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Judith Policar - Comme il vous plaira
Judith Policar - Comme il vous plaira
Superstar
19 ans
13 espions
espionner Ne plus espionner
J'adore le théâtre j'y vais toutes les semaines, environ 2 à 3 fois !
J'ai décidé d'écrire sur chaque pièce vue !
Son blog : https://commeilvousplairablog.wordpress.com
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Ses critiques

98 critiques
Schatten (Eurydike sagt)

Schatten (Eurydike sagt)

9/10
16
Le 21/01 à 15h30, à Paris

Orphée (Renato Schuch) est un chanteur-star adoré de toutes. Eurydice, sa femme, veut se consacrer à l’écriture, mais elle est prisonnière de son époux qui ne la laisse pas être autre chose que son objet. Lors d’un concert d’Orphée, elle meurt d’une morsure de serpent. Orphée dévasté par cette disparition décide d’aller la chercher là où elle est.

Jusque-là tout semble à peu près concordant avec le mythe que chacun connait.

La pièce se déroule en réalité dans l’esprit d’Eurydice. C’est elle qui raconte son histoire.

Orphée est un homme possessif et dominant. Au début du spectacle, il appelle Eurydice, qui est sur la route, et exige d’elle qu’elle le retrouve immédiatement. « J’ai besoin de toi, ici. Maintenant. » lui dit-il.

Orphée devient la caricature de l’homme haïssable. Lorsqu’il va la chercher auprès d’un homme mystérieux (Maik Solbach) que l’on peut apparenter à Hadès, elle se rend vite compte qu’elle ne restera à jamais qu’un « objet quelconque », qu’une « ombre ». C’est elle qui décide donc de rester là où elle est. Elle y sera plus libre.

La mise en scène de Katie Mitchell présente le texte, fort, d’Elfriede Jelinek sous la forme d’un tournage en temps réel. Il était donc nécessaire d’avoir deux Eurydice. L’une parlant comme une voix off (Cathlen Gawlish), installée dans une sorte de cabine d’enregistrement. L’autre jouant sur le plateau (Jule Böwe). De la même manière, Katie Mitchell a recours à une doublure mains pour Orphée qui, évidemment ne peut être à deux endroits simultanément.

On voit donc les coulisses du tournage d’un film.

Bien que la vidéo soit extrêmement présente, et même dominante, j’ai trouvé que celle-ci était là comme un support nécessaire. Autrement dit, le théâtre ne s’efface aucunement derrière elle. L’artificialité, l’illusion en était d’autant plus forte que l’on voyait en temps réel les coulisses et la réalisation à l’écran. C’est l’addition des deux qui donne naissance au produit final.

Après Les Bonnes lors du festival d’Avignon 2017, Katie Mitchell signe un nouveau chef-d’oeuvre. J’ai hâte de découvrir son spectacle d’après Marguerite Duras aux Bouffes du Nord, La maladie de la mort.

NB: Le spectacle Schatten (Eurydike Sagt) se joue jusqu’au 28 janvier à La Colline et la salle n’était pas pleine … Vous aurez compris que je ne peux que vous encourager à aller le voir !!
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Cent mètres papillon

Cent mètres papillon

9/10
23
Le 18/01, à 20h30, à Paris

Cent mètres papillon est un "seul en scène". Dès notre entrée dans la salle, Maxime Taffanel est sur le plateau, vide (à l’exception d’une chaise au fond de la scène). Il nous raconte l’histoire de Larie, nageur de haut niveau. Le personnage est comme emprisonné par l'eau, captif des mouvements qu'il doit sans cesse répéter. Ce qui l’empêche d’exprimer sa pensée et ses sentiments et ses sensations. Le plateau de théâtre devient alors un outil d’expression. Il danse. Il joue. Il nage. Il nage devant nous sur ce plateau presque vide. Ce plateau qui lui appartient. Le comédien donne corps à tous les personnages à qui il fait appel pour raconter son histoire. De Larie à son coach en passant par sa mère et les autres nageurs qui l’entourent. 

Maxime Taffanel, sous la direction de Nelly Pulicani, crée une partition à partir d’un mouvement. Par exemple, la culbute devient un enchainement de rythme : croche, soupir, croche, blanche, etc. 

Un très beau spectacle porté par un comédien de haut niveau.
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Anne Delaleu
Anne Delaleu

merci je le note pour Avignon !

0
Dimanche 27 mai 2018
Judith Policar - Comme il vous plaira
Judith Policar - Comme il vous plaira

Super ! Vous ne le regretterai pas ;)

0
Dimanche 27 mai 2018
Le nazi et le barbier

Le nazi et le barbier

8/10
73
Le 14/01 à 17h, à Paris

Après avoir découvert le comédien, David Nathanson, au Théâtre de la Reine Blanche dans D’autres vies que la mienne une adaptation du roman d’Emmanuel Carrère, je me suis empressée d’aller voir la reprise de son précédent spectacle Le nazi et le barbier. Et je n’ai pas été déçue.

Le comédien se métamorphose et passe d’un personnage à l’autre grâce à des intonations de voix et à son regard ( par exemple en louchant ) aidé par des jeux de lumières réalisés par Anais Souquet. Son personnage (Max Schulz) devient ainsi Itzig Finkelstein, un ami d’enfance juif à qui il a lui même ôté la vie. « Je suis devenu toi », proclame-t-il avec délectation. Il ira même jusqu’a se faire tatouer un numéro de détenu de camp de concentration, laissant croire qu’il a connu les conditions de survie à Auschwitz. Spectacle effrayant que cette transformation de l’ami fidèlei au tortionnaire dépourvu de la moindre humanité. Le comédien est absolument étonnant et saisissant. Il sert magistralement un texte difficile sur la Seconde guerre mondiale. Ce récit sur cette période noire de l’Histoire du point de vue d’un nazi est particulièrement fort et angoissant.

Un spectacle nécessaire sur les méandres de l’âme humaine !
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Nos éducations sentimentales

Nos éducations sentimentales

10/10
27
Le 13/01/18 à Paris

Que se passe-t-il quand Flaubert rencontre Truffaut ?
La compagnie Eulalie n'adapte pas le roman de Flaubert mais elle s’en empare comme toile de fond de l'histoire qu'elle souhaite raconter. L’Éducation sentimentale rencontre l’univers de Truffaut.

En effet, ce dernier est bien perceptible, dès les premières minutes, grâce à l'utilisation d'une voix off (Frédéric Cherboeuf). On peut retrouver ce procédé dans la quasi-totalité de ses films. On peut également repérer tout le long du spectacle des références au cinéma de Truffaut. Tout d’abord l’évocation du Dernier métro par les deux amis Henri (Xavier Clion) et Frédéric (Julien Saada). Puis, lorsque ce dernier arrive à Paris, on peut voir derrière lui la Tour Eiffel, laquelle apparaît dans toutes les œuvres de Truffaut.
On peut également retrouver des images de Domicile conjugal ou encore voir une référence à la fameuse scène de L’amour en fuite (dernier volet de la saga Doinel) dans laquelle Antoine Doinel devant son miroir déclame le nom des deux femmes qu’il « possède ». Dans le spectacle on entend alors la voix off, dire « son visage s’offrit à lui dans la glace » pendant que Frédéric prononce le nom de Marie Arnoux (Valérie Blanchon).

Se mêle donc à l’histoire de Frédéric Moreau, héros de Flaubert, celle d'Antoine Doinel et du génie de Truffaut.
Nos éducations sentimentales est donc le fruit de la rencontre entre deux génies, avec comme toile de fond l’actualité politique telle que la crise des migrants.
Tout cela nous embarque dans un tourbillon de la vie exaltant porté par d’excellents comédiens ! Un spectacle à vivement recommander.
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Le monde renversé

Le monde renversé

8/10
17
Le 11/01/18 à Paris

Le monde renversé et le premier spectacle du Collectif Marthe. Ce collectif est formé de quatre femmes talentueuses et énergiques. Dès notre entrée dans la salle elles sont sur scène et le spectacle commence immédiatement. La salle est allumée durant la quasi-totalité de la représentation ce qui fait que nous avons réellement le sentiment d’être impliqués dans leur propos.

Le début se présente sous la forme d’une conférence. Les comédiennes nous montrent des photos de sorcières qui ont marqué l’histoire : de Jeanne d’Arc à Esméralda en passant par une femme enceinte disséquée. Elles remettent en cause les théories de Marx et de Foucault en soulignant qu’ils ont mésestimé la place que les femmes avaient (et ont) dans la société.

A travers un montage de textes, en partant de l’essai de Silvia Federici Caliban et la sorcière, elles soulignent la stigmatisation du corps de la femme à travers les siècles.

Pour cela, elles se mettent en scène interprétant à tour de rôle Marthe, Henri II, un prêtre, Foucault, Marx etc. Elles passent chacune dans les chaussures de Marthe. Cette dernière est une jeune femme qui sera jugée coupable de sorcellerie par son silence et parce qu’elle a souhaité travailler au lieu de se soumettre aux ordres du roi, lequel avait ordonné aux femmes de s’occuper du foyer et de rien d’autre.

On aimerait voir plus de spectacles de ce genre, c’est-à-dire riches d’un message politique dont la brûlante actualité n’échappera à personne. Merci à ce collectif, que l’on suivra de très près !
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