Ses critiques
62 critiques
7/10
1 pianiste et 3 comédiens-chanteurs, jouant chacun de multiples rôles, nous relatent l’histoire de cette « Poupée sanglante ».
On rit beaucoup, des mélodies entraînantes, de la danse, des claquettes, tous les ingrédients d’une comédie musicale sont là!
C’est en effet un très bon moment, et si l’histoire ne m’a pas vraiment captivée (même si la réflexion peut s’élargir à l’intelligence artificielle et autres robots-humains et aux dérives de la science ) la performance du trio vaut vraiment le déplacement pour leur énergie et pour leur aisance à passer d’un personnage à l’autre en particulier!
On rit beaucoup, des mélodies entraînantes, de la danse, des claquettes, tous les ingrédients d’une comédie musicale sont là!
C’est en effet un très bon moment, et si l’histoire ne m’a pas vraiment captivée (même si la réflexion peut s’élargir à l’intelligence artificielle et autres robots-humains et aux dérives de la science ) la performance du trio vaut vraiment le déplacement pour leur énergie et pour leur aisance à passer d’un personnage à l’autre en particulier!
8,5/10
Nous sommes à Paris, en 1948, dans les coulisses d’un théâtre, où se monte « Au Diable Vauvert », une comédie musicale.
Mais à quelques heures de la première, rien ne va plus!
Il manque plus de la moitié du décor, un comédien doit être remplacé au pied levé, et bien sûr le nouveau venu ne maîtrise pas toutes les subtilités du texte, ni des chorégraphies, la chanteuse vedette perd ses aigus… bref, la pression monte, et nous dans la salle, on rit beaucoup! C’est léger, ça chante, ça danse, un petit bonbon qui pétille et qui est aussi l’occasion de découvrir l’envers du décor, ses contraintes, ses compromis, ses recherches et ses tourments…
Mais comme si tout ces soucis ne suffisait pas à l’équipe, sans parler de la pression d’un jour de première … l’amour et la jalousie vont s’en mêler… et la deuxième partie du spectacle va prendre une toute autre tournure.
On passe des rires à une tension à laquelle on ne se serait pas forcément attendu au début, et qui révèle tout le talent des comédiens (les vrais! ) .
Ce texte est librement inspiré de l’opéra Paillasse de Ruggero Leoncavallo
Bref, à conseiller sans hésiter!
Mais à quelques heures de la première, rien ne va plus!
Il manque plus de la moitié du décor, un comédien doit être remplacé au pied levé, et bien sûr le nouveau venu ne maîtrise pas toutes les subtilités du texte, ni des chorégraphies, la chanteuse vedette perd ses aigus… bref, la pression monte, et nous dans la salle, on rit beaucoup! C’est léger, ça chante, ça danse, un petit bonbon qui pétille et qui est aussi l’occasion de découvrir l’envers du décor, ses contraintes, ses compromis, ses recherches et ses tourments…
Mais comme si tout ces soucis ne suffisait pas à l’équipe, sans parler de la pression d’un jour de première … l’amour et la jalousie vont s’en mêler… et la deuxième partie du spectacle va prendre une toute autre tournure.
On passe des rires à une tension à laquelle on ne se serait pas forcément attendu au début, et qui révèle tout le talent des comédiens (les vrais! ) .
Ce texte est librement inspiré de l’opéra Paillasse de Ruggero Leoncavallo
Bref, à conseiller sans hésiter!
9/10
Un véritable coup de coeur que cette adaptation d’oncle Vania!
Dès l’entrée dans la salle (avec un dispositif où les spectateurs sont répartis sur trois côtés du plateau), nous sommes plongés au coeur de l’action, autour de la table centrale, une véritable immersion dans cette famille!
La proximité avec les comédiens est un vrai plus, beaucoup d’intensité, de tension, une attention soutenue d’un bout à l’autre, bravo à tous!
Les références aux lieux, à l’époque, ont disparues, pour mieux faire ressortir l’universalité du texte et les rapports complexes entre les personnages, leurs doutes, leurs regrets, leurs frustrations, leurs rares rêves.
J’ai retrouvé avec plaisir Stéphane Brel, que j’avais vu dans ce même festival il y a quelques années avec la compagnie Viva, je retiendrai tout particulièrement la bouleversante Elena de Magaly Godenaire, funambule sur une lame de rasoir.
On danse et l’on rit au bord du gouffre. Entre rire et larmes, la frontière est si mince…
Allez vite rejoindre cette tablée et ajoutez « By collectif » dans votre liste de compagnies à suivre!
Dès l’entrée dans la salle (avec un dispositif où les spectateurs sont répartis sur trois côtés du plateau), nous sommes plongés au coeur de l’action, autour de la table centrale, une véritable immersion dans cette famille!
La proximité avec les comédiens est un vrai plus, beaucoup d’intensité, de tension, une attention soutenue d’un bout à l’autre, bravo à tous!
Les références aux lieux, à l’époque, ont disparues, pour mieux faire ressortir l’universalité du texte et les rapports complexes entre les personnages, leurs doutes, leurs regrets, leurs frustrations, leurs rares rêves.
J’ai retrouvé avec plaisir Stéphane Brel, que j’avais vu dans ce même festival il y a quelques années avec la compagnie Viva, je retiendrai tout particulièrement la bouleversante Elena de Magaly Godenaire, funambule sur une lame de rasoir.
On danse et l’on rit au bord du gouffre. Entre rire et larmes, la frontière est si mince…
Allez vite rejoindre cette tablée et ajoutez « By collectif » dans votre liste de compagnies à suivre!
9/10
On connaissait la chanteuse, on découvre ici pleinement la comédienne que ses rôles à l’opéra avaient déjà permis d’entrevoir.
Elle est déjà là quand le public entre dans la salle, au centre du plateau, sous une multitude de « couteaux » de glace, qui commencent à fondre.
Le bruit des gouttes rythme l’installation du public. L’ambiance est posée.
Une silhouette immobile, statue antique, silhouette » aristocratique » … une femme juive… qui attend… son amant? Son bourreau? Son assassin? Une victime lui aussi?
Affronter. Affronter la peur. Affronter la mort. Affronter les affres de la passion, du désir.
Rester debout, digne, droite. Le raffinement face à la barbarie. L’élégance face à l’effondrement. Rester stoïque, jusqu’au bout.
Parler pour ne pas sombrer, pour vivre, encore un peu.
Si le texte reste empli de mystère, la sobriété du jeu, la présence de l’interprète, et cette belle scénographie nous entraînent dans cet univers particulier. S’abandonner aux digressions de la pensée, aux répétitions, aux errances de l’esprit…ne pas chercher à tout comprendre, basculer dans un autre monde.
On sursaute quand les blocs de glace s’effondrent peu à peu, quand les bruitages (superbe travail pour l’univers sonore de la pièce) se font plus menaçants, et quand dans les dernières secondes, c’est la voix chantée de Natalie Dessay que l’on retrouve, on est ému, tout simplement… jusqu’au final qui laisse sans voix…
Elle est déjà là quand le public entre dans la salle, au centre du plateau, sous une multitude de « couteaux » de glace, qui commencent à fondre.
Le bruit des gouttes rythme l’installation du public. L’ambiance est posée.
Une silhouette immobile, statue antique, silhouette » aristocratique » … une femme juive… qui attend… son amant? Son bourreau? Son assassin? Une victime lui aussi?
Affronter. Affronter la peur. Affronter la mort. Affronter les affres de la passion, du désir.
Rester debout, digne, droite. Le raffinement face à la barbarie. L’élégance face à l’effondrement. Rester stoïque, jusqu’au bout.
Parler pour ne pas sombrer, pour vivre, encore un peu.
Si le texte reste empli de mystère, la sobriété du jeu, la présence de l’interprète, et cette belle scénographie nous entraînent dans cet univers particulier. S’abandonner aux digressions de la pensée, aux répétitions, aux errances de l’esprit…ne pas chercher à tout comprendre, basculer dans un autre monde.
On sursaute quand les blocs de glace s’effondrent peu à peu, quand les bruitages (superbe travail pour l’univers sonore de la pièce) se font plus menaçants, et quand dans les dernières secondes, c’est la voix chantée de Natalie Dessay que l’on retrouve, on est ému, tout simplement… jusqu’au final qui laisse sans voix…
8/10
Je connaissais déjà la pièce, pas de suspens donc et moins de questions du type « qui manipule qui, qui ment à qui ? », qui en font tout le charme, mais du coup un autre regard sur le texte, en repérant d’autres indices , d’autres mensonges, en anticipant certaines révélations, et en appréciant d’autant plus le jeu des comédiens !
Une scénographie efficace, de beaux costumes, on est très vite happé par l’histoire.
Que restera-t-il de l’amour et de l’amitié ?
A qui ment-on le plus? Aux autres, ou à nous même ?
Et à la réflexion s’ ajoutent des sourires au ballet de Vincent Arfa qui fait évoluer le décor au fur et à mesure des scènes et indique la remontée du temps!
Bref, si vous ne connaissez pas encore de texte de Pinter, n’hésitez pas et si vous le connaissez déjà, cette version ne devrait pas vous décevoir!
Une scénographie efficace, de beaux costumes, on est très vite happé par l’histoire.
Que restera-t-il de l’amour et de l’amitié ?
A qui ment-on le plus? Aux autres, ou à nous même ?
Et à la réflexion s’ ajoutent des sourires au ballet de Vincent Arfa qui fait évoluer le décor au fur et à mesure des scènes et indique la remontée du temps!
Bref, si vous ne connaissez pas encore de texte de Pinter, n’hésitez pas et si vous le connaissez déjà, cette version ne devrait pas vous décevoir!