- Comédie Contemporaine
- Théâtre Michel
- Paris 8ème
Piège pour Cendrillon
Adapté par Aïda Asgharzadeh
Mis en scène par Sébastien Azzopardi
Avec Nassima Benchicou
- Nassima Benchicou
- Alyzée Costes
- David Talbot
- Aurélie Boquien
7,1/10
50%
- Théâtre Michel
- 38, rue des Mathurins
- 75008 Paris
- Havre-Caumartin (l.3, l.7, l.8, l.9, RER A et E)
Itinéraire
Billets de 15,00 à 35,00 €
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Deux jeunes filles prises au piège dans un incendie. L’une meurt, l’autre se réveille sans mémoire.
Qui était-elle ? La victime ? L’assassin ? Piège pour Cendrillon est un récit âpre et hypnotique, une histoire entre Hitchcock et David Lynch.
Un polar glamour et vénéneux.
D’après le roman de Sébastien Japrisot, connu pour Un long dimanche de fiançailles et L’été meurtrier.
Adapté par Aïda Asgharzadeh, qui s'est fait remarquer avec Les Vibrants et La Main de Leïla.
Mis en scène par Sébastien Azzopardi, déjà à l'origine des pièces à succès La Dame Blanche, Dernier Coup de Ciseaux et Le Tour du Monde en 80 jours. En 2019, sa pièce Chapitre XIII a été récompensée du Molière de la Création visuelle.
Toutes les critiques
« Piège pour Cendrillon » d’après le roman de Sébastien Japrisot adapté par Aïda Asgharzadeh et mis en scène par Sébastien Azzopardi au théâtre Michel est une comédie glamour construite comme un polar.
Sébastien Japrisot est un écrivain à la plume machiavélique.
Son roman, paru en 1963, fut l’objet d’une adaptation cinématographique par André Cayatte en 1965.
Mais il est aussi plus connu pour être l’auteur de « L’été meurtrier » et « Un long dimanche de fiançailles ».
Des intrigues mêlant glamour et enquête policière aux multiples rebondissements pour tenir en haleine le spectateur jusqu’à la scène finale.
Cette adaptation resserrée, pour les besoins de la scène, d’Aïda Asgharzadeh lui en est fidèle. Bien malin celui qui pourra deviner la fin de cette enquête avant l’ultime rebondissement, même si à la moitié de la pièce, on se dit c’est plié, le ou la coupable c’est lui ou elle…
Tout commence par la découverte d’une jeune femme, au nom de Michèle, Mi pour les intimes, sortant d’un hôpital où elle vient de subir des soins très importants consécutifs à un incendie dont elle a été prise au piège dans la salle de bains d’une maison bourgeoise. Son visage et ses mains furent gravement brûlés, c’est la raison pour laquelle elle doit porter des gants jusqu’à son complet rétablissement.
Fait marquant de cet épisode malheureux, elle a perdu la mémoire…
Elle apprend très rapidement que l’autre femme qui était présente avec elle dans cette salle de bains est décédée : c’était son amie d’enfance Dominique, Do pour les intimes.
Mais que faisait-elle dans cette salle de bains ?
Doit-elle se considérer comme une victime ? Ou devons-nous la considérer comme le bourreau, l’assassin ?
La mémoire lui faisant défaut, elle va devoir mener son enquête pour tirer les ficelles de cette histoire qui n’a pas fini de lui révéler des surprises sur sa véritable identité : un mystère plane comme un certain Alfred Hitchcock aurait aimé être le complice pour faire travailler nos cellules grises. Le piège se referme sur cette jolie poupée aux allures de Cendrillon…
Vaut-il mieux exercer notre facette d’enquêteur ou bien se laisser porter par l’histoire. Rien n’est moins sûr, mais ce qui est certain c’est qu’il faut rester bien éveillé, concentré pour ne pas perdre un indice de cette enquête aux multiples péripéties : la vérité se cache dans les détails.
D’autant plus que la mise en scène très enlevée, efficace de Sébastien Azzopardi ne nous laisse pas une seconde de répit. Les flash-back s’enchaînent à une vitesse vertigineuse, passant d’une époque ou d’un lieu à la vitesse d’un souffle. Et pour corser le tout, le seul homme présent dans cette histoire joue plusieurs rôles.
Tout un programme pour vous faire perdre la tête.
Sébastien Azzopardi a su tirer profit de cette astucieuse adaptation en y incorporant des superbes jeux de lumières de Philippe Lacombe augmentant ainsi l’intensité dramatique, sans oublier la musique de Romain Trouillet qui accroît la fluidité de l’action. Un Romain Trouillet qui ne finit pas de m’étonner avec ses musiques qui sont toujours extrêmement justes par rapport aux actions.
Pour compléter cette mise en scène millimétrée, rapide comme l’éclair, il fallait un décor qui puisse se fondre dans tous les rebondissements, c’est le cas avec celui de Juliette Azzopardi. Les costumes de Pauline Yaqua Zurini, notamment les belles robes de « Cendrillon », complètent harmonieusement l’atmosphère glamour de cette « chronique policière ».
Les quatre comédiens au service de cette enquête maîtrisent parfaitement leurs rôles. On se demande qui manipule qui ? Quelle est la place de l’argent dans cette folie aux apparences meurtrières ?
La recherche du passé, de la mémoire, aideront-ils à résoudre cette enquête ? Permettront-ils à « Cendrillon » de connaître sa réelle identité, de connaître son implication dans cet incendie ?
Autant de questions que l’amie de sa tante, Jeanne, celle qui est venue chercher à sa sortie de l’hôpital la douce Michèle, jouée brillamment dans un esprit pervers par Aurélie Boquien, se délecte à maintenir le suspense, n’étant pas très pressée qu’elle recouvre la mémoire…
David Talbot, l’homme aux multiples visages, par ses jeux bien différenciés, nous sert un lien, pour cette histoire, savamment équilibré.
Alyzée Costes, la petite poupée Cendrillon, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, nous entraîne avec malice dans son enquête jalonnée de pièges.
Sa complice de jeu Nassima Benchicou, dans son jeu coquin au sourire ravageur, a tous les atouts pour brouiller les pistes et nous faire perdre la tête.
Elles apportent toutes les deux de la fraîcheur dans cette atmosphère hautement brûlante, mais surtout restez concentrés !
Un thriller bien ficelé, avec une psychologie des personnages bien rendue, qui tient sa promesse et qui mérite votre visite.
Sébastien Japrisot est un écrivain à la plume machiavélique.
Son roman, paru en 1963, fut l’objet d’une adaptation cinématographique par André Cayatte en 1965.
Mais il est aussi plus connu pour être l’auteur de « L’été meurtrier » et « Un long dimanche de fiançailles ».
Des intrigues mêlant glamour et enquête policière aux multiples rebondissements pour tenir en haleine le spectateur jusqu’à la scène finale.
Cette adaptation resserrée, pour les besoins de la scène, d’Aïda Asgharzadeh lui en est fidèle. Bien malin celui qui pourra deviner la fin de cette enquête avant l’ultime rebondissement, même si à la moitié de la pièce, on se dit c’est plié, le ou la coupable c’est lui ou elle…
Tout commence par la découverte d’une jeune femme, au nom de Michèle, Mi pour les intimes, sortant d’un hôpital où elle vient de subir des soins très importants consécutifs à un incendie dont elle a été prise au piège dans la salle de bains d’une maison bourgeoise. Son visage et ses mains furent gravement brûlés, c’est la raison pour laquelle elle doit porter des gants jusqu’à son complet rétablissement.
Fait marquant de cet épisode malheureux, elle a perdu la mémoire…
Elle apprend très rapidement que l’autre femme qui était présente avec elle dans cette salle de bains est décédée : c’était son amie d’enfance Dominique, Do pour les intimes.
Mais que faisait-elle dans cette salle de bains ?
Doit-elle se considérer comme une victime ? Ou devons-nous la considérer comme le bourreau, l’assassin ?
La mémoire lui faisant défaut, elle va devoir mener son enquête pour tirer les ficelles de cette histoire qui n’a pas fini de lui révéler des surprises sur sa véritable identité : un mystère plane comme un certain Alfred Hitchcock aurait aimé être le complice pour faire travailler nos cellules grises. Le piège se referme sur cette jolie poupée aux allures de Cendrillon…
Vaut-il mieux exercer notre facette d’enquêteur ou bien se laisser porter par l’histoire. Rien n’est moins sûr, mais ce qui est certain c’est qu’il faut rester bien éveillé, concentré pour ne pas perdre un indice de cette enquête aux multiples péripéties : la vérité se cache dans les détails.
D’autant plus que la mise en scène très enlevée, efficace de Sébastien Azzopardi ne nous laisse pas une seconde de répit. Les flash-back s’enchaînent à une vitesse vertigineuse, passant d’une époque ou d’un lieu à la vitesse d’un souffle. Et pour corser le tout, le seul homme présent dans cette histoire joue plusieurs rôles.
Tout un programme pour vous faire perdre la tête.
Sébastien Azzopardi a su tirer profit de cette astucieuse adaptation en y incorporant des superbes jeux de lumières de Philippe Lacombe augmentant ainsi l’intensité dramatique, sans oublier la musique de Romain Trouillet qui accroît la fluidité de l’action. Un Romain Trouillet qui ne finit pas de m’étonner avec ses musiques qui sont toujours extrêmement justes par rapport aux actions.
Pour compléter cette mise en scène millimétrée, rapide comme l’éclair, il fallait un décor qui puisse se fondre dans tous les rebondissements, c’est le cas avec celui de Juliette Azzopardi. Les costumes de Pauline Yaqua Zurini, notamment les belles robes de « Cendrillon », complètent harmonieusement l’atmosphère glamour de cette « chronique policière ».
Les quatre comédiens au service de cette enquête maîtrisent parfaitement leurs rôles. On se demande qui manipule qui ? Quelle est la place de l’argent dans cette folie aux apparences meurtrières ?
La recherche du passé, de la mémoire, aideront-ils à résoudre cette enquête ? Permettront-ils à « Cendrillon » de connaître sa réelle identité, de connaître son implication dans cet incendie ?
Autant de questions que l’amie de sa tante, Jeanne, celle qui est venue chercher à sa sortie de l’hôpital la douce Michèle, jouée brillamment dans un esprit pervers par Aurélie Boquien, se délecte à maintenir le suspense, n’étant pas très pressée qu’elle recouvre la mémoire…
David Talbot, l’homme aux multiples visages, par ses jeux bien différenciés, nous sert un lien, pour cette histoire, savamment équilibré.
Alyzée Costes, la petite poupée Cendrillon, à qui on donnerait le bon dieu sans confession, nous entraîne avec malice dans son enquête jalonnée de pièges.
Sa complice de jeu Nassima Benchicou, dans son jeu coquin au sourire ravageur, a tous les atouts pour brouiller les pistes et nous faire perdre la tête.
Elles apportent toutes les deux de la fraîcheur dans cette atmosphère hautement brûlante, mais surtout restez concentrés !
Un thriller bien ficelé, avec une psychologie des personnages bien rendue, qui tient sa promesse et qui mérite votre visite.
L'atmosphère polar est bien présente, le mystère reste entier jusqu'au bout ... il ne faut surtout pas en rater une miette au risque de perdre pieds... et encore même en restant attentive je ne suis pas sûre d'avoir retrouvé mon chemin ?!
Hitchcock n’aurait pas renié cette comédie pleine de suspens, de mystères et de rebondissements. Le spectateur doit être attentif à tout instant faute de se perdre dans cette intrigue machiavélique.
Le changement de tableaux dans le même décor, un éclairage qui crée une ambiance étrange et angoissante, ainsi que le brutal passage d’un personnage à l’autre contribuent à nous perdre dans cette histoire où l’on se retrouve à la fin. Très bon jeu d’acteurs et en particulier des deux jeunes héroïnes incarnées par Alyzée Costes et Nassima Benchicou. Pas de mystère c’est à découvrir !
Le changement de tableaux dans le même décor, un éclairage qui crée une ambiance étrange et angoissante, ainsi que le brutal passage d’un personnage à l’autre contribuent à nous perdre dans cette histoire où l’on se retrouve à la fin. Très bon jeu d’acteurs et en particulier des deux jeunes héroïnes incarnées par Alyzée Costes et Nassima Benchicou. Pas de mystère c’est à découvrir !
« Piège pour Cendrillon » est tiré d’un roman écrit par Sébastien Japrisot en 1963 (il a également écrit « L’été meurtrier » et «Un long dimanche de fiançailles »). En 1965, il y a le film réalisé par André Cayatte avec Dany Carel (qui tenait les deux rôles titres) et Madeleine Robinson la gouvernante : Et maintenant, c’est une pièce jouée au théâtre Michel, adaptée par Aida Asgharzadeh (déjà remarquée avec « La main de Leila » et « Les vibrants »).
Michelle, élevée par sa tante et surtout par la gouvernante de celle-ci la terrible Madame Murneau, se réveille à l’hôpital, amnésique après l’incendie de sa maison qui a couté la vie à Dominique son amie d’enfance. Elle est brulée notamment au visage et aux mains et quoiqu’elle tente, sa mémoire ne revient pas. Qui était-elle ? Que s’est-il passé lors de l’incendie ? Elle va chercher à se souvenir à tout prix, jusqu’à se perdre à nouveau et que le piège se referme…
Sébastien Azzopardi propose une mise en scène efficace, il faut dire que c’est un spécialiste du genre pièces à suspens (« La dame blanche » et « Dernier coup de ciseaux ») : un décor sobre, un peu de fumée, des lumières dispensées avec parcimonie et des détails auxquels il faut prêter attention.
Avertissement : N’arrivez pas en retard, ne regardez que la scène sinon vous risquez de louper quelque chose et risquez de perdre le fil. Oui il faut être attentif car le rythme est soutenu, les manipulations et faux semblants s’enchainent tambour battant.
Et puis les quatre comédiens, tous superbes : David Talbot qui endosse plusieurs rôles sans qu’on puisse le confondre. Le duo infernal Do et Mi est constitué par Alyzée Costes et Nassima Béchicou, les deux sont magnifiques, chacune avec un genre propre et des tenues qui leur vont à ravir. Mais celle pour qui j’ai eu un coup de cœur c’est Aurélie Boquien qui est extraordinaire dans le rôle de la gouvernante-dragon.
Michelle, élevée par sa tante et surtout par la gouvernante de celle-ci la terrible Madame Murneau, se réveille à l’hôpital, amnésique après l’incendie de sa maison qui a couté la vie à Dominique son amie d’enfance. Elle est brulée notamment au visage et aux mains et quoiqu’elle tente, sa mémoire ne revient pas. Qui était-elle ? Que s’est-il passé lors de l’incendie ? Elle va chercher à se souvenir à tout prix, jusqu’à se perdre à nouveau et que le piège se referme…
Sébastien Azzopardi propose une mise en scène efficace, il faut dire que c’est un spécialiste du genre pièces à suspens (« La dame blanche » et « Dernier coup de ciseaux ») : un décor sobre, un peu de fumée, des lumières dispensées avec parcimonie et des détails auxquels il faut prêter attention.
Avertissement : N’arrivez pas en retard, ne regardez que la scène sinon vous risquez de louper quelque chose et risquez de perdre le fil. Oui il faut être attentif car le rythme est soutenu, les manipulations et faux semblants s’enchainent tambour battant.
Et puis les quatre comédiens, tous superbes : David Talbot qui endosse plusieurs rôles sans qu’on puisse le confondre. Le duo infernal Do et Mi est constitué par Alyzée Costes et Nassima Béchicou, les deux sont magnifiques, chacune avec un genre propre et des tenues qui leur vont à ravir. Mais celle pour qui j’ai eu un coup de cœur c’est Aurélie Boquien qui est extraordinaire dans le rôle de la gouvernante-dragon.
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