- Théâtre contemporain
- Le Splendid
- Paris 10ème
Le Cercle des illusionnistes
- Michel Deville
- Mathieu Métral
- Le Splendid
- 48, rue du Faubourg Saint-Martin
- 75010 Paris
- Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Un jeu de piste théâtral sur les traces des inventeurs, magiciens et autres faiseurs de rêves… 1984, durant le championnat d'Europe des Nations, Décembre vole un sac et y trouve la photo d'Avril. Il l'appelle, lui raconte l'histoire de Jean-Eugène Robert-Houdin, inventeur et magicien du XIXe siècle. Cela les mène sous le coffre de la BNP boulevard des Italiens, dans le théâtre disparu de Robert-Houdin, devant la roulotte d'un escamoteur, derrière les circuits du Turc mécanique, aux prémices du kinétographe et à travers le cercle des illusionnistes.
Le spectacle aux 3 Molières, reprend sur les planches du Splendid. « Un spectacle est une aventure joyeuse et périlleuse et il y faut des compagnons talentueux et enthousiates. À chaque nouvelle aventure, j’ai un peu l’impression de choisir égoïstement les membres de ma nouvelle famille. » Alexis Michalik.
Molières 2014 de l'Auteur (Alexis Michalik), de la Mise en scène (Alexis Michalik) et de la Révélation féminine (Jeanne Arènes)
Nos illusionnistes nous fascinent grâce à une mise en scène à couper le souffle. Dans cette jolie pièce, plusieurs histoires se jouent en parallèle, en se partageant la scène. Pour notre plus grand plaisir, nous sommes transportés d'époque en époque, de lieu en lieu, du magasin d'antiquité au coffre fort d'une banque, en passant par plusieurs pays, l'Italie, la France, l'Angleterre...
Les acteurs, eux, se transforment d'un personnage à un autre avec une fluidité remarquable, parfois sans quitter la scène !
Mi-historique, mi-fiction, ce spectacle très intéressant a aussi des vertus didactiques. Nous en apprenons plus sur le monde mystérieux de l'illusionnisme en suivant les aventures de Jean-Eugène Robert-Houdin, magicien français du XIXème siècle puis celles de Georges Méliès, l’un des premiers à oser truquer les films de cinéma.
Comme il faut apprendre en s’amusant, nous avons le droit à beaucoup d’humour au fil de la pièce, à de la poésie, de l’amour et bien sûr quelques petits tours de magie !
Je vous recommande chaudement de ne pas rater ce beau spectacle !
Mise en scène trop sophistiquée, trop de changements de décors, trop, trop, ... Bref, la légèreté du joli conte vue avec "Le Porteur d'histoire"...
Une écriture fine, précise, une triple temporalité équilibrée à la perfection, une mise en scène inventive et d'une fluidité sans commune mesure. Et des comédiens au diapason, une scène débordant de charisme...
Bref, à voir absolument.
Seul bémol, je l'ai vu deux fois, une au Théâtre de la Renaissance, une au Splendid, et on ne voit pas la même pièce.
Elle mérite vraiment un grand théâtre, car dans une plus petite salle, elle perd en "grandiosité"...
Nous nous sommes installés et tout doucement, comme pris par la main, nous avons fait un très beau voyage avec des yeux d'enfants.
Le talent des comédiens a révélé un grand panel de personnages, tout en nuance et en émotion.
La magie était omniprésente, jusque dans la métamorphose du décor épuré en féérie onirique.
L'histoire a progressivement laissé place à l'Histoire.
Théâtre ? Spectacle ? Cinéma ?
Nous avons assisté à un peu tout cela !
En bref : Michalik s'intéresse aux illusions, et remonte l'histoire de Décembre, un orphelin à Georges Méliès, l'inventeur de cinéma puis à Robert Houdin, l'inventeur de la magie.
Ce qui m'a beaucoup plu c'est les liens que Michalik tissent entre tous les personnages. Il associe Décembre, à Georges M, puis à Robert H, avec des connexions de lieu, de livre qui tombent entre plusieurs mains, de famille, ca me fait l'effet d'une grande chasse aux trésors.
Aussi : le thème de la pièce est génial. Les illusions. Je trouve que les gens qui jouent avec le réel sont très forts. Le cinéma est bien sur une belle illusion.
Cette pièce est idéale pour y aller avec des personnes d'âges différents : mise en scène très didactique (partie filmée, partie jouée, flash-back) elle plait à tous les âges. Super mise en scène, et supers décors.
Bon spectacle.
On glisse d’une époque à l’autre, les acteurs changent de costumes et de rôles en un clin d’oeil, le décor, fait de trois fois rien évolue en même temps, ils sont impressionnants à passer ainsi d’un personnage à l’autre, on découvre aussi un peu du travail des comédiens, les compositions physiques, corporelles, vocales…
L’histoire m’a moins captivée que dans le spectacle précédant, mais les tours de magie et l’univers de l’illusion ont fini par m’emporter dans leur monde… Une touche de philosophie, un soupçon d’amour, beaucoup de rêves… laissons – nous faire!
On redécouvre les grands noms des débuts de la magie , des automates, et du cinéma, à travers bon nombre d’anecdotes et de petites histoires, cet aspect « veillée contes autour du feu » qui m’avait séduite dans Le porteur d’histoire et qui fonctionne à nouveau très bien ici.
Bref, pour les grands qui veulent continuer à rêver et à écouter des histoires, et pour (re)découvrir des comédiens de talents!