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Lolotte -
Lolotte -
Superhéroïne
36 ans
8 espions
espionner Ne plus espionner
Férue de théâtre j'y vais toutes les semaines quand je peux.
J'aime surtout les pièces originales très souvent celles où il n'y a aucune tête d'affiche.
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Son balcon

SAISON 2021-2022
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
6 522reçus
Note moyenne
7,0/10
La meilleure Edmond
9,5/10
La pire Dans Ma Chambre
3/10
Superhéroïne
Son classement : 20 / 5657
Avant elle
Catherine Correze
Catherine Correze
150 critiques
Après elle
Laurent Moulin
Laurent Moulin
143 critiques
Niveau
15 / 20
146
critiques
15 avant le prochain niveau
filatures
7
8
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil

Actualités de ses filatures

Inavouable

Inavouable
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
69 ans , 49 espions
espionner
Anne Delaleu
21 mai 2022
8/10
1
Intérieur de bon goût, pendule à coucou qui se déclenche au mauvais moment, enfin voici Clémence chantonnant, heureuse, elle plie les vêtements de bébé que sa belle-fille Manon vient de lui apporter, bébé Roberto va passer quelques jours chez ses grands-parents. Manon se permet de donner quelques recommandations à sa belle-mère pour s’occuper du bambin, (oui, on a vécu ça !) les jeunes parents ne se souviennent pas que leurs propres géniteurs se sont occupés d’eux !

Gaspard, mari de Clémence, rentre enfin de sa réunion, complétement épuisé, mais heureux de voir son fils Lucas et Manon.

Que se passe-t-il tout d’un coup ? Lucas en pleurs, sa femme gênée et les parents complétement abasourdis, d’entendre Lucas insulter sa femme, (c’est bien parti pour aller à Capri tous les deux en amoureux…) Enfin nous apprenons que Manon part seule, que Lucas reste travailler chez lui, heureusement pas de problèmes pour bébé, il reste chez Papi et Mamie !

Gaspard insiste pour que son fils demande le divorce, Clémence est plus mesurée et pour cause, de fil en aiguille, les mots fusent, les phrases s’échappent, hélas…

Les malheurs des uns et des autres font le bonheur du public, une bien réjouissante comédie, la dernière de Eric Assous, sur le mensonge, les non-dits, Jean-Luc Moreau réussit une mise en scène dynamique et drôle, lui-même tient le rôle de Gaspard, pourfendeur de l’hypocrisie, mais il faut se méfier… Quant à la charmante Anne Jacquemin, elle apporte la touche féminine et drôle de son personnage, en toute innocence. Arthur Fenwick, jeune mari paumé et trop conciliant est irrésistible, Alice Raucoules a le dur privilège d’être la « méchante » mais en fait, ne pas se fier aux apparences !

Avouons-le on s’amuse beaucoup !
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Tout mon amour

Tout mon amour
Frédéric Perez - Spectatif -
Mini-Molière du Critique
101 ans , 68 espions
espionner
Frédéric Perez - Spectatif -
21 mai 2022
9,5/10
1
Voici un thriller théâtral impressionnant et habile de Laurent Mauvignier, juxtaposant les narrations et brouillant les pistes linéaires de la compréhension. La mise en scène de Arnaud Meunier, complexe et soignée, prend des allures cinématographiques par le biais de tableaux-séquences entrecoupés de noirs et joue des effets et des situations avec un floutage ou une crudité plongeant le récit dans un trouble permanent.

« Le père et la mère se retrouvent aux prises avec leurs mensonges, leurs silences. Dix ans plus tôt, leur petite fille disparaissait. À l’heure d’un nouveau deuil, dans la maison du grand-père, tout le monde se retrouve et s’affronte lorsqu’un événement inattendu réveille le traumatisme. »

Dès la première scène, dans le silence, dépouillé de tout repère, le père (magnifique Philippe Torreton) est là, immobile face à nous. Les jalons du thriller sont alors posés. Le comédien, par la seule présence de son personnage, donne le ton qui sera celui de la pièce. Une tension traversante, sur le fil, ténue et ininterrompue tout le long du récit, chargée d’émotions rentrées ou débordantes qui envoutera les jeux de chacun des protagonistes.

Et nous voici emportés dans les aléas d’une course folle, course vaine ou impossible peut-être, à la recherche de la vérité qui soulagera le doute. Perdus dans le labyrinthe où l’on cherche quelle issue pourra conduire vers le soulagement. Vers cet avènement enfin réussi de la valse-hésitation des attentes et des renoncements accumulés, de l’étourdissement des espérances vaines. Au risque de se confronter à nouveau à la peur de savoir et de regretter. Au risque de réveiller les hantises fantomatiques de ses refoulements. Au risque de perdre la douleur qui a étayé tout le temps perdu à ne plus attendre et le remords de l’avoir remplacer.

L’interprétation en impose, prégnante et significative, tout en force et fragilité mêlées, remarquablement nuancée, comme une symphonie concertante où les pupitres s’opposent et se répondent selon les mesures, dans les crescendos fabuleux et les diminuendos sensibles de la partition. Anne Brochet, Romain Fauroux, Ambre Febvre, Jean-François Lapalus et Philippe Torreton sont littéralement brillants, convaincants et touchants.

Un spectacle captivant, écrit avec un voluptueuse ingéniosité, mis en vie avec adresse et surtout, interprété avec brio. Je recommande vivement.
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Fissure

Fissure
Frédéric Perez - Spectatif -
Mini-Molière du Critique
101 ans , 68 espions
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Frédéric Perez - Spectatif -
18 mai 2022
10/10
0
Un spectacle véritablement bluffant tant son originalité nous surprend en permanence. Fissure ? C’est un clown, oui assurément, mais pas que. C’est aussi et surtout un personnage aux allures fantomatiques, solides et fluides à la fois, à la poésie troublante et fantasmagorique. Un clown qui pourrait nous faire peur s'il ne nous faisait pas tant rire.

« Virtuose de l'erreur, le clown Fissure rate tout ce qu'il entreprend. Entre fatale idiotie et curiosité irrépressible, rien n'arrête ce roi de la débâcle. Pas même ses drôle de morts qui rythment inlassablement le ballet ininterrompu de ses erreurs. »

Il rate tout ce qu'il entreprend. Il joue à braver le réel, déjoue l’interdit, tord les bras du possible. Mais pourquoi donc ? On ne sait pas, faut-il vraiment le savoir ? Les moments passés avec lui sont tellement irréels qu’ils deviennent comme une évidence déconcertante, un ailleurs-ici-et-maintenant. Et c’est très drôle. Les rires s’échappent, les fous-rires fusent.

Fissure ne se fie pas aux lois de la physique, il les transgresse. Tout échappe à la logique et au rationnel, c’est incroyable. Le spectacle se déroule par tableaux sur un plateau pentu parsemé d'objets qui ne tiennent pas vraiment en place et pourtant si, enfin non... Et cela, dans le temps précis d’une ellipse de lumière qu’un grand mat courbé fait passer de cour à jardin et dont le mouvement se renouvelle à chaque fois.

Une sorte de féérie hilarante et envoutante où le suspens de ses tombées et carnages, de ses floueries et chausse-trapes, nous tient en haleine tout le long dans une machinerie savante et totalement simple en façade. C’est dingue et magique à la fois, comme ces moments de jeux d'enfants où rien n’est empêché et où tout ce qui rate, casse ou tombe ne se prête jamais au drame mais au rire. Certaines et certains, parmi le public, crient de surprise, de rire ou de joie. Si, si, je l'assure, j'y étais !

Un spectacle unique, extraordinaire au premier sens du terme, qui nous surprend par ses tours et sa drôlerie. Un circassien protéiforme. Une performance d’une qualité artistique impressionnante. À découvrir ou retrouver toute affaire cessante. Un bijou brillant et innovant.
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La Vie matérielle

La Vie matérielle
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
69 ans , 49 espions
espionner
Anne Delaleu
17 mai 2022
8/10
0
Une dame âgée bien installée dans son fauteuil, elle parle sans détour, de la vie, de l’amour, de la passion, de son dernier amant, de la condition féminine, des femmes au foyer, la vie quotidienne quoi ! cette dame est aussi la championne de la soupe de poireaux pommes de terre ! Elle aime boire aussi, trop.

Marguerite Donnadieu devenue Duras, une de nos plus grandes romancières. Son enfance, sa mère, l’Indochine, ses livres dont elle nous livre quelques pages, une femme en avance sur son temps. Une femme engagée, qui nous raconte l’histoire pathétique de cette famille et du coupeur d’eau…

Elle a de l’humour aussi, un de ses admirateurs veut absolument passer une nuit avec elle, il la passera sur son palier… et elle bloquée dans son appartement !

Jean-Louis Barrault lui demandera d’adapter pour la scène et pour Madeleine « des journées entières dans les arbres », elle a été une des premières et rares femmes à être adaptée sur scène. (La pièce je m’en souviens au théâtre d’Orsay et avec une autre distribution).

Mais revenons à Catherine Artigala, elle s’est fondue en Marguerite Duras, la gestuelle, l’allure, elle est Duras, c’est une magnifique performance, et elle est dirigée de main de maître par William Mesguich
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Expo L'aventure Champollion, Dans le secret des hiéroglyphes

Expo L'aventure Champollion, Dans le secret des hiéroglyphes
Valérie R42
Mini-Molière du Critique
45 ans , 86 espions
espionner
Valérie R42
8 mai 2022
9/10
1
La Bibliothèque François Mitterrand fête le bicentenaire de la naissance de l’égyptologie avec l’exposition ‘L’aventure Champollion, dans le secret des hiéroglyphes’.

Cette exposition conduit le visiteur à la découverte des techniques novatrices utilisées pour comprendre une langue oubliée grâce au parcours de Jean-François Champollion qui s’est passionné pour cette langue étrangère mystérieuse dès son plus jeune age. Bien sur, il avait un don pour les langues, puisqu’il parlait le latin, le grec, le syriaque, l’arabe, le copte, la gaulois, l’étrusque,…

Comment faire pour faire revivre une langue qui n’est plus parlée ni écrite depuis des siècles ?

Bien sur il y a la fameuse pierre de Rosette (découverte en 1799) avec le même texte dans trois langues qui a grandement aidée Champollion mais pas que. Pour appréhender une langue étrangère, on a coutume de dire qu’il faut s’immerger dans son pays mais le pays des pharaons n’existe plus depuis longtemps, le savant s’est lui immergé dans la compréhension de cette civilisation disparue : Immersion au point de pouvoir comprendre les rituels funéraires des pharaons par exemple.

L’exposition retrace les différentes étapes qui ont conduites Jean-François Champollion sur les traces des hiéroglyphes. Parcours riche et complexe mené avec abnégation et méthode par le jeune français. De nombreux objets magnifiques prêtés et quantités d’écrits raviront les visiteurs.

Attention : ne lit pas le hiéroglyphe qui veut, la structure d’une simple phrase ne ressemble guère à notre grammaire comme nous le découvrons via des écrans interactifs qui nous explique comment interpréter une série de signes.

Le niveau de compréhension et de documentation sur la langue atteint par Champollion a donnée lieu à l’écriture d’une grammaire complète. Certains ouvrages exposés sont impressionnants par le niveau de détail proposé : Notamment lors de ses études d’inscriptions sur des monuments, Champollion décrivait aussi la couleur utilisée, nous savons donc à quoi ressemblaient exactement ces inscriptions grâce à ses écrits alors que la plupart des monuments ont perdu leur couleur depuis.

Champollion est le fondateur de l’égyptologie car il a ranimé toute une civilisation jusqu’alors méconnue et a pesé de tout son poids pour que l’Egypte ancienne soit reconnue parmi les grands arts de l’antiquité, à l’instar de la Grèce et de Rome. Il a été à ce titre le premier conservateur des antiquités égyptiennes au musée du Louvre.

Nous découvrons aussi le rôle important qu’a joué son frère, Jacques-Joseph, combatif comme son cadet, toujours à la recherche de fons pour financer les expéditions de son frère, il lui sert de guide et de conseil et surtout à la mort de Jean-François, il se bat pour faire reconnaitre son travail et faire acheter tous ses écrits par l’état français.
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