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De David Storey
Mis en scène par Gérard Desarthe
Avec Pierre Palmade
  • Pierre Palmade
  • Vincent Deniard
  • Gérard Desarthe
  • Valérie Karsenti
  • Carole Bouquet
  • Théâtre de l'Œuvre
  • 55, rue de Clichy
  • 75009 Paris
  • Place de Clichy (l.2, l.13)
Itinéraire
Billets de 17,00 à 45,00
Evénement plus programmé pour le moment

Dans un jardin, une arrière cour, deux hommes parlent. Jack et Harry échangent de petites répliques, banales, des phrases qu'ils laissent en suspens : le temps qu'il fait, leur première rencontre il y a quelques mois, la visite de la femme de Jack la semaine dernière, les gens en général.

Ils sont très attentifs à ne rien dire de personnel, à ne rien laisser échapper qui ressemble à une confidence. Enfin, ils quittent leurs chaises que viennent occuper Kathleen et Marjorie, deux femmes sans âge...


À travers un dialogue élusif et de longs silences, David Storey reconstitue le climat d'oppression et l'univers clos de la maison de santé psychiatrique dont ces personnages sont les pensionnaires.

  

Pour son rôle dans la pièce de théâtre Chambre Froide, Valérie Karsenti avait été récompensée du Triomphe AuBalcon de la meilleure actrice (2015).

Pierre Palmade est un humoriste et acteur de 47 ans. Sa dernière apparition au théâtre était dans sa pièce aux airs d’autobiographie Le Fils du Comique de 2013 à 2015.

Carole Bouquet est une actrice de 57 ans. Elle avait remporté le César de la meilleure actrice en 1990 pour son rôle dans le film Trop Belle pour toi.

Gérard Desarthe est un metteur en scène et acteur de 70 ans. Il a récemment mis en scène et joué dans Dispersion (2014), avec Carole Bouquet. Cette pièce, assez hermétique, n’avait pas remporté un franc succès. 

David Storey est un auteur anglais de 82 ans. Il a écrit HOME en 1970, pièce nommée 4 fois aux Tony Awards (les Molières américains) en 1971.

La critique de la rédaction : 5/10. Une bonne situation de départ... Qui en restera malheureusement là.

Le décor nous plonge dans un univers clos assez intrigant dans lequel deux hommes extravagants échangent et ressassent le passé. Ils seront bientôt rejoints par d'autres compagnons de fortune.

Nous avons trouvé que les personnages avaient tous un potentiel comique -et même tragique- mais qui n'était pas du tout exploité pour créer une histoire ou rien qu'un dialogue qui tienne la route. Tout d'abord amusés par cette incongruité, nous nous sommes ensuite ennuyés ferme, car nous n'avons rien trouvé à tirer de profond ou de captivant des différentes scènes.

Seul le personnage de Pierre Palmade tire son épingle du jeu grâce aux nombreuses lapalissades avec lesquelles il remplit le vide, avec lesquelles il essaye d'échapper à la solitude. À plusieurs reprises il nous fait rire avec ses anecdotes, qui sont arrivées à sa famille, ou peut-être bien inventées de toute pièce.

Les rôles féminins interprétés par Valérie Karsenti et Carole Bouquet sont faibles, caricatures de la pauvreté matérielle et d'esprit. Ils n'apportent rien.

Dans ce monde fou et absurde où chacun cherche sa place, s'accroche à sa chaise, le spectateur attend qu'il se passe quelque chose sans jamais être exaucé.

Note rapide
Toutes les critiques
2 mars 2020
7/10
6
Une pièce qui questionne!
Une belle distribution, et dans la cour de l'asile où ils sont enfermés, ces cabossés, de vrais beaux clowns tristes, m’ont happée dans leur univers.
Des solitudes se croisent, font quelques pas ensemble, se tiennent parfois la main, avant de replonger dans leurs affres…
Et sont-ils vraiment plus fous que nous?
Nos conversations ne tournent-elles pas également bien souvent à vide?
Entre tics de langage, silences, incompréhension, jurons, affabulation, phrases inachevées, obsessions, temps qu’il fait et temps qui passe… nous non plus ne nous écoutons guère et parlons souvent pour ne rien dire… On se surprend à écouter d’avantage les paroles des uns et des autres à la sortie du théâtre… l’effet miroir n’est pas loin!
Une pièce à part…
19 nov. 2015
1/10
454
Quelle déception ! Nous avions vu la présentation de cette pièce au journal de 13h avec l'interview de Carole Bouquet et Pierre Palmade par Élise Lucet : ils ont tellement bien vendu leur pièce Home que nous n'avons pas hésité à faire 500 kms pour venir la voir.

Malgré un casting de pointure et de comiques, nous nous sommes ennuyés ferme ! Pas un éclat de rire dans la salle...le public avait pourtant répondu présent malgré le contexte des attentats et aurait bien eu besoin de se détendre.

Certains ont même dormi et quand à nous, la décence nous a retenu de quitter la salle. Platitude du texte, humour à dose homéopathique et d'un goût parfois incertain... Il faut avoir besoin de gagner sa vie pour se résoudre à jouer un tel texte.
16 nov. 2015
10/10
266
Pas étonnant que cette pièce de David Storey rencontre un si vif intérêt depuis sa création.

Après Claude Régy et Chantal Morel, après de nombreuses récompenses aussi, montée cette fois-ci au théâtre de l’œuvre par Gérard Desarthe pour la troisième fois en France, cette pièce est intrigante par son univers, attirante par ses dialogues et impliquante par sa proximité.

Gérard Desarthe nous offre ici une mise en scène simple, totalement au service de ce texte puissant, dans un décor sordide à souhait de Delphine Brouard, tellement qu’on y croit tout à fait.

Nous voici plongés dans ce monde de fous, logé entre l’abstrait et l’absurde. Nous voici livrés aux stupeurs d’un conte de fées où les ogres peuvent être des princes et les fées, des sorcières et inversement… Du théâtre du traumatisme, voisin de Samuel Beckett, d’Harold Pinter, de Sarah Kane ou de Thomas Bernhard.

Les dialogues drôles et tristes nous surprennent à rire ou sourire mais à sentir les douleurs et les souffrances aussi, grâce à une distribution précise et juste. Entre les hommes plutôt calmes, troublés, sensibles, un peu comme des clowns tristes et les femmes plutôt extraverties limites agitées, impudiques et cruelles mais fragiles aussi, piégés par leurs folies, ces cinq comédiens sont terriblement bons et ne nous laissent pas indemnes.

Pierre Palmade, magnifique dans ce rôle dramatique, donne adroitement tout le caustique au personnage de Jack et aux redondances finalement drôles de ses propos. Il joue avec déchirement la proximité qui s’installe progressivement avec Harry, joué avec élégance et trouble par Gérard Desarthe. Vincent Deniard nous livre un Alfred cocasse, mystérieux et paumé.

Carole Bouquet nous surprend dans la cruelle impudeur et le dynamisme hagard de son rôle jusqu’à nous faire rire ou sourire de ses déviances éperdues et vaines de folle joyeuse. Valérie Karsenti est aussi inattendue que sa comparse. Elle nous sert une folle romantique, faisant le lien entre les personnages, tout en finesse et troublante comme les autres.

Un très beau temps de théâtre à ne pas manquer.
12 nov. 2015
4,5/10
282
Une pièce étrange avec un acteur génial ! Gérard Desarthe a un texte quasiment en monosyllabes, borborgymes ( ça s'écrit , comme ça ?) Il est toujours stupéfiant ! Un très bon duo avec Pierre Palmade, clown blanc et l'auguste ! La première scène est délectable puis ça de délite.

Carole Bouquet fait ce qu'elle peut mais manque de théâtralité. Valérie Karsenti semble mettre la pédale douce par pudeur quand elle est avec elle. elle se libère bien plus avec ses camarades masculins ! Un très beau décor. En gros, si vous n'avez jamais vu Desarthe sur scène ça vaut pour lui et un Palmade inattendu.
10 nov. 2015
1/10
281
Honteux !
Les acteurs sont tombés bien bas !

Ils sont à peine crédibles... Ils ne croient pas en leur texte. Pitoyable !
Votre critique endiablée
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor