Ses critiques
62 critiques
7/10
Ce n’était pas mon cas et c’est cette curiosité pour un texte inconnu qui m’a donné envie d’aller voir ce spectacle!
C’est une des rares pièces en alexandrins de Musset, et cela vaut le détour pour découvrir un nouvel aspect de l’auteur!
Tout ressemble au départ à un classique marivaudage : le maître de maison courtise la servante, la couvre de bijoux, espère ses faveurs…
Mais Louison résiste, et voit en prime resurgir un ami d’enfance, pas franchement séduisant (j’ai beaucoup apprécié le jeu d’Antonin de Laurens dans le rôle de ce Berthaud , on rit beaucoup!) et tout aussi amoureux d’elle, tout cela pendant que l’épouse délaissée se morfond dans ses appartements…
Qu’on se rassure, l’honneur sera sauf et ce sera finalement la fidélité conjugale qui l’emportera… au prix de bien des désenchantements.
De quoi réfléchir une fois de plus sur la condition féminine, d’hier et d’aujourd’hui… elles luttent, Louison comme la duchesse, chacune à leur manière… parviendront-elles à faire entendre leur voix?
Bref, une occasion idéale de découvrir cette pièce de Musset, mise en scène avec rythme et efficacité, aux alexandrins qui glissent avec légèreté et naturel, et qui vous fera passer un bon moment!
C’est une des rares pièces en alexandrins de Musset, et cela vaut le détour pour découvrir un nouvel aspect de l’auteur!
Tout ressemble au départ à un classique marivaudage : le maître de maison courtise la servante, la couvre de bijoux, espère ses faveurs…
Mais Louison résiste, et voit en prime resurgir un ami d’enfance, pas franchement séduisant (j’ai beaucoup apprécié le jeu d’Antonin de Laurens dans le rôle de ce Berthaud , on rit beaucoup!) et tout aussi amoureux d’elle, tout cela pendant que l’épouse délaissée se morfond dans ses appartements…
Qu’on se rassure, l’honneur sera sauf et ce sera finalement la fidélité conjugale qui l’emportera… au prix de bien des désenchantements.
De quoi réfléchir une fois de plus sur la condition féminine, d’hier et d’aujourd’hui… elles luttent, Louison comme la duchesse, chacune à leur manière… parviendront-elles à faire entendre leur voix?
Bref, une occasion idéale de découvrir cette pièce de Musset, mise en scène avec rythme et efficacité, aux alexandrins qui glissent avec légèreté et naturel, et qui vous fera passer un bon moment!
8,5/10
Première bonne surprise à l’ouverture du rideau, le décor, qui va dévoiler toute sa richesse scènes après scènes.
Sur deux niveaux, un appartement entier virevolte et offre de multiples points de vue.
En fond de scène, la vue par les fenêtres varie au fil des époques, puisque la pièce alterne années 1950 / de nos jours.
Montparnasse quitte ses airs de village pour les tours, la vue change aussi au fil des saisons ou des heures de la journée, le temps qui passe, le temps qu’il fait… l’ensemble est très réussi, on passe avec aisance d’une époque à l’autre !
Mais le décor ne fait pas tout, et l’interprétation est tout aussi séduisante.
Didier Bourdon campe deux personnages avec conviction, Valérie Karsenti (avec un petit accent slave qui surprend mais qui va très bien à son rôle ) est très touchante, les scènes en particulier autour des statuettes des fameux oiseaux inséparables ne laissent pas insensibles (en particulier la dernière…), c’est dans cette époque où l’émotion est la plus présente .
Le reste de la distribution tout comme la mise en scène est tout aussi efficace !
Et puis il y a l’histoire, cette alternance d’époques qui tient le spectateur en haleine au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettent en place (juste un bémol peut-être sur la scène d’ouverture, je suis vraiment entrée dans l’histoire avec le premier changement d’époque).
Très vite, une première question se pose : pourquoi ce grand-père que l’on découvre si charmant dans les années 50 est-il devenu l’homme détestable dépeint par son petit-fils? Comment a-t-il pu à ce point changer ? Et bien sûr qui est cette femme qui vient de lui léguer cet atelier?
Une parenthèse, j’ai beaucoup aimé les portraits que l’on découvre au fil de la pièce, dessinés par la scénographe Emmanuelle Roy, de très belles réalisations!
Peu à peu, de multiples détails font sens… , une bouteille de champagne non débouchée, ces tableaux qui hantent l’appartement, une carte postale d’Égypte, un journal… tout a son importance!
D’indices en révélations, on touche à des questions de transmission, de liens familiaux, du rapport à la création, à l’art, à la liberté, aux choix de vie et à leurs conséquences sur plusieurs générations.
Il y a des passages drôles, d’autres beaucoup plus graves, l’ensemble m’a convaincue!
Bref, à voir!
Sur deux niveaux, un appartement entier virevolte et offre de multiples points de vue.
En fond de scène, la vue par les fenêtres varie au fil des époques, puisque la pièce alterne années 1950 / de nos jours.
Montparnasse quitte ses airs de village pour les tours, la vue change aussi au fil des saisons ou des heures de la journée, le temps qui passe, le temps qu’il fait… l’ensemble est très réussi, on passe avec aisance d’une époque à l’autre !
Mais le décor ne fait pas tout, et l’interprétation est tout aussi séduisante.
Didier Bourdon campe deux personnages avec conviction, Valérie Karsenti (avec un petit accent slave qui surprend mais qui va très bien à son rôle ) est très touchante, les scènes en particulier autour des statuettes des fameux oiseaux inséparables ne laissent pas insensibles (en particulier la dernière…), c’est dans cette époque où l’émotion est la plus présente .
Le reste de la distribution tout comme la mise en scène est tout aussi efficace !
Et puis il y a l’histoire, cette alternance d’époques qui tient le spectateur en haleine au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettent en place (juste un bémol peut-être sur la scène d’ouverture, je suis vraiment entrée dans l’histoire avec le premier changement d’époque).
Très vite, une première question se pose : pourquoi ce grand-père que l’on découvre si charmant dans les années 50 est-il devenu l’homme détestable dépeint par son petit-fils? Comment a-t-il pu à ce point changer ? Et bien sûr qui est cette femme qui vient de lui léguer cet atelier?
Une parenthèse, j’ai beaucoup aimé les portraits que l’on découvre au fil de la pièce, dessinés par la scénographe Emmanuelle Roy, de très belles réalisations!
Peu à peu, de multiples détails font sens… , une bouteille de champagne non débouchée, ces tableaux qui hantent l’appartement, une carte postale d’Égypte, un journal… tout a son importance!
D’indices en révélations, on touche à des questions de transmission, de liens familiaux, du rapport à la création, à l’art, à la liberté, aux choix de vie et à leurs conséquences sur plusieurs générations.
Il y a des passages drôles, d’autres beaucoup plus graves, l’ensemble m’a convaincue!
Bref, à voir!
7,5/10
Je ne connaissais pas le roman, mais j’ai passé un excellent moment avec ces petites reines!
Un souffle de légèreté et de bonne humeur, cela fait du bien!
Et mine de rien, sous les rires, de quoi aborder des thèmes sensibles chez les ados, estime de soi, regard des autres, cellule familiale ou encore influence des réseaux sociaux et des médias.
A voir avec des ados pour libérer la parole sur ces sujets délicats , et à tout âge pour un joli moment de théâtre!
Un souffle de légèreté et de bonne humeur, cela fait du bien!
Et mine de rien, sous les rires, de quoi aborder des thèmes sensibles chez les ados, estime de soi, regard des autres, cellule familiale ou encore influence des réseaux sociaux et des médias.
A voir avec des ados pour libérer la parole sur ces sujets délicats , et à tout âge pour un joli moment de théâtre!
7,5/10
Le Vibrants… le titre est bien trouvé, et nous allons vibrer avec eux pendant 1 heure trente!
Quel destin que celui d’Eugène… ou comment une histoire singulière nous plonge dans l’Histoire avec un grand H.
Verdun, 1916. Le carnage. Qu’il est loin le départ la fleur au fusil, la chanson sur les lèvres, l’amour en bandoulière…
Le Val de Grâce. La Comédie française. Trois lieux que l’on n’aurait pas eu l’idée d’associer, et pourtant… voilà le destin de cette gueule cassée, devenu un Cyrano magnifique, grâce à la divine Sarah...
A travers lui, les questions d’identité, de différence, du regard des autres… de l’acceptation de soi aussi (ce final si percutant)… l’art comme moyen de résilience… et une tirade du nez de Cyrano qui prend une toute autre dimension.
Une scénographie virevoltante, autour de rideaux blancs qui dessinent sans cesse de nouveaux espaces, un beau travail sur les masques, 4 comédiens qui interprètent avec justesse une dizaine de rôles, bref, une belle représentation!
Quel destin que celui d’Eugène… ou comment une histoire singulière nous plonge dans l’Histoire avec un grand H.
Verdun, 1916. Le carnage. Qu’il est loin le départ la fleur au fusil, la chanson sur les lèvres, l’amour en bandoulière…
Le Val de Grâce. La Comédie française. Trois lieux que l’on n’aurait pas eu l’idée d’associer, et pourtant… voilà le destin de cette gueule cassée, devenu un Cyrano magnifique, grâce à la divine Sarah...
A travers lui, les questions d’identité, de différence, du regard des autres… de l’acceptation de soi aussi (ce final si percutant)… l’art comme moyen de résilience… et une tirade du nez de Cyrano qui prend une toute autre dimension.
Une scénographie virevoltante, autour de rideaux blancs qui dessinent sans cesse de nouveaux espaces, un beau travail sur les masques, 4 comédiens qui interprètent avec justesse une dizaine de rôles, bref, une belle représentation!
9/10
La guerre de 14-18 défile sous nos yeux, abordée sous tous ses angles, des drames familiaux aux plus forts des combats, de l’individuel jusqu’à la grande histoire, des paysans aux gradés des états-majors, des tranchées aux infirmeries, des prisonniers de guerre aux mutineries, des souvenirs de 1870 aux gueules cassées, du retour difficile des soldats dans leur famille au rôle des femmes, et j’en oublie, tout y est, tout s’enchaîne avec beaucoup de rythme… et beaucoup d’émotions.
Un petit conseil… prévoyez quelques mouchoirs… il y a des passages très forts… mais aussi des moments où l’on rit, où l’on sourit, toute une palette d’émotion pour un grand moment de théâtre et d’histoire.
Une belle distribution, et des images fortes qui resteront je pense longtemps en mémoire.
Un petit conseil… prévoyez quelques mouchoirs… il y a des passages très forts… mais aussi des moments où l’on rit, où l’on sourit, toute une palette d’émotion pour un grand moment de théâtre et d’histoire.
Une belle distribution, et des images fortes qui resteront je pense longtemps en mémoire.