- Théâtre de la Madeleine
- Paris 8ème
Bungalow21
En 1960, deux couples mythique séjournent au Berverly Hills Hotel, à Los Angeles. Dans le bungalow 20 logent Simone Signoret et Yves Montand : ils s’aiment, ils sont beaux, encore jeunes, pleins de vie, au faîte de leur gloire. Mais Marilyn Monroe, installée dans le bungalow voisin, est une femme irrésistible dont le couple avec l’écrivain Arthur Miller bat de l’aile.
Simone devient l’amie de Marilyn, Yves tourne avec elle en tentant de résister à sa séduction. Hélas, Arthur s’enfuit. La vie de quatre personnes va voler en éclat…
Une histoire ordinaire avec des êtres extraordinaires qui offre le portrait saisissant de deux femmes aussi célèbres que meurtries.
L'AVIS DE LA REDACTION : 7,5/10
La beauté c'est le commencement du terrible !
Mathilde et Emmanuelle.
Simone et Marilyn.
Deux rôles immenses qui demandent un vrai courage.
Trop immenses parfois peut être ?
Mathilde est magnifique dans celui de Signoret.
Loin d'une imitation, elle est la parfaite incarnation de l'actrice oscarisée.
Grâce à son jeu sobre et précis, elle fait revivre Simone avec beaucoup de talent.
C'est plus difficile pour Emmanuelle qui se glisse dans la peau du plus grand sex symbol du 20e siècle.
Quel défi !
La comédienne, malgré un sex appeal indéniable, peine par moments à nous convaincre.
C'est seulement quand elle baisse le masque qu'elle parvient à trouver la vérité de son personnage.
Ainsi, la scène finale entre les deux soeurs est un des moments phares de la pièce.
Du côté masculin, Vincent Winterhalter - Arthur Miller - nous régale avec son jeu tout en finesse et en retenue. Il incarne véritablement le grand écrivain, époux déçu et amer de la star.
C'est plus compliqué pour Michaël Cohen - Montand - qui bascule souvent dans le surjeu.
Pourtant, lui aussi peut être très touchant quand il dévoile ses sentiments.
L'écriture d'Eric Emmanuel Schmitt est efficace, et au delà d'une histoire d'infidélité nous parle de la difficulté d'être une star, de l'image que l'on renvoie et du regard des autres.
C'est le très talentueux Jérémie Lippmann qui est aux commandes.
Sa mise en scène parfaitement orchestrée donne beaucoup de rythme à l'action, et rend l'histoire très vivante.
Le décor, superbe, nous transporte dans le mythique Berverly Hills hôtel, dans lequel les personnages évoluent d'un bungalow à l'autre, du No 20 que nous devinons au No 21 où se situe l'histoire.
L'idée de ce spectacle revient à Benjamin Castaldi, petit fils de Simone Signoret, qui tenait beaucoup à raconter sa grand mère.
La salle pleine sort ravie de cette soirée très "people" ....
Tu vas les voir quand les deux soeurs ?
Sylvie Tuffier
Comment peut-on être une femme intelligente et belle dans cette époque sans sombrer ?
2 femmes 2 solitudes, 2 destins
On apprend moult infos et détails sur la vie de ces 2 grandes dames.
Les 2 comédiennes ont eu la bonne idée de ne jamais vouloir copier les actrices mais les interpréter en apportant leur propre personnalité.
Au lieu de retirer cela ajoute de l'épaisseur et de l'intérêt aux personnages.
Elles sont elles et pourtant les autres.
Miller parfait aussi ne nous fait pas oublier un Cohen/Yves Montand qui caricature l'original à force de vouloir copier ses mimiques
Une mise en scène moderne et rythmée qui apporte une cadence qui nous garde en permanence en éveil.
Une très belle soirée, intéressante et de grande qualité.
C'est l'histoire de Simone Signoret, Marilyn, Yves Montand et Arthur Miller qui logent dans des bungalows proches pour un tournage entre Marilyn et Yves.
L'histoire écrite par Eric Emmanuel Schmitt, sur une idée de Benjamin Castaldi ( le petit fils de Simone Signoret) est bien équilibrée. La mise en scène de Jérémie Lippmann est réussie car elle est dynamique et fluide.
L'idée de réunir au casting les sœur Seigner pouvait être une bonne idée sur le papier mais en réalité, nous sommes loin du compte. Car si Mathilde Seigner est une Simone Signoret Impériale, au port de reine et à l'aura de force tranquille et sure d'elle, Emmanuelle Seigner est totalement à coté de son rôle, apportant surtout une touche ambiguë et un brin vulgaire alors qu'on attendait de la vulnérabilité pour incarner la blonde platine la plus connue d'Hollywood. Elle éclipse la superbe prestation de sa sœur en en faisant trop.
Idem coté du casting masculin, Vincent Winterhalter mérite un triomphe pour son incarnation d'Arthur miller, d'ailleurs les passages où il est en tête à tête avec Simone sont les meilleurs moments de la pièce. A l'inverse Michael Cohen dessert le personnage d'Yves en étant constamment dans le surjeu.
Malgré ces réserves, Bungalow 21 est une pièce à voir car la vie des légendes de l'age d'or du cinéma, ça fait toujours rêver.
Mathilde et Emmanuelle.
Simone et Marilyn.
Deux rôles immenses qui demandent un vrai courage.
Trop immenses parfois peut être ?
Mathilde est magnifique dans celui de Signoret.
Loin d'une imitation, elle est la parfaite incarnation de l'actrice oscarisée.
Grâce à son jeu sobre et précis, elle fait revivre Simone avec beaucoup de talent.
C'est plus difficile pour Emmanuelle qui se glisse dans la peau du plus grand sex symbol du 20e siècle.
Quel défi !
La comédienne, malgré un sex appeal indéniable, peine par moments à nous convaincre.
C'est seulement quand elle baisse le masque qu'elle parvient à trouver la vérité de son personnage.
Ainsi, la scène finale entre les deux soeurs est un des moments phares de la pièce.
Du côté masculin, Vincent Winterhalter - Arthur Miller - nous régale avec son jeu tout en finesse et en retenue. Il incarne véritablement le grand écrivain, époux déçu et amer de la star.
C'est plus compliqué pour Michaël Cohen - Montand - qui bascule souvent dans le surjeu.
Pourtant, lui aussi peut être très touchant quand il dévoile ses sentiments.
L'écriture d'Eric Emmanuel Schmitt est efficace, et au delà d'une histoire d'infidélité nous parle de la difficulté d'être une star, de l'image que l'on renvoie et du regard des autres.
C'est le très talentueux Jérémie Lippmann qui est aux commandes.
Sa mise en scène parfaitement orchestrée donne beaucoup de rythme à l'action, et rend l'histoire très vivante.
Le décor, superbe, nous transporte dans le mythique Berverly Hills hôtel, dans lequel les personnages évoluent d'un bungalow à l'autre, du No 20 que nous devinons au No 21 où se situe l'histoire.
L'idée de ce spectacle revient à Benjamin Castaldi, petit fils de Simone Signoret, qui tenait beaucoup à raconter sa grand mère.
La salle pleine sort ravie de cette soirée très "people" ....
Tu vas les voir quand les deux soeurs ?