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Pierre Chatel
Pierre Chatel
Mini-Molière du Critique
32 ans
128 espions
espionner Ne plus espionner
Co-créateur d'AuBalcon avec Grégoire.
Conseillez-moi vos coups de coeur !
Son blog : https://www.aubalcon.fr/
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Son balcon

SAISON 2020-2021
Son challenge culturel !
Objectif de voir 25 pièces de théâtre
40%
10 pièces vues
Objectif de voir 10 expositions
10%
1 expo vue
Mini Molières
550 266reçus
Note moyenne
6,4/10
La meilleure Les Fiancés de Loches
9,5/10
La pire Familles Recomposées
0,5/10
Mini-Molière du Critique
Son classement : 4 / 5259
Avant lui
Frédéric Perez - Spectatif -
Frédéric Perez - Spectatif -
736 critiques
Après lui
Anne Delaleu
Anne Delaleu
451 critiques
Niveau
20 / 20
714
critiques
Grade maximal atteint
filatures
190
128
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil

Actualités de ses filatures

La fuite (Fabio Gorgolini)

La fuite (Fabio Gorgolini)
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
67 ans , 43 espions
espionner
Anne Delaleu
18 déc. 2020
8,5/10
6
“Incubo in cucina !”

Ciro Cesarano et Fabio Gorgolini, ont librement adapté “On ne sait comment” pièce peu connue de Pirandello. Le salon bourgeois devient une cuisine crasseuse, mais les thèmes de la folie, de l'adultère et de la trahison sont toujours bien là.

De nos jours, Nicola, patron d’un restaurant italien, est occupé par les préparatifs d’un repas de mariage. C’est une occasion bénie pour le tirer de la faillite. Mais pour cela il faut investir dans les chaises (qu’il empruntera au curé !), la vaisselle il n’y en a pas assez, les nappes sont tachées et devraient être changées, il faut absolument investir mais l’argent manque. Nicola se débrouillera pour obtenir ce qu’il lui faut. Les rentrées d’argent ? il faudrait déjà que le restaurant ait quelques clients… même ses employés vont dîner chez Mario le concurrent en face !

Ce qui préoccupe Nicola, c’est l’attitude de Roméo, le mari de Béatrice, une de ses cuisinières. Il aurait perdu la raison, jaloux il s’imagine que sa femme le trompe avec le patron, Nicola demande à Giorgio compagnon de Ginevra de le tirer de ce mauvais pas. Roméo fait irruption dans la cuisine, ses propos sont confus, mais il a un lourd secret qui le ronge depuis l’enfance.

C’est donc au milieu des casseroles, des plats plus ou moins bien préparés (je vous recommande la manière d’éplucher une pomme !), que le mot “fuite” prend plusieurs sens, la fuite en avant, la fuite des secrets et des mensonges, et aussi la fuite d’eau !
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Les folies Gruss

Les folies Gruss
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
67 ans , 43 espions
espionner
Anne Delaleu
22 nov. 2020
8,5/10
9
Numéros de jonglages, envolées de gracieuses jeunes femmes dans les airs, numéros équestres, fildefériste impressionnante, tout ceci en musique, mais avec une cheffe d’orchestre déjantée et le portable collé à l’oreille (petit clin d’oeil à nos vilaines manies !).
On est éblouis par les numéros de voltige, de dressage, d’acrobaties. Le clou du spectacle, la pyramide humaine sur quatre chevaux au galop. Frissons garantis !
Du grand spectacle, adresse, beauté, élégance et humour.

Vivement qu’ils reprennent la piste, “les chevaux n’ont pas le chômage partiel”, il faut les soutenir dès que vous le pourrez !
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Crise de nerfs

Crise de nerfs
Sub Marine
Experte
28 ans , 11 espions
espionner
Sub Marine
26 oct. 2020
7/10
6
Des extraits de Tchekhov pas très modernes, un peu trop "gros" !

En bref, Peter Stein met en scène 3 pièces de Tchekhov, + particulièrement 3 actes des 3 pièces ouées par Jacques Weber :
- le chant du cygne
- les méfaits du tabac
- la demande en mariage

Ce qui est étonnant c'est que ces extraits ne sont pas des pièces classiques de Tchekhov, ce sont des farces un peu grossières. J'y reviens :
- le chant du cygne ; un monologue d'un vieux comédien, qui parle de décrépitude physique, de vieillesse. Finalement, ce que j'ai retenu c'est qu'on reste jeune tant qu'on est compétent dans ce qu'on fait, et que c'est l'incompétence qui nous fait basculer au second rang, à la décrépitude, dans l'isoloire.
- les méfaits du tabac : on bascule vers la farce. Jacques Weber est l'épouvantail de sa femme, qui gère toute la maison, fait le business, et occupe son bon-à-rien de mari. C'est plutot moderne d'inverser les rôles : Jacques Weber est l'homme au foyer, sa femme dirige un pensionnat, tient les cordons de la bourse, trouve des jobs à son mari etc. Il n'en peut plus d'être ainsi dominé. Mais ne peut pas partir. Il craque complètement, tout en étant extrèmement soumis : dès qu'il sent que sa femme arrive, il refait l'épouvantail. C'était très drole.
- la demande en mariage : est est en plein dans la farce classique. Il y a un quiproquo entre un jeune premier, qui arrive auprès de Jacques Weber pour demander la fille en mariage, et la fille qui arrive, ne se doute pas du motif de la venue de son voisin, et lui prend la tête, sur un vieux conflit de voisinage (les petits prés aux boeufs, et qui a le plus chien). J'ai trouvé ce dernier extrait un peu long.

Mise en scène classique.

Jacques Weber est vraiment un spectacle à voir. J'ai l'impression que c'est son a^ge d'or : il joue le vieux décrépit, ou le père de famille, ca lui va hyper bien.

Bon spectacle.
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Si on savait, Daniel Russo, Valérie Mairesse

Si on savait, Daniel Russo, Valérie Mairesse
Valérie R42
Mini-Molière du Critique
45 ans , 82 espions
espionner
Valérie R42
24 oct. 2020
7,5/10
26
Qui n’a jamais eu de regret ? On a tous été tenté de regarder dans le rétroviseur et de se demander comment ça se serait passé si on avait osé faire telle chose au lieu d’une autre…

Patrick, un bricoleur pas doué mais de bonne volonté, va revoir les moments clés de sa vie et pouvoir découvrir ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait choisi d’autres options. Tout ça parce qu’il est mort en s’électrocutant avec le four à micro-ondes (quand on vous dit qu’il n’est pas doué !) et qu’il peut refaire le film de sa vie.

Sous l’aspect d’une comédie bon enfant, Eric Fraticelli aborde un sujet qui nous a tous touché : et si c’était à refaire, ferions nous la même chose ? Serions nous plus heureux ? Ce serait-on fâché à mort avec untel ? Aurait on pardonné à Machin son attitude ? Il fait bon de s’interroger sur ce qui est réellement important pour nous.

La mise en scène de Jean-Luc Moreau est dynamique et repose sur un dispositif de plateau tournant pour alterner les décors avec rapidité ce qui permet d’éviter les noirs complets qui cassent souvent le rythme d’une pièce. Ici pas de temps mort même si Patrick se retrouve à réfléchir sur ses choix passés, on reste dans l’action, le spectateur ne s’ennuie pas.

Patrick, c’est Daniel Russo et il sait nous fait rire ! Rien que pour ça, en ce moment, ça fait du bien ! Mention spéciale à sa coupe de cheveux post électrocution qui à elle seule vaut le détour. Il est entouré par une jolie brochette de comédiens. A commencer par Valérie Mairesse qui joue son épouse, et qui possède toujours cette voix si caractéristique qui déclenche les rires quand elle s’étonne ou qu’elle est surprise au cours de la pièce. Erwann Téréné est le fils de ce couple qui va provoquer avec ses révélations les premiers choix de Patrick, son jeu est très convaincant. Jean-Luc Porraz, tel un Monsieur Loyal d’une sobriété exemplaire, est là pour lancer les regards vers le passé de Patrick, il dresse avec le plus grand sérieux un bilan chiffré hilarant de la vie de Patrick. Bénédicte Dessombz est un des grains de sable qui va secouer aussi Patrick.

Seul regret pour moi : l’affiche de la pièce ! Je suis sure qu’on aurait pu largement plus joli.

Bref voilà de quoi passer une sympathique soirée !
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Avant la Retraite, avec Catherine Hiegel

Avant la Retraite, avec Catherine Hiegel
Yves Poey
Mini-Molière du Critique
120 ans , 58 espions
espionner
Yves Poey
24 oct. 2020
10/10
18
The man in the low castle...

Pour cet homme là, pour Rudolf Höller, juge allemand à six mois de la retraite, le 7 octobre est une date très importante.
C'est l'anniversaire de la naissance d'un certain Heinrich Himmler.

En tant qu'ancien commandant-adjoint d'un camp de concentration, caché dix ans par sa sœur dès la déroute nazie, cette date est symbolique.
C'est, pour l'ancien officier supérieur SS qu'il est, l'occasion de faire la fête à la maison.

Cette fête annuelle, c'est un repas d'anniversaire, avec ses deux sœurs (l'une, Véra, qui abonde dans son sens de la nostalgie et de la volonté de revoir à nouveau le parti nazi au pouvoir est également son incestueuse épouse), l'autre, Clara, handicapée clouée dans un fauteuil, qui vomit littéralement le discours idéologique de ses frère et sœur, et à qui il a demandé lors du précédent anniversaire de porter le costume rayé de déporté et d'avoir la tête tondue.


Un charmante réunion d'une épouvantable fratrie, quoi.

Alain Françon a pris a bras le corps le brûlot écrit en 1979 par le dramaturge autrichien Thomas Bernhard.
Un brûlot, qui ne l'oublions pas, s'inspire de la véritable histoire d'un juge allemand ancien nazi.

Hiegel. Lvovsky. Marcon. Françon.

Ces quatre-là nous donnent une véritable, magistrale et explosive leçon de théâtre.
Une leçon de mots. Les mots et leur musique, parfois magnifique, parfois horrible.
Bernhard, le dramaturge de la conversation...

C'est bien simple, le metteur en scène, avec sa précision habituelle, avec cette impression qu'il donne à chaque fois de nous faire oublier qu'il a mis en scène, avec cette fluidité magnifique, Alain Françon donc nous livre deux heures rares de théâtre.

Un terrible affrontement entre trois êtres humains, dont deux monstres.

Melle Hiegel et M. Marcon sont ces deux monstres-là, qui vont proférer de véritables horreurs dans des tirades homériques et dans des dialogues sidérants de violence verbale totalement décomplexée.

Les deux, tour à tour, nous font rire tellement ce qu'ils disent et surtout ce qu'ils pensent est pour eux naturel, sans conséquence. (Ah ! Les ruptures de la grande Catherine !...)

Mais ils nous glacent également, lorsqu'ils nous assurent que « le bon temps » reviendra, et que les fascistes en général et le parti nazi en particulier reviendront au pouvoir !

Il serait superfétatoire et inutile de relater ici les mérites des deux merveilleux comédiens.

Ce qu'ils font sur le plateau est une nouvelle fois tout simplement extraordinaire.

Tous les élèves-comédiens, tous les apprentis-acteurs, tous les jeunes (et moins jeunes d'ailleurs) aspirants à se produire devant un public devraient venir les voir jouer.
Une véritable leçon, vous dis-je ! C'en est bouleversant !

Et puis une formidable surprise nous attend, à savoir la présence sur une scène pour la première fois de la comédienne et cinéaste Noémie Lvovsky.
C'est elle qui va nous représenter, nous le public, nous les spectateurs qui ne partageons pas le moins du monde les ignominies proférées.
C'est elle qui osera contredire sa perverse sœur, et qui sera désespérée tout le long du repas et de la remarquable scène de l'album de souvenirs.

Sans rien dire, rien qu'en marquant par son visage sa désapprobation, son mépris, son horreur, son désespoir aussi, Melle Lvovsky nous sidère, elle aussi. En contrepoids du couple frangin-frangine, elle humanise toute la pièce.

Je parlais un peu plus haut de la précision de la mise en scène, je ne résiste pas à l'envie de vous donner un exemple de ces petits détails qui font tout.
Avant la scène du repas, André Marcon a enfilé en coulisse son costume d'Obersturmbannfürher.
Une fois installé, il pose sa casquette noire devant lui, mais à l'envers.
D'un geste sidérant de naturel, il la retourne pour avoir devant lui la tête de mort située au-dessus de la visière.
Tout est dit...

Il faut également remercier Alain Françon : une dernière scène fort réussie permet au comédien de ne pas avoir à saluer en uniforme nazi.

Applaudissements on ne peut plus sonores. Standing ovation. Nombreux rappels.
Normal.

Si vous n'avez qu'une seule pièce à voir cet automne, c'est bien celle-ci !
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