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Pierre Chatel
Pierre Chatel
Mini-Molière du Critique
31 ans
127 espions
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Co-créateur du site avec Grégoire.
J'aime beaucoup les expos et j'adore le théâtre !

N'hésitez pas à me conseiller vos coups de coeur du moment.
Son blog : http://www.aubalcon.fr
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Son balcon

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Mini-Molière du Critique
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Avant lui
Frédéric Perez - Spectatif -
Frédéric Perez - Spectatif -
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Anne Delaleu
Anne Delaleu
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Niveau
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critiques
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filatures
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Espions
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Actualités de ses filatures

Trois femmes

Trois femmes
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
66 ans , 39 espions
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Anne Delaleu
Il y a 17 heures
8,5/10
0 0
“La vieille dame indigne” et c’est vrai qu’elle est insupportable cette Madame Chevalier, comme elle ne s’entend plus avec sa fille, elles n’ont plus rien en commun, elle envoie promener Joëlle, l'auxiliaire de vie, engagée par sa fille pour passer les nuits dans l’appartement de sa mère.

Joëlle, a été trop longtemps au chômage et elle n’a pas l’intention de se laisser intimider par les grimaces et réflexions de cette femme. Elles n’ont pas le même âge, ni le même statut social, et Madame Chevalier profite de cette situation. Joëlle s’installe pour la nuit et repartira le lendemain matin chez elle. Voilà que l’on sonne à la porte, Joëlle ouvre et se trouve devant sa fille qui se prénomme Joëlle, et le destin de ses trois femmes fera le reste…

Madame Chevalier va se radoucir, s’humaniser au contact des deux femmes, mais il y a un malentendu, un quiproquo, ou bien de faux-semblants ?

Un beau texte, actuel, drôle, parfois cynique, mais remarquablement interprété avec justesse et humour, Catherine Hiégel, est irrésistible, agaçante, insupportable, fort heureusement Clotilde Mollet apporte la douceur et le bon-sens, et Milena Csergo la jeunesse, la gaieté.
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Dormez je le veux ! et mais ne te...

Dormez je le veux ! et mais ne te...
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
66 ans , 39 espions
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Anne Delaleu
Il y a 17 heures
8,5/10
0 0
Dormez je le veux !
Boriquet un bon bourgeois, attend impatiemment la visite de sa future et de son beau-père, la jeune fille est très bien et surtout bien dotée.

Tout vous parait normal et sans problèmes ? et non avec Feydeau tout se complique !

Justin est le domestique de Boriquet, il s’est découvert un don, l’hypnose !

Il va épater Eloi - domestique de Valencourt-, et lui fait la démonstration, en effet, sous l’hypnose, il fait faire à son maître tous les travaux domestiques, porter la malle, faire le ménage, chercher du bois, etc.

Il coule des jours heureux avec son patron et pour cause, mais voilà le futur mariage de celui-ci, doit être rompu ou alors adieu tranquillité et paresse !

Feydeau avait écrit déjà une pièce “Le système Ribadier” sur ce thème. L’hypnose était à la mode à l’époque, mais surtout à des fins médicales, dans les hôpitaux. Bien naturellement, Feydeau a ajouté son grain de folie !

Mais n’te promène donc pas toute nue !
Il fait affreusement chaud dans l’appartement bourgeois de Ventroux, il est député, il a une réputation à tenir, il a comme voisin Clémenceau, et il se méfie comme de la peste du “Tigre”. Voilà sa femme, Clarisse qui déboule dans la pièce, horreur, elle a bien son chapeau sur la tête mais elle est en petite tenue ! Ils se disputent, elle est chez elle après tout et elle ne voit pas pourquoi elle ne prendrait pas ses aises ! Elle est nature Clarisse !

Mais ce n’est pas tout, si elle se fiche de se balader quasi nue, elle ne supporte pas que les tasses à café et le sucre soient encore sur la desserte, elle tente en vain de faire partir mouches et guêpes… Ventroux a d’autres chats à fouetter, il doit rencontrer son ennemi juré, Hochepaix, maire d’une petite commune. Et revoilà Clarisse toujours en tenue légère, mais aimable et souriante accueillir le maire, stupéfait mais ravi.
C’est une petite guêpe qui va bousculer la belle harmonie du ménage et de la politique...

Voilà deux courtes pièces de Feydeau, mises en scène par Gilles Bouillon qui a su relire avec bonheur et fantaisie, les extravagances d’un milieu et d’une époque, tout le monde en prend pour son grade, les politiciens, les moeurs, les préjugés, le mariage.

Les comédiens sont dirigés de main de maître (pas sous hypnose !), on est heureux de retrouver la compagnie, au mieux de sa forme, dans un décor aux couleurs acidulés.

On rit beaucoup aux facéties des uns et des autres, un spectacle à ne pas louper pour éradiquer la morosité ambiante !
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Dans les forêts de Sibérie

Dans les forêts de Sibérie
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
66 ans , 39 espions
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Anne Delaleu
Il y a 17 heures
8,5/10
0 0
Sylvain Tesson part pour les forêts de Sibérie, il emporte des vivres, de la vodka et surtout des livres qu’il n’a pas eu le loisir de lire, il aura tout le temps là-bas. Il choisit de vivre dans une cabane près d’un lac. C’est sa liberté, il a choisi de s’éloigner quelques mois, de la folie de la ville, c’est un homme qui a besoin de se ressourcer. Il laisse ses amis, sa famille, sa compagne.

Il prend conscience qu’il est l’hôte de la forêt, pas de chasse, même la “visite” d’un ours ne lui fera pas prendre le fusil, il respecte les animaux, l’environnement. Et puis il y a Volodia, ou un autre pêcheur qui vient trinquer avec lui !

Il apprendra à briser la glace pour pêcher, à couper du bois, et lire, écouter de la musique, avoir du temps pour soi. Etre libre sans contrainte, à l’écoute de lui-même, de la nature. Retrouver du sens à sa vie.

William Mesguich est à la fois sérieux, philosophe et gamin sous l’oeil bienveillant d’Estelle Andréa, il montre une belle palette d’émotions et d’humour.
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Jowee Omicile - Jazz à Fontainebleau

Jowee Omicile - Jazz à Fontainebleau
Yves Poey
Mini-Molière du Critique
120 ans , 56 espions
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Yves Poey
Il y a 9 heures
9,5/10
2 0
Un phénomène !
Jowee Omicil est un sacré phénomène !

Ou comment transformer un concert de jazz en une véritable fête, en une heure et demie de communion intense, luxuriante et débridée avec le public.

Ou comment la drôlerie, l'humour et la loufoquerie s'allient parfaitement à la virtuosité de ce musicien canadien, d'origine haïtienne, pour offrir aux spectateurs un concert étonnant et galvanisant, qui ne ressemble à aucun autre.

Un concert destiné à un but très précis : donner énormément de plaisir, certes, mais peut-être et surtout rendre au jazz son côté populaire, nous dira Mister Omicil.
« C'est ça, le jazz », nous fera-t-il répéter plusieurs fois.

BasH !
Tel est le cri de guerre de Jowee Omicil pour fédérer ses musiciens et son public.
Ce cri de guerre est le titre éponyme de son avant-dernier album. Une onomatopée qu'il va utiliser de nombreuses fois, et qu'il fera scander à plusieurs reprises par nous autres dans la salle.
(A certains moments, il me fera penser au chanteur Screamin' Jay Hawkins, à sa façon de « chauffer le public ».)

L'arrivée du multi-instrumentiste souffleur est presque surréaliste.
Le pas et la démarche nonchalants, il pénètre sur la scène, avec dans une main son sax ténor, et dans l'autre une espèce de sac de sport, duquel il va déballer tout son « fourbi ».
Un sax alto, deux soprano, une petite trompette, une clarinette...

Ne nous y trompons pas : sous ses airs de ne pas avoir l'air d'y toucher, Jowee Omicil est un virtuose. Un véritable virtuose très inspiré !
Sa bonhommie, sa volubilité, son humour ravageur ne doivent pas faire oublier son incroyable technique et son immense sensibilité.
Issu de la prestigieuse et renommée Berkley high school of music de Boston, et du Thelonius Monk Institute, le musicien est une sacrée pointure !

Tout au long de la soirée, nous allons comprendre les multiples influences de ce saxophoniste.
Des titres très variés vont se succéder.
Un véritable métissage culturel sera de mise.

Avec des clins d'oeil à Monk, à Ornette Coleman (dont une séquence free débridée, avec l'excellent batteur Arnaud Dolmen, qui va se déchaîner), des traits d'inspiration birdienne, deux doigts de musique classique et de comptines, avec des titres bebop ou hardbop mais aussi des pièces d'influence caribéennes, biguine, calypso chaloupées.

Tous les morceaux sont passionnants, très inspirés, jamais répétitifs, il se passe toujours quelque chose d'intéressant.

Jowee Omicil chante également. Et notamment une magnifique complainte, une mélopée sourde, intense, triste. Il l'interprète la tête en arrière. A la fin, lorsque il baisse la tête, nous nous rendons compte qu'il a pleuré.

Le souffleur est entouré d'un quatuor d'excellents musiciens.

Deux pianistes, assis côte à côte, le guadeloupéen Jonathan Jurion et le californien Randy Kerber se partagent le Steinway ans Sons, le Wurlitzer électrique et le piano numérique Nordlead Stage 3.
Là aussi, beaucoup de virtuosité et de technique instrumentale au service des thèmes énoncés par le soliste.

A la basse aux cordes de couleur, le camerounais aux pieds nus Jeandah Manga délivre imperturbablement une bien belle assise rythmique avec son compère batteur lui aussi très inspiré Arnaud Dolmen.
(Je vous recommande au passage très chaudement le dernier album d'Arnaud Dolmen, un album intitulé Tonbé Levé.)

Tout au long du concert, Jowee Omicil, pince-sans-rire, un rien provocateur, s'adressera en anglais et en français (il s'auto-traduit...) aux spectateurs, de façon souvent hilarante pour nous faire chanter, pour nous faire participer de façon active à cette fête du jazz.
Il descendra d'ailleurs dans la salle afin d'être au plus près du public.

Sur scène, tous s'amusent également beaucoup.
La présentation des musiciens donnera d'ailleurs lieu à nombre de fou-rires.
Comme on est loin de ces sets où les jazzmen semblent s'ennuyer !
Ici, l'important, c'est le partage, l'échange, la communion par le filtre de la musique jazz.

A la fin du concert, la salle entière se lève, pour une standing ovation amplement méritée.
Un concert et un artiste vraiment uniques en leurs genres !

Bash ! basH ! Double basH ! Triple basH !
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Bloom - Jazz à Fontainebleau

Bloom - Jazz à Fontainebleau
Yves Poey
Mini-Molière du Critique
120 ans , 56 espions
espionner
Yves Poey
Il y a 9 heures
9,5/10
2 0
Trois potes, trois copines. Trois voix.

Bloom (l'éclosion) est un trio vocal féminin.
Un remarquable trio vocal féminin.

Les alphabétiquement ordonnées Léa Castro, Laurence Ilous et Mélina Tobiana sont les héritières des Boswell Sisters, ou encore des plus célèbres Andrews Sisters.

Des groupes de jeunes femmes qui chantent le jazz, s'appropriant de la plus belle des manières un paradoxe résumé en 1976 par le journaliste allemand et producteur Joachim-Ernst Berendt :
«Le dilemme du jazz chanté peut être exprimé comme un paradoxe: tout le jazz provient de la musique vocale mais tout le jazz chanté provient, lui, de la musique instrumentale. ».

Ici, cette réflexion prend tout son sens par le fait que le trio Bloom chante avec « seulement » un contrebassiste (L'excellent Martin Cuimbellot), et un percussionniste (le non-moins excellent Nils Wekstein.)
La rythmique.
Pour l'accompagnement de la mélodie, pendant que la soliste (elles le sont à tour de rôle) interprète le thème et les développements du morceau, les deux autres chanteuses se concentrent prioritairement et vocalement sur le rôle que pourrait avoir un piano ou une guitare d'accompagnement.

A la différence de beaucoup de leurs consœurs, elles ne se contentent donc pas de chanter ensemble, même à des intervalles différents, la mélodie (comme par exemple les adeptes de la technique du vocalese).
En ce sens, Bloom se rapproche de ces groupes vocaux comme Take 6, dont les membres assurent mélodie et accompagnement musical.

Les trois musiciennes ont un niveau et une technique vocale irréprochables.
Le talent, le métier sont là !
Durant une heure et trente minutes, les chanteuses vont nous enchanter !

Une remarquable cohérence vocale, équilibrée, homogène se fait très rapidement entendre et remarquer.
Une très belle pâte sonore.
Les filles swinguent, et pas qu'un peu, les voix mezzo et soprano sont claires et d'une absolue justesse.

Une bonne moitié de la set-list du concert de Fontainebleau relève de compositions des trois demoiselles.
Avec par exemple « Shadows and fog », un titre de Laurence Ilous, qui m'a évoqué le jazzman belge David Linx, une très jolie valse, « Ezuz », écrite dans le désert du Neguev, « là où il n'y a que des chèvres et des cailloux... » par Mélina Tobiana, ou encore le très drôle « Drinkin' or Drivin' » de Léa Castro.

Et puis nous écouterons pour notre plus grand plaisir des reprises, rarement entendues dans le cadre d'un trio vocal.

« Shape of my heart » de Sting, « Don't cry for Louie » de Vaya con Dios, ou encore une étonnante et passionnante version de « Crazy » de la talentueuse pianiste et choriste Ornette.

Des titres brésiliens seront également interprétés.

Les demoiselles chantent alors en portugais « Canto de ossanha » de Baden Powell ou encore « Lapidu na bo » d'orlando Pantera.
Melle Ilous utilise pour ces titres des petites percussions latines pour ajouter à l'ambiance.

Et puis Mélina Tobiana va interpréter un brillant hommage à Aretha Franklin.
Faut-il avoir du talent pour se mesurer de la sorte à la Queen of soul !
La voix devient plus rauque, plus puissante.

Sur scène, durant tout le concert, l'amitié qui lie les trois filles est palpable.
Ce sont vraiment trois copines, qui se connaissent bien, qui s'apprécient, qui chantent.
Qui s'amusent, également.
Les rires, les plaisanteries, les private-jokes fusent !

Un runing-gag très drôle concernant l'album en vente à la fin du spectacle provoque à chaque fois l'hilarité du public.
Ainsi qu'un énorme rire dans le micro de l'une des trois chanteuses. (Et non, je ne dénoncerai pas la principale intéressée!)

On l'aura compris, j'ai été totalement conquis par le talent et le projet artistique de Mesdemoiselles Léa Castro, Laurence Ilous et Mélina Tobiana.
Je vous conseille vraiment d'aller les écouter, que ce soit par le biais de leur premier album sorti très récemment, (on le trouve dès maintenant sur Deezer) ou encore mieux sur une scène.

Elles se produiront notamment au mythique Duc des Lombards les 26, 27 et 28 décembre prochains.

Allez découvrir Bloom. Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !
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