Son balcon
SAISON 2022-2023
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
159reçus
Critique
Son classement : 89 / 5852
Avant elle

Anthony Ribet
23 critiques
Après elle

Jean Montois
22 critiques
Niveau
5 / 20
5 / 20
23
critiques
filatures
5
3
Espions
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Actualités de ses filatures
C’est une fresque familiale pleine de rebondissements et qui court sur plusieurs années que propose Verdi. Elle est marquée par le thème de la malédiction à l’instar de Rigoletto.
L’histoire : Don Alvaro vient chercher sa chère Leonora pour s’enfuir avec elle mais le père de la jeune fille intervient et il est mortellement touché par un pistolet tombant au sol… Don Carlo, le frère de Leonora, jure de tuer les deux amants et il va les poursuivre avec acharnement pendant le reste de sa vie.
De suite, nous allons plonger dans un opéra sombre. La mise en scène d’origine de Jean-Claude Auvray (2011) et reprise cette année par Stephen Taylor est effectivement assez dépouillée, très sobre : le fond de scène est souvent vide, les chanteurs jouent peu entre eux, l’espace du plateau semble immense entre eux et les lumières sont concentrées sur les chanteurs laissant de grands espaces sombres. Néanmoins certains passages sont assez vivants comme dans la scène du village d’Hornachuelos. Surprise dès le lever du rideau, l’orchestre attaque directement la musique de l’acte 1 et l’ouverture sera jouée ensuite… Choix de la production est il dit… Quoiqu’il en soit le peu de décor et le manque de direction d’acteurs contribuent à ce que cet opéra de 3 h semble beaucoup plus long qu’il ne l’est.
Le casting retenu est de haut niveau avec en tête le baryton Ludovic Tézier qui un Don Carlo époustouflant. A la fois précis dans sa diction et puissant pour ce rôle. Son ‘Finalmente’ dans l’acte IV est d’une éloquence rare. C’est le préféré du public. Face à lui, c’est Russell Thomas qui débute à l’Opéra de Paris qui joue Don Alvaro et il s’en sort avec les honneurs, le ténor possède en effet une belle technicité qui lui permet d’affronter les difficultés du rôle avec sérénité même s’il semble un peu souffrir en fin de spectacle. Le père est interprété brillamment par James Creswell avec sa profonde voix de basse. Ferruccio Furlanetto incarne le père Guardiano avec beaucoup d’humanité, c’est sans doute le chanteur qui développe le jeu le plus conséquent dans cet opéra et sa belle voix de basse est toujours un plaisir. Nicola Alaimo en Fra Melitone charme le public avec un timbre et une voix bien posés.
La seconde surprise viendra de la diva Anna Netrebko (Leonora) dont la diction aléatoire chatouille désagréablement les oreilles qui comprennent l’italien. Sa prestation du dimanche 18 décembre est plutôt inégale : autant dans les actes I et II, elle est magnifique avec des médiums et des graves remarquables pour une soprano, autant dans le « Pace, pace’ son grand air du final est assez neutre et manque d’éclat. Elena Maximova semble particulièrement à l’aise dans le rôle de Preziosilla et sa présence est pétillante. Julie Pasturaud est Curra, sa voix généreuse de mezzo soprano est bienvenue et totalement maitrisée.
Le chœur de l’Opéra de Paris, préparé par Ching-Lien Wu, a un rôle particulièrement important, très présent sur scène en tant que soldats, paysans, moines, mendiants, vieillards. Il propose une base solide sur laquelle s’appuie les chanteurs. La direction musicale de Jader Bignamini est assez puissante, elle met en avant les instruments à vents au détriment des cuivres.
L’histoire : Don Alvaro vient chercher sa chère Leonora pour s’enfuir avec elle mais le père de la jeune fille intervient et il est mortellement touché par un pistolet tombant au sol… Don Carlo, le frère de Leonora, jure de tuer les deux amants et il va les poursuivre avec acharnement pendant le reste de sa vie.
De suite, nous allons plonger dans un opéra sombre. La mise en scène d’origine de Jean-Claude Auvray (2011) et reprise cette année par Stephen Taylor est effectivement assez dépouillée, très sobre : le fond de scène est souvent vide, les chanteurs jouent peu entre eux, l’espace du plateau semble immense entre eux et les lumières sont concentrées sur les chanteurs laissant de grands espaces sombres. Néanmoins certains passages sont assez vivants comme dans la scène du village d’Hornachuelos. Surprise dès le lever du rideau, l’orchestre attaque directement la musique de l’acte 1 et l’ouverture sera jouée ensuite… Choix de la production est il dit… Quoiqu’il en soit le peu de décor et le manque de direction d’acteurs contribuent à ce que cet opéra de 3 h semble beaucoup plus long qu’il ne l’est.
Le casting retenu est de haut niveau avec en tête le baryton Ludovic Tézier qui un Don Carlo époustouflant. A la fois précis dans sa diction et puissant pour ce rôle. Son ‘Finalmente’ dans l’acte IV est d’une éloquence rare. C’est le préféré du public. Face à lui, c’est Russell Thomas qui débute à l’Opéra de Paris qui joue Don Alvaro et il s’en sort avec les honneurs, le ténor possède en effet une belle technicité qui lui permet d’affronter les difficultés du rôle avec sérénité même s’il semble un peu souffrir en fin de spectacle. Le père est interprété brillamment par James Creswell avec sa profonde voix de basse. Ferruccio Furlanetto incarne le père Guardiano avec beaucoup d’humanité, c’est sans doute le chanteur qui développe le jeu le plus conséquent dans cet opéra et sa belle voix de basse est toujours un plaisir. Nicola Alaimo en Fra Melitone charme le public avec un timbre et une voix bien posés.
La seconde surprise viendra de la diva Anna Netrebko (Leonora) dont la diction aléatoire chatouille désagréablement les oreilles qui comprennent l’italien. Sa prestation du dimanche 18 décembre est plutôt inégale : autant dans les actes I et II, elle est magnifique avec des médiums et des graves remarquables pour une soprano, autant dans le « Pace, pace’ son grand air du final est assez neutre et manque d’éclat. Elena Maximova semble particulièrement à l’aise dans le rôle de Preziosilla et sa présence est pétillante. Julie Pasturaud est Curra, sa voix généreuse de mezzo soprano est bienvenue et totalement maitrisée.
Le chœur de l’Opéra de Paris, préparé par Ching-Lien Wu, a un rôle particulièrement important, très présent sur scène en tant que soldats, paysans, moines, mendiants, vieillards. Il propose une base solide sur laquelle s’appuie les chanteurs. La direction musicale de Jader Bignamini est assez puissante, elle met en avant les instruments à vents au détriment des cuivres.
On ne se lasse pas de voir et de revoir cette délicieuse et indémodable comédie musicale pleine de tendresse et de poésie du regretté Philippe Chatel.
Ce chef d’œuvre n’a pas pris une ride !
Les excellents chanteurs et les danseurs sont accompagnés par des musiciens en live. Le jeune public est émerveillé et les parents tout autant.
La mise en scène, la chorégraphie, les décors et les costumes sont de grande qualité.
La magie de ce spectacle musical opère toujours en cette période de fêtes. Hélas on regrettera la disparition du loup, du coq, de l’âne et du raton laveur de la version originale.
Ce chef d’œuvre n’a pas pris une ride !
Les excellents chanteurs et les danseurs sont accompagnés par des musiciens en live. Le jeune public est émerveillé et les parents tout autant.
La mise en scène, la chorégraphie, les décors et les costumes sont de grande qualité.
La magie de ce spectacle musical opère toujours en cette période de fêtes. Hélas on regrettera la disparition du loup, du coq, de l’âne et du raton laveur de la version originale.
Cette pièce me fait penser à une comédie réalisée à la manière d’un vaudeville sans les amants dans le placard.
Les comédiens se donnent à fond pour nous faire vivre ce divertissement.
La mise en scène est dynamique et inventive malgré la simplicité du décor. « C’est le plus grand des voleurs », mais la pièce beaucoup moins ! Elle devrait plaire au jeune public qui pourra sans doute les inciter à lires les aventures d’Arsène Lupin.
Une amusante idée de sortie pour les vacances scolaires !
Les comédiens se donnent à fond pour nous faire vivre ce divertissement.
La mise en scène est dynamique et inventive malgré la simplicité du décor. « C’est le plus grand des voleurs », mais la pièce beaucoup moins ! Elle devrait plaire au jeune public qui pourra sans doute les inciter à lires les aventures d’Arsène Lupin.
Une amusante idée de sortie pour les vacances scolaires !
On savait déjà que Didier Caron était un excellent comédien, il confirme que c’est aussi un auteur de talent.
Cette pièce est écrite avec une belle écriture ciselée avec précision.
Les acteurs ne sont pas en reste, Bruno Paviot interprète avec sensibilité le rôle de Léon Daudet.
De son côté Pierre Azéma est percutant en Emile Zola fougueux et incisif.
On a l’impression d’avoir devant soi l’auteur des « Rougon-Macquart » tant physiquement que dans l’impétuosité. Seul et contre tous, ou presque, il ira jusqu’au bout de sa vie pour obtenir la réhabilitation du Capitaine Dreyfus.
Une page d’histoire à ne pas manquer de rouvrir en allant voir cette formidable pièce !
Une anecdote : malgré une coupure de courant « the show must go on » à la lueur des smartphones.
Cette pièce est écrite avec une belle écriture ciselée avec précision.
Les acteurs ne sont pas en reste, Bruno Paviot interprète avec sensibilité le rôle de Léon Daudet.
De son côté Pierre Azéma est percutant en Emile Zola fougueux et incisif.
On a l’impression d’avoir devant soi l’auteur des « Rougon-Macquart » tant physiquement que dans l’impétuosité. Seul et contre tous, ou presque, il ira jusqu’au bout de sa vie pour obtenir la réhabilitation du Capitaine Dreyfus.
Une page d’histoire à ne pas manquer de rouvrir en allant voir cette formidable pièce !
Une anecdote : malgré une coupure de courant « the show must go on » à la lueur des smartphones.
D’après le roman du regretté Jean Teulé l’adaptation de Salomé Villiers nous résume l’histoire du Marquis de Montespan. La mise en scène est fluide dans un décor simple qui nous transporte dans les différents lieux de l’intrigue.
Cette comédie est jouée avec une dose d’humour et d’émotion à un rythme soutenu. Le jeu des comédiens est remarquable. Ils interprètent à trois des rôles multiples changeants de costume à chaque instant.
Cette pièce devrait plaire à toutes les générations.
Cette comédie est jouée avec une dose d’humour et d’émotion à un rythme soutenu. Le jeu des comédiens est remarquable. Ils interprètent à trois des rôles multiples changeants de costume à chaque instant.
Cette pièce devrait plaire à toutes les générations.