- Théâtre contemporain
- Théâtre Rive Gauche
- Paris 14ème
top5 (1)
Kessel
8,4/10
82%
- Théâtre Rive Gauche
- 6, rue de la Gaité
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Itinéraire
À l'affiche du :
12 janvier 2024 au 30 mars 2025
Jours et horaires
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Quand un grand Monsieur raconte un grand Monsieur.
Seul sur scène Franck Desmedt ? Pas vraiment ....
Nous on adore et on lui décerne un Molière sans hésiter
Joseph Kessel, écrivain, grand reporter et aventurier, a traversé le XXe siècle, dont il a été l'infatigable observateur. Explorateur du monde et de la nature humaine, témoin de son temps, il avait une soif de vivre (et de boire) inextinguible. "Kessel- La liberté à tout prix" est un spectacle qui raconte cette existence hors du commun.
AVIS DE LA REDACTION : 9,5/10
Écrire c'est aimer....c'est vivre !
Joseph Kessel, personnage aux multiples superlatifs, a vécu sa vie avec une rare intensité. Juif russe assoiffé de liberté, d'aventures et d'alcool, il a brûlé la vie par les deux bouts. Courageux, résistant, grand voyageur, écrivain hors pair, surprenant, exalté et exaltant ....
Pour incarner un tel monument, il fallait un comédien hors pair ! Mission largement accomplie par Franck Desmedt qui nous offre une prestation remarquable à la hauteur du personnage.
A travers lui, le texte superbe de Mathieu Rannou, qui est aussi le metteur en scène inspiré, résonne, vibre, et nous convie à un voyage passionnant !
Avec un grand rideau blanc et quelques costumes le comédien rend à la vie tous les personnages avec un talent incroyable. Pas un temps mort ....nous sommes happés, embarqués, séduits.
Un moment rare !
Sylvie Tuffier.
Vu à Avignon en juillet 2023.
Meilleures critiques
Meilleure critique positive
9/10
Un texte , une mis en scène et un comédien sublime !
Quelle soirée magnifique ! Nous sommes transportés , happés par la présence , la diction , l’incarnation de Franck Desmedt .
C’est assurément l’un de nos plus grands comédiens !!
Que l’on...
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Quelle soirée magnifique ! Nous sommes transportés , happés par la présence , la diction , l’incarnation de Franck Desmedt .
C’est assurément l’un de nos plus grands comédiens !!
Que l’on...
Meilleure critique négative
6,5/10
Un peu déçu !
J'attendais beaucoup de cette pièce car les livres de kessel m'avaient éveillé à l'imaginaire et au goût du voyage.
Les critiques précédentes étaient dithyrambiques.
Certes le jeu du comédien est impressionnant car il est habité...
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J'attendais beaucoup de cette pièce car les livres de kessel m'avaient éveillé à l'imaginaire et au goût du voyage.
Les critiques précédentes étaient dithyrambiques.
Certes le jeu du comédien est impressionnant car il est habité...
Toutes les critiques
Kessel, le journaliste, l’écrivain, le grand reporter, l’aventurier, il a traversé le 20ème siècle, grand amateur d’alcool (trop !) et grand amateur de femmes. il a connu les combats en Irlande, il a parcouru la Sibérie, la Russie, l’Afghanistan, a vécu deux guerres, ainsi que des drames personnels, familiaux.
Ses voyages, son esprit aventurier, nous donneront le plaisir de lire « Le lion », « les cavaliers » et tant d’autres merveilleux romans qui le conduiront à l’Académie Française en 1962.
Enfin, c’est toujours plein de verve, de dynamisme et d’humour que nous retrouvons Frank Desmedt pour cet hommage à Kessel. Il s’approprie le personnage, lui donne vie ainsi qu’à d’autres personnages, le Général, Henry de Monfreid. Il boit un verre avec la môme Piaf aux USA et relève le défi avec Bogart pour une mémorable partie bien arrosée de Cognac…
« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »
En cette année du 80ème anniversaire du débarquement, le «Chant des partisans », écrit par Kessel, son neveu Maurice Druon sur une musique d’Anna Marly, résonne encore.
Ses voyages, son esprit aventurier, nous donneront le plaisir de lire « Le lion », « les cavaliers » et tant d’autres merveilleux romans qui le conduiront à l’Académie Française en 1962.
Enfin, c’est toujours plein de verve, de dynamisme et d’humour que nous retrouvons Frank Desmedt pour cet hommage à Kessel. Il s’approprie le personnage, lui donne vie ainsi qu’à d’autres personnages, le Général, Henry de Monfreid. Il boit un verre avec la môme Piaf aux USA et relève le défi avec Bogart pour une mémorable partie bien arrosée de Cognac…
« Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »
En cette année du 80ème anniversaire du débarquement, le «Chant des partisans », écrit par Kessel, son neveu Maurice Druon sur une musique d’Anna Marly, résonne encore.
Une plume libre et rebelle.
La pièce nous raconte la vie de Joseph Kessel. Il est aviateur lors de la première guerre mondiale. Incorporé dans un escadron, il risque sa vie dans un groupe de « têtes brûlées » prêtes à défendre la France. Le patriotisme est un vrai moteur pour lui. A la fin de la guerre, il écrit. Il se consacre à des travaux de reporter et écrit des reportages pour Paris Soir dirigé par Pierre Lazareff. Il rêve en permanence de voyages et d’aller sur tous les conflits du monde. Il part en Irlande et écrit un reportage sur la situation séparatiste. Il découvre le Sinn Féin dans la ville de Cork. L’histoire raconte ensuite son reportage sur le trafic d’esclaves en Afrique. Son point de vue est humaniste. Lors de la seconde guerre mondiale, il partira à Londres et composera le célébrissime chant des partisans. Son reportage en Afghanistan et la découverte du pays sont racontés. La reconnaissance lui sera donnée par son intronisation à l’Académie Française.
Ecrivain de talent, Kessel était un humaniste. Il vivait de façon intense avec ses joies, ses excès. Il y a chez Kessel un empressement à tout vivre.
Franck Desmedt interprète superbement l’écrivain. Il donne la vitalité de cet homme.
J’ai trouvé un peu ambitieux de résumer toute la vie d’un tel auteur en si peu de temps. Cela donne un côté accéléré qui laisse toujours l’impression que les choix faits sont contestables. Cela fait un peu récit au pas de course. Toutefois, la pièce a le mérite de montrer l’humanité de l’homme et sa soif d’action.
La mise en scène et le décor sont très classiques. On est dans le typique seul en scène. J’aurais aimé un peu plus d’originalité.
Au demeurant, on passe un bon moment avec un humaniste plaisant.
La pièce nous raconte la vie de Joseph Kessel. Il est aviateur lors de la première guerre mondiale. Incorporé dans un escadron, il risque sa vie dans un groupe de « têtes brûlées » prêtes à défendre la France. Le patriotisme est un vrai moteur pour lui. A la fin de la guerre, il écrit. Il se consacre à des travaux de reporter et écrit des reportages pour Paris Soir dirigé par Pierre Lazareff. Il rêve en permanence de voyages et d’aller sur tous les conflits du monde. Il part en Irlande et écrit un reportage sur la situation séparatiste. Il découvre le Sinn Féin dans la ville de Cork. L’histoire raconte ensuite son reportage sur le trafic d’esclaves en Afrique. Son point de vue est humaniste. Lors de la seconde guerre mondiale, il partira à Londres et composera le célébrissime chant des partisans. Son reportage en Afghanistan et la découverte du pays sont racontés. La reconnaissance lui sera donnée par son intronisation à l’Académie Française.
Ecrivain de talent, Kessel était un humaniste. Il vivait de façon intense avec ses joies, ses excès. Il y a chez Kessel un empressement à tout vivre.
Franck Desmedt interprète superbement l’écrivain. Il donne la vitalité de cet homme.
J’ai trouvé un peu ambitieux de résumer toute la vie d’un tel auteur en si peu de temps. Cela donne un côté accéléré qui laisse toujours l’impression que les choix faits sont contestables. Cela fait un peu récit au pas de course. Toutefois, la pièce a le mérite de montrer l’humanité de l’homme et sa soif d’action.
La mise en scène et le décor sont très classiques. On est dans le typique seul en scène. J’aurais aimé un peu plus d’originalité.
Au demeurant, on passe un bon moment avec un humaniste plaisant.
Un peu déçu !
J'attendais beaucoup de cette pièce car les livres de kessel m'avaient éveillé à l'imaginaire et au goût du voyage.
Les critiques précédentes étaient dithyrambiques.
Certes le jeu du comédien est impressionnant car il est habité par le rôle...il donne énormément d'énergie d'enthousiasme et de conviction dans son interprétation.
Mais malheureusement je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans la pièce.
Déjà j'ai été désagréablement surpris par ce théâtre qui ressemble plus à un multiplex de cinéma ou les pièces s'enchaînent dans différentes salles dans un décor glacial et sans âme .
Le seul en scène à multi personnages est un exercice à haut risque et je me suis dit à la fin de la pièce que la vie incroyablement aventureuse et tortueuse de Kessel aurait mérité une production plus ambitieuse avec cet acteur magnifique dans le rôle principal mais entouré d'autres comédiens pour les autres nombreux personnages.
Car je me suis perdu dans la narration entre tous les personnages qui étaient parfois parfaitement joués mais aussi parfois trop caricaturés(comme De Gaulle ou Francis Huster)
Le décor est minimaliste et n'a pas aidé à me transporter dans l'univers du voyage au long cours de kessel ....je m'attendais à plus d'inventivité comme pour la pièce Lawrence d Arabie par exemple qui pour moi est une référence .
Les choix narratifs m'ont surpris : la scène décrivant les cavaliers afghans est magnifique car elle a réussi à m'évoquer parfaitement l'ambiance et l'atmosphère que j'avais ressenti à la lecture du livre....mais je n'ai pas ressenti la même chose sur la scène racontant le lion...qui a été assez brièvement évoquée.
Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de s'attarder sur la fin de sa vie avec la rencontre avec Francis Huster: pour moi c'était assez incongru !
Le début de la pièce est très intéressant en retraçant son parcours d aviateur militaire durant la guerre, ses tourments personnels, ses débuts journalistiques mais la pièce s'essouffle et ne parvient pas à me faire ressentir la puissance du génie littéraire de Kessel !
Donc je sors de cette pièce frustré car la vie de Kessel méritait à mon avis une approche différente au niveau du scénario et de la mise en scène.
J'attendais beaucoup de cette pièce car les livres de kessel m'avaient éveillé à l'imaginaire et au goût du voyage.
Les critiques précédentes étaient dithyrambiques.
Certes le jeu du comédien est impressionnant car il est habité par le rôle...il donne énormément d'énergie d'enthousiasme et de conviction dans son interprétation.
Mais malheureusement je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans la pièce.
Déjà j'ai été désagréablement surpris par ce théâtre qui ressemble plus à un multiplex de cinéma ou les pièces s'enchaînent dans différentes salles dans un décor glacial et sans âme .
Le seul en scène à multi personnages est un exercice à haut risque et je me suis dit à la fin de la pièce que la vie incroyablement aventureuse et tortueuse de Kessel aurait mérité une production plus ambitieuse avec cet acteur magnifique dans le rôle principal mais entouré d'autres comédiens pour les autres nombreux personnages.
Car je me suis perdu dans la narration entre tous les personnages qui étaient parfois parfaitement joués mais aussi parfois trop caricaturés(comme De Gaulle ou Francis Huster)
Le décor est minimaliste et n'a pas aidé à me transporter dans l'univers du voyage au long cours de kessel ....je m'attendais à plus d'inventivité comme pour la pièce Lawrence d Arabie par exemple qui pour moi est une référence .
Les choix narratifs m'ont surpris : la scène décrivant les cavaliers afghans est magnifique car elle a réussi à m'évoquer parfaitement l'ambiance et l'atmosphère que j'avais ressenti à la lecture du livre....mais je n'ai pas ressenti la même chose sur la scène racontant le lion...qui a été assez brièvement évoquée.
Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de s'attarder sur la fin de sa vie avec la rencontre avec Francis Huster: pour moi c'était assez incongru !
Le début de la pièce est très intéressant en retraçant son parcours d aviateur militaire durant la guerre, ses tourments personnels, ses débuts journalistiques mais la pièce s'essouffle et ne parvient pas à me faire ressentir la puissance du génie littéraire de Kessel !
Donc je sors de cette pièce frustré car la vie de Kessel méritait à mon avis une approche différente au niveau du scénario et de la mise en scène.
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