Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
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Novice
Son classement : 195 / 6161
Avant lui

Magdeleine B.
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Petite leçon d’histoire .....
En 1534, François Ier cherche à s’allier à Soliman le Magnifique pour faire face à l’hégémonie de Charles Quint sur le continent européen.
Lequel de ses agents sera suffisamment intrépide ou fou pour traverser les territoires ennemis jusqu’à Constantinople pour ouvrir le dialogue diplomatique ?
Florimont, bien sûr !
A partir de là, tout fout le camp !
L’intrigue historique est un prétexte à une comédie de l’absurde où tout est permis, surtout ce qui n’a pas de cohérence !
Sébastien Azzopardi remonte sur les planches au théâtre Gaité Rive Gauche avec une Mission Florimont réactualisée. On découvre ou redécouvre (car la pièce a été créée en 2010) ce très bon mélange d’humour absurde, potache, facétieux et irrévérencieux qui a déjà fait le succès de ses précédentes mises en scène dans différentes salles parisiennes.
Le décor a été modernisé pour inclure un écran en fond de scène représentant les lieux de l’intrigue. Le texte aussi a été dépoussiéré et adapté aux habitudes de nos années 2020.
Place à un langage fleuri pour Florimont de la Courneuve qui s’approprie sans gêne les mots d’un homme politique,
les paroles d’une chanson pop ou d’un rappeur contemporain.
La mise en scène est dynamique et enlevée, donnant aux artistes la possibilité de montrer tous leurs talents d’un personnage à l’autre, parfois même avec plusieurs rôles à la fois !
Ça joue en toute gourmandise avec le public, osant tout pour le pousser à participer, en rires et en chansons. Les interprètes sont tous excellents chacun dans leur registre.
Deux distributions se partagent la vedette dans cette nouvelle édition jusqu’en fin d’année, mais celle que nous avons vue avec Sébastien Azzopardi, Déborah Leclerc, Benoit Cauden, Pierre Khorsand et Matthieu Burnel nous a conquis !
Si vous aimez l’humour décalé et sans filtre, ne passez pas à côté de cette belle soirée !
Fou rire garanti !
En 1534, François Ier cherche à s’allier à Soliman le Magnifique pour faire face à l’hégémonie de Charles Quint sur le continent européen.
Lequel de ses agents sera suffisamment intrépide ou fou pour traverser les territoires ennemis jusqu’à Constantinople pour ouvrir le dialogue diplomatique ?
Florimont, bien sûr !
A partir de là, tout fout le camp !
L’intrigue historique est un prétexte à une comédie de l’absurde où tout est permis, surtout ce qui n’a pas de cohérence !
Sébastien Azzopardi remonte sur les planches au théâtre Gaité Rive Gauche avec une Mission Florimont réactualisée. On découvre ou redécouvre (car la pièce a été créée en 2010) ce très bon mélange d’humour absurde, potache, facétieux et irrévérencieux qui a déjà fait le succès de ses précédentes mises en scène dans différentes salles parisiennes.
Le décor a été modernisé pour inclure un écran en fond de scène représentant les lieux de l’intrigue. Le texte aussi a été dépoussiéré et adapté aux habitudes de nos années 2020.
Place à un langage fleuri pour Florimont de la Courneuve qui s’approprie sans gêne les mots d’un homme politique,
les paroles d’une chanson pop ou d’un rappeur contemporain.
La mise en scène est dynamique et enlevée, donnant aux artistes la possibilité de montrer tous leurs talents d’un personnage à l’autre, parfois même avec plusieurs rôles à la fois !
Ça joue en toute gourmandise avec le public, osant tout pour le pousser à participer, en rires et en chansons. Les interprètes sont tous excellents chacun dans leur registre.
Deux distributions se partagent la vedette dans cette nouvelle édition jusqu’en fin d’année, mais celle que nous avons vue avec Sébastien Azzopardi, Déborah Leclerc, Benoit Cauden, Pierre Khorsand et Matthieu Burnel nous a conquis !
Si vous aimez l’humour décalé et sans filtre, ne passez pas à côté de cette belle soirée !
Fou rire garanti !
Sur les ailes du temps la tristesse s'envole !
En proie chacun à un deuil d'amour, inconsolables, la Marquise et le Chevalier, voisins de jardin, voisins de chagrin, n'en finissent pas de se tourner autour, croyant vivre une amitié et non pas un amour ....
Nos deux héros, malheureux comme les pierres, prisonniers des conventions, de leur extrême pudeur, et d'une formidable confusion des sentiments, trouvent dans la tristesse de l'autre de quoi apaiser la leur.
Plus libres et plus avisés, leurs servante et valet, qui eux ne font pas tant de manières, tentent de les rapprocher et par là même se découvrent des sentiments.
La nature on le sait a horreur du vide, et ces deux infirmes de la parole tentent de le remplir avec des mots, tandis que leurs corps, qui ont un coup d'avance, disent clairement le contraire.
Croyez-moi, ils sont peu nombreux, metteurs en scène comme comédiens à pouvoir faire vibrer une salle entière pendant près de 2H avec un tel texte, écrit en 1727, tant la langue est en décalage avec l'intrigue, tant elle se contredit et entraîne les personnages d'un malentendu à l'autre.
Alain Françon nous prouve une fois de plus, s'il en était besoin, qu'il possède un vrai génie théâtral, ainsi qu'un sens du verbe hors du commun. Brillant directeur d'acteurs, formidable jongleur de mots.....
Dans un décor absolument sublime où chaque tableau est magnifié par l'immense fresque végétale, les comédiens nous régalent, nous enchantent et nous emmènent dans une autre époque, un temps où l'on prenait le temps.
Georgia Scalliet, divine marquise, nous fait entendre à la perfection la dualité de son personnage, alternant avec un égal bonheur profondeur et légèreté.
Pierre François-Garrel, plus vrai que nature en Chevalier désespéré et sourd à ses propres inclinations.
Suzanne De Baecque, géniale en servante mi dévouée mi espiègle.
Son prétendant Thomas Blanchard, bluffant de naturel.
Alexandre Ruby, comte d'une grande classe.
Quant à Rodolphe Congé, sa pédanterie n'a d'égale que sa mauvaise foi.
Ainsi La Fontaine avait-il bien raison avec sa "Jeune veuve"
- La perte d'un époux ne va point sans soupirs
- On fait beaucoup de bruit et puis on se console
- Sur les ailes du temps la tristesse s'envole
- Le temps ramène les plaisirs.
- .....On dit qu'on est inconsolable
- On le dit mais il n'en est rien !
Indéniablement, notre coup de coeur de ce début d'été !!
Sylvie Tuffier
En proie chacun à un deuil d'amour, inconsolables, la Marquise et le Chevalier, voisins de jardin, voisins de chagrin, n'en finissent pas de se tourner autour, croyant vivre une amitié et non pas un amour ....
Nos deux héros, malheureux comme les pierres, prisonniers des conventions, de leur extrême pudeur, et d'une formidable confusion des sentiments, trouvent dans la tristesse de l'autre de quoi apaiser la leur.
Plus libres et plus avisés, leurs servante et valet, qui eux ne font pas tant de manières, tentent de les rapprocher et par là même se découvrent des sentiments.
La nature on le sait a horreur du vide, et ces deux infirmes de la parole tentent de le remplir avec des mots, tandis que leurs corps, qui ont un coup d'avance, disent clairement le contraire.
Croyez-moi, ils sont peu nombreux, metteurs en scène comme comédiens à pouvoir faire vibrer une salle entière pendant près de 2H avec un tel texte, écrit en 1727, tant la langue est en décalage avec l'intrigue, tant elle se contredit et entraîne les personnages d'un malentendu à l'autre.
Alain Françon nous prouve une fois de plus, s'il en était besoin, qu'il possède un vrai génie théâtral, ainsi qu'un sens du verbe hors du commun. Brillant directeur d'acteurs, formidable jongleur de mots.....
Dans un décor absolument sublime où chaque tableau est magnifié par l'immense fresque végétale, les comédiens nous régalent, nous enchantent et nous emmènent dans une autre époque, un temps où l'on prenait le temps.
Georgia Scalliet, divine marquise, nous fait entendre à la perfection la dualité de son personnage, alternant avec un égal bonheur profondeur et légèreté.
Pierre François-Garrel, plus vrai que nature en Chevalier désespéré et sourd à ses propres inclinations.
Suzanne De Baecque, géniale en servante mi dévouée mi espiègle.
Son prétendant Thomas Blanchard, bluffant de naturel.
Alexandre Ruby, comte d'une grande classe.
Quant à Rodolphe Congé, sa pédanterie n'a d'égale que sa mauvaise foi.
Ainsi La Fontaine avait-il bien raison avec sa "Jeune veuve"
- La perte d'un époux ne va point sans soupirs
- On fait beaucoup de bruit et puis on se console
- Sur les ailes du temps la tristesse s'envole
- Le temps ramène les plaisirs.
- .....On dit qu'on est inconsolable
- On le dit mais il n'en est rien !
Indéniablement, notre coup de coeur de ce début d'été !!
Sylvie Tuffier
De l'importance des cages d'escalier !
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !
Si vous ne m'aimiez pas, vous ne le crieriez pas si fort !
Léocadia est une des trois pièces roses d' Anouilh, et fut un gros succès à sa création à la Michodière en 1940.
Vertiges de l'amour, amour perdu, amour naissant, amour heureux ou malheureux mais amour toujours.
Une fable moderne qui nous parle du besoin que nous avons tous de nous raconter sans cesse des histoires.
La jeune Compagnie " Les Ballons Rouges" qui s'était déjà distinguée avec "Le Barbier de Séville" s'empare de ce conte de fées et, gardant l'esprit de l'auteur, nous invite dans ce théâtre populaire qui n'a pas vieilli malgré les années.
David Legras est aux commandes de cette charmante histoire romantique à souhait, dans laquelle les sentiments et le rire se mêlent d'une bien jolie manière.
La mise en scène et la scénographie sont aussi réussies qu'ingénieuses.
Un grand manège aux airs de gloriette occupe le plateau, et tourne au gré des scènes et des espaces où se situe l'intrigue.
Les comédiens s'y tiennent soit debout, soit assis sur de très petits sièges, créant ainsi encore plus d'intimité.
L'interprétation est savoureuse, avec d'un côté Valérie Français, parfaite en comtesse déjantée, Axel Stein-Kurdzielelewicz, inénarrable dans le rôle de Germain et dont les chapeaux n'ont d'égal que la maladresse, et Drys Penthier, très à l'aise en serveur pas très malin.
Camille Delpech et Emilien Raineau incarnent quant à eux le couple romantique de cette comédie où la tendresse finit par prendre le dessus.
Les quelques petites longueurs - qui seront vite gommées avec le temps - ne doivent pas vous empêcher d'aller applaudir cette jeune et talentueuse troupe.
Dimanche dernier, les bravos étaient au rendez-vous !
Sylvie Tuffier
Léocadia est une des trois pièces roses d' Anouilh, et fut un gros succès à sa création à la Michodière en 1940.
Vertiges de l'amour, amour perdu, amour naissant, amour heureux ou malheureux mais amour toujours.
Une fable moderne qui nous parle du besoin que nous avons tous de nous raconter sans cesse des histoires.
La jeune Compagnie " Les Ballons Rouges" qui s'était déjà distinguée avec "Le Barbier de Séville" s'empare de ce conte de fées et, gardant l'esprit de l'auteur, nous invite dans ce théâtre populaire qui n'a pas vieilli malgré les années.
David Legras est aux commandes de cette charmante histoire romantique à souhait, dans laquelle les sentiments et le rire se mêlent d'une bien jolie manière.
La mise en scène et la scénographie sont aussi réussies qu'ingénieuses.
Un grand manège aux airs de gloriette occupe le plateau, et tourne au gré des scènes et des espaces où se situe l'intrigue.
Les comédiens s'y tiennent soit debout, soit assis sur de très petits sièges, créant ainsi encore plus d'intimité.
L'interprétation est savoureuse, avec d'un côté Valérie Français, parfaite en comtesse déjantée, Axel Stein-Kurdzielelewicz, inénarrable dans le rôle de Germain et dont les chapeaux n'ont d'égal que la maladresse, et Drys Penthier, très à l'aise en serveur pas très malin.
Camille Delpech et Emilien Raineau incarnent quant à eux le couple romantique de cette comédie où la tendresse finit par prendre le dessus.
Les quelques petites longueurs - qui seront vite gommées avec le temps - ne doivent pas vous empêcher d'aller applaudir cette jeune et talentueuse troupe.
Dimanche dernier, les bravos étaient au rendez-vous !
Sylvie Tuffier
Au théâtre de Poche, on aime la littérature. Et quoi de mieux que de la découvrir en musique ? Dans Le Bonheur conjugal, Anne Richard nous raconte avec sa voix si expressive les tribulations de Macha, jeune fille de 17 ans éprise de Sergei Nicholaevitch, son ainé de plus de vingt ans, accompagnée par Nicolas Chevereau au piano.
Le décor est planté : un panneau peint représentant les vergers de la maison familiale, mis en lumière pour signifier la nuit ou les différentes saisons dans le récit. Les premières notes de Quasi une fantasia s’élèvent et avec elles, la description de l’adolescence de Macha dans cet environnement bucolique. La mise en scène permet à l’actrice de pleinement incarner les deux amants du roman. Progressivement, elle nous entraîne avec son phrasé hypnotisant dans les méandres de la psyché de la jeune femme découvrant l’amour, d’abord passionnel puis conjugal. Le parcours émotionnel est émouvant, d’autant plus que l’interprétation d’Anne Richard est impeccable. Elle exprime de tout son corps les ressentis de Macha, avec une grande justesse. Jean-François Balmer fait quelques apparitions silencieuses en tant que Sergei, mais c’est toujours l’actrice qui parle en son nom. La transition entre les deux personnages est transparente, par le seul jeu de la comédienne.
La mélodie de Beethoven est une composante à part entière de l’histoire qui nous est contée. L’interprétation de Nicholas Chevereau est impeccable. Elle nous guide avec l’héroïne jusqu’à sa constatation finale sur le bonheur conjugal.
Une belle pièce pour une belle vie.
Le décor est planté : un panneau peint représentant les vergers de la maison familiale, mis en lumière pour signifier la nuit ou les différentes saisons dans le récit. Les premières notes de Quasi une fantasia s’élèvent et avec elles, la description de l’adolescence de Macha dans cet environnement bucolique. La mise en scène permet à l’actrice de pleinement incarner les deux amants du roman. Progressivement, elle nous entraîne avec son phrasé hypnotisant dans les méandres de la psyché de la jeune femme découvrant l’amour, d’abord passionnel puis conjugal. Le parcours émotionnel est émouvant, d’autant plus que l’interprétation d’Anne Richard est impeccable. Elle exprime de tout son corps les ressentis de Macha, avec une grande justesse. Jean-François Balmer fait quelques apparitions silencieuses en tant que Sergei, mais c’est toujours l’actrice qui parle en son nom. La transition entre les deux personnages est transparente, par le seul jeu de la comédienne.
La mélodie de Beethoven est une composante à part entière de l’histoire qui nous est contée. L’interprétation de Nicholas Chevereau est impeccable. Elle nous guide avec l’héroïne jusqu’à sa constatation finale sur le bonheur conjugal.
Une belle pièce pour une belle vie.