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Sophie Trommelen
Sophie Trommelen
Novice
45 ans
2 espions
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Son blog : http://www.artsmouvants.com/
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  • Ses filatures / espions

Son balcon

SAISON 2022-2023
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
55reçus
Note moyenne
9,1/10
La meilleure Le Ciel de Nantes
10/10
La pire Le Bruit des Loups
8/10
Novice
Son classement : 183 / 5852
Avant elle
Vincent Tim
Vincent Tim
9 critiques
Après elle
Martin Bosserue
Martin Bosserue
9 critiques
Niveau
4 / 20
9
critiques
7 avant le prochain niveau
filatures
6
2
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Claudine Arrazat
Claudine Arrazat
Mini-Molière du Critique
100 ans
19 espions

Actualités de ses filatures

A la vie à la mort

A la vie à la mort
Frédéric Perez - Spectatif -
Mini-Molière du Critique
65 ans , 71 espions
espionner
Frédéric Perez - Spectatif -
28 janv. 2023
9,5/10
0
Une pièce qui nous invite dans l’antre d’une amitié, nous faisant visiter ses recoins, ses dessous de tapis et ses dessus d’apparence. Passant même devant tous les miroirs, pour voir si peut-être nous ne pourrions pas nous y refléter.

Nous voici dans l’intimité dévoilée de trois copains de toujours, Hélène, Paul et Joseph, trois vieux amis depuis si longtemps. Avec un humour noir et parfois glaçant, tissé de tendresse et de sensibilité, ils se racontent autant qu’ils nous parlent. Des échanges sincères et complices, de ceux qui font appel à nos pensées, à nos désirs, à nos souvenirs et nos regrets aussi. Comme il est aisé et délicieux de se laisser prendre dans ces propos qui rebondissent de l’un à l’autre. Ce trio qui se complaît à faire route jamais loin les uns des autres tout le long de la vie et qui, quoiqu’il arrive, se retrouve en toute simplicité. Des amis, à la vie à la mort.

« Ils arrivent au bout du chemin. Paul, Joseph et Hélène, trois amis et orphelins, la cinquantaine bien entamée, quittent le cimetière où Hélène vient d’enterrer son dernier parent et vont dîner. Ils trimbalent leurs fantômes tenaces, leurs désirs gâchés, les trajectoires ratées, et un humour vache qui les sauve de tout. Les deuils, les amours anciennes, les grands échecs, les petites victoires et les illusions perdues…»

Du cimetière au dîner en passant par la promenade (et quelle promenade !), c’est comme un long chemin de paroles piquées de traits crus et de sursauts déconcertants. Un régal de catharsis ! On ne pas ne pas s’identifier et reconnaitre qui ou qu’est-ce dans ce torrent de révélations et divagations parsemées d’embuches de vérités et d’éclats de confidences.

Jeux des mots et jeux des maux s’entremêlent tout le long de cette journée particulière mais sans doute habituelle. Un enterrement qui se termine à peine suivi d’un longue promenade pour rejoindre la maison de famille pour dîner constituent le fil simple du texte de Gilles Gaston-Dreyfus qui décrit avant tout les relations entre les personnages. Il n’y a pas d’action particulière qui fonderait une histoire. Juste eux, ensemble, cocasses et sensibles, terriblement attachants et drôles jusqu’au loufoque.

Il y a comme une expressivité du temps qui passe, qui est passé et qui draine avec lui les aléas rencontrés, les joies partagées, les riens qui forment leur tout. Entre langueur mélancolique et jouissance des instants, entre frustrations et assauts de gaité. Une résilience commune qui les rassemble.

La mise en scène conduite par l’auteur avec toute son équipe artistique nous concocte un spectacle calée au cordeau, sobre et très efficace pour permettre les jeux pêchus et brillants, touchants et drôles de Anne Benoît, Stéphane De Groodt, Gilles Gaston-Dreyfus et Amira Hadzic.

Un spectacle chaleureux et plein d’humour qui nous plonge dans l’univers de Gilles Gaston-Dreyfus, cet auteur qui décrit en récurrence les liens entre les gens avec une précision parfois féroce et persifflante mais toujours sensible et empathique. Une mise en vie impeccable et une interprétation remarquable. À savourer !
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Bérénice, Bouquet

Bérénice, Bouquet
Claudine Arrazat
Mini-Molière du Critique
100 ans , 19 espions
espionner
Claudine Arrazat
21 janv. 2023
9/10
2
Poétique, Musical, Bouleversant, Magnifique.

Pour notre plus grand plaisir, Muriel Mayette-Holz sociétaire puis anciennement administratrice générale de la comédie française, actuellement directrice du CDN de Nice, met en scène Bérénice avec Carole Bouquet dans le rôle principal.
Toutes deux connaissent parfaitement cette tragédie amoureuse, Muriel Mayette Holtz pour l’avoir monté en 2011 à la Comédie Française et Carole Bouquet pour l’avoir jouée en 2008 avec Lambert Wilson.
Voir ou revoir Bérénice suscite toujours une grande émotion, c’est la tragédie de l’amour, un combat entre le cœur et la raison.
Bérénice, Reine de Palestine et Titus futur empereur de Rome, éprouvent un amour réciproque mais pour régner, Titus doit abandonner Bérénice.
« Rome, par une loi qui ne se peut changer,
N'admet avec son sang aucun sang étranger »
Muriel Mayette-Holz nous offre une version allégée des précisions historiques et donne par ce fait une grande ampleur à la profondeur et à la compréhension du texte. Les magnifiques vers de Racine viennent nous percuter en plein cœur. C’est bouleversant.
La scénographie de Rudy Sabounghi épurée et raffinée accroit les émotions et la puissance des mots.
Dans un décor contemporain, ‘une grande chambre aux murs nus, en fond de scène deux grandes fenêtres où les couleurs du jour et de la nuit se feront voir, un grand lit et quelques coussins en accessoire’.
C’est dans la sobriété et l’intimité de ces lieux que les aveux, les amours et les adieux de Bérénice, Titus et Antiochus nous émeuvent et nous chavirent.
La création musicale de Cyril Giroux est beaucoup plus qu’un accompagnement, c’est un énième personnage en symbiose avec les évènements et les sentiments qui parcours cette tragédie. C’est aérien et magique.
Muriel Mayette-Holz , nous offre, une mise en scène minutieusement orchestrée, les mouvements et les déplacements des comédiens sont rares et précis, nous ressentons la souffrance figée dans l’instant, la profondeur des sentiments et la musicalité des vers.
Longtemps les sublimes vers de Racine trotteront dans nos têtes
" Que le jour recommence et que le jour finisse Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice Sans que de tout le jour elle puisse voir Titus" Bérénice
"Ah Rome ! Ah Bérénice ! Ah prince malheureux ! Pourquoi suis-je empereur ? Pourquoi suis-je amoureux ? "Titus
Les comédiens Carole Bouquet, Frédéric de Goldfiem, Jacky Ido, Augustin Bouchacourt et Ève Pereur nous captivent et nous émeuvent par la justesse de leur jeu et leur talent.
Carole Bouquet irradie le plateau, elle incarne Bérénice rayonnante et amoureuse puis solennelle et olympienne dans sa souffrance, elle est bouleversante.
Frederic de Goldfiem interprète Titus avec adresse et grand talent. Pauvre Titus perdu entre l’Amour et le devoir.
Jacky Ido nous ravi dans le rôle d’Antiochus. Ami fidèle et malheureux amoureux.
Merci à tous pour ce grand moment de théâtre où les beaux vers de Racine semblent si contemporains et si prés de nous.
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Fin de partie

Fin de partie
Frédéric Perez - Spectatif -
Mini-Molière du Critique
65 ans , 71 espions
espionner
Frédéric Perez - Spectatif -
21 janv. 2023
10/10
1
Un spectacle impressionnant et déroutant. La pièce mythique de Beckett ainsi jouée nous plonge dans un univers où le vide, le néant et le rien illustrent un ailleurs ou un après étrangement proche et horrifiant à la fois. Aucune prise rationnelle ne semble possible. L’imaginaire du spectateur doit œuvrer en permanence malgré les piqués furtifs du réel, souvent drôles, ironiques et cyniques, propres au langage beckettien.

« Hamm est dans un fauteuil, il est vieux, infirme et aveugle. Tous les mouvements qu’il peut faire, c’est sur son fauteuil roulant qu’il les fait, poussé par Clov, un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même mal en point, qui marche difficilement. Le vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu’on voit de temps en temps apparaître. Hamm et Clov se déchirent, jouent une sorte partie d’échecs, ils marquent des points l’un après l’autre. Et il y a ce suspense d’un départ éventuel de Clov. Partira-t-il ou non ? Peut-être. On ne le sait pas jusqu’à la fin. »

Le texte est perfide. Les actions sont mécaniques et dénuées de situations narratives. Les personnages voguent de désarroi en fuite, criant leur intransigeance, dénonçant leur interdépendance. Les parents sont des morts-vivants qui renâclent par sursauts. Clov et Hamm eux se combattent, s’aiment peut-être et s’ennuient. Alors ils jouent de ça, il jouent d’eux-mêmes. Ils jouent de leur solitude perpétuelle et troublée dans laquelle un récurent combat intérieur les conduit à tenter d’exprimer l’inexprimable. Mais l’un sans l’autre, ils ne peuvent pas jouer à ce jeu de survie, cette seule occupation qui leur reste pour lutter contre l’absurdité et l’inutilité qui les taraudent et les figent dans un présent perpétuel et improductif. Il faut que cela finisse.

Jacques Osinski s’y entend à merveille pour faire parler Beckett. Il installe dès le début comme une façon de quatrième mur par le bruissement du lourd rideau de fer qui se lève, le silence et la lenteur qui s’emparent du plateau et la scénographie qui donne à l’ensemble une évidence de vacuité de l’instant. Nous sommes alors prêts à rentrer dans un théâtre de ruptures et de suspensions dans lequel le non-sens fatal et implacable se glisse et prend place.

Sa mise en scène est détonante. Il distingue nettement dans l’espace-temps de la représentation la parole et le silence, l’écoute et l’attente, l’entendu et le sous-entendu, le mouvement et l’immobilité. Œuvrant pour restituer ce qui semble être l’essentiel du théâtre de Beckett : « la choseté ». Aux couleurs allant du noir clair au blanc sombre, ici la couleur de la nuit et celle du chien, la « choseté » est ce qui représente selon Beckett la structure intime et indiciblement complexe de la réalité : « La chose sans accident, communément dite rien ».

Par ailleurs, Jacques Osinski sert élégamment les jeux textuels du méta-théâtre que Beckett parsème tout le long, laissant aux comédiens le soin de les jouer sans emphase ni effets. On entend parler les personnages de leurs jeux d’acteurs (aparté, soliloque, à moi de jouer, réplique…), cassant tout en la valorisant l’illusion théâtrale.

L’interprétation est d’excellence.

Peter Bonke et Claudine Delvaux campent les parents avec simplicité et efficacité, faisant ressortir avec justesse l’incarnation de leur décrépitude, leur quête de tendresse aussi comme la lucidité de leur condition de souffre-douleur.

Frédéric Leidgens est Hamm. Il sert avec une parfaite rigidité fourbe le personnage de ce vieillard cabot, personnifiant la violence qui soumet les autres, atrocement cynique et férocement touchant.

Denis Lavant est un fascinant Clov. Nous sommes hypnotisés par sa prestation. Un envoutant clown élastique, meurtri et déterminé à ne pas « être », à ne rien faire d’autres que ce que Hamm demande. Il nous fait croire jusqu’à la fin à une rébellion et une émancipation possibles. C’est fabuleusement bien joué.

Un spectacle de très haute qualité. Une « fin de partie » remarquable et mémorable en tous points. Incontournable !
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La Mort de Danton (Delétang)

La Mort de Danton (Delétang)
Claudine Arrazat
Mini-Molière du Critique
100 ans , 19 espions
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Claudine Arrazat
20 janv. 2023
8/10
1
La mort de Danton de Georg Büchner. Mise en scène Simon Delétang.
Simon Delétang, ancien directeur du Théâtre de Bussang et nouveau directeur du CDN de Lorient, fait entrer Georg Büchner au répertoire de la comédie française pour sa première mise en scène Salle Richelieu.
Georg Büchner écrivit cette pièce sur la révolution française et mit en jeu, trois protagonistes: le peuple et deux révolutionnaires, Danton et Robespierre.
Nous nous installons attendant avec impatience cette nouvelle création, sur le rideau de scène aux couleurs tricolores, figurent ses mots :
« Tous les arts ont produit des merveilles, l'art de gouverner n'a produit que des monstres. »
Les mots disparaissent et un somptueux et resplendissant salon du XVIII siècle s’offre à nos yeux, la scénographie de Simon Delétang est élégante, raffinée et d’une grande esthétique. Don Giovanni de Mozart retentit et nous chavire.
Une scène de débauche, de rire et de beuverie se dévoile à la lueur des candélabres.
Danton et ses amis se donnent du bon-temps, Danton est un jouisseur qui aime la fête et le plaisir, il étouffe dans cette terreur interminable et sanglante, la révolution OUI mais la souffrance du peuple et la famine NON.
"Je préfère être guillotiné que guillotineur." Danton
A l’inverse, nous découvrons Robespierre ‘droit dans ses bottes’, rigoureux, intransigeant et vertueux, il ne se lasse pas de faire tomber les têtes des aristocrates et bientôt celle de son ancien ami, ‘Danton’.
Nous allons vivre cette rivalité qui peu à peu s’est insufflée entre ces deux compagnons révolutionnaires.
Une histoire sanglante, une folie destructive, des hommes passionnés et entrainés dans une révolution qui les dépasse et qu’ils ne maitrisent plus.
Les comédiens vêtus de magnifiques costumes créés par Marie Fréderique Fillion, nous entrainent avec passion dans cette tragédie historique.
Loîc Corbery incarne avec brio Danton, plein d’énergie, de joyeuseté mais aussi d’amertume et de déception. Parfois désinvolte puis profondément soucieux et parfois coléreux.
Clément Hervieu-Léger interprète Robespierre avec talent, néanmoins un jeu un peu plus sobre, renforcerait la personnalité de Robespierre.
Gaël Kamilindi, ce cher Camille angoissé par la mort qui approche, nous réjouit et nous émeut profondément
Guilaume Gallienne digne, imperturbable et strict en Saint-Just nous ravit.
N’oublions pas Christian Gonon , Julie Sicard, Nicolas Lormeau, Anna Cervinka, Julien Frison, Jean Chevalier, Marina hands, Nicolas Chupin que nous avons toujours beaucoup de plaisir à voir et à revoir, ainsi que les comédiens et les comédiennes de l’académie de la Comédie-Française : Sanda Bourenane, Vincent Breton, Olivier Debasch, Yasmine Haller, Ipek Kinay, Alexandre Manbon.

Tous nous ont transportent avec passion et talent dans cette révolution sanglante.
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Mademoiselle Chanel en hiver

Mademoiselle Chanel en hiver
Anne Delaleu
Mini-Molière du Critique
70 ans , 51 espions
espionner
Anne Delaleu
20 janv. 2023
7,5/10
1
Gabrielle Chanel s’ennuie… et pourtant elle n’est pas à plaindre, elle vit en Suisse dans les meilleures conditions, son ami Winston Churchill a réussi à la soustraire à la vindicte de l’épuration. Elle a aimé un officier allemand pendant l’Occupation et d’autres n’auront pas la chance de se sauver…

En Suisse, elle s’ennuie et dicte ses mémoires à son ami Paul Morand, grand écrivain il faut le reconnaître, mais surtout ancien ambassadeur du régime de Vichy ! Lui aussi est exilé et doit supporter les caprices de Coco…

Le problème de Coco c’est avant tout sa santé, son addiction à la drogue et aussi son ancien amant, Hans-Gunther von Dincklage, recherché pour crimes de guerre, l’ancien espion nazi est toujours amoureux de Coco et la rejoint dans son palace, il réapparait et elle qui s’était jurée de ne plus le revoir s’enfuit avec lui ! Elle se rend vite compte qu’il n’est pas plus fidèle qu’elle, qu’il a besoin d’argent…

En attendant, Morand fulmine et patiente quand même, il a tenté par tous les moyens de faire libérer Cocteau, qui lui aussi a maille à partir avec le comité d’épuration.

Chanel quitte précipitamment son amant, elle raconte froidement, qu’elle l’a laissé à l’hôpital, après sa tentative de suicide.

Chanel est égoïste, antisémite ? elle en veut surtout aux frères Werthemeir qui ont fait main basse sur le « numéro 5 » et touchent les royalties ! Enfin elle méprise Schiaparelli sa grande rivale, « l’italienne » en parlant d’elle, celle-ci le lui rend bien en la surnommant « la modiste » !

Voilà un texte « haute couture » et souvent très drôle sur des personnages peu sympathiques, Anne Bourgeois réussit une mise en scène vivante et légère, Caroline Silhol, est tout à fait élégante et classe, et joue avec humour ce personnage si controversé, elle est fort bien accompagnée de Christophe Barbier, excellent Morand, et Emmanuel Lemire, Thomas Espinera, Bokai Xie, Lucie Romain ne sont pas en reste.

Une comédie intéressante et amusante sur notre grande dame de la Haute Couture.
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