- Comédie Contemporaine
- Théâtre Tristan-Bernard
- Paris 8ème
Chapitre XIII

- Thomas Ronzeau
- Tadrina Hocking
- Patrice Latronche
- Alexandre Jérôme
- Théâtre Tristan-Bernard
- 64, rue du Rocher
- 75008 Paris
- St-Lazare (l.3, l.9, l.12, l.13, l.14, RER E, Trans J et L)
Enfermé dans sa chambre, Franz Müller écrit son nouveau roman.
Ce soir là ne fait pas exception, ce monastère semble hanté ou maudit.
Car à cet instant, au fond de la forêt, un moine se fait sauvagement tuer. Un meurtre étrangement identique à la scène que Franz vient d'écrire.
Simple coïncidence ? ou Malédiction ?
Le thriller s'installe au théâtre. Après le succès de La Dame Blanche, la pièce de théâtre Chapitre XIII emprunte tous les codes du thriller type Seven ou Le Silence des Agneaux.
Les spectateurs vivent une expérience inédite car il n’y a qu’au théâtre que nous enfermons les acteurs et les spectateurs dans une même pièce.
Prenez garde alors, si vous poussez la porte du Tristan Bernard, car la malédiction pourrait bien s’abattre sur vous et vos proches !
Sébastien Azzopardi auteur, metteur en scène et producteur de spectacles qui enchaîne d'habitude les succès, son dernier en date étant La Dame Blanche, a récemment proposé deux pièces moins réussies Oh My God (également au Théâtre Tristan Bernard, en 2016) et Moi Papa avec Arthur Jugnot. Espérons qu'avec Chapitre XIII il casse cette mauvaise série.
La critique de la rédaction : 7.5/10. À la fois impressionnante et angoissante cette enquête au cœur d’un monastère.
Nous suivons les déboires d’un écrivain cloîtré dans un lieu bien mystérieux. Il se retrouve malgré lui entouré de cadavres.
Dans cette pièce où nous sommes tout de suite immergés dans une ambiance énigmatique, les effets de mise en scène se multiplient. Mieux vaut avoir le cœur bien accroché car c’est très gore, le sang coule à flots.
À plusieurs reprises nous sommes surpris, effrayés puis amusés par ce qui apparaît et disparaît sur scène.
Les acteurs jouent plusieurs rôles avec brio. Thomas Ronzeau fait une belle performance, pleine d'énergie.
Une histoire prenante. Elle met du temps à démarrer mais nous tient en haleine jusqu’au bout.
Des acteurs (l'essentiel de l'équipe d'Oh my God!), qui ne ménagent pas leur peine, pour un (gore) spectacle à intrigue d'excellente facture !
Très bon jeu d'acteurs avec une mise en scène sanglante à effets très bien réussis, le tout ponctué par des touches humoristiques et interactives.
Un dénouement surprenant vient compléter le scénario travaillé de cette pièce.
Un seul mot : courez-y !
La Dame Blanche en était un parfait exemple, nous entraînant dans une histoire d'horreur dès le seuil de la salle de spectacle.
On retrouve de cette atmosphère extrême et réjouissante dans Chapitre XIII, où les codes du thriller et de l'épouvante sont au rendez-vous.
Un décor soigné, signature de la talentueuse Juliette Azzopardi, et des effets spéciaux magiques, comme on en voit peu au théâtre, nous éblouissent depuis notre fauteuil.
Le propos permet d'instaurer quelques artifices gores, sanglants, superbes de réalisme.
La mise en scène, outre ses tours de magie et litres d'hémoglobine, joue beaucoup sur la lumière, les effets de brume, les flashs stroboscopiques.
C'est un film sur scène, en 4D : les personnages apparaissent dans la fumée qui envahit toute la salle, les faisceaux d'une lampe torche nous déplacent dans une cave du Monastère, tous nos sens participent à ce divertissement.
Un bémol, à mon goût, avec l'histoire de cet auteur de romans, dont le fil regorge de trop de rebondissements : on se délecte plus de la forme que du fond.
Le début de la pièce est plutôt réussi avec une atmosphère monastique et moyenâgeuse assez originale. La mise en scène et les décors sont réussis. Pas grand chose à dire sur le jeu des acteurs, une performance correcte dans l'ensemble.
Le problème, selon moi, ce sont les trop nombreux retournements de situation en passant par une histoire "de russe" très peu crédible. Alors certes, la scène finale crédibilise l'ensemble de la pièce (d'où mon 7) mais le spectateur a quand même été un peu trop baladé pendant 1 heure.
Petite précision, selon moi, la pièce a duré plus de 1h35 (env 1h50).