Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
13 436reçus
Mini-Molière du Critique
Son classement : 7 / 6098
Avant elle
Claudine Arrazat
478 critiques
Après elle
A bride Abattue
384 critiques
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critiques
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Actualités de ses filatures
On dirait le Sud !
Pierre Guillois a t'il fumé la moquette ? Et pourquoi pas en ces temps de restriction budgétaire !
Voici une fable sans tête ni queue ( euh enfin presque) avec une caravane et pas mal de provoc.
Il est hautement recommandé de kiffer - un peu - la Camargue, - beaucoup - le politiquement incorrect, de prendre - passionnément - du recul sur les propos machistes et homophobes des protagonistes, et d'oublier - à la folie - "Les gros patinent bien".
Il y a bien un gros qui patine, c'est vrai, mais dans la vase et sans caleçon, donc ....
Alors, et alors seulement, vous pourrez apprécier Jean Paul Muel, délectablement inénarrable dans le rôle de la mère pas très poule de Josiane. Mi bas aux genoux, le verbe haut, le comédien est sans conteste le point fort de ce conte abracadabrant et disons le tout net ....pas très net justement.
Laissez vos principes au vestiaire, avec votre casque si vous êtes venu en vélo.
Appréciez ce politiquement incorrect donc, si rare de nos jours qu'on est obligés de revoir des vieux films pour fumer en public.
Laissez-vous porter par les élucubrations des deux fantômes, savoureux Martin Karmann et Vincent Debost ....On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie !
Venez avec une moustiquaire ou une vilaine bombe anti insectes.
Savourez le maaaaarveilleux décor typique de cette belle région, zone humide paralique fort appréciée des touristes ....et autres bestioles.
Deux choses à déplorer quand même : les moments de faiblesse dans la 2e partie, et ....la disparition des flamands roses !
Et en fait c'est qui Josiane ?
Pierre Guillois a t'il fumé la moquette ? Et pourquoi pas en ces temps de restriction budgétaire !
Voici une fable sans tête ni queue ( euh enfin presque) avec une caravane et pas mal de provoc.
Il est hautement recommandé de kiffer - un peu - la Camargue, - beaucoup - le politiquement incorrect, de prendre - passionnément - du recul sur les propos machistes et homophobes des protagonistes, et d'oublier - à la folie - "Les gros patinent bien".
Il y a bien un gros qui patine, c'est vrai, mais dans la vase et sans caleçon, donc ....
Alors, et alors seulement, vous pourrez apprécier Jean Paul Muel, délectablement inénarrable dans le rôle de la mère pas très poule de Josiane. Mi bas aux genoux, le verbe haut, le comédien est sans conteste le point fort de ce conte abracadabrant et disons le tout net ....pas très net justement.
Laissez vos principes au vestiaire, avec votre casque si vous êtes venu en vélo.
Appréciez ce politiquement incorrect donc, si rare de nos jours qu'on est obligés de revoir des vieux films pour fumer en public.
Laissez-vous porter par les élucubrations des deux fantômes, savoureux Martin Karmann et Vincent Debost ....On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie !
Venez avec une moustiquaire ou une vilaine bombe anti insectes.
Savourez le maaaaarveilleux décor typique de cette belle région, zone humide paralique fort appréciée des touristes ....et autres bestioles.
Deux choses à déplorer quand même : les moments de faiblesse dans la 2e partie, et ....la disparition des flamands roses !
Et en fait c'est qui Josiane ?
Le maître de la lumière !
Nous sommes en 1892, Monet a 52 ans, des problèmes d'argent malgré le succès de la série des Peupliers.
Il vient de s'installer dans un atelier dont la verrière donne sur la cathédrale de Rouen, sujet qu'il a choisi pour ses prochaines toiles.
Et où la lumière, essentielle pour sa peinture, change au fil des heures.
Mais le chagrin d'avoir perdu sa femme, le doute sur ses talents de peintre, la dépression l'empêchent de se mettre au travail.
Jusqu'au moment où une jeune, belle et blonde mannequin, qui travaille dans la boutique de lingerie en dessous fait son apparition à l'improviste.
D'abord exaspéré, le peintre se laisse peu à peu apprivoiser par la jeune fille, dont le naturel et la bonne humeur finissent par sortir l'artiste de son abattement.
Un matin, la lumière est belle, la cathédrale rayonne...Monet redécouvre le goût de peindre !
Dès notre arrivée dans le théâtre, nous sommes séduits par le décor de ce lieu si réaliste sous les toits, ses poutres, son lit en fer, sa verrière, ses toiles et ses murs décrépits.
Puis la lumière s'éteint, le piano d'Erik Satie envahit la salle, tout est en place pour un moment de bonheur.
Car c'est bien du bonheur que va nous offrir toute l'équipe de ce superbe spectacle !
Le texte de Cyril Gély, à la fois profond et léger dresse un portrait intime et passionnant de Monet, et témoigne de toute la complexité de l'artiste.
La mise en scène de Tristan Petitgirard imprime un rythme tout en subtilité au déroulement de l'histoire.
Les jeux de lumière de Denis Schlepp, absolument féériques, couvrent les murs des célèbres touches impressionnistes.....Une merveille !
Quant aux comédiens, ils nous font oublier que tout ceci n'est qu'un jeu !
Eric Prat, délicieux dans son rôle de marchand de tableau et de mentor, et dont chaque apparition réjouit.
Maud Baecker qui charme aussi bien le spectateur que le maître, et qui donne une belle intensité à ce face à face entre les deux personnages.
Et puis il y a Clovis Cornillac.
Dix ans depuis sa sublime performance dans La Contrebasse.
Le comédien est époustouflant dans le rôle de Monet, rôle à la mesure de son talent dans lequel il nous offre une immense palette d'émotions dont chacune est d'une parfaite justesse.
A travers chaque mot, chaque posture, il est le créateur des Nymphéas.
Un superbe hommage à la création et à la lumière !
Nous sommes en 1892, Monet a 52 ans, des problèmes d'argent malgré le succès de la série des Peupliers.
Il vient de s'installer dans un atelier dont la verrière donne sur la cathédrale de Rouen, sujet qu'il a choisi pour ses prochaines toiles.
Et où la lumière, essentielle pour sa peinture, change au fil des heures.
Mais le chagrin d'avoir perdu sa femme, le doute sur ses talents de peintre, la dépression l'empêchent de se mettre au travail.
Jusqu'au moment où une jeune, belle et blonde mannequin, qui travaille dans la boutique de lingerie en dessous fait son apparition à l'improviste.
D'abord exaspéré, le peintre se laisse peu à peu apprivoiser par la jeune fille, dont le naturel et la bonne humeur finissent par sortir l'artiste de son abattement.
Un matin, la lumière est belle, la cathédrale rayonne...Monet redécouvre le goût de peindre !
Dès notre arrivée dans le théâtre, nous sommes séduits par le décor de ce lieu si réaliste sous les toits, ses poutres, son lit en fer, sa verrière, ses toiles et ses murs décrépits.
Puis la lumière s'éteint, le piano d'Erik Satie envahit la salle, tout est en place pour un moment de bonheur.
Car c'est bien du bonheur que va nous offrir toute l'équipe de ce superbe spectacle !
Le texte de Cyril Gély, à la fois profond et léger dresse un portrait intime et passionnant de Monet, et témoigne de toute la complexité de l'artiste.
La mise en scène de Tristan Petitgirard imprime un rythme tout en subtilité au déroulement de l'histoire.
Les jeux de lumière de Denis Schlepp, absolument féériques, couvrent les murs des célèbres touches impressionnistes.....Une merveille !
Quant aux comédiens, ils nous font oublier que tout ceci n'est qu'un jeu !
Eric Prat, délicieux dans son rôle de marchand de tableau et de mentor, et dont chaque apparition réjouit.
Maud Baecker qui charme aussi bien le spectateur que le maître, et qui donne une belle intensité à ce face à face entre les deux personnages.
Et puis il y a Clovis Cornillac.
Dix ans depuis sa sublime performance dans La Contrebasse.
Le comédien est époustouflant dans le rôle de Monet, rôle à la mesure de son talent dans lequel il nous offre une immense palette d'émotions dont chacune est d'une parfaite justesse.
A travers chaque mot, chaque posture, il est le créateur des Nymphéas.
Un superbe hommage à la création et à la lumière !
Un chapeau de paille d'Indochine.
Quand Anne Consigny a lu le roman de Marguerite Duras, elle a été emportée.
"C'est une oeuvre d'art de bout en bout" !
Est ce pour cela que la comédienne fait si bien résonner les mots et les émotions de la grande autrice ?
Après nous avoir chaleureusement accueilli dans le hall du Petit Hébertot et remercié de notre présence - incroyable ! - elle nous explique qu'elle a voulu être libre et a donc signé l'adaptation et la mise en scène de ce passionnant récit.
Sur le plateau, un escabeau en bois et un chapeau de paille....Nul besoin de fioritures, les mots de Marguerite et le talent d'Anne nous emportent immédiatement.
Celle qui avait déjà interprété "Savannah Bay" il y a 10 ans endosse les rôles des 4 personnages avec une superbe fluidité : la mère, la fille Suzanne, le fils Joseph et le riche prétendant chinois.
Une mère qui lutte contre la mer, tel David contre Goliath.
La douleur de deux enfants.
Un homme qui pourrait tous les sauver avec sa fortune mais .....
Souvenirs poignants d'une adolescence indochinoise dans les années 20, cette histoire d'un rêve brisé, racontée sans pathos, nous a emballé !
Il y avait deux dames de coeur sur la scène ce soir là !
Quand Anne Consigny a lu le roman de Marguerite Duras, elle a été emportée.
"C'est une oeuvre d'art de bout en bout" !
Est ce pour cela que la comédienne fait si bien résonner les mots et les émotions de la grande autrice ?
Après nous avoir chaleureusement accueilli dans le hall du Petit Hébertot et remercié de notre présence - incroyable ! - elle nous explique qu'elle a voulu être libre et a donc signé l'adaptation et la mise en scène de ce passionnant récit.
Sur le plateau, un escabeau en bois et un chapeau de paille....Nul besoin de fioritures, les mots de Marguerite et le talent d'Anne nous emportent immédiatement.
Celle qui avait déjà interprété "Savannah Bay" il y a 10 ans endosse les rôles des 4 personnages avec une superbe fluidité : la mère, la fille Suzanne, le fils Joseph et le riche prétendant chinois.
Une mère qui lutte contre la mer, tel David contre Goliath.
La douleur de deux enfants.
Un homme qui pourrait tous les sauver avec sa fortune mais .....
Souvenirs poignants d'une adolescence indochinoise dans les années 20, cette histoire d'un rêve brisé, racontée sans pathos, nous a emballé !
Il y avait deux dames de coeur sur la scène ce soir là !
Joyeuses funérailles !
Ecrite en 1928, puis interdite par Staline peu après sa sortie, la pièce dut attendre 1990 pour être montée en Russie.
Nous sommes à la fin des années 20, peu avant les grandes purges du Dictateur.
Le peuple russe, vit sans espoir et dans la misère, la terreur fait grandir sa peur, peur qui le conduit à la folie.
Dans un appartement communautaire, un couple se dispute à propos d'un saucisson, prétexte à exprimer le stress et le désespoir qui les habite.
Sémione, le mari, est chômeur depuis 1 an et ne le supporte pas.
Sa femme, Macha, a encore son emploi, ce qui rend Sémione encore plus amer.
Et puis il y a aussi la mère de Macha, omniprésente et complètement à côté de ses pompes.
Quand Sémione disparaît, sa femme et sa belle mère, persuadées qu'il va commettre l'irréparable appellent un voisin au secours.
Sur scène le décor - génial - est misérable, la pauvreté le dispute à la saleté : Le lit conjugal, le rideau qui ferme la cuisine, le salon en contrebas ....
Jérémy Lopez, crasseux, débraillé et bedonnant, Adeline d'Hermy, cheveux sales et prête à tout pour son homme, et Florence Viala, impayable avec ses cheveux gris dressés sur la tête et ses divagations, sont tout simplement étonnants.
Ils ouvrent le bal de cette aventure absurde dans laquelle le comique, le tragique, le politique et le social se mêlent. Et où l'égarement leur fait faire des choix insensés.
La mise en scène de Stéphane Varupenne est éclatante, du moins dans la première partie.
On suit avec délices l'histoire de cet anti héros, pris au piège d'une malheureuse méprise, et utilisé par tous les autres désespérés de cette société funeste, sous prétexte que seuls les morts peuvent dire tout haut ce que les vivants pensent tout bas .....
Mais soudain l'action retombe, et la scène de la salle des fêtes, malgré quelques belles idées, traîne en longueur.
Chacun y va de sa partition sans rien ajouter de plus à une histoire qui nous avait tenu en haleine jusque là.
Heureusement, lors du dénouement, la magie revient, et toute la troupe, avec son immense talent nous embarque à nouveau.
Au final, un réjouissant sos de terriens en détresse, dans lequel Jérémy Lopez trouve un grand rôle à sa mesure, et Stéphane Varupenne un enjeu à la sienne.
Ecrite en 1928, puis interdite par Staline peu après sa sortie, la pièce dut attendre 1990 pour être montée en Russie.
Nous sommes à la fin des années 20, peu avant les grandes purges du Dictateur.
Le peuple russe, vit sans espoir et dans la misère, la terreur fait grandir sa peur, peur qui le conduit à la folie.
Dans un appartement communautaire, un couple se dispute à propos d'un saucisson, prétexte à exprimer le stress et le désespoir qui les habite.
Sémione, le mari, est chômeur depuis 1 an et ne le supporte pas.
Sa femme, Macha, a encore son emploi, ce qui rend Sémione encore plus amer.
Et puis il y a aussi la mère de Macha, omniprésente et complètement à côté de ses pompes.
Quand Sémione disparaît, sa femme et sa belle mère, persuadées qu'il va commettre l'irréparable appellent un voisin au secours.
Sur scène le décor - génial - est misérable, la pauvreté le dispute à la saleté : Le lit conjugal, le rideau qui ferme la cuisine, le salon en contrebas ....
Jérémy Lopez, crasseux, débraillé et bedonnant, Adeline d'Hermy, cheveux sales et prête à tout pour son homme, et Florence Viala, impayable avec ses cheveux gris dressés sur la tête et ses divagations, sont tout simplement étonnants.
Ils ouvrent le bal de cette aventure absurde dans laquelle le comique, le tragique, le politique et le social se mêlent. Et où l'égarement leur fait faire des choix insensés.
La mise en scène de Stéphane Varupenne est éclatante, du moins dans la première partie.
On suit avec délices l'histoire de cet anti héros, pris au piège d'une malheureuse méprise, et utilisé par tous les autres désespérés de cette société funeste, sous prétexte que seuls les morts peuvent dire tout haut ce que les vivants pensent tout bas .....
Mais soudain l'action retombe, et la scène de la salle des fêtes, malgré quelques belles idées, traîne en longueur.
Chacun y va de sa partition sans rien ajouter de plus à une histoire qui nous avait tenu en haleine jusque là.
Heureusement, lors du dénouement, la magie revient, et toute la troupe, avec son immense talent nous embarque à nouveau.
Au final, un réjouissant sos de terriens en détresse, dans lequel Jérémy Lopez trouve un grand rôle à sa mesure, et Stéphane Varupenne un enjeu à la sienne.
La comédienne et la musicienne.
Du gamin qui annone péniblement au tableau un "Corbeau et Renard" écorché, au comédien qui fait ses armes grâce aux vers d'une fable moins connue, tout le monde a goûté à un moment ou à un autre à l'un de ces 243 contes animaliers.
Ils font partie de notre patrimoine, au même titre que l'Avare ou la Tour Eiffel !
Chacun d'entre eux contenant une morale, implicite ou explicite, illustrant à merveille l'esprit brillant et quelque peu féroce de ce 17e siècle qui a vu naître Molière, Corneille et Racine.
C'est donc à un monument que s'attaquent Brigitte Fossey et Danielle Laval, complices et complémentaires, l'une avec les mots, l'autre avec les notes.
Choisissant 17 de ces bijous - certains très connus, d'autres beaucoup moins - elles nous offrent avec une grande générosité un hommage très original au brillant auteur.
Nul doute que le choix n'a pas dû être facile, pourquoi cette fable plutôt qu'une autre ?
Dans la petite salle du Poche, ce sont surtout les oiseaux qui sont à l'honneur, même si d'autres animaux plus terrestres sont aussi de la partie.
Ainsi, moult corbeaux, hérons et autres volatiles sont-ils les principaux dindons de la farce ....ou devrais-je dire de la fable !
La mise en scène des deux artistes est pleine de rythme et de fantaisie.
Le piano de Danielle Laval - sur lequel ses mains courent sans relâche - point fixe, contraste parfaitement avec les sauts, cabrioles et mimiques désopilantes de Brigitte Fossey.
La comédienne, complètement libérée, armée de son merveilleux sourire, nous offre une interprétation de ces personnages tellement humains, en particulier une Tortue qui aurait sûrement réjoui le grand auteur.
Et gageons que le vent de liberté qu'elle fait souffler sur ces textes fera école ....dans les écoles.
Un joli moment hors du temps, quelques grammes de finesse dans un monde de brutes !
Du gamin qui annone péniblement au tableau un "Corbeau et Renard" écorché, au comédien qui fait ses armes grâce aux vers d'une fable moins connue, tout le monde a goûté à un moment ou à un autre à l'un de ces 243 contes animaliers.
Ils font partie de notre patrimoine, au même titre que l'Avare ou la Tour Eiffel !
Chacun d'entre eux contenant une morale, implicite ou explicite, illustrant à merveille l'esprit brillant et quelque peu féroce de ce 17e siècle qui a vu naître Molière, Corneille et Racine.
C'est donc à un monument que s'attaquent Brigitte Fossey et Danielle Laval, complices et complémentaires, l'une avec les mots, l'autre avec les notes.
Choisissant 17 de ces bijous - certains très connus, d'autres beaucoup moins - elles nous offrent avec une grande générosité un hommage très original au brillant auteur.
Nul doute que le choix n'a pas dû être facile, pourquoi cette fable plutôt qu'une autre ?
Dans la petite salle du Poche, ce sont surtout les oiseaux qui sont à l'honneur, même si d'autres animaux plus terrestres sont aussi de la partie.
Ainsi, moult corbeaux, hérons et autres volatiles sont-ils les principaux dindons de la farce ....ou devrais-je dire de la fable !
La mise en scène des deux artistes est pleine de rythme et de fantaisie.
Le piano de Danielle Laval - sur lequel ses mains courent sans relâche - point fixe, contraste parfaitement avec les sauts, cabrioles et mimiques désopilantes de Brigitte Fossey.
La comédienne, complètement libérée, armée de son merveilleux sourire, nous offre une interprétation de ces personnages tellement humains, en particulier une Tortue qui aurait sûrement réjoui le grand auteur.
Et gageons que le vent de liberté qu'elle fait souffler sur ces textes fera école ....dans les écoles.
Un joli moment hors du temps, quelques grammes de finesse dans un monde de brutes !