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Eimelle Laure
Eimelle Laure
The best critique ever
38 ans
1 espion
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Son blog : https://toursetculture.com/
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Ses critiques

62 critiques
Hedda

Hedda

7,5/10
5
Cela démarre lentement… une femme, qui semble un peu perdue nous raconte une histoire.
Une histoire ? D’amour?
Elle hésite, digresse, parle de rencontre, de séduction, semble bien peu sûre d’elle, contrairement à l’homme qu’elle dépeint.
Peu à peu, tout s’installe, dans un camaïeu de bleu, les coups, l’eau glacée où elle se plonge,une froideur, un certain détachement même qui rend l’histoire « écoutable » et nous voyons Hedda se désintégrer doucement devant nos yeux… dans ses yeux.

La manipulation, l’anéantissement de l’estime de soi, la violence psychologique, avant la violence physique.
Nous sommes dans la « bonne société », elle a un métier, la violence n’en est pas moins terrible. Elle même pose la question, partir ? Espérer encore un changement ? Espérer lui plaire encore ?

Le spectacle questionne, et ne laisse pas indifférent!
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Gardiennes

Gardiennes

8/10
7
A travers Fanny Cabon, dix femmes d’une même famille, de 1920 à nos jours, livrent leurs témoignages sur la découverte de l’amour, de la sexualité, de l’enfantement. .. et sur l’avortement. De sa clandestinité avec tous les risques encourus à sa légalisation, le spectacle lève le voile sur bien des tabous, sur ces « histoires de femmes » longtemps (encore) cachées.

Elle évolue dans un univers de rouge et de noir, avec pour chaque personnage un accessoire la symbolisant.

Chacune leur tour, elles se racontent et racontent leurs rapports aux hommes, tantôt drôles, tantôt touchantes. Un bel hommage à ces femmes, mais surtout un message à continuer à faire entendre, auprès des filles et peut-être encore plus des garçons, sur la sexualité, la contraception…

La salle ne réagit pas toujours de la même façon, des hommes sont parfois gênés, et quand sur le plateau, on parle de l’attitude du corps-médical pour une fausse couche (rentrez chez vous madame et attendez que ça sorte) derrière moi, un murmure, un « c’est vrai » bouleversant d’une spectatrice…

Une très belle interprétation de Fanny Cabon, qui donne avec brio un corps et une voix à chacune.
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Elle Brûle

Elle Brûle

6,5/10
7
Dès l’entrée dans le hall du théâtre, nous voilà plongés dans l’univers de la pièce : une exposition d’objets du quotidien de la famille, entre armoire à pharmacie et post-its du frigo, dessins d’enfant et message enregistré sur le répondeur, le cadre est posé : la réalité toute simple d’un foyer « comme les autres »? Pas sûr… tranquillisants par-ci, courrier d’une société de crédit de l’autre.. premiers indices…
Le décor sur le plateau confirme la tendance, un hyper-réalisme, autour d’une famille contemporaine, multi-ethnique.

Les dialogues également, sonnent « quotidien », la langue de tous les jours, des petits déjeuners plus vrais que nature… un parti pris de montrer le quotidien dans ses moindres détails pour mieux en révéler les failles… car ces personnages (qui gardent certains secrets) révèlent bien des problèmes.

Du couple qui se fissure au surendettement, des relations parents-enfant-grand-mère malade, aux patientes du docteur… tout explose sous le joli verni de cet intérieur qui se décompose peu à peu …et autour de cette femme qui sombre, personne ne voit rien…
Et comme ces personnages nous cachent à nous aussi beaucoup de choses, c’est à chacun de se faire sa propre petite histoire sur tout ce qui a pu conduire Emma à en arriver là.

Après un temps d’adaptation au début de la pièce face à cet hyper-réalisme, les marques par exemple qui font irruption dans les dialogues, cela surprend, mais aussi s’y retrouver dans les flash – backs et autour de ce fantôme (?) blanc m’a laissée un peu sans réponse , je me suis prise au jeu de cette « enquête », guettant les indices révélateurs du mal-être d’Emma. Les scènes s’enchaînent, le temps remonte – ré-avance- recule, saisissant à chaque fois quelques instants du quotidien de cette famille, qui, mis bout à bout, finissent par nous conduire à comprendre ce suicide.
A noter également l’efficacité du travail des lumières, qui soulignent en particulier les ellipses temporelles.

Autour de Boutaïna El Fekkak dans le rôle d’Emma, l’ensemble de la distribution est à saluer, j’ai trouvé vraiment intéressant ce choix de conception du spectacle et cette écriture particulière qui en est le cœur, bref, une compagnie à suivre!.
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Edmond

Edmond

9/10
65
On a déjà beaucoup parlé de cette pièce, je ne m’étendrai pas, si ce n’est pour dire que le succès est mérité!

A un rythme ultra rapide, les acteurs changent de rôle et de scènes pour nous conter habillement l’histoire de la pièce Cyrano de Bergerac dont une part importante du texte (plus que ce que je ne le croyais) est intégrée à Edmond : comment l’inspiration lui est-elle venue, mais aussi tous les affres de la création!

On croise Feydeau, Ravel, mais aussi Tchekhov, une vraie immersion dans l’époque!
Costumes, chaussures, tout y est!

La distribution est idéale, les premiers rôles ont bien mérités leurs Molière, les autres ne sont pas en reste, tel Coquelin fils qui est aussi hilarant quand il joue faux que touchant quand il est enfin juste.

Des rires, de l’émotion, et un bel hommage à Cyrano, que demander de plus?
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Désobéir (Julie Berès)

Désobéir (Julie Berès)

7,5/10
8
Voilà un spectacle qui fait du bien!
Par l’énergie débordante sur le plateau, par la communication qui s’instaure très vite avec la salle, par les réactions de celle-ci, on en sort remonté à bloc, le sourire aux lèvres, et l’esprit de révolte au coeur!Elles sont 4 sur le plateau, 4 jeunes femmes qui portent les voix de celles qu’à rencontrées Julie Berès autour d’ Aubervilliers.
Elles parlent de religion, de croyances, de racisme, de toutes les violences faites aux femmes ( y compris aux comédiennes à qui l’on refuse un rôle pour une couleur de peau ou un physique différent…avec une scène hilarante autour de la Agnès des femmes savantes, qui fait autant rire de bon coeur que s’offusquer), de sexe et d’amour, du poids de la famille et des extrémismes, avec autant de rage que d’humour!

Un jour, il leur a fallu dire Non.
A un homme souvent, un père, un « ami »… et trouver finalement leur propre voie, par la danse, le théâtre, la religion, … parce que, ici, les « désobéisseuses » sont aussi des « victorieuses »!

Le message est fort, mais livré avec un humour qui a très vite conquis le public, composé en bonne partie de lycéens, réagissant au quart de tour, s’insurgeant, applaudissant, et cela aussi ça fait du bien!

Que ce message soit diffusé, débattu, qu’il ouvre une petite fenêtre par-ci, un nouvel horizon par-là, c’est tout ce qu’on peut souhaiter!
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