- Théâtre contemporain
- Théâtre La Croisée des Chemins
- Paris 15ème
top5 (4)
Mes Nuits à t'attendre

7,7/10
80%
- Théâtre La Croisée des Chemins
- 43, rue Mathurin Régnier
- 75015 Paris
- Volontaires (l.12)
Itinéraire
Billets de 13,00 à 32,00 €
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La confrontation magistrale met en abîme les tourments et inquiétudes du couple.
L'amour peut-il prendre le pas sur notre propre bonheur et personnalité? Que sommes-nous prêt à subir pour conserver cette illusion et l'être aimé ? Pourquoi nos personnages s'attachent à continuer de rester ensemble et nourrir cette souffrance ?
Le metteur en scène, Fabien Bicheux, a restitué l'ambiance délétère qui s'installe à la fin d'une relation. Les questions qu'il nous pose, est quand devons-nous arrêter ? Qui est responsable de cette situation ? le tortionnaire est-il toujours celui qu'on croit ? Il nous interpelle et nous rappelle des instants toujours trop longs.
Toutes les critiques
Rien ne pénètre aussi profondément que la tristesse! et elle vous donne de la profondeur... J'ai été gagné par celle ci comme cela ne m'était jamais arrivé au théâtre. Une pièce pour écouter, entendre, ressentir ... où frustration nous gagne en même temps que désespoir. Il est courageux d'imposer quasiment 25 minutes de silence dans une salle aussi petite en plus.
Les acteurs incarnent leurs rôles et les tiennent de bout en bout dans cet affrontement glaçant. Pas de place ici pour l'humour, seuls des rires de situation vécus m'ont provoqué l'hilarité. A voir.
Les acteurs incarnent leurs rôles et les tiennent de bout en bout dans cet affrontement glaçant. Pas de place ici pour l'humour, seuls des rires de situation vécus m'ont provoqué l'hilarité. A voir.
Les premières minutes sont puissantes pourtant.
Une musique déchirante. Un homme seul dans un appartement. Le silence. Il part.
Elle rentre, mais il n'est pas là. Elle l'attend, mais il n'est déjà plus là.
"Mes nuits à t'attendre" est une pièce extrêmement ambitieuse.
Les thèmes de l'absence et du silence au théâtre ne peuvent malheureusement souffrir d'aucune imprécision. Ne rien dire est mille fois plus difficile que de parler. Le dépouillement du décor et de la mise en scène nous oblige à nous concentrer sur une interprétation trop imparfaite, trop floue.
Ce couple qui se délite sous nos yeux n'a aucune profondeur. Les personnages eux-mêmes ne savent pas comment ils en sont arrivés là. Au début de la pièce, elle rentre heureuse de le retrouver alors qu'on apprend plus tard qu'ils se déchirent comme ça depuis des mois. Le livre sur le deuil de maternité que lit l'actrice aurait pu être un point d'accroche, une solution proposée pour comprendre la situation, mais ce n'est pas évoqué. Certains spectateurs avec lesquels j'ai discuté après n'avaient même pas pu apercevoir le titre du livre. C'est dommage.
L'homme est rustre et la seule fois où il ouvre la bouche c'est pour dire qu'elle est grosse, moche et qu'elle le dégoûte. Si effectivement, l'actrice gagnerait à porter une tenue plus seyante, cela ne nous suffit pas.
Pendant une heure l'homme éructe, tire la table, balance des choses parce qu'il est en colère, pendant une heure, elle se plaint, elle crie, se récrie parce qu'elle ne veut pas entendre ce qu'elle croit comprendre.
Et les dernières minutes sont tout simplement cryptiques.
Si quelque chose est réussi dans cette pièce, c'est qu'elle transcrit bien la situation d'un couple où les problèmes et les rancœurs sont là depuis trop longtemps pour que chacun s'en souvienne.
Malheureusement, trop longtemps aussi pour que l'on comprenne.
Trop longtemps pour que cela nous prenne.
Une musique déchirante. Un homme seul dans un appartement. Le silence. Il part.
Elle rentre, mais il n'est pas là. Elle l'attend, mais il n'est déjà plus là.
"Mes nuits à t'attendre" est une pièce extrêmement ambitieuse.
Les thèmes de l'absence et du silence au théâtre ne peuvent malheureusement souffrir d'aucune imprécision. Ne rien dire est mille fois plus difficile que de parler. Le dépouillement du décor et de la mise en scène nous oblige à nous concentrer sur une interprétation trop imparfaite, trop floue.
Ce couple qui se délite sous nos yeux n'a aucune profondeur. Les personnages eux-mêmes ne savent pas comment ils en sont arrivés là. Au début de la pièce, elle rentre heureuse de le retrouver alors qu'on apprend plus tard qu'ils se déchirent comme ça depuis des mois. Le livre sur le deuil de maternité que lit l'actrice aurait pu être un point d'accroche, une solution proposée pour comprendre la situation, mais ce n'est pas évoqué. Certains spectateurs avec lesquels j'ai discuté après n'avaient même pas pu apercevoir le titre du livre. C'est dommage.
L'homme est rustre et la seule fois où il ouvre la bouche c'est pour dire qu'elle est grosse, moche et qu'elle le dégoûte. Si effectivement, l'actrice gagnerait à porter une tenue plus seyante, cela ne nous suffit pas.
Pendant une heure l'homme éructe, tire la table, balance des choses parce qu'il est en colère, pendant une heure, elle se plaint, elle crie, se récrie parce qu'elle ne veut pas entendre ce qu'elle croit comprendre.
Et les dernières minutes sont tout simplement cryptiques.
Si quelque chose est réussi dans cette pièce, c'est qu'elle transcrit bien la situation d'un couple où les problèmes et les rancœurs sont là depuis trop longtemps pour que chacun s'en souvienne.
Malheureusement, trop longtemps aussi pour que l'on comprenne.
Trop longtemps pour que cela nous prenne.
Un huis clos surprenant, prenant, angoissant.
Une musique lancinante, un homme seul sur scène et le silence. Ce silence qui va devenir l'acteur principal du tourment des acteurs.
Le ballet va voir successivement les 2 acteurs se succéder sur scène sans se rejoindre.
Celle qui attend, c'est Lilly, femme aimante et moderne. Elle va s'inquiéter, s'énerver, menacer, ignorer, moquer, vociférer, avec une intense sensibilité grâce à l'interprétation de l'actrice principale.
Le mutisme de l'homme comme unique réponse rend le tout insupportable jusqu'à l'ultime déchirure.
Je ne vous en dévoilerai pas plus.
Le décor est épuré et permet de se concentrer uniquement sur l'interprétation, même si à mon goût le décor et les lumières seraient à améliorer.
Le thème du couple qui s'achève est traité avec justesse et poésie à travers une plume subtile.
Une musique lancinante, un homme seul sur scène et le silence. Ce silence qui va devenir l'acteur principal du tourment des acteurs.
Le ballet va voir successivement les 2 acteurs se succéder sur scène sans se rejoindre.
Celle qui attend, c'est Lilly, femme aimante et moderne. Elle va s'inquiéter, s'énerver, menacer, ignorer, moquer, vociférer, avec une intense sensibilité grâce à l'interprétation de l'actrice principale.
Le mutisme de l'homme comme unique réponse rend le tout insupportable jusqu'à l'ultime déchirure.
Je ne vous en dévoilerai pas plus.
Le décor est épuré et permet de se concentrer uniquement sur l'interprétation, même si à mon goût le décor et les lumières seraient à améliorer.
Le thème du couple qui s'achève est traité avec justesse et poésie à travers une plume subtile.
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