Ses critiques
62 critiques
7,5/10
Cap sur l ‘Afghanistan, à la découverte du sport national: le Bouzkachi où s’affrontent les meilleurs cavaliers… l’honneur de la famille est en jeu, gare à celui qui chutera… Il faudra affronter un véritable chemin initiatique peuplé de pièges pour pouvoir relever la tête.
Eric Bouvron signe une très belle adaptation du roman de Joseph Kessel, et un bel hommage au pouvoir merveilleux du théâtre…
C’est toute la magie de l’art de la représentation qui prend son sens. Oui, c’est un tabouret. Oui, c’est un cheval, impressionnant, fougueux, majestueux ! Pas une seconde de doute! Les interprètes passent avec talent d’un personnage à l’autre, on peut aussi souligner la beauté des costumes.
J’ai eu l’impression de retomber en enfance, dans ce plaisir du jeu, du conte, du merveilleux… de laisser libre court à l’imaginaire.
Cela tient beaucoup à l’ambiance musicale merveilleuse de Khalid K., ses bruitages, ses chants, on est dans la steppe, on est sur le dos du cheval, on vibre, on tremble, on espère, et l’on a aucune envie que le voyage se termine…
Eric Bouvron signe une très belle adaptation du roman de Joseph Kessel, et un bel hommage au pouvoir merveilleux du théâtre…
C’est toute la magie de l’art de la représentation qui prend son sens. Oui, c’est un tabouret. Oui, c’est un cheval, impressionnant, fougueux, majestueux ! Pas une seconde de doute! Les interprètes passent avec talent d’un personnage à l’autre, on peut aussi souligner la beauté des costumes.
J’ai eu l’impression de retomber en enfance, dans ce plaisir du jeu, du conte, du merveilleux… de laisser libre court à l’imaginaire.
Cela tient beaucoup à l’ambiance musicale merveilleuse de Khalid K., ses bruitages, ses chants, on est dans la steppe, on est sur le dos du cheval, on vibre, on tremble, on espère, et l’on a aucune envie que le voyage se termine…
8/10
J’avais beaucoup apprécié LE PORTEUR D’HISTOIRE je retrouve avec plaisir l’aspect « conteur d’histoires » d’A. Michalik.
On glisse d’une époque à l’autre, les acteurs changent de costumes et de rôles en un clin d’oeil, le décor, fait de trois fois rien évolue en même temps, ils sont impressionnants à passer ainsi d’un personnage à l’autre, on découvre aussi un peu du travail des comédiens, les compositions physiques, corporelles, vocales…
L’histoire m’a moins captivée que dans le spectacle précédant, mais les tours de magie et l’univers de l’illusion ont fini par m’emporter dans leur monde… Une touche de philosophie, un soupçon d’amour, beaucoup de rêves… laissons – nous faire!
On redécouvre les grands noms des débuts de la magie , des automates, et du cinéma, à travers bon nombre d’anecdotes et de petites histoires, cet aspect « veillée contes autour du feu » qui m’avait séduite dans Le porteur d’histoire et qui fonctionne à nouveau très bien ici.
Bref, pour les grands qui veulent continuer à rêver et à écouter des histoires, et pour (re)découvrir des comédiens de talents!
On glisse d’une époque à l’autre, les acteurs changent de costumes et de rôles en un clin d’oeil, le décor, fait de trois fois rien évolue en même temps, ils sont impressionnants à passer ainsi d’un personnage à l’autre, on découvre aussi un peu du travail des comédiens, les compositions physiques, corporelles, vocales…
L’histoire m’a moins captivée que dans le spectacle précédant, mais les tours de magie et l’univers de l’illusion ont fini par m’emporter dans leur monde… Une touche de philosophie, un soupçon d’amour, beaucoup de rêves… laissons – nous faire!
On redécouvre les grands noms des débuts de la magie , des automates, et du cinéma, à travers bon nombre d’anecdotes et de petites histoires, cet aspect « veillée contes autour du feu » qui m’avait séduite dans Le porteur d’histoire et qui fonctionne à nouveau très bien ici.
Bref, pour les grands qui veulent continuer à rêver et à écouter des histoires, et pour (re)découvrir des comédiens de talents!
9/10
Faut-il encore présenter ce spectacle ?
Connaissez-vous Alan Turing ? Le mathématicien génial, engagé pendant la Seconde Guerre Mondiale pour briser le code d’Enigma, la machine utilisée par les nazis pour crypter leurs communications ? Celui a qui l’on doit l’ancêtre de l’ordinateur ? Mais aussi l’homme brisé, condamné au secret, au suicide, à cause de son homosexualité ?
A travers une scénographie ingénieuse, qui emploie habillement la vidéo, et des allers-retours dans le temps, on découvre son histoire tragique, le monde des services secrets, et celle d’un pays qui a mis bien du temps à reconnaître ce qu’elle lui devait…
Benoit Solès est bouleversant dans ce rôle, bien accompagné par Amaury de Crayencour qui joue de multiples personnages, un magnifique hommage rendu au mathématicien !
Connaissez-vous Alan Turing ? Le mathématicien génial, engagé pendant la Seconde Guerre Mondiale pour briser le code d’Enigma, la machine utilisée par les nazis pour crypter leurs communications ? Celui a qui l’on doit l’ancêtre de l’ordinateur ? Mais aussi l’homme brisé, condamné au secret, au suicide, à cause de son homosexualité ?
A travers une scénographie ingénieuse, qui emploie habillement la vidéo, et des allers-retours dans le temps, on découvre son histoire tragique, le monde des services secrets, et celle d’un pays qui a mis bien du temps à reconnaître ce qu’elle lui devait…
Benoit Solès est bouleversant dans ce rôle, bien accompagné par Amaury de Crayencour qui joue de multiples personnages, un magnifique hommage rendu au mathématicien !
8/10
Mikaël Chirinian s’est emparé de Moby Dick pour mieux nous raconter son enfance, tisser des fils entre réalité et fiction, passer d’une histoire autobiographique à un objet théâtral universel, autour de la famille, de la résilience, de la transmission inter-générationnelle, et des dérèglements psychiques.
Seul en scène, avec un double-marionnette (crée par Francesca Testi ), qui facilite la distanciation et ouvre de nombreuses possibilités théâtrales, il incarne avec brio les multiples personnages de la famille, le petit garçon, la grande sœur, les parents, les grands-parents, les fait dialoguer entre eux, chacun reconnaissable en un clin d’œil à son intonation, sa posture… belle performance d’acteur!
Au fil des scènes, des souvenirs, de la voix de la soeur qui se fait aussi entendre par ordinateur interposé, on comprend peu à peu l’histoire complexe de cette famille, et la difficile construction du benjamin.
Le décor est ingénieux, et se révèle très poétique à la fin (très beaux visuels aussi autour d’un éventail ou des positions de la marionnette…) … un beau voyage !
Seul en scène, avec un double-marionnette (crée par Francesca Testi ), qui facilite la distanciation et ouvre de nombreuses possibilités théâtrales, il incarne avec brio les multiples personnages de la famille, le petit garçon, la grande sœur, les parents, les grands-parents, les fait dialoguer entre eux, chacun reconnaissable en un clin d’œil à son intonation, sa posture… belle performance d’acteur!
Au fil des scènes, des souvenirs, de la voix de la soeur qui se fait aussi entendre par ordinateur interposé, on comprend peu à peu l’histoire complexe de cette famille, et la difficile construction du benjamin.
Le décor est ingénieux, et se révèle très poétique à la fin (très beaux visuels aussi autour d’un éventail ou des positions de la marionnette…) … un beau voyage !
7/10
Une pièce qui questionne!
Une belle distribution, et dans la cour de l'asile où ils sont enfermés, ces cabossés, de vrais beaux clowns tristes, m’ont happée dans leur univers.
Des solitudes se croisent, font quelques pas ensemble, se tiennent parfois la main, avant de replonger dans leurs affres…
Et sont-ils vraiment plus fous que nous?
Nos conversations ne tournent-elles pas également bien souvent à vide?
Entre tics de langage, silences, incompréhension, jurons, affabulation, phrases inachevées, obsessions, temps qu’il fait et temps qui passe… nous non plus ne nous écoutons guère et parlons souvent pour ne rien dire… On se surprend à écouter d’avantage les paroles des uns et des autres à la sortie du théâtre… l’effet miroir n’est pas loin!
Une pièce à part…
Une belle distribution, et dans la cour de l'asile où ils sont enfermés, ces cabossés, de vrais beaux clowns tristes, m’ont happée dans leur univers.
Des solitudes se croisent, font quelques pas ensemble, se tiennent parfois la main, avant de replonger dans leurs affres…
Et sont-ils vraiment plus fous que nous?
Nos conversations ne tournent-elles pas également bien souvent à vide?
Entre tics de langage, silences, incompréhension, jurons, affabulation, phrases inachevées, obsessions, temps qu’il fait et temps qui passe… nous non plus ne nous écoutons guère et parlons souvent pour ne rien dire… On se surprend à écouter d’avantage les paroles des uns et des autres à la sortie du théâtre… l’effet miroir n’est pas loin!
Une pièce à part…