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Anne Charlotte Pellegrini
Anne Charlotte Pellegrini
The best critique ever
39 ans
9 espions
espionner Ne plus espionner
  • Son Balcon
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Son balcon

SAISON 2021-2022
1
pièce vue
0
expo visitée
Mini Molières
2 718reçus
Note moyenne
7,3/10
La meilleure Simone Veil, les combats d'une effrontée, Cristiana Reali
10/10
La pire Palace
4/10
The best critique ever
Son classement : 42 / 5657
Avant elle
Louise Pierga
Louise Pierga
67 critiques
Après elle
Claudie Marechal
Claudie Marechal
64 critiques
Niveau
9 / 20
67
critiques
4 avant le prochain niveau
filatures
8
9
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil

Actualités de ses filatures

Une Maison de Poupée

Une Maison de Poupée
Sylvie Tuffier
Théâtrothèque sur pattes
50 ans , 22 espions
espionner
Sylvie Tuffier
24 mai 2022
9/10
2
Alouette, gentille alouette !

Il était une fois Nora, femme-enfant, petit oiseau, gaie comme un pinson, qui vivait dans sa cage dorée.
Qui s'en remettait à son mari pour tout, ne prenait aucune décision.

Mais un jour, il a bien fallu en prendre une de décision, pour le sauver, lui, le mari.
Il a bien fallu tricher, mentir, comme un homme. Et le cacher.
Nora l'a fait.

Quand son terrible secret est révélé au grand jour, Nora prend conscience que si elle veut vivre pleinement sa vie, elle doit partir.

Ibsen a écrit cette pièce incroyablement féministe il y a presque un siècle et demi.
L'émancipation d'une femme, une bombe dans la société de l'époque !

Tout est dans le texte dira Philippe Person, qui a adapté, respecté et mis en scène cette version réduite aux quatre personnages principaux, pour plus d'intensité.
Encore faut il les faire entendre ces mots, justes, simples et forts.

Mission accomplie haut la main - et le verbe - et c'est à un bijou de tension dramatique que nous assistons.

Les quatre comédiens sont magnifiques, et formidablement dirigés.

Florence le Corre est Nora.
D'abord légère et gracieuse, puis sombre et déterminée, elle nous touche droit au coeur.
Nous assistons avec une grande émotion à la naissance d'une conscience.

Face à elle, Philippe Calvario, le mari, nous montre avec une grande sensibilité toute la faiblesse et la lâcheté dont sont capables les hommes. Avec une condescendance impressionnante.

Nathalie Lucas et Philippe Person sont quant à eux les parfaits détonateurs de ce drame.
Deux grands comédiens.

Dix ans auparavant, en 1869, Elisabeth, elle aussi épouse sage et soumise, quittait son mari dans "La Révolte" de Villiers de l'Isle Adam.

Elle revenait, c'est vrai.

Mais qu'importe ! Quelque chose était déjà en marche ....
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Inavouable

Inavouable
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
69 ans , 49 espions
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Anne Delaleu
21 mai 2022
8/10
1
Intérieur de bon goût, pendule à coucou qui se déclenche au mauvais moment, enfin voici Clémence chantonnant, heureuse, elle plie les vêtements de bébé que sa belle-fille Manon vient de lui apporter, bébé Roberto va passer quelques jours chez ses grands-parents. Manon se permet de donner quelques recommandations à sa belle-mère pour s’occuper du bambin, (oui, on a vécu ça !) les jeunes parents ne se souviennent pas que leurs propres géniteurs se sont occupés d’eux !

Gaspard, mari de Clémence, rentre enfin de sa réunion, complétement épuisé, mais heureux de voir son fils Lucas et Manon.

Que se passe-t-il tout d’un coup ? Lucas en pleurs, sa femme gênée et les parents complétement abasourdis, d’entendre Lucas insulter sa femme, (c’est bien parti pour aller à Capri tous les deux en amoureux…) Enfin nous apprenons que Manon part seule, que Lucas reste travailler chez lui, heureusement pas de problèmes pour bébé, il reste chez Papi et Mamie !

Gaspard insiste pour que son fils demande le divorce, Clémence est plus mesurée et pour cause, de fil en aiguille, les mots fusent, les phrases s’échappent, hélas…

Les malheurs des uns et des autres font le bonheur du public, une bien réjouissante comédie, la dernière de Eric Assous, sur le mensonge, les non-dits, Jean-Luc Moreau réussit une mise en scène dynamique et drôle, lui-même tient le rôle de Gaspard, pourfendeur de l’hypocrisie, mais il faut se méfier… Quant à la charmante Anne Jacquemin, elle apporte la touche féminine et drôle de son personnage, en toute innocence. Arthur Fenwick, jeune mari paumé et trop conciliant est irrésistible, Alice Raucoules a le dur privilège d’être la « méchante » mais en fait, ne pas se fier aux apparences !

Avouons-le on s’amuse beaucoup !
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Tout mon amour

Tout mon amour
Frédéric Perez - Spectatif -
Mini-Molière du Critique
101 ans , 68 espions
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Frédéric Perez - Spectatif -
21 mai 2022
9,5/10
1
Voici un thriller théâtral impressionnant et habile de Laurent Mauvignier, juxtaposant les narrations et brouillant les pistes linéaires de la compréhension. La mise en scène de Arnaud Meunier, complexe et soignée, prend des allures cinématographiques par le biais de tableaux-séquences entrecoupés de noirs et joue des effets et des situations avec un floutage ou une crudité plongeant le récit dans un trouble permanent.

« Le père et la mère se retrouvent aux prises avec leurs mensonges, leurs silences. Dix ans plus tôt, leur petite fille disparaissait. À l’heure d’un nouveau deuil, dans la maison du grand-père, tout le monde se retrouve et s’affronte lorsqu’un événement inattendu réveille le traumatisme. »

Dès la première scène, dans le silence, dépouillé de tout repère, le père (magnifique Philippe Torreton) est là, immobile face à nous. Les jalons du thriller sont alors posés. Le comédien, par la seule présence de son personnage, donne le ton qui sera celui de la pièce. Une tension traversante, sur le fil, ténue et ininterrompue tout le long du récit, chargée d’émotions rentrées ou débordantes qui envoutera les jeux de chacun des protagonistes.

Et nous voici emportés dans les aléas d’une course folle, course vaine ou impossible peut-être, à la recherche de la vérité qui soulagera le doute. Perdus dans le labyrinthe où l’on cherche quelle issue pourra conduire vers le soulagement. Vers cet avènement enfin réussi de la valse-hésitation des attentes et des renoncements accumulés, de l’étourdissement des espérances vaines. Au risque de se confronter à nouveau à la peur de savoir et de regretter. Au risque de réveiller les hantises fantomatiques de ses refoulements. Au risque de perdre la douleur qui a étayé tout le temps perdu à ne plus attendre et le remords de l’avoir remplacer.

L’interprétation en impose, prégnante et significative, tout en force et fragilité mêlées, remarquablement nuancée, comme une symphonie concertante où les pupitres s’opposent et se répondent selon les mesures, dans les crescendos fabuleux et les diminuendos sensibles de la partition. Anne Brochet, Romain Fauroux, Ambre Febvre, Jean-François Lapalus et Philippe Torreton sont littéralement brillants, convaincants et touchants.

Un spectacle captivant, écrit avec un voluptueuse ingéniosité, mis en vie avec adresse et surtout, interprété avec brio. Je recommande vivement.
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Lawrence d'Arabie

Lawrence d'Arabie
Sylvie Tuffier
Théâtrothèque sur pattes
50 ans , 22 espions
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Sylvie Tuffier
21 mai 2022
9/10
0
L'homme qui murmurait à l'oreille des chameaux !

Une mise en scène remarquable qui propulse Eric Bouvron au rang convoité des nommés aux Molières.

Faisant renaître ce héros immortalisé par Peter O'Toole il y a 60 ans, il parvient à nous emmener dans cette épopée avec trois fois rien et du talent à revendre.

La musique live, composée pour le spectacle, nous embarque d'emblée dans le désert.
En particulier la voix envoûtante de Cécilia Meltzer, seule femme au plateau ....mais quelle femme !

Le reste est une histoire d'hommes, guerre oblige.

Grâce à quelques accessoires, tapis, malles en fer, parapluies, et des costumes réalistes, nous voilà au coeur de cette histoire hors normes portée par des comédiens tous étonnants.
Dont certains multiplient les rôles avec une fluidité incroyable.

La lumière suggère des lointains, souffle le chaud et le froid, nous ouvre des mondes inconnus.

Le résultat est brillant, enlevé, souvent poignant et parfois drôle.

Un succès magnifique qui part en tournée.
Faire un beau voyage !
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Crises, Kliniken

Crises, Kliniken
Sylvie Tuffier
Théâtrothèque sur pattes
50 ans , 22 espions
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Sylvie Tuffier
19 mai 2022
9/10
0
Les malheurs de Sofia, Markus, Birgit et tant d'autres ....

Nous entrons.
Le décor de cette unité psychiatrique est grandiose, comme toujours à l'Odéon.
Quelques comédiens sont déjà sur le plateau.
Le plafond très haut les écrase encore un peu plus.

Qui sont ils ?
Meurtris par la vie, très fort pour certains.
Ils parlent ou se taisent.
Leurs monologues se croisent parfois et deviennent des échanges.
Pas toujours.
Certains dévoilent leur histoire, d'autres non.

Lars Norén sait de quoi il parle.
Diagnostiqué schizophrène à 20 ans, il a connu l'enfermement.
Julie Duclos est allée voir elle aussi.
Et nous offre un théâtre réalité comme on en voit peu.

Coup de poing.

Les comédiens sont inouïs de réalisme !
Tellement proches de leur personnage qu'on s'interroge parfois sur leur propre histoire.
En particulier Markus, qui sans dire un mot capture l'attention.

La mise en scène est toute en finesse, il y a très peu de coups de gueule finalement.
A part ceux de Roger.
Mais il a ses raisons.

Notre empathie est sollicitée tout le long.
Et c'est là la petite faille de ce spectacle.
C'est un tout petit peu trop long.

Qu'importe !

Nous sortons de là admiratifs de la performance des comédiens.
Soulagés d'être du bon côté de la barrière.
Sachant qu'à tout moment nous pourrions traverser la frontière.

Et vivre nous aussi ce jour sans fin.

Une belle leçon d'humanité
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