Son balcon
SAISON 2020-2021
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
5 030reçus
Critique vétérante
Son classement : 53 / 5260
Avant elle

Gaby Huet
56 critiques
Après elle

Bernadette C.
52 critiques
Niveau
8 / 20
8 / 20
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critiques
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Qui n’a jamais eu de regret ? On a tous été tenté de regarder dans le rétroviseur et de se demander comment ça se serait passé si on avait osé faire telle chose au lieu d’une autre…
Patrick, un bricoleur pas doué mais de bonne volonté, va revoir les moments clés de sa vie et pouvoir découvrir ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi d’autres options. Tout ça parce qu’il est mort en s’électrocutant avec le four à micro-ondes (quand on vous dit qu’il n’est pas doué !) et qu’il peut refaire le film de sa vie.
Sous l’aspect d’une comédie bon enfant, Eric Fraticelli aborde un sujet qui nous a tous touché : et si c’était à refaire, ferions nous la même chose ? Serions nous plus heureux ? Ce serait-on fâché à mort avec untel ? Aurait on pardonné à Machin son attitude ? Il fait bon de s’interroger sur ce qui est réellement important pour nous.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau est dynamique et repose sur un dispositif de plateau tournant pour alterner les décors avec rapidité ce qui permet d’éviter les noirs complets qui cassent souvent le rythme d’une pièce. Ici pas de temps mort même si Patrick se retrouve à réfléchir sur ses choix passés, on reste dans l’action, le spectateur ne s’ennuie pas.
Patrick, c’est Daniel Russo et il sait nous fait rire ! Rien que pour ça, en ce moment, ça fait du bien ! Mention spéciale à sa coupe de cheveux post électrocution qui à elle seule vaut le détour. Il est entouré par une jolie brochette de comédiens. A commencer par Valérie Mairesse qui joue son épouse, et qui possède toujours cette voix si caractéristique qui déclenche les rires quand elle s’étonne ou qu’elle est surprise au cours de la pièce. Erwann Téréné est le fils de ce couple qui va provoquer avec ses révélations les premiers choix de Patrick, son jeu est très convaincant. Jean-Luc Porraz, tel un Monsieur Loyal d’une sobriété exemplaire, est là pour lancer les regards vers le passé de Patrick, il dresse avec le plus grand sérieux un bilan chiffré hilarant de la vie de Patrick. Bénédicte Dessombz est un des grains de sable qui va secouer aussi Patrick.
Seul regret pour moi : l’affiche de la pièce ! Je suis sure qu’on aurait pu largement plus joli.
Bref voilà de quoi passer une sympathique soirée !
Patrick, un bricoleur pas doué mais de bonne volonté, va revoir les moments clés de sa vie et pouvoir découvrir ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi d’autres options. Tout ça parce qu’il est mort en s’électrocutant avec le four à micro-ondes (quand on vous dit qu’il n’est pas doué !) et qu’il peut refaire le film de sa vie.
Sous l’aspect d’une comédie bon enfant, Eric Fraticelli aborde un sujet qui nous a tous touché : et si c’était à refaire, ferions nous la même chose ? Serions nous plus heureux ? Ce serait-on fâché à mort avec untel ? Aurait on pardonné à Machin son attitude ? Il fait bon de s’interroger sur ce qui est réellement important pour nous.
La mise en scène de Jean-Luc Moreau est dynamique et repose sur un dispositif de plateau tournant pour alterner les décors avec rapidité ce qui permet d’éviter les noirs complets qui cassent souvent le rythme d’une pièce. Ici pas de temps mort même si Patrick se retrouve à réfléchir sur ses choix passés, on reste dans l’action, le spectateur ne s’ennuie pas.
Patrick, c’est Daniel Russo et il sait nous fait rire ! Rien que pour ça, en ce moment, ça fait du bien ! Mention spéciale à sa coupe de cheveux post électrocution qui à elle seule vaut le détour. Il est entouré par une jolie brochette de comédiens. A commencer par Valérie Mairesse qui joue son épouse, et qui possède toujours cette voix si caractéristique qui déclenche les rires quand elle s’étonne ou qu’elle est surprise au cours de la pièce. Erwann Téréné est le fils de ce couple qui va provoquer avec ses révélations les premiers choix de Patrick, son jeu est très convaincant. Jean-Luc Porraz, tel un Monsieur Loyal d’une sobriété exemplaire, est là pour lancer les regards vers le passé de Patrick, il dresse avec le plus grand sérieux un bilan chiffré hilarant de la vie de Patrick. Bénédicte Dessombz est un des grains de sable qui va secouer aussi Patrick.
Seul regret pour moi : l’affiche de la pièce ! Je suis sure qu’on aurait pu largement plus joli.
Bref voilà de quoi passer une sympathique soirée !
Jean-Philippe Daguerre revient au théâtre pour nous proposer une nouvelle histoire sur cette période sombre de la fin de la seconde guerre mondiale.
Août 1944 : Chartres vient d'être libérée de l'Occupation allemande. Pierre, le fils ainé de la famille Giraud, a repris les ciseaux de son père, mort dans un camp de travail pendant la guerre pour tenir le salon de coiffure pour hommes. Sa mère, Marie, héroïne de la Résistance française, tient quand à elle le salon dames. Marie profite du salon pour proposer a ses clientes de poser pour Pierre qui se consacrait à la peinture avant la guerre. La vie suit son cours tranquillement mais deux évènements vont chambouler leur quotidien : la chasse aux sorcières, ces femmes qui ont fréquenté les officiers allemands et une tornade blonde du nom de Lise va entrer dans leur vie et va tout bouleverser.
Le talentueux auteur de 'La famille Ortiz' et de 'Adieu Monsieur Haffmann, nous propose à nouveau une fort belle histoire avec une figure de femme mûre comme héroïne bouleversante. Oui Brigitte Faure fait chavirer nos cœurs car l'amour inconditionnel qu'elle porte à ses fils est émouvant. La force de l'amour d'une mère soulève des montagnes c'est bien connu et Brigitte Faure nous en fait la brillante démonstration.
Elle est entourée par une talentueuse famille : Arnaud Dupond (Jean, le frère cadet) est extraordinaire de naïveté et joue son rôle d'attardé avec beaucoup de justesse. Charlotte Matzneff (Lise) est magnifique dans sa franchise et sa liberté et Félix Beaupérin (Pierre) est sa parfaite moitié à la fois touchant et drôle quand il parle de sa conception de la peinture.
Coté mise en scène, c'est aussi Jean-Philippe Daguerre qui officie, et grâce aux astucieux décors de Juliette Azzopardi, il nous distille une ambiance chaleureuse et intime : on a l'impression d'être de la famille et suivre en empathie les évènements qui surviennent. Il se dégage de la poésie alors que le sujet ne se prête pas volontiers à ça. Jolie réussite !
Août 1944 : Chartres vient d'être libérée de l'Occupation allemande. Pierre, le fils ainé de la famille Giraud, a repris les ciseaux de son père, mort dans un camp de travail pendant la guerre pour tenir le salon de coiffure pour hommes. Sa mère, Marie, héroïne de la Résistance française, tient quand à elle le salon dames. Marie profite du salon pour proposer a ses clientes de poser pour Pierre qui se consacrait à la peinture avant la guerre. La vie suit son cours tranquillement mais deux évènements vont chambouler leur quotidien : la chasse aux sorcières, ces femmes qui ont fréquenté les officiers allemands et une tornade blonde du nom de Lise va entrer dans leur vie et va tout bouleverser.
Le talentueux auteur de 'La famille Ortiz' et de 'Adieu Monsieur Haffmann, nous propose à nouveau une fort belle histoire avec une figure de femme mûre comme héroïne bouleversante. Oui Brigitte Faure fait chavirer nos cœurs car l'amour inconditionnel qu'elle porte à ses fils est émouvant. La force de l'amour d'une mère soulève des montagnes c'est bien connu et Brigitte Faure nous en fait la brillante démonstration.
Elle est entourée par une talentueuse famille : Arnaud Dupond (Jean, le frère cadet) est extraordinaire de naïveté et joue son rôle d'attardé avec beaucoup de justesse. Charlotte Matzneff (Lise) est magnifique dans sa franchise et sa liberté et Félix Beaupérin (Pierre) est sa parfaite moitié à la fois touchant et drôle quand il parle de sa conception de la peinture.
Coté mise en scène, c'est aussi Jean-Philippe Daguerre qui officie, et grâce aux astucieux décors de Juliette Azzopardi, il nous distille une ambiance chaleureuse et intime : on a l'impression d'être de la famille et suivre en empathie les évènements qui surviennent. Il se dégage de la poésie alors que le sujet ne se prête pas volontiers à ça. Jolie réussite !
On purge Bébé, c’est un classique de Feydeau, vu à de nombreuses reprises mais c’est un Feydeau que j’apprécie beaucoup car le potentiel comique de la pièce est immense et le besoin de rire en ce moment est vital. C’est Emeline Bayart qui s’est emparée du texte et qui va lui donner toute sa dimension comique avec force rebondissements et autres quiproquos. C’est grace à son nom que je suis revenue pour voir une nouvelle fois On purge Bébé et je ne regrette absolument pas.
Madame Follavoine est une bourgeoise dont l’unique préoccupation est le transit de Toto, son bébé tyrannique de 7 ans. Monsieur Follavoine est quand à lui préoccupé par la signature imminente d’un contrat avec Monsieur Chouilloux pour fournir des pots de chambre de qualité à l’armée. Evidemment, il n’en faut pas plus pour contrarier Madame Follavoine, avec ses bas sur les chevilles et ses cheveux bataillant avec les bigoudis, qui tient absolument à ce que son mari administre un purgatif à fils. Il va y avoir des explosions…de rires.
Pour qu’un Feydeau fonctionne à plein régime, il faut une mise en scène pointue telle une mécanique de précision et Mademoiselle Bayart nous livre une prestation de haute qualité. En cadeau bonus, on chante accompagné par le talentueux pianiste Manuel Peskine ! Et je dois dire que c’est une totale réussite ces moments chantés.
Sur scène, Emeline Bayart donne vie à Julie Follavoine avec une sacrée énergie et un sens de la rupture tellement fort, passant d’une voix haut perchée à une voix grave en un instant, la moindre de ses mimiques nous fait rire. Elle est entourée par une équipe survitaminée pour être à la hauteur et suivre le rythme imposé. Le potentiel comique d’Eric Prat dans le rôle de Monsieur Follavoine est indéniable face à Manuel Le Lièvre en Monsieur Chouilloux totalement dépassé par les interventions de Madame Follavoine. Coup de projecteur sur Valentine Alaqui qui joue les rôles de l’impétueux Toto avec une candeur magnifique et de l’employée des Follavoine.
Madame Follavoine est une bourgeoise dont l’unique préoccupation est le transit de Toto, son bébé tyrannique de 7 ans. Monsieur Follavoine est quand à lui préoccupé par la signature imminente d’un contrat avec Monsieur Chouilloux pour fournir des pots de chambre de qualité à l’armée. Evidemment, il n’en faut pas plus pour contrarier Madame Follavoine, avec ses bas sur les chevilles et ses cheveux bataillant avec les bigoudis, qui tient absolument à ce que son mari administre un purgatif à fils. Il va y avoir des explosions…de rires.
Pour qu’un Feydeau fonctionne à plein régime, il faut une mise en scène pointue telle une mécanique de précision et Mademoiselle Bayart nous livre une prestation de haute qualité. En cadeau bonus, on chante accompagné par le talentueux pianiste Manuel Peskine ! Et je dois dire que c’est une totale réussite ces moments chantés.
Sur scène, Emeline Bayart donne vie à Julie Follavoine avec une sacrée énergie et un sens de la rupture tellement fort, passant d’une voix haut perchée à une voix grave en un instant, la moindre de ses mimiques nous fait rire. Elle est entourée par une équipe survitaminée pour être à la hauteur et suivre le rythme imposé. Le potentiel comique d’Eric Prat dans le rôle de Monsieur Follavoine est indéniable face à Manuel Le Lièvre en Monsieur Chouilloux totalement dépassé par les interventions de Madame Follavoine. Coup de projecteur sur Valentine Alaqui qui joue les rôles de l’impétueux Toto avec une candeur magnifique et de l’employée des Follavoine.
Pour visiter la nouvelle exposition de la mairie de Paris à l’Hotel de Ville, ‘le rire de Cabu’ il vous faudra montrer patte blanche (contexte sanitaire et procès de Charlie Hebdo). L’exposition est gratuite mais la réservation est obligatoire sur le site http://www.quefaire.paris et les contrôles de sécurité sont drastiques : impossible d’entrer avec une bouteille de gel hydroalcoolique ou de l’eau, vous devrez les laisser à l’entrée.
Cabu avait déjà eu les honneurs d’une exposition à l’Hôtel de Ville en 2006 pour ‘Cabu et Paris’, regard amoureux du provincial qu’il était sur la capitale. La Mairie de Paris a voulu rendre hommage au dessinateur tragiquement décédé le 7 Janvier 2015 et célébrer à travers ses dessins la liberté d’expression.
Le dessin de presse satirique est un élément essentiel de notre culture et Cabu s’y consacrait avec énergie et humour à le défendre toujours pour nous faire rire mais aussi pour nous faire réfléchir. Cabu a travaillé pour Pilote, Hara Kiri, le Canard Enchainé, Charlie Hebdo mais aussi pour la télévision dans des émissions aux publics très variés puisqu’il participait avec la même bonne humeur à ‘Droit de réponse’ de Michel Polac ou Récré A2 avec Dorothée.
L’exposition suit différents thèmes chers à Cabu : ses personnages cultes, ses valeurs, son sens affuté de la politique, ses influences, ses combats et puis la ‘méthode à Cabu’.
Nous découvrons en premier lieu tous ses personnages avec le grand Duduche, doux rêveur, en tête et son antithèse le Beauf, mais il y a aussi Catherine, Marie la lune, les militaires (Cabu leur voue une rancune tenace depuis qu’il est passé dans leurs rangs pendant la guerre d’Algérie) et quelques autres.
Le premier dessin politique de Cabu a été réalisé l’année de ses 12 ans alors autant dire qu’il en a vu des politiciens passés devant lui avec une préférence pour nos présidents qu’il a tous ‘croqués’.
Au rayon découverte, il y a celui qui a influencé Cabu : Albert Dubout son idole mais aussi les dessinateurs de presse Daumier, Wilette,…
Cette exposition permet de regarder l’ensemble du travail de Cabu et de nous faire sourire devant de nombreux dessins. On regrette évidemment ce qu’il s’est passé le 7 janvier 2015 car avec son œil acéré et sa plume aiguisée, Cabu aurait continué à nous dépeindre la société avec un humour féroce.
Cabu avait déjà eu les honneurs d’une exposition à l’Hôtel de Ville en 2006 pour ‘Cabu et Paris’, regard amoureux du provincial qu’il était sur la capitale. La Mairie de Paris a voulu rendre hommage au dessinateur tragiquement décédé le 7 Janvier 2015 et célébrer à travers ses dessins la liberté d’expression.
Le dessin de presse satirique est un élément essentiel de notre culture et Cabu s’y consacrait avec énergie et humour à le défendre toujours pour nous faire rire mais aussi pour nous faire réfléchir. Cabu a travaillé pour Pilote, Hara Kiri, le Canard Enchainé, Charlie Hebdo mais aussi pour la télévision dans des émissions aux publics très variés puisqu’il participait avec la même bonne humeur à ‘Droit de réponse’ de Michel Polac ou Récré A2 avec Dorothée.
L’exposition suit différents thèmes chers à Cabu : ses personnages cultes, ses valeurs, son sens affuté de la politique, ses influences, ses combats et puis la ‘méthode à Cabu’.
Nous découvrons en premier lieu tous ses personnages avec le grand Duduche, doux rêveur, en tête et son antithèse le Beauf, mais il y a aussi Catherine, Marie la lune, les militaires (Cabu leur voue une rancune tenace depuis qu’il est passé dans leurs rangs pendant la guerre d’Algérie) et quelques autres.
Le premier dessin politique de Cabu a été réalisé l’année de ses 12 ans alors autant dire qu’il en a vu des politiciens passés devant lui avec une préférence pour nos présidents qu’il a tous ‘croqués’.
Au rayon découverte, il y a celui qui a influencé Cabu : Albert Dubout son idole mais aussi les dessinateurs de presse Daumier, Wilette,…
Cette exposition permet de regarder l’ensemble du travail de Cabu et de nous faire sourire devant de nombreux dessins. On regrette évidemment ce qu’il s’est passé le 7 janvier 2015 car avec son œil acéré et sa plume aiguisée, Cabu aurait continué à nous dépeindre la société avec un humour féroce.
La Fondation Azzedine Alaïa présente un nouvel accrochage : ‘Alaïa et Balenciaga : Sculpteurs de la forme’ avec de nombreux modèles inédits issus de la collection privée d’Alaïa.
La Fondation a élu domicile dans la cour d’une rue du Marais. L’endroit est fort joli, avec un espace lumineux pensé pour mettre en valeur les superbes vêtements des deux créateurs. La scénographie est simple et fluide, les tenues sont portées par des structures invisibles, on dirait qu’elles flottent dans les couloirs. Il est plaisant de déambuler parmi la soixantaine de modèles proposés Tous les deux sont fans de la couleur noire (on se souvient d’ailleurs de l’exposition magnifique ‘Balenciaga, l’œuvre au noir’ au musée Bourdelle) et c’est bien sur la couleur qui domine tout au long de l’exposition, néanmoins quelques touches de couleurs vives viennent sublimer tout ce noir. Ainsi au cours de la découverte des modèle, nous trouvons une vaporeuse robe rose vif de Balenciaga dans un angle qui répond à une robe d’un rouge flamboyant d’Alaïa.
Cette collection partagée pour le plaisir avec le public, réunit des modèles de robes, tailleurs, vestes et manteaux créés entre 1938 et 2017. Pourtant on croirait regarder des créations contemporaine tellement les modèles sont intemporels. Balenciaga était avant-gardiste avec sa façon travailler les tissus pour qu’ils deviennent une seconde peau ou vaporeux autour du corps et Alaïa est son digne héritier à ce niveau. La filiation entre ces deux créateurs est évidente.
La Fondation a élu domicile dans la cour d’une rue du Marais. L’endroit est fort joli, avec un espace lumineux pensé pour mettre en valeur les superbes vêtements des deux créateurs. La scénographie est simple et fluide, les tenues sont portées par des structures invisibles, on dirait qu’elles flottent dans les couloirs. Il est plaisant de déambuler parmi la soixantaine de modèles proposés Tous les deux sont fans de la couleur noire (on se souvient d’ailleurs de l’exposition magnifique ‘Balenciaga, l’œuvre au noir’ au musée Bourdelle) et c’est bien sur la couleur qui domine tout au long de l’exposition, néanmoins quelques touches de couleurs vives viennent sublimer tout ce noir. Ainsi au cours de la découverte des modèle, nous trouvons une vaporeuse robe rose vif de Balenciaga dans un angle qui répond à une robe d’un rouge flamboyant d’Alaïa.
Cette collection partagée pour le plaisir avec le public, réunit des modèles de robes, tailleurs, vestes et manteaux créés entre 1938 et 2017. Pourtant on croirait regarder des créations contemporaine tellement les modèles sont intemporels. Balenciaga était avant-gardiste avec sa façon travailler les tissus pour qu’ils deviennent une seconde peau ou vaporeux autour du corps et Alaïa est son digne héritier à ce niveau. La filiation entre ces deux créateurs est évidente.