Critiques pour l'événement Piège Mortel
26 juin 2017
8/10
81
Original et plein de rebondissements.
C'est une pièce à voir.

Je suis rentrée complètement dans ce thriller. On rit aussi ...
Nicolas Briançon excellent dans cette pièce.
Une belle découverte !
3 mai 2017
8,5/10
77
Une très belle pièce !

Un polar comique original, haletant et très bien ficelé, une mise en scène au cordeau avec un très beau décor (ils n'ont pas fait les choses à moitié), une véritable complicité avec le public, de bons comédiens et surtout un Nicolas Briançon exceptionnel !

Suivez les conseils de vos proches et allez voir cette pièce, vous passerez une excellente soirée !
28 avr. 2017
9/10
41
En quelques mots, un auteur de théâtre écrit une pièce de théâtre à caractère policier, dont il s'inspire de faits réels.

Cette pièce est géniale car elle oscille en permanence entre la fiction et la réalité, puisque les comédiens écrivent sur scène un polar en s'inspirant de ce qu'ils vivent. Lorsqu'ils imaginent les différents actes du polar et le dénouement de la pièce, le spectateur est totalement perdu entre fiction et réalité, donc toutes les fins sont possibles !

Cette pièce est dynamique, avec des rebondissements permanents. Les comédiens sont excellents dans tout leurs rôles différents, c'est un véritable jeu de rôle et d'acteurs qui se glissent dans la peau de nouveaux personnages en permanence.

L’ambiance m'a fait un peu penser au film Scoop de Woody Allen, c'est une ambiance faussement légère, entre rire et peur. Là encore les comédiens sont très performants puisqu'ils nous font passer du rire aux stress en quelques répliques.

Le décor, la mise en scène et les dialogues fusent, je recommande vivement cette pièce pour toute personne souhaitant se divertir.
12 avr. 2017
8/10
42
Attirée par le thriller et la présence de Nicolas Briançion que j'avais découvert dans Engrenages, je n'ai pas été déçue par Piège Mortel.

Beau décor, bons dialogues et du suspense! Impossible d'en dire plus!

Mention spéciale à Nicolas Briançion qui est au top. Je suis fan.
5 avr. 2017
8,5/10
23
J’ai pris un vrai pied, assis au milieu du deuxième rang du théâtre La Bruyère, à voir se succéder les coups de théâtre de Piège Mortel, l’histoire de Sydney Brown, auteur de pièces policières en panne d’inspiration, qui a besoin d’un succès à tout prix. Il reçoit le Piège Mortel, d’un de ses jeunes élèves. Il le fait venir pour travailler sur le texte, lui voler la pièce. Sera-t-il prêt à tout pour l’avoir ?

Je ne répondrai pas à cette question, Nicolas Briançon nous l’a interdit à la fin de la représentation, et comme il l’a fait le revolver à la main…
J’ai trouvé Nicolas Briançon (Sydney Brown) magistral dans son interprétation comme dans son jeu, juste du début à la fin, capable de faire basculer l’ambiance de la franche rigolade à la froide interrogation en un seul regard. Cyril Garnier (l’élève) et Virginie Lemoine (Myra, sa femme), lui donnent une excellente réplique.
Et là, j’ai un problème. Je crève d’envie de vous dire ce que j’ai aimé, là où j’ai été surpris, le moment où Baroudeur a été emporté par ses émotions (il était là, il a adoré), mais tout ce que je pourrais vous dire vous dévoilerait quelque chose, vous ôterait la surprise d’un coup de théâtre, l’expression est à prendre au pied de la lettre.
Il y a de la folie, du suspense, des surprises, de l’humour, de la terreur, des pièges, la mort rôde. Un texte enlevé, un jeu rythmé, au moment où vous croirez pouvoir reprendre votre respiration, l’intrigue vous la coupera à nouveau, et, comme une balle de flipper qui semblait ralentir, repartira à toute vitesse dans une autre direction. Voilà. J’ai vécu cette représentation comme une superbe partie sur un nouveau flipper.
Eric Métayer conclut son Mot du Metteur En Scène par cette phrase : Piège Mortel, c’est la pièce qui vous fera dire à vos amis « Je ne peux rien te dire… Mais… Non c’est… Non, rien, vas-y…! ».

Si vous y allez, ne relâchez pas votre attention, parce que… non, je ne veux rien vous dire, c’est… mais… non… en tout cas la seule chose que je peux vous dire, c’est que j’ai pris un pied mortel à voir Piège Mortel.
29 mars 2017
8/10
24
Voici une bonne pièce, intelligente, où l'intelligence du scénario, le comique réussi, le jeu des acteurs excellent, garantissent une soirée vraiment sympa.
10 mars 2017
8/10
76
C'est une pièce au décor très bien réalisé, qui vous plonge dans l'ambiance du polar.

Nicolas Briançon joue à la perfection un être diabolique.
On rit, on sursaute, on reste toujours sur ses gardes...
C'est une pièce sur laquelle il ne faut pas trop en dire, il faut aller la découvrir.

Une vraie réussite.
1 mars 2017
8/10
35
Une très bonne mise en abîme, on n'en perd pas une miette, les acteurs jouent très bien leur rôle.

N'hésitez pas à y amener tout le monde, surprise garantie dès le premier acte !
Voici une pièce de théâtre où on ne s'ennuie pas !
28 févr. 2017
8/10
29
« Piège Mortel » décrit admirablement la maladie du polar, dans de grands rires entre deux sursauts...

Sur la scène, les indices ne manquent pas. Mais de quel meurtre idéal s’agit-il ? La pièce saute allègrement de péripéties en péripéties, dans une ambiance aigre-douce truculente. On adore le clin d’œil artistique aux « Tontons Flingueurs », qui auraient rencontré Agatha Christie dans un grand huit.

« Piège mortel » est une adorable machine à faire peur qui casse les codes du genre. Un superbe divertissement, savamment huilé, où la surprise comique devient le chef d'orchestre de nos émotions fortes.
8/10
35
Quand un auteur de pièce policière en panne d'inspiration reçoit un texte prometteur on peut s'attendre au pire de sa part. Et c'est le meilleur qui ouvre la deuxième partie de saison au Théâtre La Bruyère où le duo Sibleyras / Metayer semble bien parti pour un nouveau succès avec ce polar aux rebondissements multiples mené avec talent par Nicolas BRIANCON.

Impossible d'en dire plus sans prendre le risque de vous priver du plaisir de découvrir par vous-même tous les méandres de ce PIEGE MORTEL. Je me contenterai de vous dire que l'écriture d'Ira LEVIN, adaptée par Gérald SIBLEYRAS fait mouche à tous les coups. Guidé par la mise en scène énergique d'Eric METAYER (Molière de la pièce comique en 2010 pour Les 39 marches), rebondissement et retournements se succèdent, laissant le spectateur scotché. Le scénario n'a rien à envier à celui du LIMIER, chef-d'oeuvre de Mankiewicz.

C'est dans le beau décor d'Olivier HEBERT que se déroule ce polar en huis clos. Un manoir ancien isolé, un mur de pierre déployant une collection d'armes, le bureau de l'écrivain, une baie vitrée qui donne sur le jardin, des volets qui claque les soirs d'orage, le feu qui crépite dans la cheminée, une voisine aux capacités surprenantes, un mur décoré d'affiches de pièces à succès (avec un petit clin d’œil aux 39 marches) : tout est en place pour nous faire vitre une soirée pleine de surprise.

On retrouve la touche d'Eric METAYER dans la mise en scène. Des accessoires qui jouent des tours, des jeux de lumière précis, des comédiens affûtés qui nous mènent par le bout du nez sur des chemins que nous n'avions pas imaginés. Les positions des uns et des autres sont constamment chamboulés et si on pressent qu'il va se passer quelque chose de surprenant nous sommes constamment surpris par la tournure des événements.

Nicolas BRIANCON prend plaisir à être Sidney. Farceur, cynique, manipulateur, fourbe, inquiet, amoureux, jaloux : il excelle à brouiller les pistes pour mieux nous perdre. Virginie LEMOINE, anxieuse à souhait, a du mal à suivre les méandres de la réflexion de son mari. Dans le rôle du jeune Clifford Anderson, Cyril GARNIER (du duo Garnier et Sentoux), est intriguant, séduisant, intelligent. Si Marie VINCENT est parfois un peu caricaturale mais compose un personnage truculent. Damien GADJA clôture avec justesse la distribution.

PIEGE MORTEL, Deathtrap dans la version originale en anglais, a été adapté au cinéma par Sidney LUMET. Le duo Gérald SYBLEIRAS / Eric METAYER qui n'en est pas à son premier succès, transforme l'essai et nous a concocté un petit bonbon qui se savoure lentement et avec délice, qui laisse éclater à chaque bouchée une saveur différente et surprenante.
20 févr. 2017
8/10
31
Ils sont rares, les polars américains adaptés au théâtre. Piège Mortel est l’adaptation du texte de l’auteur américain Ira Levin (Un bébé pour Rosemary).

Dans le rôle principal, un Nicolas Briançon au sommet : Sidney Brown, célèbre écrivain nostalgique de sa gloire passée, il vit reclus dans une demeure de campagne avec sa femme Myra interprétée par Virginie Lemoine. Lorsqu’il reçoit le manuscrit de l’excellent Piège Mortel rédigé par un élève de ses séminaires, l’écrivain à succès est étonné par la qualité de ce texte qu’il voit déjà comme la pièce de théâtre de l’année. Depuis son immense bureau décoré par d’armes de crime plus ou moins factices, Brown a les idées noires… Sera-t-il capable de tuer pour retrouver la gloire ? Sa femme réussira-t-elle à lui faire retrouver la raison ? Jusqu’où peut-on aller par ambition ?

N’en racontons pas plus : l’intrigue est telle que le spectateur ne doit rien savoir pour pouvoir être surpris.

J'ai adoré le jeu des comédiens, le suspense de toute la pièce malgré les quelques événements un peu tirés par les cheveux.
17 févr. 2017
8/10
29
Oh le beau piège que voilà !

On sait qu'on va se faire prendre dans une souricière au décor magnifique mais on y va quand même car c'est un vrai plaisir de se faire emmener dans ce polar qui possède sa dose de rebondissements stressants, tout en gardant des rélexions comiques pour détendre l'atmosphère. Mais au sujet de l'histoire, je ne peux rien en dire sinon...COUIC !!

On est attentif, puis surpris, enfin on s'accroche à son fauteuil ou au bras de son voisin de droite, puis on se détend en riant un peu et hop le stress revient ! L'ambiance tendue se ressent chez les spectateurs qui sont sidérés par certaines scènes.

Que dire des comédiens ? Ils sont très bons évidement mais mention spécial à Sarah Gellé qui reprenait au pied levé le rôle de Marie Vincent blessée la veille, est une voyante un peu voyante mais réussie.
Et bien sur, Nicolas Briançon est fabuleux.

Faut y aller !!!
17 févr. 2017
8/10
47
Tâche ardue que de rédiger la critique de ce déroutant Piège Mortel proposé par le Théâtre La Bruyère sans en dévoiler trop. Car pour ménager la surprise – et le plaisir – des spectateurs, il est préférable de ne RIEN révéler. Si ce n’est qu’une fois le piège lancé c’est une succession de rebondissements plutôt efficaces qui se succèdent dans une atmosphère angoissante, le tout mis en scène par Eric METAYER dans un décor magnifique. On a clairement affaire à une production de qualité ! Laissez vous donc piéger, foi de spectateur averti vous passerez une agréable (et mortelle) soirée.

UN POTAGE AUX MILLES SAVEURS
Sidney Brown est un auteur de pièces à succès qui se confronte au syndrôme de la page blanche. Un jeu auteur lui envoie le manuscrit d’une pièce dont Sydney sent qu’il a le potentiel pour être un succès… Voilà pour l’intrigue de départ, le reste est à découvrir. On dit souvent que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes : le goût de cette soupe-ci est surprenante, veloutée et pimentée à souhait ! Il s’agit d’une nouvelle adaptation de la pièce Deathtrap de Ira LEVIN (créée en 1978 et auréolée de nombreux récompenses à Broadway) signée Gérald SIBLEYRAS qui, je crois comprendre, prend quelques libertés avec la pièce d’origine. Pour autant la mécanique semble respecter : une pièce en deux actes dans un décor unique avec cinq personnages. Et des rebondissements en cascades qui vous font sursauter sur votre siège (et croyez moi je suis du genre stoïque habituellement).

Coups de théâtre sur coups de théâtre disais-je, certains peinant néanmoins à trouver le juste équilibre entre crédibilité et surenchère… De fait il faut avoir l’esprit ouvert pour les apprécier à leur juste valeur ! La mise en scène rythmée et survoltée de METAYER tend aussi à souligner le côté farce de la pièce. A noter que même si j’aurais fort volontiers apprécié un ton plus sombre mais j’ai totalement adhéré à la proposition du metteur en scène.

UNE TÊTE D’AFFICHE AU MEILLEUR DE SA FORME
En dramaturge en panne d’inspiration à la recherche de sa gloire passée Nicolas BRIANÇON interprète à la perfection un personnage ambigu, à la fois ouvert et sinistre. Le bonhomme semble prendre un plaisir évident à interpréter ce personnage, dont l’évolution est plus intéressante que son personnage du très insipide La Rivière l’année dernière. Dans le rôle du jeune auteur prometteur aspirant au même rêve de gloire que Sidney Cyril GARNIER apporte juste ce qu’il faut de fraîcheur et de candeur à son personnage. En épouse dévouée et protectrice Virginie LEMOINE est juste et attachante. Seul bémol à mes yeux le personnage interprété par Marie VINCENT, dont l’excentricité excessive n’était pas spécialement à mon goût. Pour autant en terme de comédie la comédienne est d’une efficacité redoutable.

Amateurs de thriller à rebondissements, je vous invite donc à découvrir le machiavélisme jusqu’au boutiste de ce PIEGE MORTEL. Une excellente surprise théâtrale qui allie suspense, humour et frissons fort à propos. Aussi je me joins avec insistance aux comédiens pour vous supplier, une fois le piège révélé à vos yeux ébahis, de ne pas dévoiler une once de l’intrigue. Vous êtes prévenus.
16 févr. 2017
10/10
19
Suspens cocasse, prenant et très bien joué !...

Je suis très triste de vous annoncer que cette pièce est bourrée d’actes aussi odieux que ridicules, dans laquelle les personnages se déchainent, au prétexte vain de vouloir gagner toujours plus d’argent.

Autant le dire tout de suite, le petit chat est mort. Voilà c’est fait. Oui je sais, monsieur Nicolas Briançon, vous nous avez demandé aux saluts de ne rien dévoiler. Mais trop c’est trop ! C’est insupportable tout de même, cette pauvre bête !...

Peut-on m’expliquer pourquoi cette méchante haine que personne ne voit venir et puis crac ? Tout le monde sait qu’il ne faut pas trop serrer le collier d’un petit chat. Un cou, chez le chat comme chez l'homme, c’est fragile comme un pull-over à col roulé de chez Spencer and Tracy !... Et ces araignées écrasées inutilement dans ce tapis enroulé et horrible que même à Castotracas on n’en trouve plus d’aussi moches ? Hein pourquoi ? Ces pauvres petites bêtes quand même…

En plus, il y avait de l’orage ce soir-là, qui peut me dire pourquoi la fenêtre de la véranda est restée ouverte ? Au risque de voir surgir un mort-vivant ou autre dame blanche en collant noir, au regard douteux, au parlé inconnu et dont on ne sait pas d’où elle vient, que même un interprète poli et polyglotte aurait rendu son tablier et ses lunettes.

Ah ça, vous savez qu’il fallait avoir le cœur bien accroché pour ne pas ressentir cette peur horrible digne d’un film d’horreur. C’était un coup à faire un infarctus, je vous le jure !

Et puis le pompon, tonton ! : « Il y a trop de frayeur dans cette pièce » dit ma voisine de gauche que j’entendais depuis un moment haleter genre asthme ou orgasme, « je m’en vais, laissez-moi passer, s’il vous plaît » Ah non, je lui dis, vous restez ! Plutôt mourir ensemble que de se lever pour se faire repérer et se faire tirer dessus comme des lapins, vous avez remarqué qu’ils ont tous des pistolets ? Je ne bouge pas et je reste jusqu’au bout, des fois que ça vire au cauchemar, genre OK Corral un soir de pleine lune, façon Rosemary’s Baby.

Ira Levin, dramaturge newyorkais écrit cette pièce incroyable et inracontable en 1978. Auteur à succès, il signe de nombreuses pièces de théâtre et des romans prestigieux dont le fameux Rosemary’s Baby justement, duquel un film prodigieux est tiré, devenu aujourd’hui un classique.

Les spectateurs comme les personnages sont pris au piège. Celui, savoureux, d’un thriller savamment ficelé où aucun rebondissement n’est prévisible et où le rire accompagne les situations cocasses au suspens prenant qui tient en haleine jusqu’à la fin.

Drame de l’argent, amours rendus impossibles par tant de cupidité, illusions sur la sincérité des sentiments de l’autre ? Tout en possible et tout est vain dans cette magnifique souricière infernale où la mort guette, joue et gagne.

La mise en scène d’Éric Métayer est d’une précision diabolique. Tout est calé au cordeau. Le rythme, les respirations et les indications de jeux sont de l’ordre du travail d’excellence. Les situations nous surprennent à chaque fois, les répliques nous prennent de court aussi. Le rire nous sauve, l’ensemble nous ravit.

Les comédiens nous sidèrent de leur cynisme tranquille, de leur sournoise évolution dans cette histoire, comme « si de rien n’était ». Du beau boulot.

Nicolas Briançon excelle comme d’habitude, son jeu puissant et crédible nous étonnera toujours, un délice de comédien. Cyril Garnier la joue fine en beau gosse qui a des idées derrière la tête. Virginie Lemoine finit par nous toucher de son étrange comportement. Sarah Gellé (coup de chapeau ! Elle reprend au pied levé le rôle de Marie Vincent blessée, sans texte à la main, limpide !) est une troublante voyante, belle et tragique. Damien Gajda joue avec simplicité et efficacité l’avocat ambigu dans ses sentiments.

Une distribution impeccable qui nous a emberlificotés, chambardés, tourneboulés, chamboulés et finalement emportés dans ce très agréable spectacle aux rebondissements audacieux et jubilatoires. Incontournable spectacle de la saison.
13 févr. 2017
10/10
29
Oh oui « piège mortel » porte bien son nom.

Nous sommes coincés pour vous faire une critique, sans en dévoiler la moindre petite partie de l’intrigue.
Pour ma part c’est bien la première fois que j’ai été autant piégée par les nombreux rebondissements. Cette pièce commence doucement pour amener l’histoire et se termine en apothéose. Pas de temps mort ni de baisse de rythme.

Cette comédie policière a aussi des scènes bien marrantes, surtout avec Marie Vincent, notre voyante allemande jouée avec brio.
Nicolas Briançon joue aussi très bien cet auteur en manque d’inspiration, capable de tout pour récupérer la pièce d’un jeune auteur. Ce personnage est juste sadique comme il faut.
Virginie Lemoine, elle, m’a bien plu dans le rôle de la femme du célèbre auteur. Elle nous fait bien passer les émotions et ressentis de son personnage.
Enfin, Cyril Garnier qui campe le jeune auteur, a un rôle qui change de ses habitudes. Il n’est désormais plus un jeune benêt romantique. Je suis heureuse de ce changement. Un rôle opposé à ceux qu’il a eu jusqu’à maintenant, qui lui va si bien.

Bref courez voir cette pièce, vous vous n’ennuierez pas. Vous allez rire, avoir peur et être surpris. Que demandez de plus pour un bon divertissement.
12 févr. 2017
8/10
26
Du bon théâtre !

Vif, intelligent, bien joué, intéressant. Une inventivité, des rebondissements à foison ne permettent pas l'ennui.
On voit dans cette pièce l'intérêt d'une bonne mise en scène, une bonne direction d'acteurs avec un magnifique décor qui est le 6è personnage de la pièce.

Mention toute particulière à Nicolas Briançon qui parait se délecter et être dans un moment de détente totale. Il est d'un naturel déconcertant quand on connait son rôle... ;)
Belle découverte que Cyril Garnier.

Ca n'est pas d'une profondeur, d'un intellectualisme total, mais ne boudons pas notre plaisir et acceptons la fraîcheur et l'envolée de ce spectacle tel qu'il nous est proposé sans prétention, sans chichi mais avec beaucoup de joie.

Joie et plaisir partagés par toutes les générations présentes dans la salle ce soir là. Une classe de lycéen mélangée à un public de quadra et d'autres plus seniors ont tous applaudi à l'unisson. Cette communion était très belle à voir. Et tellement rare au théâtre que rien que pour ça merci !
10 févr. 2017
9/10
38
Une des pièces les plus réussies de la saison !

Piège mortel est une mise en abyme du théâtre absolument spectaculaire et remplie de rebondissements. On ne s'ennuie pas une minute, et les nouvelles actions s’enchaînent à une vitesse invraisemblable pour du théâtre. Des meurtres, un peu de surprise, voilà la recette gagnante de ce polar très bien mis en scène.

Les acteurs sont bons et Nicolas Briançon est magistral dans ce rôle.

A voir sans attendre !
2 févr. 2017
10/10
27
J'ai eu la chance de pouvoir découvrir récemment la nouvelle pièce mise en scène par Eric Métayer et adaptée par Gérald Sibleyras : "Piège Mortel", d'après la pièce d'Ira Levin mise en scène par Robert Moore en 1978. Mon verdict en sortant de la salle : un moment de théâtre mémorable avec ce polar théâtral terriblement captivant où le spectateur va de surprise en surprise.

"Piège Mortel"...c'est un jeune auteur de polars, Clifford Andersen (Cyril Garnier), qui se rend chez un auteur expérimenté, Sidney Brown (Nicolas Briançon), pour donner un coup de pouce à sa carrière d'écrivain...suivront de multiples rebondissements qui placeront le spectateur au coeur d'un véritable polar (...et la blogueuse que je suis en posture délicate pour vous écrire cet article sans trop en dire).

"Piège Mortel" se présente avec une mise en scène soignée où aucun détail n'est laissé au hasard. La pièce nous emmène chez Sidney Brown. Le jeu des comédiens et le décor astucieusement élaboré rendent la scène plus vraie que nature. Sur les murs notamment, pour nous mettre dans l'ambiance, on retrouve quelques accessoires de pièce de théâtre à suspense, ainsi que quelques affiches de théâtre (avec un clin d'oeil à la pièce "39 Marches" que j'avais pu voir au Théâtre La Bruyère).

Aussi, cette pièce est un véritable coup de théâtre à elle-seule. Et également un véritable coup de coeur pour ma part. On est suspendus à l'histoire du début à la fin comme on lirait un livre ou qu'on regarderait un film à suspense : on ne compte plus le nombre de rebondissements qui nous font d'ailleurs bien souvent sursauter sur notre siège.

Je resterais très brève quant au déroulement de l'histoire (sous peine de représailles) car il s'agit ici d'une pièce qui ne se raconte pas mais qui se vit. Alors il ne vous reste plus qu'une chose à faire : vous rendre au Théâtre La Bruyère et y découvrir cette pépite théâtrale.
27 janv. 2017
8/10
31
Ah oui, je suis d'accord, on ne dira rien... mais bon le 1er acte me fait penser à Clouzot et ses "Diaboliques"...

Nicolas Briançon est brillant et inquiétant, mon coup de coeur et de rire va vers Helga la voyante teutonique, on sent bien la patte de Metayer dans la mise en scène, coup de griffe et éclat de rire en alternance.

Bonne pièce, à revoir aussi pour le plaisir du jeu de tous les comédiens, même si on connait maintenant la fin !
25 janv. 2017
8/10
36
Comme l'a recommandé Nicolas Briançon à la fin du spectacle, je ne vais rien vous dire de l'intrigue de cette pièce aux rebondissements multiples.

Elle est diaboliquement bien construite ce qui n'est pas étonnant quand on sait que son auteur Ira Levin a également signé le roman dont est tiré Rosemary's baby le film de Roman Polanski.

Cette pièce policière ou alternent rires et suspense est brillamment interprétée et pourrait bien devenir un des succès de cette deuxième partie de saison 2016/2017.