Critiques pour l'événement Les Petites Reines
Je ne connaissais pas le roman, mais j’ai passé un excellent moment avec ces petites reines!
Un souffle de légèreté et de bonne humeur, cela fait du bien!
Et mine de rien, sous les rires, de quoi aborder des thèmes sensibles chez les ados, estime de soi, regard des autres, cellule familiale ou encore influence des réseaux sociaux et des médias.
A voir avec des ados pour libérer la parole sur ces sujets délicats , et à tout âge pour un joli moment de théâtre!
Un souffle de légèreté et de bonne humeur, cela fait du bien!
Et mine de rien, sous les rires, de quoi aborder des thèmes sensibles chez les ados, estime de soi, regard des autres, cellule familiale ou encore influence des réseaux sociaux et des médias.
A voir avec des ados pour libérer la parole sur ces sujets délicats , et à tout âge pour un joli moment de théâtre!
Quand trois jeunes adolescentes un peu rondes sont affublées du boudin d’or, d’agent et de bronze dans les réseaux sociaux par leurs camarades de lycée, plutôt que de déprimer elles décident de se révolter et se battre contre la bêtise humaine.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y ait, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance. Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y ait, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance. Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
Voilà une pièce rafraichissante pour l’été qui commence.
France, Bourg en Bresse : C’est l’histoire de trois jeunes filles victimes de la méchanceté des autres via les réseaux sociaux, étant élues ‘boudins’ de leur lycée. Mais dans les trois il y a Mireille qui connait déjà le problème depuis 2 ans puisqu’elle était déjà au palmarès des éditions précédentes et qui a décidé de relever la tête pour affronter cette vindicte. Elle va rencontrer les deux autres et elles se découvrent un but commun : aller à Paris. Elles vont tout faire pour le réaliser et montrer de quoi elles sont capables au monde.
J’ai d’abord été frappée par le traitement du sujet qui est vraiment d’actualité : le harcèlement via les réseaux sociaux à l’école. C’est assez glaçant de voir la facilité avec laquelle on peut devenir un bourreau d’une cruauté sans nom ou une victime totalement sidérée en quelques clics de souris et aussi la rapidité de propagation de ce type d’information via ces réseaux. L’adolescence est un âge difficile et le sujet est difficile mais il est abordé avec humour et finesse.
Alors même si le but commun que les filles se découvrent n’est pas vraiment réaliste, on les suit avec bienveillance dans leur road trip vers Paris. Il y a un côté cinématographique pas désagréable avec la route défile sur un écran au fond quand les filles sont sur leur vélo. On alterne les passages émouvants avec les rires salvateurs ce qui fait que nous restons tenus en haleine par l’histoire.
L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais sur scène est donc une vraie réussite. Cela tient au choix du comédien et des comédiennes qui incarnent ces ados avec une belle fraicheur et une bonne dose d’énergie, mais aussi à la mise en scène dynamique de Justine Heynemann.
France, Bourg en Bresse : C’est l’histoire de trois jeunes filles victimes de la méchanceté des autres via les réseaux sociaux, étant élues ‘boudins’ de leur lycée. Mais dans les trois il y a Mireille qui connait déjà le problème depuis 2 ans puisqu’elle était déjà au palmarès des éditions précédentes et qui a décidé de relever la tête pour affronter cette vindicte. Elle va rencontrer les deux autres et elles se découvrent un but commun : aller à Paris. Elles vont tout faire pour le réaliser et montrer de quoi elles sont capables au monde.
J’ai d’abord été frappée par le traitement du sujet qui est vraiment d’actualité : le harcèlement via les réseaux sociaux à l’école. C’est assez glaçant de voir la facilité avec laquelle on peut devenir un bourreau d’une cruauté sans nom ou une victime totalement sidérée en quelques clics de souris et aussi la rapidité de propagation de ce type d’information via ces réseaux. L’adolescence est un âge difficile et le sujet est difficile mais il est abordé avec humour et finesse.
Alors même si le but commun que les filles se découvrent n’est pas vraiment réaliste, on les suit avec bienveillance dans leur road trip vers Paris. Il y a un côté cinématographique pas désagréable avec la route défile sur un écran au fond quand les filles sont sur leur vélo. On alterne les passages émouvants avec les rires salvateurs ce qui fait que nous restons tenus en haleine par l’histoire.
L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais sur scène est donc une vraie réussite. Cela tient au choix du comédien et des comédiennes qui incarnent ces ados avec une belle fraicheur et une bonne dose d’énergie, mais aussi à la mise en scène dynamique de Justine Heynemann.
Sujet difficile et malheureusement de plus en plus fréquent : les moqueries sur le physique et le harcèlement sur Facebook. Beaucoup de légèreté dans le texte, les actrices sont pétillantes.
A voir avec le collège dès la classe de sixième, au même titre que le classique Molière.
Beaucoup d'enfants dans la salle ce jour là , et c'est tant mieux. (le plus jeune avait 8 ans)
A voir avec le collège dès la classe de sixième, au même titre que le classique Molière.
Beaucoup d'enfants dans la salle ce jour là , et c'est tant mieux. (le plus jeune avait 8 ans)
Voilà une bien belle surprise !
Cette pièce traite d'un sujet difficile, avec une finesse extraordinaire.
Les comédiens sont formidables et plein d'énergie, l'histoire est rondement menée, et pour une fois, la modernité (usage intempestif du smartphone, omniprésence des réseaux sociaux, vacuité du journalisme d'info continue) est traité avec une justesse remarquable.
J'ai ri et été émue par l'histoire de ces trois jeunes filles, bien trop jolies, futées et touchantes pour être de simples "boudins".
Cette pièce traite d'un sujet difficile, avec une finesse extraordinaire.
Les comédiens sont formidables et plein d'énergie, l'histoire est rondement menée, et pour une fois, la modernité (usage intempestif du smartphone, omniprésence des réseaux sociaux, vacuité du journalisme d'info continue) est traité avec une justesse remarquable.
J'ai ri et été émue par l'histoire de ces trois jeunes filles, bien trop jolies, futées et touchantes pour être de simples "boudins".
Eux, moches, bêtes et méchants ...
Qu'il est douloureux d'être attaqué(e) sur son physique à un âge où on est justement en train de le construire. Surtout par des crétins cachés - quel courage! - derrière des pseudos.
Les trois victimes de cette humiliation, bien qu'affectées au plus profond d'elles mêmes, décident de relever la tête et de partir pour un voyage qui s'avèrera ... initiatique.
Hors de question pour elles de se "relooker", mais au contraire elles vont s'assumer telles qu'elles sont !
Leurs victoires? Elles font le buzz, construisent une vraie amitié et ...finissent dans le journal !
Tout en étant restées elles même !
La pièce est jouée par des comédiens plus vrais que vrais, et leurs maladresses passagères renforcent le côté extrêmement émouvant de l'histoire. Une fraîcheur et une innocence qu'on rencontre rarement sur les scènes de théâtre ...
Vive la différence, le courage et l'amitié !
Qu'il est douloureux d'être attaqué(e) sur son physique à un âge où on est justement en train de le construire. Surtout par des crétins cachés - quel courage! - derrière des pseudos.
Les trois victimes de cette humiliation, bien qu'affectées au plus profond d'elles mêmes, décident de relever la tête et de partir pour un voyage qui s'avèrera ... initiatique.
Hors de question pour elles de se "relooker", mais au contraire elles vont s'assumer telles qu'elles sont !
Leurs victoires? Elles font le buzz, construisent une vraie amitié et ...finissent dans le journal !
Tout en étant restées elles même !
La pièce est jouée par des comédiens plus vrais que vrais, et leurs maladresses passagères renforcent le côté extrêmement émouvant de l'histoire. Une fraîcheur et une innocence qu'on rencontre rarement sur les scènes de théâtre ...
Vive la différence, le courage et l'amitié !
Heureux qui comme un boudin d’or, a fait un beau voyage.
Nous suivons la distrayante et parfois émouvante histoire des trois collégiennes sur le podium de la compétition de la fille la plus moche de l'établissement. Ce thème du harcèlement scolaire, du mal être, des complexes est bien traité, universel. Les adolescents ne sont jamais tendres entre eux.
Les Petites Reines sensibilise, rend les exclus uniques, attachants et montre leur souffrance. Elle semble plutôt écrite pour les enfants et grands enfants. Nommée pour le Molière du spectacle jeune public (2018), sa naïveté est touchante, son humour sympathique.
Néanmoins, nous avons trouvé que les acteurs criaient trop. Cela nuit à la qualité de leur jeu.
Quelques longueurs se font ressentir à un moment donné mais nous avons passé un moment agréable.
Nous suivons la distrayante et parfois émouvante histoire des trois collégiennes sur le podium de la compétition de la fille la plus moche de l'établissement. Ce thème du harcèlement scolaire, du mal être, des complexes est bien traité, universel. Les adolescents ne sont jamais tendres entre eux.
Les Petites Reines sensibilise, rend les exclus uniques, attachants et montre leur souffrance. Elle semble plutôt écrite pour les enfants et grands enfants. Nommée pour le Molière du spectacle jeune public (2018), sa naïveté est touchante, son humour sympathique.
Néanmoins, nous avons trouvé que les acteurs criaient trop. Cela nuit à la qualité de leur jeu.
Quelques longueurs se font ressentir à un moment donné mais nous avons passé un moment agréable.
Pièce très actuelle que j'ai eu beaucoup de plaisir à voir.
Ce spectacle porte un regard juste sur la société, la joie et l'émotion y sont réunies.
Ce spectacle porte un regard juste sur la société, la joie et l'émotion y sont réunies.
Quand trois jeunes adolescentes un peu rondes sont affublées du boudin d’or, d’agent et de bronze dans les réseaux sociaux par leurs camarades de lycée, plutôt que de déprimer elles décident de se révolter et se battre contre la bêtise humaine.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y est, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance.
Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
C’est vif, émouvant, rythmé, direct et même drôle malgré un sujet profond. L’adaptation du roman de Clémentine Beauvais est parfaitement restitué sur scène. Tout y est, l’intolérance, la persécution, l’exclusion, la discrimination et le harcèlement moral. La tonique et facétieuse Manon Combes mène la danse et entraine « les boudinettes » sur la route de la reconnaissance.
Les cinq comédiens interprètent leurs rôles avec justesse et dérision.
Voilà une pièce bien revigorante que ces « Petites reines ». Une pièce pour adolescent.e.s et ceux et celles qui le sont resté.e.s. Je suis un peu largué, pour ainsi dire, au niveau du langage de jeunes, mais ici je n’ai pas senti une volonté de faire jeune pour faire jeune. Peut-être parce que le langage actuel est fait pour vivre un temps et être remplacé par un autre.
Pourtant la pièce est bien ancrée dans son temps, grâce aux références aux réseaux sociaux que nous connaissons tous (je me souviens des débuts de Facebook où nous avions la possibilité de comparer nos amies par rapport à leur intelligence, leur beauté et autre) (je me souviens de mes années collège où nous notions les filles de notre classe, physique, mental…), même si elle se déroule dans un « monde parallèle » dans lequel notre pays a pour présidente une Barack Obamette.
La pièce est menée tambour battant par trois reines : une Manon Combes (découverte pour ma part chez Luc Bondy dans les Fausses Confidences) brute de décoffrage et sensible à la fois et secondée avec justesse et drôlerie par Justine Bachelet et Barbara Bolotner. Tiphaine Gentilleau et Mounir Margoum jouent tour à tour les parents, le frère, la journaliste et bien d’autres personnages. Le tout est mené à un rythme effréné, pas le temps de s’ennuyer.
Il y a une finesse et une intelligence dans le traitement des problèmes tels que le harcèlement moral, la quête d’identité, l’acceptation de soi qui n’est pas si évident à trouver dans une pièce étiquetée « jeune public », dit celui qui en a vu deux cette année.
Et ça fait du bien de voir une salle pleine et réceptive à ce joli moment de théâtre.
(et je regrette ne pas avoir été assez curieux l’été dernier, alors qu’il passait dans le off d’Avignon !)
Pourtant la pièce est bien ancrée dans son temps, grâce aux références aux réseaux sociaux que nous connaissons tous (je me souviens des débuts de Facebook où nous avions la possibilité de comparer nos amies par rapport à leur intelligence, leur beauté et autre) (je me souviens de mes années collège où nous notions les filles de notre classe, physique, mental…), même si elle se déroule dans un « monde parallèle » dans lequel notre pays a pour présidente une Barack Obamette.
La pièce est menée tambour battant par trois reines : une Manon Combes (découverte pour ma part chez Luc Bondy dans les Fausses Confidences) brute de décoffrage et sensible à la fois et secondée avec justesse et drôlerie par Justine Bachelet et Barbara Bolotner. Tiphaine Gentilleau et Mounir Margoum jouent tour à tour les parents, le frère, la journaliste et bien d’autres personnages. Le tout est mené à un rythme effréné, pas le temps de s’ennuyer.
Il y a une finesse et une intelligence dans le traitement des problèmes tels que le harcèlement moral, la quête d’identité, l’acceptation de soi qui n’est pas si évident à trouver dans une pièce étiquetée « jeune public », dit celui qui en a vu deux cette année.
Et ça fait du bien de voir une salle pleine et réceptive à ce joli moment de théâtre.
(et je regrette ne pas avoir été assez curieux l’été dernier, alors qu’il passait dans le off d’Avignon !)
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