Son balcon
SAISON 2021-2022
Son challenge culturel !
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Mini Molières
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Mini-Molière du Critique
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Après lui


Anne Delaleu
522 critiques
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critiques
filatures
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Actualités de ses filatures
La nostalgie n'est plus ce qu'elle était!
Pantalon noir.
Chemise blanche.
Molière en poche.
Très grand piano sur scène.
Salle comble.
Des sketches à personnages, à l'ancienne.
Le passé, c'est cela qui questionne Vincent.
Drôles, décalés et charmants, comme son sourire, mais pas que .....
Cà balance pas mal aussi, mine de rien.
Et souvent là où on ne l'attend pas.
Une ribambelle de personnages donc, tous très différents, qui font souvent rire.
Une chose est sûre, y'a du monde au balcon !
Pantalon noir.
Chemise blanche.
Molière en poche.
Très grand piano sur scène.
Salle comble.
Des sketches à personnages, à l'ancienne.
Le passé, c'est cela qui questionne Vincent.
Drôles, décalés et charmants, comme son sourire, mais pas que .....
Cà balance pas mal aussi, mine de rien.
Et souvent là où on ne l'attend pas.
Une ribambelle de personnages donc, tous très différents, qui font souvent rire.
Une chose est sûre, y'a du monde au balcon !
Un polar théâtral réussi. Une énigme à rebondissements. Des personnages dessinés avec précision et dont l’évolution nous tient en haleine grâce à une adroite progression dans un récit subtilement ficelé.
« Un soir, un commissariat, dans le Paris de l’Après-Guerre. Louise Rouvier porte plainte auprès d’un jeune policier. Sa déposition bouleverse les idées reçues d’une société patriarcale, encore empreinte du grand traumatisme mondial. Huis-clos entre une victime et son bourreau, huis-clos entre une femme et un policier. »
Le récit dépeint une narration troublante dans le contexte obscur de l’après-guerre. Une époque qui se relève à peine des troubles ravageurs de l’Histoire. Une époque où le temps venu de la libération et de l’épuration conduit à des révélations brutales et inattendues, à des rancœurs qui explosent, à des vérités qui voient enfin le jour.
Mais une époque aussi, et ici surtout, où la parole des femmes reste fondue dans la norme patriarcale et machiste, qui perdure toujours aujourd’hui, et où il faudra à Louise tout le courage et l’appétit de justice pour faire entendre sa voix, découvrir les caches et lutter pour sa liberté et le dévoilement de la vérité.
L'humiliation, l'esclavage mental, les violences physiques et morales dont l’outrance nous rappelle à l'urgence de les combattre, sont décrits avec un implacable volontarisme. Une écriture qui donne corps et nourrit la prise de conscience de Louise face à Philippe, ce mari goujat sûr de lui, perclus de mondanité crasse, en tension permanente pour sa veille, qui n'hésite pas à recourir à la cruauté de son agressivité pour consolider la carapace qui le protège.
Jusqu’où la peur peut-elle s’allier au profit ? Quelle niveau de cynisme aveugle et conscient faut-il atteindre pour commettre l’irréparable ? Faut-il du courage pour condamner ? La vengeance est-elle la justice de l'emprise ?
La mise en scène de l’auteur François Rivière, avec la participation de Edwige Després et la scénographie de Agathe Mondani, construisent deux huis-clos parallèles avec une épure efficace. Adroitement présents en parallèle et parfois en simultané, ces huis-clos enchaînent les scènes, déjouant les règles de l’espace et du temps, centrant l’attention du récit sur les personnages, laissant les comédiens nous entreprendre.
La puissance d’évocation, et il en faut, repose alors sur l’interprétation. C’est carton plein. Aurélie Camus, Yann Coeslier et Nicolas Argudin-Claver sont véritablement crédibles et convaincants. Elle et ils tissent l’histoire en s’appropriant les personnages et leurs mues narratives avec une densité et une profondeur remarquables. Leurs jeux complémentaires et équilibrés filent tout en évidence, nous cueillent et nous surprennent tout le long.
Une pièce captivante et habile. Une mise en vie tout en finesse et une interprétation tout à fait brillante. Je recommande ce spectacle !
« Un soir, un commissariat, dans le Paris de l’Après-Guerre. Louise Rouvier porte plainte auprès d’un jeune policier. Sa déposition bouleverse les idées reçues d’une société patriarcale, encore empreinte du grand traumatisme mondial. Huis-clos entre une victime et son bourreau, huis-clos entre une femme et un policier. »
Le récit dépeint une narration troublante dans le contexte obscur de l’après-guerre. Une époque qui se relève à peine des troubles ravageurs de l’Histoire. Une époque où le temps venu de la libération et de l’épuration conduit à des révélations brutales et inattendues, à des rancœurs qui explosent, à des vérités qui voient enfin le jour.
Mais une époque aussi, et ici surtout, où la parole des femmes reste fondue dans la norme patriarcale et machiste, qui perdure toujours aujourd’hui, et où il faudra à Louise tout le courage et l’appétit de justice pour faire entendre sa voix, découvrir les caches et lutter pour sa liberté et le dévoilement de la vérité.
L'humiliation, l'esclavage mental, les violences physiques et morales dont l’outrance nous rappelle à l'urgence de les combattre, sont décrits avec un implacable volontarisme. Une écriture qui donne corps et nourrit la prise de conscience de Louise face à Philippe, ce mari goujat sûr de lui, perclus de mondanité crasse, en tension permanente pour sa veille, qui n'hésite pas à recourir à la cruauté de son agressivité pour consolider la carapace qui le protège.
Jusqu’où la peur peut-elle s’allier au profit ? Quelle niveau de cynisme aveugle et conscient faut-il atteindre pour commettre l’irréparable ? Faut-il du courage pour condamner ? La vengeance est-elle la justice de l'emprise ?
La mise en scène de l’auteur François Rivière, avec la participation de Edwige Després et la scénographie de Agathe Mondani, construisent deux huis-clos parallèles avec une épure efficace. Adroitement présents en parallèle et parfois en simultané, ces huis-clos enchaînent les scènes, déjouant les règles de l’espace et du temps, centrant l’attention du récit sur les personnages, laissant les comédiens nous entreprendre.
La puissance d’évocation, et il en faut, repose alors sur l’interprétation. C’est carton plein. Aurélie Camus, Yann Coeslier et Nicolas Argudin-Claver sont véritablement crédibles et convaincants. Elle et ils tissent l’histoire en s’appropriant les personnages et leurs mues narratives avec une densité et une profondeur remarquables. Leurs jeux complémentaires et équilibrés filent tout en évidence, nous cueillent et nous surprennent tout le long.
Une pièce captivante et habile. Une mise en vie tout en finesse et une interprétation tout à fait brillante. Je recommande ce spectacle !
Le théâtre est une grande famille !
Ils sont là les grands de la troupe de Molière.
Dans ce décor merveilleux d'auberge espagnole ils répètent, se disputent, s'aiment et vivent ensemble.
Ils sont là ceux de la troupe du "Français".
Qui rendent hommage à leur Patron.
Florence, Elsa, Adeline, Pauline, Serge, Hervé, Sébastien, Clément .....et les autres.
Qui eux aussi vivent ensemble, s'aiment, répètent et se disputent.
Et nous offrent cet hommage époustouflant à la grande famille du théâtre, au travers de son plus célèbre auteur.
Nous sommes en 1662. Jean Baptiste a 40 ans. Il vient d'épouser Armande.
Les "Précieuses" l'ont propulsé au rang de vedette.
"L'école des femmes" fait un tabac, mais crée aussi une cabale à laquelle il faut répondre.
Avec "La Critique de l'école des femmes" bien sûr !
Chacun y va de son avis, mais malgré les désaccords, c'est l'esprit de troupe qui l'emporte.
La voix d'Alceste résonne déjà, le Tartuffe sera bientôt interdit.
Tout Molière est là, dans cet incroyable ballet que nous offre Julie Deliquet et avec elle la Comédie Française.
Scénographie, lumières, costumes, tout est parfait, mouvementé, pittoresque, incarné.
Jules Renard a dit " Nous voulons de la vie au théâtre et du théâtre dans la vie "
Tout y est !
Ils sont là les grands de la troupe de Molière.
Dans ce décor merveilleux d'auberge espagnole ils répètent, se disputent, s'aiment et vivent ensemble.
Ils sont là ceux de la troupe du "Français".
Qui rendent hommage à leur Patron.
Florence, Elsa, Adeline, Pauline, Serge, Hervé, Sébastien, Clément .....et les autres.
Qui eux aussi vivent ensemble, s'aiment, répètent et se disputent.
Et nous offrent cet hommage époustouflant à la grande famille du théâtre, au travers de son plus célèbre auteur.
Nous sommes en 1662. Jean Baptiste a 40 ans. Il vient d'épouser Armande.
Les "Précieuses" l'ont propulsé au rang de vedette.
"L'école des femmes" fait un tabac, mais crée aussi une cabale à laquelle il faut répondre.
Avec "La Critique de l'école des femmes" bien sûr !
Chacun y va de son avis, mais malgré les désaccords, c'est l'esprit de troupe qui l'emporte.
La voix d'Alceste résonne déjà, le Tartuffe sera bientôt interdit.
Tout Molière est là, dans cet incroyable ballet que nous offre Julie Deliquet et avec elle la Comédie Française.
Scénographie, lumières, costumes, tout est parfait, mouvementé, pittoresque, incarné.
Jules Renard a dit " Nous voulons de la vie au théâtre et du théâtre dans la vie "
Tout y est !
Beau seul en scène, pleins de personnages sont joués. Attention à ne pas tomber dans la "thérapie familiale" tout de même.
En bref, François de Brauer nous raconte ses dernières années : la mort de son grand-père, son affirmation en tant qu'athée dans une famille catho-scout, sa dépression en tant que comédien, puis sa rencontre avec Stella, une femme illluminée.
Stella a apporté beaucoup de lumière dans sa vie, à un moment ou il était très sombre.
Ce qui m'a plu :
- c'est tout le lexique / toutes les scènes liées aux personnes "illuminées" c'est à dire, aux personnes qui croient au surnaturel, qui parlent avec la nature, peu rationnel, pleine de bienveillance et d'amour
- les différents masques de François de B, son jeu d'acteur, son mime
Ce qui m'a moins plu :
- la thérapie familiale sur scène : une famille très conventionnelle, lui l'artiste de la famille, en conflit, c'est beaucoup de déjà vu
Bonne route, bon spectacle
En bref, François de Brauer nous raconte ses dernières années : la mort de son grand-père, son affirmation en tant qu'athée dans une famille catho-scout, sa dépression en tant que comédien, puis sa rencontre avec Stella, une femme illluminée.
Stella a apporté beaucoup de lumière dans sa vie, à un moment ou il était très sombre.
Ce qui m'a plu :
- c'est tout le lexique / toutes les scènes liées aux personnes "illuminées" c'est à dire, aux personnes qui croient au surnaturel, qui parlent avec la nature, peu rationnel, pleine de bienveillance et d'amour
- les différents masques de François de B, son jeu d'acteur, son mime
Ce qui m'a moins plu :
- la thérapie familiale sur scène : une famille très conventionnelle, lui l'artiste de la famille, en conflit, c'est beaucoup de déjà vu
Bonne route, bon spectacle
Dis Joël .....racontes nous une histoire !!
Une qu'on connaitrait déjà, mais que tu aurais un peu transformée quand même, avec ton immense talent.
Où ce serait triste et drôle à la fois.
Où y aurait une fée pas très douée mais trop rigolote.
Et une méchante dame qui crierait sur tout le monde, peut être parce qu'elle est malheureuse ?
Et où le Prince, ben y se sentirait pas Prince du tout.
Avec plein de lumières, plein de décors trop beaux, et même de la musique.
Et nous on seraient captivés, émus, entraînés, conquis, envoutés, enchantés, fascinés, séduits.
Oh Joël, c'était trop trop bien !
On n'a pas sommeil ....
On peut en avoir une autre ?
Une qu'on connaitrait déjà, mais que tu aurais un peu transformée quand même, avec ton immense talent.
Où ce serait triste et drôle à la fois.
Où y aurait une fée pas très douée mais trop rigolote.
Et une méchante dame qui crierait sur tout le monde, peut être parce qu'elle est malheureuse ?
Et où le Prince, ben y se sentirait pas Prince du tout.
Avec plein de lumières, plein de décors trop beaux, et même de la musique.
Et nous on seraient captivés, émus, entraînés, conquis, envoutés, enchantés, fascinés, séduits.
Oh Joël, c'était trop trop bien !
On n'a pas sommeil ....
On peut en avoir une autre ?