Critiques pour l'événement Berlin Berlin, de Patrick Haudecoeur
Un bon moment avec un Maxime d'Aboville au top et quelques lourdeurs.
Pièce sous format vaudeville facile.
Très décevant.
On se laisse embarquer par le décor, l’ambiance et le jeu des acteurs dans la 1ère partie.
Puis changement de décor et tout s’écroule.
Tout devient caricatural long et ennuyeux
Les acteurs deviennent lourds et le rythme est mou.
On se laisse embarquer par le décor, l’ambiance et le jeu des acteurs dans la 1ère partie.
Puis changement de décor et tout s’écroule.
Tout devient caricatural long et ennuyeux
Les acteurs deviennent lourds et le rythme est mou.
Comment de pas succomber aux comédies de Patrick Haudecoeur et de son co-auteur ?
Les répliques sont bien aiguisées, les quiproquos et rebondissements nombreux.
On sent bien que l'auteur et comédien campe un rôle taillé pour lui, mais l'ensemble des comédiens servent aussi bien la pièce.
Bref, un bon moment de comédie.
Les répliques sont bien aiguisées, les quiproquos et rebondissements nombreux.
On sent bien que l'auteur et comédien campe un rôle taillé pour lui, mais l'ensemble des comédiens servent aussi bien la pièce.
Bref, un bon moment de comédie.
Un peu déçu par ce Berlin Berlin...La mise en scène est malheureusement un peu bâclée et on dû mal à y croire. C'est dommage car tout est là pour parfaire ce spectacle.
Maxime d'Aboville est exceptionnel. Son jeu est subtile et facétieux. On ne retrouve pas la force comique de Patrick Haudecoeur qui semble s'ennuyer un peu et manque de crédibilité.
En dessous des autres opus de l'auteur : on est loin du délire de "silence on tourne" et de la qualité de "Frous Frous les bains".
Sans doute le Molière de la comédie de l'année nous faisait attendre autre chose.
Ce n'est pas pour autant un mauvais spectacle mais on reste sur sa faim ou sa fin ?
Maxime d'Aboville est exceptionnel. Son jeu est subtile et facétieux. On ne retrouve pas la force comique de Patrick Haudecoeur qui semble s'ennuyer un peu et manque de crédibilité.
En dessous des autres opus de l'auteur : on est loin du délire de "silence on tourne" et de la qualité de "Frous Frous les bains".
Sans doute le Molière de la comédie de l'année nous faisait attendre autre chose.
Ce n'est pas pour autant un mauvais spectacle mais on reste sur sa faim ou sa fin ?
Comédie de boulevard un peu lourde
En bref : un couple de Berlin Est souhaite passer à l'Ouest. Ils repèrent un appartement, dont les caves débouchent à l'Ouest. Cet appartement appartient à un haut dignitaire de la stasi.
Ce qui m'a plu :
- les décors : mi film mi théatre
- la mise en scène : franchement top
- le jeu des acteurs, notamment le jeu du simplet (le mari qui creuse dans les caves)
Ce qui m'a moins plu :
- de vrais longueurs dans la pièce : le couple s'échappe, puis ils sont rattrapés, puis ils s'échappent, puis ils sont rattrapés puis encore...bref : pleins de fausses sorties, et toujours les mêmes reprises
- un peu de lourdeur, de grosses ficelles : humour classique type "amant dans le placard" avec des scènes ou des comédiens se font passer pour d'autres etc
Bref : un bon boulevard, pour ceux qui aiment le boulevard
En bref : un couple de Berlin Est souhaite passer à l'Ouest. Ils repèrent un appartement, dont les caves débouchent à l'Ouest. Cet appartement appartient à un haut dignitaire de la stasi.
Ce qui m'a plu :
- les décors : mi film mi théatre
- la mise en scène : franchement top
- le jeu des acteurs, notamment le jeu du simplet (le mari qui creuse dans les caves)
Ce qui m'a moins plu :
- de vrais longueurs dans la pièce : le couple s'échappe, puis ils sont rattrapés, puis ils s'échappent, puis ils sont rattrapés puis encore...bref : pleins de fausses sorties, et toujours les mêmes reprises
- un peu de lourdeur, de grosses ficelles : humour classique type "amant dans le placard" avec des scènes ou des comédiens se font passer pour d'autres etc
Bref : un bon boulevard, pour ceux qui aiment le boulevard
Bonne pièce et très bon moment, du pur HAUDECOEUR
Alooooors... Il y a 2 solutions....
On aime ou on aime ! Encore une pièce drole, enlevée, dynamique et savoureuse de M. Haudecoeur !
On sent que cela va bien se terminer mais reste à savoir comment les protagonistes vont réussir à se sortir de leurs cocasses ennuis. Un excellent moment !!
On aime ou on aime ! Encore une pièce drole, enlevée, dynamique et savoureuse de M. Haudecoeur !
On sent que cela va bien se terminer mais reste à savoir comment les protagonistes vont réussir à se sortir de leurs cocasses ennuis. Un excellent moment !!
Une histoire qui raisonne fortement avec l’actualité, portée par une belle troupe de comédiens, dans une mise en scène soignée… Tous les ingrédients d’un spectacle réussi sont évidemment réunis dans cette nouvelle création de Patrick Haudecoeur.
Ses talents d’auteur et de comédiens sont immenses, sa maîtrise du burlesque parfaite.
Quel plaisir de le revoir !
Ses talents d’auteur et de comédiens sont immenses, sa maîtrise du burlesque parfaite.
Quel plaisir de le revoir !
Nous voici dans l’appartement de Madame Hofmann, son fils Werner a bien du mal, il s’occupe de sa vieille maman, et c’est avec soulagement qu’il reçoit Mme Keller, la nouvelle aide-soignante, fort jolie personne, il connait tout sur elle, normal il fait partie de la redoutable Stasi !
Se retrouvant seule dans l’appartement, elle fait connaissance avec le voisin qui vient tous les jours faire des piqures à la mémé, guère aimable et suspicieuse quant à la nouvelle venue.
A l’aide d’une lampe torche elle envoie un signal à l’extérieur, quelques minutes plus tard, Ludwig son fiancé arrive, sac à dos, mais au fait pourquoi ? Ils tâtent les murs, d’après elle, l’ancien locataire lui aurait dit qu’une cachette s’y trouvait pour parvenir au tunnel et ainsi atteindre la liberté c’est à dire Berlin Ouest !
Bien entendu, avec Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, et là ça ne manque pas ! un passage secret, un violoniste espion, un infirmier espion aussi, nos deux tourtereaux, l’officier de la Stasi et sa femme, un général dépressif, le tout bien déjanté et secoué !
Maxime d’Aboville est très convaincant dans le rôle de Werner, il dit des choses affreuses avec un si beau sourire ! Anne Charrier est la femme forte de la situation, quoique Marie Lanchas épouse de Werner n’est pas mal non plus ! On aime retrouver ses amis et c’est toujours un plaisir de revoir Patrick Haudecoeur et son air de Pierrot lunaire, ses partenaires sont tout aussi excellents.
Se retrouvant seule dans l’appartement, elle fait connaissance avec le voisin qui vient tous les jours faire des piqures à la mémé, guère aimable et suspicieuse quant à la nouvelle venue.
A l’aide d’une lampe torche elle envoie un signal à l’extérieur, quelques minutes plus tard, Ludwig son fiancé arrive, sac à dos, mais au fait pourquoi ? Ils tâtent les murs, d’après elle, l’ancien locataire lui aurait dit qu’une cachette s’y trouvait pour parvenir au tunnel et ainsi atteindre la liberté c’est à dire Berlin Ouest !
Bien entendu, avec Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, et là ça ne manque pas ! un passage secret, un violoniste espion, un infirmier espion aussi, nos deux tourtereaux, l’officier de la Stasi et sa femme, un général dépressif, le tout bien déjanté et secoué !
Maxime d’Aboville est très convaincant dans le rôle de Werner, il dit des choses affreuses avec un si beau sourire ! Anne Charrier est la femme forte de la situation, quoique Marie Lanchas épouse de Werner n’est pas mal non plus ! On aime retrouver ses amis et c’est toujours un plaisir de revoir Patrick Haudecoeur et son air de Pierrot lunaire, ses partenaires sont tout aussi excellents.
Complètement à l'Est !
Pas vraiment emballée par ce succès actuel au théâtre Fontaine.
Pas tout à fait déçue non plus ...
La raison ? Les deux parties sont très inégales.
Cà démarre pourtant en fanfare.
Dans un décor d'époque qui donne le ton - faucilles et marteaux sur les murs - Maxime d'Aboville, génial comme toujours, ouvre le bal.
Petit chef sadique de la Stasi, psychorigide et libidineux. Un régal !
Anne Charrier, objet de sa flamme, est plutôt bien dans son rôle.
Quand à Patrick Haudecoeur, en abruti lunaire, il est la tête de turc désopilante de ce trio improbable.
Le rythme est soutenu, les gags excellents s'enchaînent.
On est surpris et on se laisse embarquer dans leur délire.
Tous les ingrédients de la bonne comédie sont là.
Puis entracte, changement de décor, nous voilà dans les locaux de la Stasi.
Et là, l'idée originale s'essoufle.
Et tombe dans le système éculé des ressorts rouillés de la comédie populaire.
Malgré quelques blagues efficaces, le rythme, le jeu des comédiens, les situations, tout se détériore.
Au moment de la chute du mur, nous sommes déjà passés ....à l'Ouest.
Pas vraiment emballée par ce succès actuel au théâtre Fontaine.
Pas tout à fait déçue non plus ...
La raison ? Les deux parties sont très inégales.
Cà démarre pourtant en fanfare.
Dans un décor d'époque qui donne le ton - faucilles et marteaux sur les murs - Maxime d'Aboville, génial comme toujours, ouvre le bal.
Petit chef sadique de la Stasi, psychorigide et libidineux. Un régal !
Anne Charrier, objet de sa flamme, est plutôt bien dans son rôle.
Quand à Patrick Haudecoeur, en abruti lunaire, il est la tête de turc désopilante de ce trio improbable.
Le rythme est soutenu, les gags excellents s'enchaînent.
On est surpris et on se laisse embarquer dans leur délire.
Tous les ingrédients de la bonne comédie sont là.
Puis entracte, changement de décor, nous voilà dans les locaux de la Stasi.
Et là, l'idée originale s'essoufle.
Et tombe dans le système éculé des ressorts rouillés de la comédie populaire.
Malgré quelques blagues efficaces, le rythme, le jeu des comédiens, les situations, tout se détériore.
Au moment de la chute du mur, nous sommes déjà passés ....à l'Ouest.
Une comédie très sympa et des acteurs au top. Le thème n'était pas facile pour une comédie mais c'est vraiment très réussi !
Stasi dans le métro.
Et même partout ailleurs, en fait...
Il est des signes qui ne trompent pas : les écriteaux quadrilingues dans le hall du théâtre Fontaine ne laissent planer aucun doute : au-delà de ce check-point Charlie, nous nous retrouverons à Berlin-Est.
Et plus précisément à l’automne 1989, dans l’appartement de Werner Hofmann, cadre du parti et membre de la Staatssicherheit, la Stasi, cette terrible police politique qui faisait régner la terreur dans toute l’Allemagne de l’Est.
Si le doute subsistait encore, « L’internationale », par les chœeurs de lArmée rouge qui s’élève des hauts parleurs vient le dissiper rapidement.
Il faut beaucoup de talent pour écrire une comédie hilarante se déroulant dans une époque aussi sombre, un temps ayant provoqué la mort de beaucoup d’opposants au régime.
Ernst Lubitsch, en 1942, avec son filmTo be or not to be, ou bien Mel Brooks, en 1968 avec son célèbre « The producers » avaient pleinement réussi la gageure.
C’est également le cas ici : Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras réussissent à nous faire rire aux larmes (je suis bon client, certes, mais là, j’ai vraiment pleuré de rire...) en situant cette pièce dans une Allemagne de triste mémoire, celle de l’autre côté du Rideau de fer.
Les deux auteurs ont eu l’excellente idée de nous proposer un excellent vaudeville : au fond, il y a du Feydeau dans cette entreprise artistique-là.
Un Feydeau qui nous montrerait tout plein de züschlagende Türen, et qui nous ferait réfléchir à cette tragique période de l’histoire moderne.
On ne change pas une équipe qui gagne : les deux auteurs mettent leurs savoir-faire et savoir-écrire au service d’une heure et demi hilarante, avec des concepts pourtant dramatiques : la torture, la déportation en Sibérie, la privation de liberté. Et la mort.
Beaucoup de talent, vous dis-je pour parvenir relever ce défi paradoxal.
Emma et Ludwig veulent passer à l’Ouest coûte que coûte.
Elle réussit à se faire embaucher comme aide-soignante de la mère de Herr Hofmann, et ce pour une raison bien précise : dans cet appartement, se trouve un passage secret permettant de passer sous le mur.
Seulement voilà…
Les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. Mais alors pas du tout !
Ne voilà-t’il pas que l’austère officier tombe amoureux fou d’Emma, et que des espions de toutes sortes rôdent.
Un autre gage de succès : José Paul est aux manettes.
Une nouvelle fois, le metteur en scène va insuffler au spectacle un rythme intense et très soutenu, et faire en sorte qu’une énergie folle se dégage de tout ceci.
José Paul est l’un de ceux qui savent faire en sorte de créer un véritable ballet, quasiment chorégraphié, avec ce sentiment pour le public que les choses ne pourraient pas être autrement.
Tout a l’air facile, évident. Les scènes se succèdent avec parfois des moments quasi surréalistes et je me répète, hilarants !
Et puis, bien entendu, une fine, très fine équipe de huit comédiens va faire fonctionner nos zygomatiques à plein régime.
Une équipe emmenée par le co-auteur lui-même.
Son personnage de Ludwig est purement et simplement grandiose.
Patrick Haudecœur est cet homme en couple avec Emma. Un type gauche, couard, ballotté par les circonstances, et qui va se trouver pris dans une spirale infernale, devant même passer pour… Eh ! Oh ! Ne comptez pas sur moi pour spoiler !
Il va nous gratifier d’une scène absolument désopilante, dans laquelle une célèbre œuvre musicale classique va subir bien des avanies.
A pleurer de rire, donc. Vraiment !
Il y a du Bouzin dans son personnage !
L’autre source de fou-rires, c’est bien entendu Maxime d’Aboville qui lui, incarne de son côté une sorte de Bois d’Enghien empêtré avec sa supposée maîtresse et son épouse.
On connaît l’immense palette de jeu du comédien.
Ici, sa vis comica, ses ruptures, ses mimiques (Ah ! Cette langue qui sort…), ses envolées dans les aigus, ses double-takes réjouissants, tout ceci est jubilatoire.
Encore et toujours.
Ces deux-là ne ménagent ni leur peine ni leur énergie pour nous tirer quantité de fou-rires.
Emma, c’est Anne Charrier, qui interprète ce personnage avec une vraie grâce et un réel engagement.
Il en faut pour exister « dramaturgiquement » auprès des deux comédiens ci-dessus.
Elle nous fait croire totalement à cette femme éprise de liberté, ne ménageant pas ses efforts pour passer à l’Ouest.
Là également, une très belle composition.
Le reste de la petite troupe est à l’avenant.
Loïc Legendre est un fourbe infirmier qui aura bien mérité des pigeons berlinois.
Le comédien, dans des tirades pince-sans-rire est lui aussi excellent.
Marie Lanechas fait froid dans le dos elle aussi en cadre de la Stasi. Sa scène avec plusieurs robes est excellente. (Et quelle belle voix-off… Là encore, je n’en dis pas plus…)
Ghillem Pellegrin est un général-crooner dépressif et drôle à souhait, Claude Guyonnet et Gino Lazzarini sont d’épatants soldats.
Ah ! Mais qu’il est bon de rire !
Un rire intense, sain et intelligent. Un rire qui nous rappelle néanmoins et à bon escient une époque et que l'on espère bien ne plus connaître...
C’est ce qui vous attend en allant assister à ce drôlissime spectacle, dont la réussite est totale, tant sur le forme que sur le fond !
Alors ? Alors ?
Kalinka, kalinka, kalinka moïa!
v sadou iagoda malinka, malinka moïa !
Et même partout ailleurs, en fait...
Il est des signes qui ne trompent pas : les écriteaux quadrilingues dans le hall du théâtre Fontaine ne laissent planer aucun doute : au-delà de ce check-point Charlie, nous nous retrouverons à Berlin-Est.
Et plus précisément à l’automne 1989, dans l’appartement de Werner Hofmann, cadre du parti et membre de la Staatssicherheit, la Stasi, cette terrible police politique qui faisait régner la terreur dans toute l’Allemagne de l’Est.
Si le doute subsistait encore, « L’internationale », par les chœeurs de lArmée rouge qui s’élève des hauts parleurs vient le dissiper rapidement.
Il faut beaucoup de talent pour écrire une comédie hilarante se déroulant dans une époque aussi sombre, un temps ayant provoqué la mort de beaucoup d’opposants au régime.
Ernst Lubitsch, en 1942, avec son filmTo be or not to be, ou bien Mel Brooks, en 1968 avec son célèbre « The producers » avaient pleinement réussi la gageure.
C’est également le cas ici : Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras réussissent à nous faire rire aux larmes (je suis bon client, certes, mais là, j’ai vraiment pleuré de rire...) en situant cette pièce dans une Allemagne de triste mémoire, celle de l’autre côté du Rideau de fer.
Les deux auteurs ont eu l’excellente idée de nous proposer un excellent vaudeville : au fond, il y a du Feydeau dans cette entreprise artistique-là.
Un Feydeau qui nous montrerait tout plein de züschlagende Türen, et qui nous ferait réfléchir à cette tragique période de l’histoire moderne.
On ne change pas une équipe qui gagne : les deux auteurs mettent leurs savoir-faire et savoir-écrire au service d’une heure et demi hilarante, avec des concepts pourtant dramatiques : la torture, la déportation en Sibérie, la privation de liberté. Et la mort.
Beaucoup de talent, vous dis-je pour parvenir relever ce défi paradoxal.
Emma et Ludwig veulent passer à l’Ouest coûte que coûte.
Elle réussit à se faire embaucher comme aide-soignante de la mère de Herr Hofmann, et ce pour une raison bien précise : dans cet appartement, se trouve un passage secret permettant de passer sous le mur.
Seulement voilà…
Les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. Mais alors pas du tout !
Ne voilà-t’il pas que l’austère officier tombe amoureux fou d’Emma, et que des espions de toutes sortes rôdent.
Un autre gage de succès : José Paul est aux manettes.
Une nouvelle fois, le metteur en scène va insuffler au spectacle un rythme intense et très soutenu, et faire en sorte qu’une énergie folle se dégage de tout ceci.
José Paul est l’un de ceux qui savent faire en sorte de créer un véritable ballet, quasiment chorégraphié, avec ce sentiment pour le public que les choses ne pourraient pas être autrement.
Tout a l’air facile, évident. Les scènes se succèdent avec parfois des moments quasi surréalistes et je me répète, hilarants !
Et puis, bien entendu, une fine, très fine équipe de huit comédiens va faire fonctionner nos zygomatiques à plein régime.
Une équipe emmenée par le co-auteur lui-même.
Son personnage de Ludwig est purement et simplement grandiose.
Patrick Haudecœur est cet homme en couple avec Emma. Un type gauche, couard, ballotté par les circonstances, et qui va se trouver pris dans une spirale infernale, devant même passer pour… Eh ! Oh ! Ne comptez pas sur moi pour spoiler !
Il va nous gratifier d’une scène absolument désopilante, dans laquelle une célèbre œuvre musicale classique va subir bien des avanies.
A pleurer de rire, donc. Vraiment !
Il y a du Bouzin dans son personnage !
L’autre source de fou-rires, c’est bien entendu Maxime d’Aboville qui lui, incarne de son côté une sorte de Bois d’Enghien empêtré avec sa supposée maîtresse et son épouse.
On connaît l’immense palette de jeu du comédien.
Ici, sa vis comica, ses ruptures, ses mimiques (Ah ! Cette langue qui sort…), ses envolées dans les aigus, ses double-takes réjouissants, tout ceci est jubilatoire.
Encore et toujours.
Ces deux-là ne ménagent ni leur peine ni leur énergie pour nous tirer quantité de fou-rires.
Emma, c’est Anne Charrier, qui interprète ce personnage avec une vraie grâce et un réel engagement.
Il en faut pour exister « dramaturgiquement » auprès des deux comédiens ci-dessus.
Elle nous fait croire totalement à cette femme éprise de liberté, ne ménageant pas ses efforts pour passer à l’Ouest.
Là également, une très belle composition.
Le reste de la petite troupe est à l’avenant.
Loïc Legendre est un fourbe infirmier qui aura bien mérité des pigeons berlinois.
Le comédien, dans des tirades pince-sans-rire est lui aussi excellent.
Marie Lanechas fait froid dans le dos elle aussi en cadre de la Stasi. Sa scène avec plusieurs robes est excellente. (Et quelle belle voix-off… Là encore, je n’en dis pas plus…)
Ghillem Pellegrin est un général-crooner dépressif et drôle à souhait, Claude Guyonnet et Gino Lazzarini sont d’épatants soldats.
Ah ! Mais qu’il est bon de rire !
Un rire intense, sain et intelligent. Un rire qui nous rappelle néanmoins et à bon escient une époque et que l'on espère bien ne plus connaître...
C’est ce qui vous attend en allant assister à ce drôlissime spectacle, dont la réussite est totale, tant sur le forme que sur le fond !
Alors ? Alors ?
Kalinka, kalinka, kalinka moïa!
v sadou iagoda malinka, malinka moïa !
Un bon moment de théatre de boulevard. Les deux premiers tiers passent vite et dans la rigolade générale. La pièce s'essouffle quand on arrive dans les bureaux de la Stasi et la fin n'est pas à la hauteur.
Belles trouvailles de mise en cène notamment le début de la pièce superbe.
Belles trouvailles de mise en cène notamment le début de la pièce superbe.
C'est une pièce cinématographique qui nous embarque dans une aventure folle en Allemagne de l'Est.
Un sujet original, une approche décalée.
La mise en scène se plie en quatre pour ajouter aux rires. Beaucoup d'effets visuels qui ponctuent et accentuent la qualité de l'écriture et le jeu tellement drôle des comédiens.
On rit vraiment et sans se forcer. Ca n'est pas téléguidé, prévisible ou médiocre.
Même si la 2e partie s'essouffle un peu on passe une excellente soirée.
Un sujet original, une approche décalée.
La mise en scène se plie en quatre pour ajouter aux rires. Beaucoup d'effets visuels qui ponctuent et accentuent la qualité de l'écriture et le jeu tellement drôle des comédiens.
On rit vraiment et sans se forcer. Ca n'est pas téléguidé, prévisible ou médiocre.
Même si la 2e partie s'essouffle un peu on passe une excellente soirée.
Faire rire sur ce thème, il fallait le faire. Patrick Haudecoeur y est arrivé... un bon moment de détente et de rigolade.
Tous les acteurs sont bons, en particulier l'actrice qui fait la femme de Ludwig.
Un peu moins explosif que les 2 autres pièces silence on tourne et thé à la menthe, mais on rit bien.
Tous les acteurs sont bons, en particulier l'actrice qui fait la femme de Ludwig.
Un peu moins explosif que les 2 autres pièces silence on tourne et thé à la menthe, mais on rit bien.
... Ce spectacle est un pur moment de plaisir. Un petit joyau de drôlerie populaire qui fait un bien fou. Un conseil ? Sans hésiter, allez-y ! ...
Un boulevard politique intelligent avec une distribution de premier ordre.
L’association Sibleyras/Hautecoeur fait des étincelles.
L’association Sibleyras/Hautecoeur fait des étincelles.
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Les avis de la rédaction