- Théâtre contemporain
- Studio des Champs Elysées
- Paris 8ème
Les Vibrants

- Matthieu Hornuss
- Aïda Asgharzadeh
- Benjamin Brenière
- Amélie Manet
- Studio des Champs Elysées
- 15, avenue Montaigne
- 75008 Paris
- Alma Marceau (l.9)
1914. Eugène, aussi beau qu'insolent, est engagé volontaire.
1916. Il est blessé à Verdun et y laisse la moitié de son visage. S’ensuit alors une irrépressible descente aux enfers : comment continuer à vivre lorsque le miroir nous donne à voir les restes de ce qui a été et ne sera plus ?
Au Val-de-Grâce où il est hospitalisé, Eugène va rencontrer les architectes de sa nouvelle vie dont la grande Sarah Bernhardt. Il va alors suivre les pas, ou plutôt l’ombre, d'un certain Cyrano de Bergerac…
La critique de la rédaction : 5/10. Pas vraiment emballé par cette pièce qui se passe au lendemain de la première guerre mondiale. Elle raconte l'histoire d'un homme défiguré qui se reconstruit.
Je n'ai pas vraiment apprécié le texte.
Il ne m'a pas touché car j'ai trouvé les dialogues un peu fades. Je ne me suis hélas pas attaché aux personnages, notamment celui de Sarah Bernhardt, qui m'a déplu.
Néanmoins j'ai apprécié la mise en scène très élaborée. Les sons et les lumières nous plongent dans un véritable univers. Les rideaux créent de la perspective, avec plusieurs plans où se déroulent l'action. C'est plutôt bien pensé.
Une thématique intéressante, une histoire qui aurait pu l'être, mais un sentiment mitigé à la sortie du théâtre de la Reine Blanche.
Quel destin que celui d’Eugène… ou comment une histoire singulière nous plonge dans l’Histoire avec un grand H.
Verdun, 1916. Le carnage. Qu’il est loin le départ la fleur au fusil, la chanson sur les lèvres, l’amour en bandoulière…
Le Val de Grâce. La Comédie française. Trois lieux que l’on n’aurait pas eu l’idée d’associer, et pourtant… voilà le destin de cette gueule cassée, devenu un Cyrano magnifique, grâce à la divine Sarah...
A travers lui, les questions d’identité, de différence, du regard des autres… de l’acceptation de soi aussi (ce final si percutant)… l’art comme moyen de résilience… et une tirade du nez de Cyrano qui prend une toute autre dimension.
Une scénographie virevoltante, autour de rideaux blancs qui dessinent sans cesse de nouveaux espaces, un beau travail sur les masques, 4 comédiens qui interprètent avec justesse une dizaine de rôles, bref, une belle représentation!
Une mise en scène ingénieuse avec un décor simplifié qui nous immerge à merveille tantôt dans les tranchés, au Val de Grâce ou au théâtre. J'ai trouvé également les seconds rôles investis et de qualité.
Une chose me manque à mon goût, et la plus importante qui soit, l'interprète principal n'a pas réussi à me faire tressaillir malgré la force du propos. Et s'il y a bien une chose que j'attends d'un spectacle dramatique, c'est de ressentir.
La pièce ne leur rend pas hommage, c'est ennuyeux, à la limite il faudrait resserrer le texte, et le comble c'est le manque d'émotions.
La mise en scène est des plus sobres, on entend mal les comédiens.
C'est un bel hommage aux Gueules Cassées et au Théatre, cette thérapie (Val de grace peut rythmer avec état de grace).
La mise en scène avec le jeu des rideaux, c'est bien joué et fort intelligent.
L'émotion manquait au répertoire. Le texte ne manque pourtant pas d'intérêt mais je n'ai pas vraiment cru aux personnages.
Sarah Bernard manque de prestence.
Les vêtements tâchés de sang du début à la fin c'est un peu ridicule, surtout au FRANÇAIS.
Par contre j'ai bien aimé la mise en scène avec un jeu de rideaux et de lumière qui nous transporte dans les différents lieux.
Dommage car l'idée de justaposer
Cyrano et les grands défigurés de cette horrible guerre est assez intéressant.