- Petite Comédie
- Théâtre de la Renaissance
- Paris 10ème
La Dame Blanche

- Sébastien Azzopardi
- Alyzée Costes
- Théâtre de la Renaissance
- 20, boulevard Saint-Martin
- 75010 Paris
- Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Cette nuit là, l'imprudent Malo Tiersen n’aurait jamais dû prendre sa voiture.
Il n’aurait jamais dû aller dans cette vieille maison au beau milieu des bois.
Il n’aurait jamais dû avoir ce malheureux accident.
Et vous, vous n’auriez jamais dû pousser la porte de l'effrayant Théâtre de la Renaissance.
Au théâtre, vous n’aviez jamais eu peur… Jusqu’à ce soir.
La Dame Blanche, vivez l’expérience. A vos risques et périls.
La Dame Blanche est dans le Top 3 des pièces préférées des blogueurs (2016)
La Dame Blanche a été récompensée du Triomphe AuBalcon des sensations fortes !
Cette pièce est interdite aux spectateurs n'ayant pas le coeur bien accroché.
Directeur du Théâtre du Palais-Royal avec Sacha Danino, auteur et producteur de ses spectacles, Sébastien Azzopardi enchaîne les succès. Avec sa nouvelle création La Dame Blanche, il prend cette fois-ci le risque de vous faire trembler de peur au théâtre.
C’est en 2003 qu'il monte sa compagnie accompagné de comédiens hors pair avec la capacité de nous plonger à chaque fois dans un univers au caractère bien trempé. Assez vite, ils tourneront dans des dizaines de théâtres parisiens comme le Lucernaire, le Théâtre du Temple, le Café de la Gare, le Splendid… et dans toute la France !
Plus de 2 000 représentations pour "Le tour du monde en 80 jours" et 9 ans de tournée, plus de 1 000 représentations de "Mission Florimont" et une nomination au Molière de la meilleure comédie en 2010, une nouvelle performance saluée par la critique et les spectateurs avec "Dernier coup de ciseaux", Molière 2014 de la meilleure comédie.
La critique de la rédaction : 8.5/10. Une pièce d’horreur très réussie !
Nous nous laissons prendre par la mystérieuse histoire de Malo Tiersen, dont le destin bascule devant nos yeux, dans un effroyable décor.
Les moyens déployés pour les effets spéciaux et trucages sont impressionnants et le résultat stupéfiant. Le Théâtre de la Renaissance nous en met plein la vue et nous passons de surprise en surprise.
La mise en scène est très audacieuse, si bien que nous nous demandons plusieurs fois « Non ? Ils n’ont pas osé ? »
Arthur Jugnot excelle dans son rôle. Nous avons du mal à discerner son côté menteur, froid et sombre de la sympathie qu’il dégage. Sa maitresse ainsi que les voisins de la forêt jouent également remarquablement bien.
En plus d’être scotchés à notre fauteuil au fil des rebondissements, nous rions beaucoup. Pour oublier notre peur…
Cauchemars garantis pendant plusieurs semaines !
Très bon jeu des acteurs, particulièrement Arthur Jugnot qui nous emmène dans sa folie. Les décors sont très réussis et créent une ambiance angoissante avec de bons jeux...
A la fin on a honte d’avoir eu peur et surtout on se demande...
Bien sûr, il faut reconnaître à cette pièce le mérite de créer un univers encore jamais vu (du moins pour moi) au théâtre. Dès l’entrée en salle, le spectateur baigne dans une atmosphère mystérieuse plaisante et pour le moins prometteuse. Atmosphère, atmosphère … non mais est-ce que cette pièce se résume seulement à une question d’atmosphère ? Non … et oui.
Oui, car cette ambiance crée réellement le sel de cette pièce. Autant le dire, on s’attend à ce que le surnaturel nous saisisse dès les projecteurs éclairés. Le premier effet visuel est d’ailleurs des plus réussis. Cependant, de là à dire que cela suscite la peur, je n’irai pas jusque-là. Mention spéciale aux beaux décors mobiles qui permettent de créer une multitude de lieux. L’espace scénique est vraiment très bien utilisé.
Non, car il y a l’histoire. Malheureusement, une histoire qui a eu toutes les difficultés à me convaincre. Tout le monde connaît le mythe de la Dame Blanche. Je m’attendais donc à ce que cette pièce colle, peu ou prou, à la légende urbaine. Erreur ! Elle s’en écarte allègrement. Il m’a bien fallu vingt minutes pour commencer à me laisser porter par l’histoire, mais j’ai globalement trouvé que le texte comportait des longueurs. Beaucoup plus gênant, deux comédiens avaient tendance à surjouer leurs rôles.
Au regard de tout ce que j’avais pu entendre sur cette Dame Blanche, je m’attendais donc à bien mieux. Dommage.
Le climax avant-scène est angoissant avec les acteurs grimés en fantôme qui se baladent dans les rangs du public. La tension est palpable. On s'attend à voir un spectacle terrifiant qui va nous emporter durant près de deux heures.
Finalement la suite n'est qu'un énième vaudeville au royaume du "fantastique". Le tout est extrêmement décevant et se ringardise avec une succession d'humour saupoudrée lourdement. Au final on s'ennuie et on reste sur sa faim, surtout quand on nous invitait à avoir peur pour la première fois au théâtre. Les décors sont beaux et les effets spéciaux surprenant pour une pièce de théâtre.
Si la pièce s'essouffle rapidement -et pour longtemps- après un début en grande pompe, elle trouve un second souffle grâce un rebondissement du scénario!
Bien que la pièce soit considérée comme participative, on peut déplorer que le "filon" de l'apparition surnaturelle dans la salle ne soit pas d'avantage creusé alors que la mise en scène est très (trop?) riche de décors soignés ainsi que d'effets sonores et visuelles.
Le jeu des acteurs est bon dans l'ensemble ! Mais je n'ai eu aucun coup de coeur d'interprétation. Mention spéciale pour la comédienne jouant rôle de la vieille folle.
Au risque d'être chagrin, je conclurais que je ne comprends pas vraiment l'engouement suscité par cette pièce.
Petite remarque, en semaine la salle n'est pas remplie, n'hésitez pas à aller vous placer plus prêt bien que, étonnement, les ouvreurs/euses ne le fassent pas.
Une pièce originale et surprenante parfois flippante. Excellente mise en scène de Sebastien Azzopardi rythmée par des effets spéciaux spectaculaires. L’action se déroule sur scène mais aussi dans la salle, ou les spectateurs passent du rire à l’effroi à un rythme effréné. Les décors sont travaillés et bien pensés car, malgré de nombreux changements, il n'y a aucun temps mort.
Tous les acteurs sont excellents, avec en tête d’affiche Arthur Jugnot dans le rôle de Malo Tiersen et la ravissante Anais Delva dans celui de la Dame Blanche. Cette comédie de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino est un grand spectacle fantastique particulièrement réussi, à ne pas manquer !
Toute la pièce est baignée d'un humour qui passe assez bien, restant éloigné des scènes d'angoisse servies par une très bonne mise en scène. Puis arrive le dernier acte. On change de ton, on change de thème. Alors qu'on aimerait voir la fin de la pièce, attention, spoilers, l'ambiance est ruinée par des blagues de plus en plus potaches ("Si t'es fier d'être consanguin tape dans tes mains!" ou des références à Star Wars qui n'ont rien à faire là) dans ce qui est devenue une pièce policière et finit sur un combat au couteau d'une mollesse incroyable, surtout compte tenu de la précision avec laquelle sont jouées les scènes précédentes.
Bref, un beau gâchis. Si on enlevait ces blagues cliché et potaches, si on amputait ce dernier acte (en ce terminant à l'avant dernier, la pièce aurait au moins gardé sa cohérence), et surtout en renouvelant la distribution, on aurait pu assister à une pièce d'horreur de boulevard, ce qui reste une très bonne idée.