Critiques pour l'événement Meilleurs Alliés
Excellente pièce d'Hervé Bentégeat qui nous fait découvrir les coulisses du débarquement des troupes alliées en Normandie sans la participation de la France libre.
Le décor nous plonge dans l’ambiance du jour J -2. Pascal Pecan campe parfaitement un général de Gaulle incisif et percutant qui impose une certaine idée de la libération de la France. Michel de Warzée n’est pas en reste dans un Churchill plus vrai que nature entre exaspération et respect, entre haine et admiration pour son incontrôlable interlocuteur.
Un texte instructif qui devrait aussi attirer un jeune public.
Le décor nous plonge dans l’ambiance du jour J -2. Pascal Pecan campe parfaitement un général de Gaulle incisif et percutant qui impose une certaine idée de la libération de la France. Michel de Warzée n’est pas en reste dans un Churchill plus vrai que nature entre exaspération et respect, entre haine et admiration pour son incontrôlable interlocuteur.
Un texte instructif qui devrait aussi attirer un jeune public.
Pour sa première pièce l'auteur Hervé Bentégeat a choisi le registre de la fiction historique reposant sur un fait réel. Le metteur en scène Jean-Claude Idée a décidé de faire appel à deux comédiens qui ont des physiques semblables à Winston Churchill et Charles de Gaulle. Un grand maigre introverti interprété par Pascal Racan accompagné d'un petit gros extraverti joué par Michel de Warzée. Un duo qui en plus de prendre le costume de ces figures historiques ambitieuses ont du en plus travailler leurs attitudes et leurs accents. Ensemble, aidé d'un texte magnifiquement ciselé, ils vont montrer leur respect dans le courroux et l'humour. Les bons mots fusent alors il est impossible de pas rire. L'art du mensonge et un jeu de dupes reposent également sur le jeu tout en justesse de Laurent D’Olce et Denis Berner.
La mise en scène par contre m'a dérangé. Les costumes semblent des copies d'époque. Mais dans la première partie du spectacle, une partie des meubles type 20ème étaient couverts d'une housse très moderne. Le contraste de période m'a beaucoup étonné. Même si en deuxième partie, les housses sont retirées pour faire apparaître un meuble créé spécialement pour la pièce. On voit le montage effectué et semble cohérent avec la démarche du metteur en scène. Que vient faire cet écran en fond de scène? Pourquoi mettre des images numériques et un dessin animé moderne quand on choisi de mettre des costumes et meubles d'époque? Cela n'apporte absolument rien puisque le talentueux jeu des comédiens et la précision du texte se suffisent à eux-même. Un choix de mise en valeur qui m'a chagriné car c'est le seul petit défaut du spectacle.
La mise en scène par contre m'a dérangé. Les costumes semblent des copies d'époque. Mais dans la première partie du spectacle, une partie des meubles type 20ème étaient couverts d'une housse très moderne. Le contraste de période m'a beaucoup étonné. Même si en deuxième partie, les housses sont retirées pour faire apparaître un meuble créé spécialement pour la pièce. On voit le montage effectué et semble cohérent avec la démarche du metteur en scène. Que vient faire cet écran en fond de scène? Pourquoi mettre des images numériques et un dessin animé moderne quand on choisi de mettre des costumes et meubles d'époque? Cela n'apporte absolument rien puisque le talentueux jeu des comédiens et la précision du texte se suffisent à eux-même. Un choix de mise en valeur qui m'a chagriné car c'est le seul petit défaut du spectacle.
Une pièce très bien jouée qui nous fait revivre la relation entre De Gaulle et Churchill dans les jours qui ont précédé le débarquement.
Les dialogues sont savoureux et on rigole souvent. Les amateurs d'Histoire se régaleront, les autres passeront un très bon moment.
Les dialogues sont savoureux et on rigole souvent. Les amateurs d'Histoire se régaleront, les autres passeront un très bon moment.
C’est un saut durant la 2nde guerre que nous offre cette pièce.
Un « Churchill » et un « De Gaulle » au cœur du dénouement. L’on s’y croirait... c’est l’affrontement entre 2 fortes têtes, aux intérêts divergents mais ayant un ennemi en commun. C’est aussi le combat de De Gaulle pour donner à la France cette place centrale lors de la victoire des Alliés. Les répliques d’un Churchill bedonnant sont drôles. Quant à De Gaulle plus austère, ses postures font ressortir des traits de caractères que l’on lui connaît. Les deux personnages qui les incarnent sont excellents dans leur rôle.
La mise en scène et les décors sont inventifs, bien pensés. C’est bien plus qu’une simple pièce, c’est de l’histoire. Petit bémol: quelques longueurs avant le dénouement final.
Un « Churchill » et un « De Gaulle » au cœur du dénouement. L’on s’y croirait... c’est l’affrontement entre 2 fortes têtes, aux intérêts divergents mais ayant un ennemi en commun. C’est aussi le combat de De Gaulle pour donner à la France cette place centrale lors de la victoire des Alliés. Les répliques d’un Churchill bedonnant sont drôles. Quant à De Gaulle plus austère, ses postures font ressortir des traits de caractères que l’on lui connaît. Les deux personnages qui les incarnent sont excellents dans leur rôle.
La mise en scène et les décors sont inventifs, bien pensés. C’est bien plus qu’une simple pièce, c’est de l’histoire. Petit bémol: quelques longueurs avant le dénouement final.
Les sanglots longs des violons de l’automne
Blessent mon cœur d’une langueur monotone
Verlaine n’imaginait pas que ces deux vers prendraient, au cours de l’Histoire, une signification particulière … celle d’annoncer le Débarquement en Normandie. Nous sommes en juin 1944. Le 4 juin plus précisément. Ce jour-là, Churchill a convoqué le général De Gaulle à Londres. Dans quelques (longues) heures, la grande offensive alliée sera lancée. Mais pour l’heure, les deux hommes se rencontrent pour parler stratégie.
De Gaulle/Churchill. Deux caractères trempés et deux visions (différentes) du monde. Militaire certes, mais patriote avant tout, chacun va s’engager avec force et détermination dans un bras de fer, dont bien sûr chaque spectateur connaît l’issue, mais dont beaucoup ignorent le déroulement. Meilleurs Alliés nous invite à découvrir comment s’est jouée la présence française dans le dessein américano-britannique de la Libération. En somme, une certaine idée de la France affrontant l’image que certains ont de la France.
Quand on évoque la Deuxième Guerre mondiale, il est habituel de l’aborder sous le prisme de l’Occupation, de la Résistance, voire de la collaboration. Rares sont les pièces, comme celle-ci, s’immisçant dans le secret des relations entre « amis ». Une originalité payante, car Meilleurs Alliés est une réussite.
Le texte est ciselé et magnifiquement écrit. Il vient éclairer ce que pouvaient être les relations entre alliés. Des relations, qui malgré la guerre, n’effacent en rien les jeux de pouvoirs. C’est captivant … et drôle, car l’auteur n’oublie pas d’agrémenter son texte de la verve dont les deux illustres personnages pouvaient faire preuve. Que du bonheur !
Deux figures historiques très bien interprétées par Pascal Racan et Michel De Warzée. Les comédiens poussent le mimétisme jusqu’à la voix. On croirait presque les avoir face à nous.
Incontestablement, la belle surprise de cette rentrée théâtrale.
Mon conseil ? Moi, spectateur, actuellement ravi, j’invite les amoureux d’Histoire et les fidèles des théâtres qui se trouvent en territoire parisien ou qui viendraient à s’y trouver, seuls ou accompagnés, j’invite les jeunes et les moins jeunes qui se trouvent en territoire francilien ou qui viendraient à s’y trouver, à se rendre au Petit Montparnasse.
La Flamme de l’Histoire française ne doit pas s’éteindre et avec cette pièce, c’est certain, ne s’éteindra pas.
Blessent mon cœur d’une langueur monotone
Verlaine n’imaginait pas que ces deux vers prendraient, au cours de l’Histoire, une signification particulière … celle d’annoncer le Débarquement en Normandie. Nous sommes en juin 1944. Le 4 juin plus précisément. Ce jour-là, Churchill a convoqué le général De Gaulle à Londres. Dans quelques (longues) heures, la grande offensive alliée sera lancée. Mais pour l’heure, les deux hommes se rencontrent pour parler stratégie.
De Gaulle/Churchill. Deux caractères trempés et deux visions (différentes) du monde. Militaire certes, mais patriote avant tout, chacun va s’engager avec force et détermination dans un bras de fer, dont bien sûr chaque spectateur connaît l’issue, mais dont beaucoup ignorent le déroulement. Meilleurs Alliés nous invite à découvrir comment s’est jouée la présence française dans le dessein américano-britannique de la Libération. En somme, une certaine idée de la France affrontant l’image que certains ont de la France.
Quand on évoque la Deuxième Guerre mondiale, il est habituel de l’aborder sous le prisme de l’Occupation, de la Résistance, voire de la collaboration. Rares sont les pièces, comme celle-ci, s’immisçant dans le secret des relations entre « amis ». Une originalité payante, car Meilleurs Alliés est une réussite.
Le texte est ciselé et magnifiquement écrit. Il vient éclairer ce que pouvaient être les relations entre alliés. Des relations, qui malgré la guerre, n’effacent en rien les jeux de pouvoirs. C’est captivant … et drôle, car l’auteur n’oublie pas d’agrémenter son texte de la verve dont les deux illustres personnages pouvaient faire preuve. Que du bonheur !
Deux figures historiques très bien interprétées par Pascal Racan et Michel De Warzée. Les comédiens poussent le mimétisme jusqu’à la voix. On croirait presque les avoir face à nous.
Incontestablement, la belle surprise de cette rentrée théâtrale.
Mon conseil ? Moi, spectateur, actuellement ravi, j’invite les amoureux d’Histoire et les fidèles des théâtres qui se trouvent en territoire parisien ou qui viendraient à s’y trouver, seuls ou accompagnés, j’invite les jeunes et les moins jeunes qui se trouvent en territoire francilien ou qui viendraient à s’y trouver, à se rendre au Petit Montparnasse.
La Flamme de l’Histoire française ne doit pas s’éteindre et avec cette pièce, c’est certain, ne s’éteindra pas.
J’aime l’Histoire. Cette pièce ne pouvait que m’attirer d’autant qu’elle relate les évènements qui ont provoqué la naissance prématurée de ma mère le 7 Juin 1944.
Dans le wagon qui sert de QG à Churchill près de Portsmouth, Winston Churchill a convoqué le Général De Gaulle pour lui annoncer que le débarquement est imminent en Normandie, la première étape de l’opération Overlord est lancée. De Gaulle est furieux, les Forces françaises ne seront pas de l’opération et il a sensation d’être manipulé par les américains et les anglais. Le face à face est tendu mais les dés sont jetés, il faut y aller. Ces deux là ont le même objectif, même si leur façon de voir les choses sont diamétralement opposées. Ils sont brillament assistés, coté français par l’ambassadeur de France et coté anglais par la ministre des affaires étrangères.
Les deux comédiens principaux sont parfaits, on y reconnait un Charles De Gaulle digne et strict, un petit Churchill légèrement bedonnant à l’accent anglais so charming et leur deux diplomates sont tout aussi talentueux.
La mise en scène de Jean-Claude Idée est efficace et permet d’appréhender la chronologie des évènements de façon claire. Les décors sont jolis
Les échanges entre ces deux grands hommes sont savoureux et signés par Hervé Bentégeat.
Le plaisir que j’ai eu à assister à ces joutes verbales et ces manipulations entre chefs de guerre était bien réel.
Dans le wagon qui sert de QG à Churchill près de Portsmouth, Winston Churchill a convoqué le Général De Gaulle pour lui annoncer que le débarquement est imminent en Normandie, la première étape de l’opération Overlord est lancée. De Gaulle est furieux, les Forces françaises ne seront pas de l’opération et il a sensation d’être manipulé par les américains et les anglais. Le face à face est tendu mais les dés sont jetés, il faut y aller. Ces deux là ont le même objectif, même si leur façon de voir les choses sont diamétralement opposées. Ils sont brillament assistés, coté français par l’ambassadeur de France et coté anglais par la ministre des affaires étrangères.
Les deux comédiens principaux sont parfaits, on y reconnait un Charles De Gaulle digne et strict, un petit Churchill légèrement bedonnant à l’accent anglais so charming et leur deux diplomates sont tout aussi talentueux.
La mise en scène de Jean-Claude Idée est efficace et permet d’appréhender la chronologie des évènements de façon claire. Les décors sont jolis
Les échanges entre ces deux grands hommes sont savoureux et signés par Hervé Bentégeat.
Le plaisir que j’ai eu à assister à ces joutes verbales et ces manipulations entre chefs de guerre était bien réel.
Etre alliés n'impose pas d'êtres amis. On s'aperçoit vite que si De Gaulle à rallié l'Angleterre c'est parce qu'il n'avait pas d'autre choix car le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est pas copain avec Churchill. Les rivalités entre les deux pays sont installées depuis Guillaume le conquérant et il faut dire que le général a bien des excuses (malgré son fort caractère) car l'anglais le prend systématiquement de haut quand il ne cherche pas carrément à l'humilier.
Hervé Bentégeat a écrit une pièce qui retrace les heures qui ont précédé le débarquement des troupes alliées en Normandie. Le 4 juin 1944, Churchill convoque de Gaulle à Londres pour lui faire part de l’imminence de l'opération. De Gaulle est furieux : la France libre est écartée de la plus grosse opération militaire de tous les temps, alors qu'elle aura lieu sur les côtes de France, et qu'elle est décidée depuis plus d'un an.
La rencontre se passe très mal. Au point que Churchill envisage d’enfermer de Gaulle quelque part en Angleterre. On assiste au face-à-face orageux entre deux monstres de l’Histoire, qui éprouvent l’un pour l’autre des sentiments parfois contradictoires, faits d’agacement mais d'estime, d’exaspération mais aussi de fascination. On remarque un Chruchill mélancolique évoquant la bataille de la Somme de la Première Guerre mondiale, se heurter à un De Gaulle désabusé, traitant son rival de malade et d'alcoolique (ce qui était exact au demeurant) et souffrant d'une solitude qu'on ne soupçonnait pas avant d'avoir vu la pièce : il ne se passe rien et cependant tout arrive, se plaint-il avec dans la voix les trémolos dont on se souvient.
Deux visions du monde s'opposent. L'un commence à parler d'Europe. L'autre ne jure que par l'Amérique. S'ils sont dos à dos au début de la soirée ils finiront réconciliés ... enfin presque.
La pièce a été créée cet été au Festival Off d'Avignon, au Théâtre des 3 Soleils et a "débarqué" au Petit Montparnasse le 7 septembre 2017. Il faut voir ce spectacle pour dépoussiérer l'image un peu idyllique de la coalition alliée au moment du Débarquement. Pour passer un bon moment de théâtre car la direction d'acteurs est formidable. Pour rire aussi car les dialogues sont savoureux. Les joutes verbales se font écho, ce qui n'est pas très étonnant quand on se souvient de l'humour pince sans rire de Churchill, vous savez celui qui, lorsqu'on lui demandait son secret pour vivre vieux : no sport !
De Gaulle aussi avait la réputation de ne pas mâcher ses mots. Le seul révolutionnaire en France c'est moi, disait-il.
Le tempérament et extrême : je n'estime que ceux qui me résistent. malheureusement je ne les supporte pas.
Et puis l'interprétation de Pascal Racan (De Gaulle), Michel de Warzée (Chruchill) est sensationnelle. On jurerait que le vieux lion et le général sont là bien vivants devant nous. L'illusion est souvent parfaite. On se réjouira donc que ce spectacle nous soit proposé. On peut y aller avec ses enfants, même s'ils ne sont pas passionnés par l'histoire de France et la diplomatie.
Hervé Bentégeat a écrit une pièce qui retrace les heures qui ont précédé le débarquement des troupes alliées en Normandie. Le 4 juin 1944, Churchill convoque de Gaulle à Londres pour lui faire part de l’imminence de l'opération. De Gaulle est furieux : la France libre est écartée de la plus grosse opération militaire de tous les temps, alors qu'elle aura lieu sur les côtes de France, et qu'elle est décidée depuis plus d'un an.
La rencontre se passe très mal. Au point que Churchill envisage d’enfermer de Gaulle quelque part en Angleterre. On assiste au face-à-face orageux entre deux monstres de l’Histoire, qui éprouvent l’un pour l’autre des sentiments parfois contradictoires, faits d’agacement mais d'estime, d’exaspération mais aussi de fascination. On remarque un Chruchill mélancolique évoquant la bataille de la Somme de la Première Guerre mondiale, se heurter à un De Gaulle désabusé, traitant son rival de malade et d'alcoolique (ce qui était exact au demeurant) et souffrant d'une solitude qu'on ne soupçonnait pas avant d'avoir vu la pièce : il ne se passe rien et cependant tout arrive, se plaint-il avec dans la voix les trémolos dont on se souvient.
Deux visions du monde s'opposent. L'un commence à parler d'Europe. L'autre ne jure que par l'Amérique. S'ils sont dos à dos au début de la soirée ils finiront réconciliés ... enfin presque.
La pièce a été créée cet été au Festival Off d'Avignon, au Théâtre des 3 Soleils et a "débarqué" au Petit Montparnasse le 7 septembre 2017. Il faut voir ce spectacle pour dépoussiérer l'image un peu idyllique de la coalition alliée au moment du Débarquement. Pour passer un bon moment de théâtre car la direction d'acteurs est formidable. Pour rire aussi car les dialogues sont savoureux. Les joutes verbales se font écho, ce qui n'est pas très étonnant quand on se souvient de l'humour pince sans rire de Churchill, vous savez celui qui, lorsqu'on lui demandait son secret pour vivre vieux : no sport !
De Gaulle aussi avait la réputation de ne pas mâcher ses mots. Le seul révolutionnaire en France c'est moi, disait-il.
Le tempérament et extrême : je n'estime que ceux qui me résistent. malheureusement je ne les supporte pas.
Et puis l'interprétation de Pascal Racan (De Gaulle), Michel de Warzée (Chruchill) est sensationnelle. On jurerait que le vieux lion et le général sont là bien vivants devant nous. L'illusion est souvent parfaite. On se réjouira donc que ce spectacle nous soit proposé. On peut y aller avec ses enfants, même s'ils ne sont pas passionnés par l'histoire de France et la diplomatie.
Pièce entre le documentaire et la fiction, reconstituant les heures les plus clés de l'Histoire contemporaine sans doute. Intéressant !
En bref : un dialogue entre Churchill et de Gaulle, quelques jours & heures avant le débarquement. D'un point de vue historique, cette pièce permet de se replonger dans cette période sombre, ou l'avenir de la France et de l'Europe se jouait.
Le personnage de de Gaulle est très intéressant : on réalise à quel point le rôle de la France est minime dans la Libération, mais paradoxalement à quel point le Général avait une haute estime de son pays, c'est touchant ! Tout en étant pas dupe sur l'action des français pendant la guerre (surtout passive), son amour profond pour la France, redonne à l'époque, à la France, sa dimension internationale. La grandeur de la France n'existait que dans ses yeux, ce qui est très touchant, mais finalement, Churchill & Roosevelt l'ont accepté.
Une réplique marrante du Général "Des femmes dans mon gouvernement ? Voulez vous que le crée un sous-secrétariat d'état au Tricot ?" Son verbe et sa manière de parler sont tellement emblématiques de cette époque !
J'ai été moins fascinée par le personnage de Churchill, qui sonnait un peu faux parfois, notamment lors de ses extravagances.
Sur le tempo de la pièce, elle démarre réellement à l'arrivée de Viénot et Eden (respectivement les Ministres des affaires étrangères de la France et de l'UK en 1944). Ça donne un super rythme à la pièce, et également plus de références historiques. Si le début est un peu long, l’accélération après le changement de décors est super, et ce jusqu'à la fin de la pièce.
Sur la mise en scène, c'est toujours sympa, je trouve d'avoir un écran avec quelques images d'archives en fond, et quelques effets spéciaux !
Bonne soirée en perspective !
En bref : un dialogue entre Churchill et de Gaulle, quelques jours & heures avant le débarquement. D'un point de vue historique, cette pièce permet de se replonger dans cette période sombre, ou l'avenir de la France et de l'Europe se jouait.
Le personnage de de Gaulle est très intéressant : on réalise à quel point le rôle de la France est minime dans la Libération, mais paradoxalement à quel point le Général avait une haute estime de son pays, c'est touchant ! Tout en étant pas dupe sur l'action des français pendant la guerre (surtout passive), son amour profond pour la France, redonne à l'époque, à la France, sa dimension internationale. La grandeur de la France n'existait que dans ses yeux, ce qui est très touchant, mais finalement, Churchill & Roosevelt l'ont accepté.
Une réplique marrante du Général "Des femmes dans mon gouvernement ? Voulez vous que le crée un sous-secrétariat d'état au Tricot ?" Son verbe et sa manière de parler sont tellement emblématiques de cette époque !
J'ai été moins fascinée par le personnage de Churchill, qui sonnait un peu faux parfois, notamment lors de ses extravagances.
Sur le tempo de la pièce, elle démarre réellement à l'arrivée de Viénot et Eden (respectivement les Ministres des affaires étrangères de la France et de l'UK en 1944). Ça donne un super rythme à la pièce, et également plus de références historiques. Si le début est un peu long, l’accélération après le changement de décors est super, et ce jusqu'à la fin de la pièce.
Sur la mise en scène, c'est toujours sympa, je trouve d'avoir un écran avec quelques images d'archives en fond, et quelques effets spéciaux !
Bonne soirée en perspective !
Du grand théâtre.
Répliques, rythme, intérêt historique, psychologie de deux monstres sacrés, tout y est.
Et en prime, une imitation des voix et de la gestuelle de De Gaulle et Churchill à s'y méprendre!
Répliques, rythme, intérêt historique, psychologie de deux monstres sacrés, tout y est.
Et en prime, une imitation des voix et de la gestuelle de De Gaulle et Churchill à s'y méprendre!
Pascal Racan est un De Gaulle stupéfiant, gestuelle, voix tout y est, son compère Churchill est campé par un Michel de Warzée, excellent, un peu trop caricatural peut être, Laurent d’Olce et Denis Berner ne déméritent pas à leurs côtés.
Le sujet de la pièce d’Hervé Bentégeat est intéressant, mais plus que tout l’affrontement entre les deux comédiens est un régal, parfaitement orchestré par Jean-Claude Idée.
Le sujet de la pièce d’Hervé Bentégeat est intéressant, mais plus que tout l’affrontement entre les deux comédiens est un régal, parfaitement orchestré par Jean-Claude Idée.
Je me suis trouvée plongée dans l'univers de la seconde guerre mondiale en un clin d'oeil.
Le jeu des acteurs -très réaliste- sur un fond d'images d'époque a largement contribué à cela.
On croirait vraiment cotoyer de Gaulle et Churchill !
Le jeu des acteurs -très réaliste- sur un fond d'images d'époque a largement contribué à cela.
On croirait vraiment cotoyer de Gaulle et Churchill !
Un rendez-vous avec l'histoire.
Les personnages sont consistants et crédibles. Les images sont riches et le scénario bien ficelé.
Courez-y !
Les personnages sont consistants et crédibles. Les images sont riches et le scénario bien ficelé.
Courez-y !
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Les avis de la rédaction