Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
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Mini-Molière du Critique
Son classement : 3 / 6150
Avant lui

Utilisateur Supprimé
898 critiques
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Anne Delaleu
601 critiques
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critiques
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Actualités de ses filatures
Attachez vos ceintures !
Emmanuel Besnault, dont nous avions adoré le Fantasio, fait ici le pari très réussi de rajeunir ce classique génial du répertoire.
Dans l'esprit du théâtre de tréteaux et de la Commedia dell'arte, cinq comédiens survoltés, qui sont aussi musiciens et chanteurs, nous offrent une farce réjouissive, tout en gardant l'esprit de Molière.
Nous avons été particulièrement séduits par Jason Marcelin - Gabriel qui dans le rôle de Sylvestre, le valet d'Octave, fait des merveilles !
Quelle fougue, quelle énergie et quel plaisir aussi nous offrent ces jeunes acteurs qui jouent autant avec les mots qu'avec leur corps, ne restent pas en place une seconde, sautent et roulent à la moindre occasion sans perdre leurs intentions.
Des papas radins, des amoureux désespérés, des mariages impossibles, des ruses à n'en plus finir, bref tout le meilleur de la comédie classique poussée à son extrême.
Pourtant la scène du théâtre noir n'est pas si grande mais qu'importe, le jeune et talentueux metteur en scène imprime un rythme effréné, et se glisse lui même dans la peau du mythique Scapin afin de partagerlce plateau avec ses compagnons de folie.
On a beau connaître l'histoire par coeur, avoir presque navigué sur cette galère, la surprise jaillit à chaque instant.
Cette histoire improbable, ces quiproquos sans fin sont un terrain de jeu idéal pour ceux qui osent.
Preuve qu'ils touchent notre âme d'enfant, les deux petits à côté de moi hurlaient de rire à la moindre occasion. Pourtant, je doute qu'ils aient compris toute l'intrigue !
Si avec tout ça vous n'y courez pas ......gare aux coups de bâton !
Emmanuel Besnault, dont nous avions adoré le Fantasio, fait ici le pari très réussi de rajeunir ce classique génial du répertoire.
Dans l'esprit du théâtre de tréteaux et de la Commedia dell'arte, cinq comédiens survoltés, qui sont aussi musiciens et chanteurs, nous offrent une farce réjouissive, tout en gardant l'esprit de Molière.
Nous avons été particulièrement séduits par Jason Marcelin - Gabriel qui dans le rôle de Sylvestre, le valet d'Octave, fait des merveilles !
Quelle fougue, quelle énergie et quel plaisir aussi nous offrent ces jeunes acteurs qui jouent autant avec les mots qu'avec leur corps, ne restent pas en place une seconde, sautent et roulent à la moindre occasion sans perdre leurs intentions.
Des papas radins, des amoureux désespérés, des mariages impossibles, des ruses à n'en plus finir, bref tout le meilleur de la comédie classique poussée à son extrême.
Pourtant la scène du théâtre noir n'est pas si grande mais qu'importe, le jeune et talentueux metteur en scène imprime un rythme effréné, et se glisse lui même dans la peau du mythique Scapin afin de partagerlce plateau avec ses compagnons de folie.
On a beau connaître l'histoire par coeur, avoir presque navigué sur cette galère, la surprise jaillit à chaque instant.
Cette histoire improbable, ces quiproquos sans fin sont un terrain de jeu idéal pour ceux qui osent.
Preuve qu'ils touchent notre âme d'enfant, les deux petits à côté de moi hurlaient de rire à la moindre occasion. Pourtant, je doute qu'ils aient compris toute l'intrigue !
Si avec tout ça vous n'y courez pas ......gare aux coups de bâton !
Illusions perdues !
Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît.
Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.
Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.
Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.
Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.
S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.
Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.
A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.
Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....
Courrez y !
Tennessee Williams a 33 ans quand il écrit cette pièce très inspirée de l'histoire de sa propre famille dysfonctionnelle.
Succès immédiat, elle le révèlera au grand public et lancera l'incroyable carrière qu'on lui connaît.
Dans la mémoire de Tom, le fils, se rejoue un passé familial qui le hante entre une mère obsédée par sa jeunesse, Amanda, et Laura, une soeur maladivement fragile.
Le père - que Tennessee Williams détestait - les a abandonné, obligeant Tom à subvenir aux besoins des deux femmes au détriment de ses rêves.
Trois solitudes, trois fragilités qui se côtoient dans un équilibre précaire jusqu'à la visite de Jim, prétendant fantasmé par Amanda, et dont la venue fait chavirer le peu de normalité des personnages.
Le Paradis, cette formidable petite salle du théâtre du Lucernaire, se prête idéalement à cette intimité et à cet enfermement dans cet appartement modeste de St Louis.
Philippe Person, parfaitement en phase avec la sensibilité de l'auteur, met brillamment en lumière la force et la fragilité des Wingfield, avec un parfait mélange de réalisme et de rêve.
S'il y a bien un rôle "casse gueule" dans le théâtre de Tennessee Williams, c'est celui d'Amanda, la mère des deux enfants.
Des comédiennes chevronnées s'y sont allègrement cassé les dents, faisant le mauvais choix de l'excès.
Florence le Corre au contraire nous offre une femme tout en contradictions et en finesse, sans cris ni démonstrations inutiles, et tellement plus convaincante.
La comédienne est merveilleuse dans cette douce folie, jonglant sans cesse entre fantasme et réalité.
A ses côtés, les trois jeunes comédiens sont de bien belles révélations.
Alice Serfati, soeur handicapée de Tom, dont le jeu intense et contenu fait merveille.
Blaise Jouhannaud, fils et narrateur, qui donne vie à cette histoire avec une grande habileté.
Quant à Antoine Maabed, il nous charme aussi bien avec son interprétation qu'avec son violon.
Toutes les planètes du théâtre sont alignées .....
Courrez y !
Une pièce musicale comme on les aime : un superbe duo de comédiens, un piano à queue pour des chansons "en live", une histoire fascinante et en plus, inspirée de faits réels...
Le sujet, c'est Madame Florence Foster Jenkins, cette cantatrice qui dans les années 30, est devenue célèbre car persuadée d'avoir un don, inconsciente de son manque de rythme et de ses fausses notes.
Celle qui a sans doute inspirée la Castafiore, reprend vie sous les traits d'Agnès Bove, aussi drôle qu'impressionnante dans ce rôle.
Face à elle, Cyril Romoli interprète le pianiste de la chanteuse, et le narrateur de ce destin incroyable et émouvant.
On retiendra également les costumes, très travaillés, aussi extravagants que l'héroïne du spectacle ; et bien sûr, la musique en elle-même, entre mélodies jazzy et grands airs lyriques.
Une ode aux mélomanes et aux rêveurs...
Le sujet, c'est Madame Florence Foster Jenkins, cette cantatrice qui dans les années 30, est devenue célèbre car persuadée d'avoir un don, inconsciente de son manque de rythme et de ses fausses notes.
Celle qui a sans doute inspirée la Castafiore, reprend vie sous les traits d'Agnès Bove, aussi drôle qu'impressionnante dans ce rôle.
Face à elle, Cyril Romoli interprète le pianiste de la chanteuse, et le narrateur de ce destin incroyable et émouvant.
On retiendra également les costumes, très travaillés, aussi extravagants que l'héroïne du spectacle ; et bien sûr, la musique en elle-même, entre mélodies jazzy et grands airs lyriques.
Une ode aux mélomanes et aux rêveurs...
Un texte indigeste, des blagues pas drôles, un jeu d'acteur caricatural, une mise en scène débile.
Passez votre chemin, et profitez de votre soirée
Passez votre chemin, et profitez de votre soirée
Un face à face tendu, puissant entre le géant Weber et la fragile Navarre.
Entre le monstre banquier d'Hitler et la jeune journaliste juive.
Un récit passionnant basé sur des faits réels.
Un suspens qui rend la pièce très intéressante
Weber impose son jeu, son personnage, son physique.
Navarre manque de présence pour parvenir à lutter même si on peut croire que c'est un choix artistique du metteur en scène.
Elle mériterait plus de force ....
Entre le monstre banquier d'Hitler et la jeune journaliste juive.
Un récit passionnant basé sur des faits réels.
Un suspens qui rend la pièce très intéressante
Weber impose son jeu, son personnage, son physique.
Navarre manque de présence pour parvenir à lutter même si on peut croire que c'est un choix artistique du metteur en scène.
Elle mériterait plus de force ....