Son balcon
SAISON 2022-2023
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
294reçus
The best critique ever
Son classement : 46 / 5927
Avant elle

Jacky Thmn
63 critiques
Après elle

Philippe Gilbert
61 critiques
Niveau
9 / 20
9 / 20
62
critiques
filatures
1
1
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Actualités de ses filatures
En Italie, un appartement modeste, d’un côté un divan sur lequel un homme se repose, au milieu une table et des chaises, de l’autre côté les chambres.
L’homme s’éveille, éteint la télé, le docteur Cristofolini, revêt sa blouse de médecin et nous conte l’histoire de la famille M.
Marta et Maria sont sœurs, elles n’ont pas du tout le même genre de vie, l’une est toujours à l’écoute de la famille, de son père surtout qui vieillit mal, Maria elle ne sait pas ce qu’elle veut dans la vie, et encore moins choisir ses amours, quant à Gianni le petit frère, sympathique mais un gros poil dans la main, ne sait se servir que d’un caméscope avec lequel il filme tout et tous !
Et si nous parlions du petit ami de Maria, Fulvio, ne sais pas comment se débarrasser de sa copine, quant à Fabrizio, il est aussi paumé que lui.
La vie, l’amour, la mort, famille déjantée, déclassée, mais touchante en fait, et leur vie racontée par Cristofolini.
Une excellente troupe, chacun vit intensément son personnage, j’ai aimé revoir ce texte dans une autre mise en scène, celle de Marie Benati m’a convaincue !
Un spectacle à ne pas manquer, tant par le texte que par le jeu exceptionnel des comédiens.
L’homme s’éveille, éteint la télé, le docteur Cristofolini, revêt sa blouse de médecin et nous conte l’histoire de la famille M.
Marta et Maria sont sœurs, elles n’ont pas du tout le même genre de vie, l’une est toujours à l’écoute de la famille, de son père surtout qui vieillit mal, Maria elle ne sait pas ce qu’elle veut dans la vie, et encore moins choisir ses amours, quant à Gianni le petit frère, sympathique mais un gros poil dans la main, ne sait se servir que d’un caméscope avec lequel il filme tout et tous !
Et si nous parlions du petit ami de Maria, Fulvio, ne sais pas comment se débarrasser de sa copine, quant à Fabrizio, il est aussi paumé que lui.
La vie, l’amour, la mort, famille déjantée, déclassée, mais touchante en fait, et leur vie racontée par Cristofolini.
Une excellente troupe, chacun vit intensément son personnage, j’ai aimé revoir ce texte dans une autre mise en scène, celle de Marie Benati m’a convaincue !
Un spectacle à ne pas manquer, tant par le texte que par le jeu exceptionnel des comédiens.
Mise en boites, attention couples fragiles, des hauts et des bas dans la vie de couple, voilà déjà le décor !
Trévelin a bien de la chance, il a une charmante femme qui ne dédaigne pas le devoir conjugal, mais voilà, Monsieur est volage et court le jupon ! Emilienne par un malheureux hasard, découvre son infortune, son amie Olympe elle aussi, est bien désespérée, son jeune mari n’est pas plus fidèle que Trévelin !
Alors les deux femmes décident de se révolter, les demi-mondaines, les grues, les cocottes n’ont qu’à bien se tenir, Emilienne et Olympe partent en guerre, la jolie Blanche, comédienne et « amie » de Trévelin elle aussi commence à voir rouge !
Une comédie drôle et bien menée par le malicieux Jean-Paul Tribout, Caroline Maillard est une piquante et drôle Emilienne, Claire Mirande est une Olympe amusante et déterminée, Julie Julien est une Blanche sexy, le charmant Samuel Charle campe un Thomas bien embarrassé par toutes ces femmes !
Au moins la musique adoucit les mœurs (bien légères…) grâce à Dario Ivkovic.
Une pièce inachevée de Feydeau, la fin est laissée à un autre écrivain, c’est à vous de deviner lequel et vous ne regretterez pas la leçon de drague de ces dames !
Trévelin a bien de la chance, il a une charmante femme qui ne dédaigne pas le devoir conjugal, mais voilà, Monsieur est volage et court le jupon ! Emilienne par un malheureux hasard, découvre son infortune, son amie Olympe elle aussi, est bien désespérée, son jeune mari n’est pas plus fidèle que Trévelin !
Alors les deux femmes décident de se révolter, les demi-mondaines, les grues, les cocottes n’ont qu’à bien se tenir, Emilienne et Olympe partent en guerre, la jolie Blanche, comédienne et « amie » de Trévelin elle aussi commence à voir rouge !
Une comédie drôle et bien menée par le malicieux Jean-Paul Tribout, Caroline Maillard est une piquante et drôle Emilienne, Claire Mirande est une Olympe amusante et déterminée, Julie Julien est une Blanche sexy, le charmant Samuel Charle campe un Thomas bien embarrassé par toutes ces femmes !
Au moins la musique adoucit les mœurs (bien légères…) grâce à Dario Ivkovic.
Une pièce inachevée de Feydeau, la fin est laissée à un autre écrivain, c’est à vous de deviner lequel et vous ne regretterez pas la leçon de drague de ces dames !
Champagne !
Le Champagne boisson préférée de nos héros, a dû mal à couler à flots, et pour cause, les dépenses et la mauvaise gestion du théâtre ! Offenbach aidé par sa fidèle secrétaire, tente de fléchir l’intraitable Pitou, gardien des lieux, il doit monter sa nouvelle opérette, la Schneider le laisse tomber, il peut au moins compter sur l’amitié du comique-troupier aussi fidèle à lui qu’à Napoléon III !
Une charmante et délicate jeune fille auditionne pour un rôle, elle est bien entendu engagée, Hortense fait une scène à Offenbach, le comique troupier de service est toujours au garde à vous pour l’Empereur, et aux petits soins pour les dames.
Hélas la guerre franco-prussienne va éclater, la Commune, mais quelques années plus tard le Maître reviendra, certes affaibli, l’opérette et les froufrous du second empire ne sont plus de mode. Le plaisir, le rire et le cancan surmonteront tout cela !
Jean-Paul Farré a trouvé un rôle à sa démesure, c’est un Offenbach malicieux, drôle, et ses partenaires ne sont pas en reste, Claudine Barjol est une secrétaire dévouée et drôle, Héloïse Wagner a de l’aplomb, de la sensualité pour incarner la Schneider, Daniel-Jean Colloredo déploie toute sa gamme de comédie, Alexie Ribes charmante et un sacré tempérament, son soupirant David Le Roch émouvant .
La mise en scène d’Anne Bourgeois est endiablée, le public ne s’y trompe pas puisque nous scandons en cadence les airs connus du “petit Mozart des Champs Elysées”.
Une sympathique soirée, joyeuse, endiablée, quoi de mieux pour nous sortir de la morosité ambiante !
Le Champagne boisson préférée de nos héros, a dû mal à couler à flots, et pour cause, les dépenses et la mauvaise gestion du théâtre ! Offenbach aidé par sa fidèle secrétaire, tente de fléchir l’intraitable Pitou, gardien des lieux, il doit monter sa nouvelle opérette, la Schneider le laisse tomber, il peut au moins compter sur l’amitié du comique-troupier aussi fidèle à lui qu’à Napoléon III !
Une charmante et délicate jeune fille auditionne pour un rôle, elle est bien entendu engagée, Hortense fait une scène à Offenbach, le comique troupier de service est toujours au garde à vous pour l’Empereur, et aux petits soins pour les dames.
Hélas la guerre franco-prussienne va éclater, la Commune, mais quelques années plus tard le Maître reviendra, certes affaibli, l’opérette et les froufrous du second empire ne sont plus de mode. Le plaisir, le rire et le cancan surmonteront tout cela !
Jean-Paul Farré a trouvé un rôle à sa démesure, c’est un Offenbach malicieux, drôle, et ses partenaires ne sont pas en reste, Claudine Barjol est une secrétaire dévouée et drôle, Héloïse Wagner a de l’aplomb, de la sensualité pour incarner la Schneider, Daniel-Jean Colloredo déploie toute sa gamme de comédie, Alexie Ribes charmante et un sacré tempérament, son soupirant David Le Roch émouvant .
La mise en scène d’Anne Bourgeois est endiablée, le public ne s’y trompe pas puisque nous scandons en cadence les airs connus du “petit Mozart des Champs Elysées”.
Une sympathique soirée, joyeuse, endiablée, quoi de mieux pour nous sortir de la morosité ambiante !
Conan Doyle a bien écrit et fort sérieusement « Le chien des Baskerville » pour nous faire trembler d’effroi, un des romans les plus célèbres et le génial Sherlock Holmes était déjà de la partie !
La fine équipe de ce changement de titre, vous fera rire aux éclats, c’est une joyeuse pochade, Holmes toujours aussi imbu de lui-même, Watson un peu « précieux », le jeune Baskerville bien émotif, le curieux couple Stapelton, cette pauvre Mrs Hudson, le docteur Mortimer un peu pot-de-colle, et un majordome si inquiétant…
Le décor en carton est joliment dessiné, une fenêtre s’ouvre sur des scènes en ombres chinoises.
C’est truffé de gags visuels et sonores, une phrase déclenche un jingle qui rappelle nos émissions fétiches, on reconnait aussi des phrases cultes du théâtre. Les comédiens chantent et dansent, ils sont dynamiques, endossent plusieurs rôles différents à une cadence vertigineuse.
C’est divertissant, mené tambour battant, à voir sans tarder !
La fine équipe de ce changement de titre, vous fera rire aux éclats, c’est une joyeuse pochade, Holmes toujours aussi imbu de lui-même, Watson un peu « précieux », le jeune Baskerville bien émotif, le curieux couple Stapelton, cette pauvre Mrs Hudson, le docteur Mortimer un peu pot-de-colle, et un majordome si inquiétant…
Le décor en carton est joliment dessiné, une fenêtre s’ouvre sur des scènes en ombres chinoises.
C’est truffé de gags visuels et sonores, une phrase déclenche un jingle qui rappelle nos émissions fétiches, on reconnait aussi des phrases cultes du théâtre. Les comédiens chantent et dansent, ils sont dynamiques, endossent plusieurs rôles différents à une cadence vertigineuse.
C’est divertissant, mené tambour battant, à voir sans tarder !
Vêtue d’un joli kaftan, un verre à la main, ivre morte, Marisa a l’air de tenir l’alcool, mais elle se sent brisée. Elle se souvient à peine qu’elle a appelé un illustre médecin en urgence, mais voilà c’est Victor qui pour son malheur se présente, il est médecin et à fort à faire avec ce personnage, délirante, agressive. Marisa, comédienne reconnue mais hélas plaquée par son compagnon, qui est aussi son metteur en scène, que va-t-elle devenir ? Vie professionnelle et vie privée tout cela va être bien compliqué…
Victor la connait et lui rappelle leurs années de fac, il va se faire « croquer » par cette diablesse, tête à claques, manipulatrice, dont on ne sait pas vraiment si elle se contrôle ou si elle joue éternellement la comédie !
Au fond, cette histoire démontre que l’on n’est pas obligé de dépendre de l’autre, on peut très bien vivre sa vie, bien sûr pas facile à dire ni à faire, mais l’important n’est-il pas de se retrouver ?
Codrina Pricopoaia (une nouvelle Elvire Popesco !) signe la mise en scène de sa compatriote, c’est joyeux, triste, cynique, Geoffroy Vernin campe avec justesse et délicatesse, l’amour de jeunesse complétement dépassé, le timide Elhem Raw est présent pour les vidéos et la prise de vues.
Encore une belle histoire d’Ana-Maria Bamberger à découvrir et méditer.
Victor la connait et lui rappelle leurs années de fac, il va se faire « croquer » par cette diablesse, tête à claques, manipulatrice, dont on ne sait pas vraiment si elle se contrôle ou si elle joue éternellement la comédie !
Au fond, cette histoire démontre que l’on n’est pas obligé de dépendre de l’autre, on peut très bien vivre sa vie, bien sûr pas facile à dire ni à faire, mais l’important n’est-il pas de se retrouver ?
Codrina Pricopoaia (une nouvelle Elvire Popesco !) signe la mise en scène de sa compatriote, c’est joyeux, triste, cynique, Geoffroy Vernin campe avec justesse et délicatesse, l’amour de jeunesse complétement dépassé, le timide Elhem Raw est présent pour les vidéos et la prise de vues.
Encore une belle histoire d’Ana-Maria Bamberger à découvrir et méditer.