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Pierre Chatel
Pierre Chatel
Mini-Molière du Critique
32 ans
131 espions
espionner Ne plus espionner
Co-créateur d'AuBalcon avec Grégoire.
Conseillez-moi vos coups de coeur !
Son blog : https://www.aubalcon.fr/
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Son balcon

SAISON 2022-2023
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
738 814reçus
Note moyenne
6,4/10
La meilleure Les Fiancés de Loches
9,5/10
La pire Familles Recomposées
0,5/10
Mini-Molière du Critique
Son classement : 4 / 5894
Avant lui
Frédéric Perez - Spectatif -
Frédéric Perez - Spectatif -
879 critiques
Après lui
Anne Delaleu
Anne Delaleu
555 critiques
Niveau
20 / 20
725
critiques
Grade maximal atteint
filatures
190
131
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil

Actualités de ses filatures

Je m'appelle Bashir Lazhar

Je m'appelle Bashir Lazhar
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
55 ans , 27 espions
espionner
Sylvie Tuffier
Il y a 8 heures
8,5/10
0
Il faut savoir entendre les enfants avant qu'ils ne crient trop fort !

C'est à un merveilleux moment d'humanité que nous invite Thomas Drelon sur la petite scène du "Paradis" au Lucernaire.

Tout en pudeur et en retenue, il donne vie au texte profondément touchant d'Evelyne de la Chenelière, et incarne Bashir, professeur de CM2 au passé douloureux, à la fois maladroit et plein de tendresse.
Au fil de son récit, de ses souvenirs, par petites touches, il nous dévoile son histoire, dans laquelle passé et présent se mêlent, et où les tragédies d'hier éclairent celles d'aujourd'hui.

La mise en scène ingénieuse et très efficace de Thomas Coste donne du mouvement à ce seul en scène peuplé de personnages.
Un simple pupitre, deux rangées de spots, une simplicité qui se retrouve dans l'interprétation du comédien.

Simplicité, et beaucoup beaucoup de sensibilité pour donner vie à ce personnage meurtri.
Délicatesse aussi .....Nul besoin de pleurs, de cris et de drames pour raconter cette histoire qui en contient pourtant beaucoup.

Thomas Drelon partage avec Bashir cette envie de transmettre qui nous touche droit au coeur.
Une très belle découverte !
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1494 JOURS

1494 JOURS
Frédéric Perez - Spectatif -
Mini-Molière du Critique
65 ans , 71 espions
espionner
Frédéric Perez - Spectatif -
Il y a 12 heures
9/10
0
Une histoire qui rebondit de scènes en scènes comme des souvenirs qu’on égrène, dans l’ordre d’un désordre amoureux que les aléas de la vie chahute et qu’un récit astucieux nous invite à découvrir à la façon d’un puzzle qu’on défait et qu’on restitue sans cesse. Une histoire qui compte 1494 jours.

Un spectacle qui titille en permanence l’imagination du public, le piégeant dans les tournures de la narration, les retours en arrière et les sauts en avant, sans logique apparente. Juste ce qu’il faut pour que la soif de savoir et le désir projeté se bousculent ou se rejoignent, et ce jusqu’au bout où il faudra bien in extremis poser un point final. Un point d’exclamation ou un point d’interrogation ?

« Un voyage en train, une soirée arrosée et l’histoire démarre. Complicités, jalousies, doutes, tendresse. Puis tout bascule... Le récit virevoltant d’un amour mis à rude épreuve par un destin cruel. On entre dans l’intimité du couple qui se construit au fil des jours et doit composer avec des parents parfois encombrants. Une chronologie atypique, dynamique et un ascenseur émotionnel jusqu’à la chute vertigineuse. »

L’écriture de Pierre-Henri Gayte est fluide et habile, piquée d’humour dans des répliques souvent astucieuses et bien tournées. La narration joue avec les nœuds du doute et de l’espoir, les rouages de l’amour empêché, les ravages de l’affect et de la possession, l’influence des liens filiaux. Le tout décrit dans un réalisme du quotidien faisant le lit à des jeux naturalistes cherchant la proximité avec le public, dont les artistes au plateau s’emparent avec réussite.

La dramaturgie est complexe tout en restant accessible. L’usage du temps qui passe souvent entremêlé au temps passé offre un suspens au dévoilement, brouillant les pistes ou les suggérant. La vidéo en fond de scène qui compte et recompte les jours scande le récit, l’armant de rebondissements soumettant l’attention à la patience de leur découverte.

L’interprétation recèle toute une richesse de nuances. Marion Philippet et Pierre-Henri Gayte forment un couple crédible et attachant, difficile de ne pas s’identifier au travers de leurs personnages qu’elle et il incarnent avec une simplicité et une efficacité évidente. Mention spéciale à Marion Philippet qui détonne par la précision, la finesse et la puissance de son jeu. Michel Charpentier et Nancy Jankowiak se partagent plusieurs personnages. Il et elle passent de l’un à l’autre sans à-coup et avec conviction. Mention spéciale à Michel Charpentier qui fait ressortir de ses personnages la bonhommie, la jovialité, l’autorité ou le doute et contribue à colorer les scènes.

Un récit curieusement fait qui rend curieux tout le long. Un spectacle qui feuilletonne des morceaux de vie troublés et troublants, souriants et émouvants. Une mise en vie attractive et une interprétation réussie. Je recommande ce spectacle original et bien fait.
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Fleurs de soleil

Fleurs de soleil
Valérie R42
Mini-Molière du Critique
45 ans , 92 espions
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Valérie R42
Il y a 2 heures
9/10
1
A l’origine, Simon Wiesenthal raconte dans son livre ‘Fleurs de soleil’, publié en 1969, un épisode de sa vie qui l’a particulièrement bouleversé. Il a rencontré un succès mondial avec cet ouvrage qui interroge sur le pardon.

Simon Wiesenthal, rescapé des camps de la mort, est resté hanté par un évènement qui a eu lieu lors de l’été 1942 alors qu’il était déjà aux mains des nazis en Pologne. Il s’est retrouvé à écouter l’ultime confession de Karl, un jeune SS gravement blessé, qui lui demande son pardon pour les actes de barbarie qu’il a commis. Il a besoin de l’absolution de Simon pour partir ‘en paix ‘ vers sa dernière demeure.

Voilà ce qui tourmente Simon, même des années après la guerre : Peut-on pardonner l’impardonnable ? Peut-on accorder soi-même une rédemption au nom d’autres victimes ?

Steve Suissa propose une mise en scène sobre qui permet à Thierry Lhermitte, seul sur scène, de raconter et de s’interroger sur cette expérience si particulière.
Le passage qui m’a le plus ému est quand Simon va voir la mère de Karl après la guerre. Son récit est entrecoupé par des témoignages de personnalités connues (Simone Veil, Primo Levi, Mathieu Ricard …) qui répondent à la question : ‘et vous, qu’auriez-vous fait à ma place ? ’. Leurs réponses alimentent nos propres réflexions sur le sujet du pardon. J’ai beaucoup apprécié l’alternance entre les propos de Simon et les réponses apportées.

Thierry Lhermitte semblait très ému à la fin de la représentation.

Cette pièce est un beau moment de partage et permet de prolonger le questionnement au-delà de la pièce.
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Hamlet

Hamlet
Valérie R42
Mini-Molière du Critique
45 ans , 92 espions
espionner
Valérie R42
18 mars 2023
7/10
0
Dans cet Hamlet, le spectateur sera sans doute un peu surpris par le début qui ressemble plutôt à la fin de l’histoire : En effet, le metteur en scène Krzysztof Warlikowski transporte le premier acte dans une maison de retraite ou un asile de fous, on ne sait pas trop…
Une femme en fauteuil roulant regarde la télévision tandis qu’un homme fatigué avec un gilet difforme semble perdu dans ses souvenirs. On comprend qu’il s’agit d’Hamlet et de sa mère Gertrude enfermés dans leurs souvenirs qui tournent en boucle.
A la faveur du second acte, le metteur en scène nous projette dans un flash back, 20 ans plus tôt où nous retrouvons un Hamlet rajeuni qui s’amuse avec une voiture télécommandée dans un décor froid et oppressant.

En effet, le décor (Malgorzata Szczesniak) qui occupe tout le plateau de Bastille est une cage métallique géante aux cloisons mouvantes qui nous glace les sang. Hamlet y verra ses cauchemars se réaliser. De l’apparition du spectre de son père en clown blanc à la mort d’Ophélie en passant par la relation oedipienne d’Hamlet et Gertrude, nous sommes au cœur d’une histoire bien sombre.

Le parti pris du metteur en scène ne plaira pas à tout le monde et d’ailleurs lors des saluts la salle est partagée entre acclamations et huées.

Tout le reste du casting fut acclamé avec une belle unité en revanche : Ludovic Tézier, dans le rôle titre, a déjà joué ce personnage il y a de nombreuses années. Le baryton français est fantastique, il incarne un Hamlet torturé et fragile. Sa voix puissante résonne avec bonheur dans de nombreuses nuances. Son jeu sensible donne vie au prince danois avec beaucoup d’émotion.

Ophélie est jouée par Lisette Oropesa. Elle est la chouchou du public vu l’ovation reçue et c’est amplement mérité, dotée d’une belle diction et d’aigus cristallins, elle enchante nos oreilles. Sa présence est rayonnante et sa scène de la folie est mémorable, elle se termine dans une baignoire si chère au metteur en scène.

Eve-Maud Hubeaux est une reine Gertrude très présente, la mezzo soprano nous ravit avec une voix de belle amplitude et des graves souples. Jean Teitgen à la puissante voix de basse de velours est un roi Claudius sombre à souhait. Laërte, le frère protecteur d’Ophélie est incarné par Julien Behr avec beaucoup de justesse. Fréderic Caton et Julien Henric sont respectivement Horatio et Marcellus.

La direction musicale enlevée de Pierre Dumoussaud arrive à nous faire oublier les longueurs de certains passages de l’oeuvre d’Ambroise Thomas. Il faut signaler le morceau de bravoure du saxophoniste (première fois qu’un saxophone est utilisé dans un opéra à l’époque) qui est monté sur scène lors du deuxième acte lors de la mort du roi Gonzague.
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Dans la solitude des champs de coton

Dans la solitude des champs de coton
Sylvie Tuffier
Mini-Molière du Critique
55 ans , 27 espions
espionner
Sylvie Tuffier
17 mars 2023
6/10
2
Parlez vous Koltès ?

Parlez vous cette langue si particulière, sans compromis, qui vous décoche des fulgurances pour mieux vous laisser sur le bord de la route l'instant d'après ?

Je suis restée à observer ce duel sans parvenir à vraiment rentrer dedans.

Il y a pourtant sur le plateau de sacrés talents !

Kristian Frédric est le brillant chef d'orchestre de cet affrontement entre deux âmes désespérées.
Enki Bilal, lui, signe un décor de fin du monde époustouflant, un no man's land angoissant dans lequel le duel entre les deux hommes résonne affreusement.
Nous lui devons aussi les costumes, et l'affiche, aussi dérangeante que spectaculaire.

L'interprétation, quand à elle, est de très haut niveau.
Xavier Gallais et Yvan Morane sont de sacrés comédiens. Il en faut du talent pour faire vibrer ces mots !
Le premier est le client, costume blanc déchiré, enchaîné par un rail qui l'empêche d'aller où il veut.
Le second, inquiétant dealer, tout de noir vêtu, est assis sur un rocher noir lui aussi.
Les deux hommes nous offrent une performance incroyable, tant par les mots que par leur langage corporel !

Mais .....mais le texte de Koltès, ultra littéraire, succession de longs monologues, ne se laisse pas facilement apprivoiser.
Il pousse les comédiens à la recherche de la performance au détriment de l'émotion.
C'est une prose difficile, répétitive, déconcertante, qui n'était initialement pas écrite pour la scène.
On s'y perd, on nous perd .....

J'envie celles et ceux qui ont aimé, vraiment aimé.
Moi j'ai admiré par instants, sans réussir ni à partager ni à ressentir.
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