Ses critiques
98 critiques
7/10
Le 17/02, 19h, Paris
Ce spectacle met en scène trois personnages, trois solitudes. Nous entendons en effet trois monologues qui relate une même période vécue différemment pour chacun des personnages, reliés par Francis Hardy, guérisseur (interprété par Xavier Gallais – en alternance avec Thomas Durand). Francis Hardy vivait sur les routes avec sa femme Grace (Bérangère Gallot) et son impresario Jerry (Hervé Jouval). Ils passent tous les trois sur le plateau, l’un après l’autre, pour nous raconter comment ils ont vécu un épisode de leur vie commune. Les histoires sont singulières, bien que l’on puisse évidemment trouver des points communs entre les trois récits. Chacun relie ce même événement à un autre plus personnel qu’ils sont seuls à pouvoir évoquer. Jerry (l’impresario) nous raconte comment il a appris la mort de Grace. Cette dernière évoque les mensonges continuels de Francis et son besoin de toujours transformer la réalité.
Quand ils nous parlent tous deux de Francis, nous ressentonsl’amour qu’ils avaient, chacun à sa façon, pour lui. On ressent chez eux l’humanité dont Francis semble manquer.
Le texte est de Brian Friel, surnommé le Tchekhov irlandais. En effet, tel l’auteur russe, il dépeint la vie quotidienne de personnes qui pourraient tout à fait avoir existé.
La mise en scène, de Benoit Lavigne, est assez dépouillée. On voit sur le plateau 13 chaises disposées autour de la scène. Les comédiens jouent avec. Parfois ils parlent à une chaise vide comme si l’un de leurs compagnons de route était là ou alors parfois comme s’il s’agissait d’un client de Francis.
On peut voir ses chaises vides, comme métaphore du vide de leurs vies. La souffrance de leur solitude commune.
La fumée utilisée (avec parcimonie) pendant le spectacle a un réel poids dramaturgique puisqu’elle est essentiellement visible au moment de leur passage en Ecosse. Dans ce pays, la brume est souvent très présente ce qui trouble la vision. La fumée était donc là pour évoquer l’atmosphère écossaise. Nous étions donc dans le même état qu’eux.
Un beau spectacle porté par d’excellent.e.s comédien.ne.s !
Ce spectacle met en scène trois personnages, trois solitudes. Nous entendons en effet trois monologues qui relate une même période vécue différemment pour chacun des personnages, reliés par Francis Hardy, guérisseur (interprété par Xavier Gallais – en alternance avec Thomas Durand). Francis Hardy vivait sur les routes avec sa femme Grace (Bérangère Gallot) et son impresario Jerry (Hervé Jouval). Ils passent tous les trois sur le plateau, l’un après l’autre, pour nous raconter comment ils ont vécu un épisode de leur vie commune. Les histoires sont singulières, bien que l’on puisse évidemment trouver des points communs entre les trois récits. Chacun relie ce même événement à un autre plus personnel qu’ils sont seuls à pouvoir évoquer. Jerry (l’impresario) nous raconte comment il a appris la mort de Grace. Cette dernière évoque les mensonges continuels de Francis et son besoin de toujours transformer la réalité.
Quand ils nous parlent tous deux de Francis, nous ressentonsl’amour qu’ils avaient, chacun à sa façon, pour lui. On ressent chez eux l’humanité dont Francis semble manquer.
Le texte est de Brian Friel, surnommé le Tchekhov irlandais. En effet, tel l’auteur russe, il dépeint la vie quotidienne de personnes qui pourraient tout à fait avoir existé.
La mise en scène, de Benoit Lavigne, est assez dépouillée. On voit sur le plateau 13 chaises disposées autour de la scène. Les comédiens jouent avec. Parfois ils parlent à une chaise vide comme si l’un de leurs compagnons de route était là ou alors parfois comme s’il s’agissait d’un client de Francis.
On peut voir ses chaises vides, comme métaphore du vide de leurs vies. La souffrance de leur solitude commune.
La fumée utilisée (avec parcimonie) pendant le spectacle a un réel poids dramaturgique puisqu’elle est essentiellement visible au moment de leur passage en Ecosse. Dans ce pays, la brume est souvent très présente ce qui trouble la vision. La fumée était donc là pour évoquer l’atmosphère écossaise. Nous étions donc dans le même état qu’eux.
Un beau spectacle porté par d’excellent.e.s comédien.ne.s !
8/10
Le 8/02, 20h30, Paris
Trauma met en scène deux femmes lesbiennes qui ont été (ou le sont toujours) victimes de violence au sein de leur foyer. Sujet rarement traité au théâtre. En outre, il est rare de voir deux femmes seules sur un plateau.
Le texte est de Torsten Buchsteiner. Pour l’écrire, il a enquêté dans les foyers d’accueil de femmes victimes de violence. Il s’agit presque d’un spectacle documentaire.
L’écriture, le développement de l’histoire de Verena (Julie Dumas) et de Kitty (Guillermina Celedon) se tissent progressivement.
Elles mettent du temps à mettre des mots sur ce qu’elles ressentent. Un démarrage du spectacle donc assez lent mais qui finalement reproduit d’une certaine manière leur vécu.
Elles ont donc toutes les deux connu un trauma qu’elles cherchent à dépasser. On se laisse donc porter par leur histoire et l'on partage la pulsion auto-destructrice de Kitty.
Alexandra Lacroix et Andreas Westphalen mettent en scène un spectacle où s’opposent deux forces contraires. L’extérieur où Kitty est seule et vulnérable. C’est à l’extérieur que Marco (son compagnon) la frappe, c’est à l’extérieur que son frère, alors qu’elle n’avait que 15 ans, l’a vendue à ses « amis ». La scénographie met cela en valeur en choisissant de séparer le plateau en deux. Un coté noir (l’extérieur), où le danger règne, et l’autre coté, celui de l’appartement de Vérena entièrement blanc. Elle ne sort jamais de cette zone.
Le spectacle commence sur des appels de femmes victimes à Vérena qui travaille dans une association. Vérena aide ses femmes à prononcer les non-dits, les blessures enfouies. Le spectacle. commence donc sur la violence, la douleur pour finalement basculer dans l’amour, dans la vie. Une ode à cette dernière dans un monde brutal où les femmes ne sont pas assez souvent écoutées et crues. Les deux comédiennes sont excellentes. Elles contribuent fortement à donner un puissant relief à l'histoire qui nous est contée.
Trauma met en scène deux femmes lesbiennes qui ont été (ou le sont toujours) victimes de violence au sein de leur foyer. Sujet rarement traité au théâtre. En outre, il est rare de voir deux femmes seules sur un plateau.
Le texte est de Torsten Buchsteiner. Pour l’écrire, il a enquêté dans les foyers d’accueil de femmes victimes de violence. Il s’agit presque d’un spectacle documentaire.
L’écriture, le développement de l’histoire de Verena (Julie Dumas) et de Kitty (Guillermina Celedon) se tissent progressivement.
Elles mettent du temps à mettre des mots sur ce qu’elles ressentent. Un démarrage du spectacle donc assez lent mais qui finalement reproduit d’une certaine manière leur vécu.
Elles ont donc toutes les deux connu un trauma qu’elles cherchent à dépasser. On se laisse donc porter par leur histoire et l'on partage la pulsion auto-destructrice de Kitty.
Alexandra Lacroix et Andreas Westphalen mettent en scène un spectacle où s’opposent deux forces contraires. L’extérieur où Kitty est seule et vulnérable. C’est à l’extérieur que Marco (son compagnon) la frappe, c’est à l’extérieur que son frère, alors qu’elle n’avait que 15 ans, l’a vendue à ses « amis ». La scénographie met cela en valeur en choisissant de séparer le plateau en deux. Un coté noir (l’extérieur), où le danger règne, et l’autre coté, celui de l’appartement de Vérena entièrement blanc. Elle ne sort jamais de cette zone.
Le spectacle commence sur des appels de femmes victimes à Vérena qui travaille dans une association. Vérena aide ses femmes à prononcer les non-dits, les blessures enfouies. Le spectacle. commence donc sur la violence, la douleur pour finalement basculer dans l’amour, dans la vie. Une ode à cette dernière dans un monde brutal où les femmes ne sont pas assez souvent écoutées et crues. Les deux comédiennes sont excellentes. Elles contribuent fortement à donner un puissant relief à l'histoire qui nous est contée.
9/10
1/02, 19h, Paris
François Cervantes, seul en scène pendant près d’une heure, nous offre un texte poignant inspiré de lettres qu’il a échangées avec Erik Ferdinand, un prisonnier, durant deux années
Il reste pendant toute la durée du spectacle quasiment immobile au centre d’un plateau à peine éclairé.
Nous pouvons deviner au fil de la pièce (quand nos yeux commencent à s’habituer à l’obscurité) certains éléments de la scénographie. Par exemple, une table, côté cour. Cette table est aussi bien la table d’Erik que celle de F.Cervantes.
Ce témoignage d’une correspondance peu ordinairei dénonce l’inhumanité de ce que vivent les prisonniers.
On ne peut pas ressortir de ce spectacle sans être bouleversé et sans se dire qu’il devrait y avoir tellement d’autres alternatives à la prison, laquelle ne peut pas être la solution à tous les problèmes.
On apprend à connaître Erik. Il devient presque quelqu’un de familier, à tel point que nous avons l’impression de l’avoir réellement rencontré.
On découvre qu’il a passé un an en isolement. La scénographie vient alors prendre tout son sens. En effet, l’obscurité et les jeux de lumières subtils nous donnent l’impression qu’il est seul, enfermé devant la foule de spectateurs que nous sommes. On ressent vraiment cette sensation d’enfermement, d’isolement. C’est probablement ce que ressentent les prisonniers à qui la parole est retirée, que personne n'écoute. Ils sont soumis à un silence forcé.
Le spectacle peut se découper en deux parties. Dans la première, François Cervantes nous parle de lui, de ses rencontres, et évoque Erik à la troisième personne. Puis, dans la seconde, il donne réellement la parole au prisonnier et nous parle comme si Erik nous parlait. Mais ce sont les mots de Cervantes que nous entendons. Il nous livre ce qui l’avait touché dans les lettres d’Erik. Il n’essaie pas d’être Erik. Il reste lui-même. Deux paroles se mêlent donc.
La parole que donne François Cervantes à un prisonnier est entendue par le monde extérieur et même par des prisonniers puisque le spectacle est joué en prison. En revanche, nous a confié l’auteur-comédien, le spectacle provoque un grand silence du côté de l’administration des prisons.
J’aimerais terminer sur ces mots : « Qu’il écrive ce texte et qu’il me mette dedans. Ce sera l’histoire d’un homme qui s’est évadé dans un texte ».
Un très beau spectacle, humble et profond.
François Cervantes, seul en scène pendant près d’une heure, nous offre un texte poignant inspiré de lettres qu’il a échangées avec Erik Ferdinand, un prisonnier, durant deux années
Il reste pendant toute la durée du spectacle quasiment immobile au centre d’un plateau à peine éclairé.
Nous pouvons deviner au fil de la pièce (quand nos yeux commencent à s’habituer à l’obscurité) certains éléments de la scénographie. Par exemple, une table, côté cour. Cette table est aussi bien la table d’Erik que celle de F.Cervantes.
Ce témoignage d’une correspondance peu ordinairei dénonce l’inhumanité de ce que vivent les prisonniers.
On ne peut pas ressortir de ce spectacle sans être bouleversé et sans se dire qu’il devrait y avoir tellement d’autres alternatives à la prison, laquelle ne peut pas être la solution à tous les problèmes.
On apprend à connaître Erik. Il devient presque quelqu’un de familier, à tel point que nous avons l’impression de l’avoir réellement rencontré.
On découvre qu’il a passé un an en isolement. La scénographie vient alors prendre tout son sens. En effet, l’obscurité et les jeux de lumières subtils nous donnent l’impression qu’il est seul, enfermé devant la foule de spectateurs que nous sommes. On ressent vraiment cette sensation d’enfermement, d’isolement. C’est probablement ce que ressentent les prisonniers à qui la parole est retirée, que personne n'écoute. Ils sont soumis à un silence forcé.
Le spectacle peut se découper en deux parties. Dans la première, François Cervantes nous parle de lui, de ses rencontres, et évoque Erik à la troisième personne. Puis, dans la seconde, il donne réellement la parole au prisonnier et nous parle comme si Erik nous parlait. Mais ce sont les mots de Cervantes que nous entendons. Il nous livre ce qui l’avait touché dans les lettres d’Erik. Il n’essaie pas d’être Erik. Il reste lui-même. Deux paroles se mêlent donc.
La parole que donne François Cervantes à un prisonnier est entendue par le monde extérieur et même par des prisonniers puisque le spectacle est joué en prison. En revanche, nous a confié l’auteur-comédien, le spectacle provoque un grand silence du côté de l’administration des prisons.
J’aimerais terminer sur ces mots : « Qu’il écrive ce texte et qu’il me mette dedans. Ce sera l’histoire d’un homme qui s’est évadé dans un texte ».
Un très beau spectacle, humble et profond.
9/10
30/01, 20h30, Paris
Aurélia Thierrée nous plonge dans un monde visuel et sonore dès les premières minutes de son spectacle.
Nous sommes donc en immersion dans l’univers imaginaire et onirique qu’elle a su créer.
Un univers où tout est faux mais pourtant tellement réel.
En effet, nous pouvons voir que la majorité de la scénographie est constituée de toiles qui rappellent à la fois le palais à volonté théâtral et les décors « studio de cinéma ».
On y croit bien que tout porte à nous dire que ce n’est pas vrai. La théâtralité est en effet soulignée en mettant au jour les artifices utilisés.
Au début du spectacle, on voit Aurélia Thierrée au milieu de cartons de déménagement. Elle est également entourée de deux autres hommes (Jaime Martinez, Antonin Maurel) qui semble être des déménageurs. Ces derniers l’incitent très fortement à terminer de tout emballer et de partir.
Les objets sont rebelles. Ils font tout pour ne pas être mis dans des cartons. Par exemple, les chaussures qu’elle retire pour les ranger se retrouvent à nouveau à ses pieds, le carton est vide.
Tout semble s’opposer à ce déménagement.
Elle part dans une rêverie. Elle anime des êtres pas si humains que ça. Elle se promène à travers les murs, poursuivie par une réalité à laquelle elle aimerait échapper. Cette réalité à qui elle dit non. Nous pouvons citer une scène bien particulière où un homme à l’apparence tout à fait réaliste (à la différence de nombreux autres) vient à elle sur une barque, de manière assez onirique, pour lui faire signer un papier. Ce qu’elle refuse sans hésitation. Signer ce papier signifierait pour elle un retour à cette réalité qu’elle fuit et qui, pourtant, vient s’insérer dans le ses rêves.
Jusqu’à ce que la boucle soit bouclée et que la réalité reprenne malheureusement le dessus.
On aurait en effet aimé continuer de se perdre dans les méandres des ses rêves. Un spectacle rare.
Aurélia Thierrée nous plonge dans un monde visuel et sonore dès les premières minutes de son spectacle.
Nous sommes donc en immersion dans l’univers imaginaire et onirique qu’elle a su créer.
Un univers où tout est faux mais pourtant tellement réel.
En effet, nous pouvons voir que la majorité de la scénographie est constituée de toiles qui rappellent à la fois le palais à volonté théâtral et les décors « studio de cinéma ».
On y croit bien que tout porte à nous dire que ce n’est pas vrai. La théâtralité est en effet soulignée en mettant au jour les artifices utilisés.
Au début du spectacle, on voit Aurélia Thierrée au milieu de cartons de déménagement. Elle est également entourée de deux autres hommes (Jaime Martinez, Antonin Maurel) qui semble être des déménageurs. Ces derniers l’incitent très fortement à terminer de tout emballer et de partir.
Les objets sont rebelles. Ils font tout pour ne pas être mis dans des cartons. Par exemple, les chaussures qu’elle retire pour les ranger se retrouvent à nouveau à ses pieds, le carton est vide.
Tout semble s’opposer à ce déménagement.
Elle part dans une rêverie. Elle anime des êtres pas si humains que ça. Elle se promène à travers les murs, poursuivie par une réalité à laquelle elle aimerait échapper. Cette réalité à qui elle dit non. Nous pouvons citer une scène bien particulière où un homme à l’apparence tout à fait réaliste (à la différence de nombreux autres) vient à elle sur une barque, de manière assez onirique, pour lui faire signer un papier. Ce qu’elle refuse sans hésitation. Signer ce papier signifierait pour elle un retour à cette réalité qu’elle fuit et qui, pourtant, vient s’insérer dans le ses rêves.
Jusqu’à ce que la boucle soit bouclée et que la réalité reprenne malheureusement le dessus.
On aurait en effet aimé continuer de se perdre dans les méandres des ses rêves. Un spectacle rare.
8/10
Le 26/01, 19h, Paris
L’histoire commence en 1977. La liaison entre Emma et Jerry est terminée depuis 2 ans.
La pièce retrace leur histoire à rebours. Comment Robert, le mari d’Emma, a t-il découvert la liaison de celle-ci avec son meilleur ami, Jerry? Comment leur histoire a t-elle commencé ? Où et comment se retrouvaient-ils ?
Ces questions trouveront leur réponse au fil de la pièce.
La mise en scène de Christophe Gand, accompagnée de la scénographie ingénieuse de Goury, autorise un changement d’espace rapide et inventif.
En effet, les espaces se modèlent en changeant seulement un détail, par exemple, un dessus de lit, une nappe, une étagère qui se transforme en lit, et d’autres surprises qui servent cette pièce de Pinter à merveille.
La construction du texte et celle de l’espace scénique se répondent et nous permettent de comprendre toutes les subtilités de l’écriture de l’auteur anglais, prix Nobel de littérature en 2005. L’ensemble est servi par un trio d’excellents comédiens (Gaëlle Billaut-Danno, François Feroleto et Lionel Pascal).
L’histoire commence en 1977. La liaison entre Emma et Jerry est terminée depuis 2 ans.
La pièce retrace leur histoire à rebours. Comment Robert, le mari d’Emma, a t-il découvert la liaison de celle-ci avec son meilleur ami, Jerry? Comment leur histoire a t-elle commencé ? Où et comment se retrouvaient-ils ?
Ces questions trouveront leur réponse au fil de la pièce.
La mise en scène de Christophe Gand, accompagnée de la scénographie ingénieuse de Goury, autorise un changement d’espace rapide et inventif.
En effet, les espaces se modèlent en changeant seulement un détail, par exemple, un dessus de lit, une nappe, une étagère qui se transforme en lit, et d’autres surprises qui servent cette pièce de Pinter à merveille.
La construction du texte et celle de l’espace scénique se répondent et nous permettent de comprendre toutes les subtilités de l’écriture de l’auteur anglais, prix Nobel de littérature en 2005. L’ensemble est servi par un trio d’excellents comédiens (Gaëlle Billaut-Danno, François Feroleto et Lionel Pascal).