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Anne Delaleu
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
70 ans
55 espions
espionner Ne plus espionner
J'aime le théâtre, la musique, l'opéra, la littérature, les expos, les chats !
Son blog : http://annetheatrepassion.blogspot.fr/?m=1
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Son balcon

SAISON 2025-2026
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
22 062reçus
Note moyenne
7,9/10
La meilleure Berlin Berlin, de Patrick Haudecoeur
10/10
La pire Les fêlés
0,5/10
Mini-Molière du Critique
Son classement : 4 / 6200
Avant elle
Pierre Chatel
Pierre Chatel
725 critiques
Après elle
Sylvie Tuffier
Sylvie Tuffier
538 critiques
Niveau
20 / 20
601
critiques
Grade maximal atteint
filatures
63
55
Espions
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Actualités de ses filatures

Enfant du Siècle

Enfant du Siècle
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
espionner
Sylvie Tuffier
Il y a 18 heures
9/10
0
Des vertus contraceptives de la poésie.....

Philippe - Audrey Larrue - St - Jacques.
Comme dirait Zézette, ça rentre pas dans les cases.
Tabernacle ! Un nom de baptême pas évident, même pour un non baptisé.

Ce n'est que le premier d'une longue série de déboires qui ont accompagné ce québécois génial, brillant, drôle et émouvant tout au long de sa vie ....

PALST pour les intimes, où ceux qui n'ont pas le temps, natif de Montréal, est lauréat de deux Oliviers, équivalent de nos Molières. Ceci explique cela.

Dès son arrivée sur scène, couverte de magnifiques roses rouges, cet enfant du siècle - comprenez du siècle avant-dernier - vêtu comme tel, nous aspire dans un tourbillon verbal hallucinant, où il se raconte, mêlant références littéraires et historiques pointues et un parcours de vie qui ne fut pas un long fleuve tranquille.
Sans aucun temps mort, et il fait mouche à chaque fois !

Loin de la banalité du stand up classique, le génial trublion possède une diction parfaite - on comprend absolument chaque syllabe de ses éructations - une connaissance littéraire immense et un art de manier le verbe que beaucoup lui envieraient.

Après avoir fait un carton au Contrescarpe au printemps, il investit La Scène libre - couverte de roses rouges donc - et nous fait pleurer de rire pendant plus d'une heure.

Toujours où on ne l'attend pas, le comédien est d'une parfaite sincérité et au milieu de cette folie verbale pointent des moments fugitifs, magnifiques, pleins d'émotion, pendant lesquels il nous offre toute sa fragilité. Avec élégance et dignité.

Et cherry on the cake, ce délicieux accent canadien que nous aimons tant, et dont il se débarrasse sans effort chaque fois qu'il incarne un personnage. 

Un seul regret : avoir raté quelques punchlines tellement mes voisins riaient fort !

Sylvie Tuffier
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La Promesse de l'Aube

La Promesse de l'Aube
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
espionner
Sylvie Tuffier
Il y a 18 heures
8/10
0
La tendresse a des secondes qui battent plus lentement que les autres.

Paru en 1973, ce récit d'un amour fou d'une mère pour son fils, ce sublime roman largement autobiographique de Romain Gary, possède tous les atouts pour attirer un jeune homme de théâtre.
Pour qu'il s'empare de ces mots, de l'adoration que cette femme avait pour son enfant, elle que la vie a tellement malmené, qui sans jamais baisser les bras, avec une croyance hors du commun a finalement réussi son pari fou, insensé, de l'emmener au plus haut !

Délaissant Molière pour un moment, Tigran Mekhitarian s'est visiblement régalé en adaptant ce joyau.
Faisant un choix très efficace de mêler narration et dialogues.
Sans céder à l'appel du pathos, avec intelligence et délicatesse, il fait couler les mots de Gary.
Sobrement, car beaucoup d'émotions passent sur son visage et dans son regard.

A ses côtés, Delphine Husté, armée d'un accent russe convaincant, savoure ce rôle de mère que le doute n'effleure jamais, dont l'amour maternel déplace des montagnes. Posant sans relâche son regard plein d'adoration sur son fils.
Léonard Stéfanica, non content de nous ravir avec son violon, instrument parfait pour accompagner cette histoire, endosse tous les autres rôles, tour à tour bourgeoise russe, prétendant malheureux, aviateur ....

La scène du Contrescarpe est exiguë ce qui rend les changements de décor par moment un peu maladroits.
Mais l'émotion que nous procurent les mots de Gary et le jeu des trois comédiens n'en est que plus proche et plus sincère.

Sans imagination, l'amour n'a aucune chance.

Voilà une bien jolie façon de nous le démontrer !

Sylvie Tuffier
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La Séparation

La Séparation
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
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Sylvie Tuffier
8 oct. 2025
9,5/10
0
Quand la littérature s'invite au théâtre.

Quatre personnes vivent ensemble dans une grande maison à l'écart du monde.
Il y a les parents d'un côté, le fils et la belle fille de l'autre.
Séparés par une cloison, mais par bien d'autres choses encore, ils sont incapables de créer un lien ni de communiquer vraiment.

On aurait pû parler d'une histoire de famille si chacun de ses membres n'était pas si étranger aux autres, si préoccupé de lui-même, si enfermé dans ses obsessions, sa détresse, sa solitude.

L'histoire se déroule pendant l'agonie d'une cinquième personne, la sœur aînée du père, qui est en train de rendre son dernier soupir.
Distillant une effluve de mort dans la maison.

Dès la scène d'ouverture, le ton est donné.
Georges, le fils, tient un très long discours à sa femme Louise. Passant du coq à l'âne en permanence, plongé dans ses pensées, complètement absent à l'autre, Pierre-François Garel nous livre dès l'entrée un texte magnifique, exigeant, que seul un comédien chevronné peut faire vivre.
Face à lui, avec peu de répliques mais une magnifique présence, Léa Drucker distille une égalité d'humeur qui contraste intensément avec celle de son mari.

Dans l'autre cabinet de toilette, arrive la mère de Georges, Sabine, interprétée, habitée par Catherine Hiegel.
Toujours très attendue, la grande comédienne sculpte au cordeau cette partition délectable, dans laquelle elle révèle toute la noirceur, la méchanceté, mais aussi le malheur d'une vieille femme passée à côté de la vie.
Une grande performance d'actrice !
Victime des éructations verbales et gémissements de sa femme, de plus en plus avinée, Pierre - inénarrable Alain Libolt - lui oppose une placidité savoureuse.

Mis à part Louise, qui n'a aucun lien de sang avec elle, personne ne développe aucune empathie pour la mourante, Sabine refuse même d'aller la voir sur son lit de mort.

Claude Simon, dont c'est la seule pièce, nous offre un texte magnifique, d'une grande richesse et dont la qualité est formidablement mise en valeur par les comédiens.

On comprend qu'Alain Françon ait été séduit par cette langue brillante.
Le metteur en scène de 80 ans a derrière lui une longue carrière récompensée de nombreux prix, dont quatre Molières.
La Séparation est une performance à ajouter à son palmarès.
Familier de ces grandes scènes qu'il n'a pas son pareil pour faire vivre, il dirige ses comédiens de main de maître.
Certains, comme Pierre François-Garel pour la sixième fois !

Au-delà des reproches et des mensonges, on sent le malheur de vies gâchées, de choix malheureux, de mariages ratés, de rêves de fuite, d'ailleurs.

Cette séparation, c'est bien plus que cette mince cloison entre les cabinets de toilette.
C'est cette frontière entre ces membres d'une même famille qu'aucun d'eux ne peut franchir.
La seule qui le pouvait est en train de rendre son dernier souffle....

Alain Françon dans une récente interview disait " Je ne supporte plus le théâtre qui dit aux spectateurs quoi penser".

Merci à lui d'avoir sorti de l'oubli ce texte merveilleux qui nous a régalé pendant près de deux heures !

Sylvie Tuffier
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Je me souviendrai de presque tout

Je me souviendrai de presque tout
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
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Sylvie Tuffier
29 sept. 2025
8,5/10
5
"Tu n'étais pas là !"

A quoi s'attendre quand un père débarque un jour à l'improviste, lui qui a brillé par son absence depuis toujours ?
A quoi s'attendre quand un fils déborde de colère et de rancœur, rendant son père responsable de tous ses échecs ?
Ce père, vient-il seulement demander à son fils de lui écrire ses mémoires ? Ou n'est ce qu'un prétexte pour renouer des liens ?
Ce fils veut-il seulement accuser son père absent ? Ou cherche t'il à comprendre pour soulager son chagrin ?

Alexis Macquart nous invite à un face à face puissant, intime et touchant, où les vérités se dévoilent au fil de leur rencontre, et où mauvaise foi, lâcheté, regrets, révélations, demi mensonges et silences se livrent un dur combat.

C'est un régal d'assister à ce duel entre ces deux grands comédiens.
Le premier, Pierre Arditi, fort de ses 80 ans, démontre brillamment qu'au théâtre on n'a pas d'âge. Il rayonne dans ce rôle taillé sur mesure. Tiré à quatre épingles, magnifique crinière blanche, il personnifie ce grand acteur qui a connu tous les succès.

Face à lui, tee shirt crado et velours informe, Nicolas Briançon est un parfait loser. En manque d'amour et d'argent, le comédien déploie tout son talent, sa colère et son chagrin.

Entre ces deux virtuoses, le petit fils, très justement interprété par le jeune comédien Miguel Vander Linden, est celui qui écoute, qui apaise, qui comprend.

Julien Boisselier dirige les comédiens avec beaucoup de tact, alternant moments forts et silences, lenteur et intensité, exprimant ainsi toute la sincérité des sentiments des deux hommes.

La preuve une fois encore que les non dits sont plus destructeurs que les mots.

Encore un beau succès que nous offre le théâtre Montparnasse !
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Un pas de côté

Un pas de côté
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
106 ans , 34 espions
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Sylvie Tuffier
27 sept. 2025
9/10
11
L'un reste, l'autre part ....

Merveilleux ! a dit ma voisine quand les lumières se sont rallumées.
Ce cri du cœur, partagé par toute la salle a fusé, spontané.

Car nous avons passé un moment délicieux, plein de délicatesse, de tendresse et de charme en compagnie de ce couple tellement séduisant et attachant.
Quel plaisir que cette comédie romantique, qui ne cherche ni à renouveler le genre, ni à en faire trop.

Comme si l'auteure, Anne Giafferi, voulait juste capturer quelques moments de vie, une interaction entre deux êtres, ces petits riens qui deviennent beaucoup.

Catherine et Vincent, tous deux mariés, se retrouvent par hasard sur un banc public. Ils sont tous les deux à un moment de leur vie où ils pourraient remettre leur couple en question.
Lassitude, ennui, désillusion, envie de changement, peur du changement....La liste des possibles déceptions maritales est longue.
Au fil de leurs rencontres, de plus en plus fréquentes, leurs confidences et leur complicité les rapprochent.

Rien de nouveau sous le soleil me direz vous !
Non et c'est cela la force de cette délicieuse parenthèse au théâtre de la Renaissance.
Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes, de jolis éclats de rire, et beaucoup de talent.

L'immense complicité entre les deux comédiens - qui sont amis dans la vie - n'est plus à prouver. Que ce soit sur scène ou derrière la caméra, Isabelle Carré et Bernard Campan sont décidément faits l'un pour l'autre.

Elle, avec cette fraîcheur et cette spontanéité que tout le monde s'arrache, aussi bien au théâtre qu'au cinéma.
Lui, qui navigue à merveille entre rire et émotion, dévoilant son côté tendre, et s'amusant de lui-même avec un plaisir évident.

A leur côté, Hélène Babu, l'épouse pleine d'humour de Vincent, et Stanislas Stanic, le mari dépressif de Catherine, sont de parfaits conjoints.

La scénographie inventive d'Alain Lagarde, entre décor de jardin et cloisons coulissantes, permet d'évoluer du banc public aux appartements avec fluidité.

Par petites touches, avec légèreté, deux destins se croisent, deux grands comédiens nous ravissent et nous parlent de nous !
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