2000, cette tragicomédie nous fait plonger dans l’intimité de ce personnage singulier, qui se considère comme l’éternel numéro 2.
Elle nous fait traverser à ses côtés les différentes étapes de son parcours de vie, immanquablement relié à celui de la saga Harry Potter. Une idée ingénieuse pour nous faire réfléchir sur le sentiment d’échec et d’injustice, et sur ce qui permet de le dépasser.
La mise en scène inventive et dynamique donne aux quatre comédiens la possibilité de multiplier les rôles et les situations avec une grande variété de tons.
On rit sur les commentaires caricaturaux d’un présentateur télé, on est ému par la sensibilité exacerbée de Martin face à certains évènements difficiles de sa vie, on s’amuse des allusions au monde des sorciers qui l’entourent pendant toute la période de sortie des films, etc... L’actrice et les acteurs sont tous très bons, on sent qu’ils s’amusent à faire vivre ces personnages. Ils sont généreux et leur donnent du corps.
Axel Auriant est un Martin touchant et marquant tout au long de la pièce. Valentine Revel Mouroz incarne l’ensemble des personnages féminins avec talent, passant de l’un à l’autre sans aucun problème. Serge Da Silva caracole de rôle en rôle avec maestria, tout en justesse à chaque fois. Pierre Bénézit n’est pas en reste. Qu’il soit père, ami ou mari, il est criant de vérité dans son interprétation.
Le travail sur la lumière et la musique est au diapason, très réussi, avec des compositions qui nous immergent dans l’univers des films. J’ai simplement regretté que parfois le son soit un peu fort et ait pu couvrir certaines interventions des comédiens.
Malgré quelques longueurs, on se laisse porter par la magie de cette belle histoire philosophique et amusante, qui nous fait voyager entre le monde des sorciers et celui de la scène où les destins peuvent basculer, d’un instant à l’autre.
Il ne reste plus que lui et un autre acteur en lice pour le rôle. Un certain Daniel Radcliffe. Après un long casting, sa vie s’écroule lorsqu’on lui annonce que c’est ce dernier qui a été sélectionné pour devenir l’orphelin le plus célèbre de la planète sur grand écran.
C’est le destin particulier de ce jeune garçon fictif, traumatisé par l’échec, que David Foekinos nous raconte dans Numéro 2. Une opportunité ratée qui va avoir un impact décisif sur sa destinée, qu’il nous invite à découvrir au fil des pages de son roman adapté sur scène au théâtre Tristan Bernard.
Avec des décors somptueux et un accueil qui nous met directement dans l’ambiance de l’effervescence « potteresque » de la fin des années 1990 début 2000, cette tragicomédie nous fait plonger dans l’intimité de ce personnage singulier, qui se considère comme l’éternel numéro 2.
Elle nous fait traverser à ses côtés les différentes étapes de son parcours de vie, immanquablement relié à celui de la saga Harry Potter. Une idée ingénieuse pour nous faire réfléchir sur le sentiment d’échec et d’injustice, et sur ce qui permet de le dépasser.
La mise en scène inventive et dynamique donne aux quatre comédiens la possibilité de multiplier les rôles et les situations avec une grande variété de tons.
On rit sur les commentaires caricaturaux d’un présentateur télé, on est ému par la sensibilité exacerbée de Martin face à certains évènements difficiles de sa vie, on s’amuse des allusions au monde des sorciers qui l’entourent pendant toute la période de sortie des films, etc... L’actrice et les acteurs sont tous très bons, on sent qu’ils s’amusent à faire vivre ces personnages. Ils sont généreux et leur donnent du corps.
Axel Auriant est un Martin touchant et marquant tout au long de la pièce. Valentine Revel Mouroz incarne l’ensemble des personnages féminins avec talent, passant de l’un à l’autre sans aucun problème. Serge Da Silva caracole de rôle en rôle avec maestria, tout en justesse à chaque fois. Pierre Bénézit n’est pas en reste. Qu’il soit père, ami ou mari, il est criant de vérité dans son interprétation.
Le travail sur la lumière et la musique est au diapason, très réussi, avec des compositions qui nous immergent dans l’univers des films. J’ai simplement regretté que parfois le son soit un peu fort et ait pu couvrir certaines interventions des comédiens.
Malgré quelques longueurs, on se laisse porter par la magie de cette belle histoire philosophique et amusante, qui nous fait voyager entre le monde des sorciers et celui de la scène où les destins peuvent basculer, d’un instant à l’autre.
« Pour la première fois, je veux que l’attente se prolonge. Parce que tant qu’elle se prolonge, l’espoir existe. »
Mathilde et Pilar attendent à l’hôpital. L’une pour son mari, l’autre pour son fils. Elles sont seules dans leur malheur et elles retracent les événements qui les ont menées là. Qu’auraient-elles pu faire comme autres choix pour ne pas se retrouver dans cette situation ? Le destin se moque-t-il vraiment des choix ?
Avec une mise en scène moderne, presque cinématographique, s’appuyant sur des jeux de lumière inspirés, cette pièce nous met à la place de ces deux femmes perdues face à une tragédie. On retrace avec elles le fil de leurs vies jusqu’à cet instant fatidique. À ce moment où tout est remis en question par l’arrivée d’un drame et la culpabilité que cela engendre. Comme si elles pouvaient changer les choses en trouvant la décision qu’elles avaient prise qui les avaient destinées à se retrouver dans cet hôpital. Jusqu’à la fin, nous les suivons pour découvrir ce qui se cache derrière tout ce qu’elles ont traversé.
Le texte est particulièrement réussi. Très actuel, dans un registre dramatique, mais sachant ajouter des touches d’humour avec le bon ton là où il faut. L’interprétation de Carine Ribert et Lily Rubens est bouleversante, nous transmettant toute la puissance des sentiments explorés, sans pathos forcé, et avec le juste contrepoint lors de passages plus légers.
Elles incarnent une galerie impressionnante de personnages, Mathilde et Pilar tout d'abord, mais également toutes celles et ceux qu’elles ont croisés durant leurs vies. Médecin, infirmière, homme, enfant, vieux ou jeune, qu’importe ! Les actrices sautent d’un rôle à l’autre, d’une scène à l’autre, sans temps mort, de manière fluide, nous plongeant au cœur de l’intrigue sans avoir besoin de changer de costume ou de décor.
Un accessoire et une ambiance lumineuse suffisent pour qu’on comprenne où et quand nous sommes dans ces histoires racontées de manière non linéaire. La musique et l’ambiance sonore participent aussi à nous immerger dans ce drame humain.
Une histoire forte avec des interprètes très talentueuses.
Nous sommes traversés par de multiples émotions au cours de la pièce.
Un vrai drame, sincère et touchant à aller voir !
Mathilde et Pilar attendent à l’hôpital. L’une pour son mari, l’autre pour son fils. Elles sont seules dans leur malheur et elles retracent les événements qui les ont menées là. Qu’auraient-elles pu faire comme autres choix pour ne pas se retrouver dans cette situation ? Le destin se moque-t-il vraiment des choix ?
Avec une mise en scène moderne, presque cinématographique, s’appuyant sur des jeux de lumière inspirés, cette pièce nous met à la place de ces deux femmes perdues face à une tragédie. On retrace avec elles le fil de leurs vies jusqu’à cet instant fatidique. À ce moment où tout est remis en question par l’arrivée d’un drame et la culpabilité que cela engendre. Comme si elles pouvaient changer les choses en trouvant la décision qu’elles avaient prise qui les avaient destinées à se retrouver dans cet hôpital. Jusqu’à la fin, nous les suivons pour découvrir ce qui se cache derrière tout ce qu’elles ont traversé.
Le texte est particulièrement réussi. Très actuel, dans un registre dramatique, mais sachant ajouter des touches d’humour avec le bon ton là où il faut. L’interprétation de Carine Ribert et Lily Rubens est bouleversante, nous transmettant toute la puissance des sentiments explorés, sans pathos forcé, et avec le juste contrepoint lors de passages plus légers.
Elles incarnent une galerie impressionnante de personnages, Mathilde et Pilar tout d'abord, mais également toutes celles et ceux qu’elles ont croisés durant leurs vies. Médecin, infirmière, homme, enfant, vieux ou jeune, qu’importe ! Les actrices sautent d’un rôle à l’autre, d’une scène à l’autre, sans temps mort, de manière fluide, nous plongeant au cœur de l’intrigue sans avoir besoin de changer de costume ou de décor.
Un accessoire et une ambiance lumineuse suffisent pour qu’on comprenne où et quand nous sommes dans ces histoires racontées de manière non linéaire. La musique et l’ambiance sonore participent aussi à nous immerger dans ce drame humain.
Une histoire forte avec des interprètes très talentueuses.
Nous sommes traversés par de multiples émotions au cours de la pièce.
Un vrai drame, sincère et touchant à aller voir !