Connexion
Déconnexion
Déjà inscrit ?
Connectez-vous !
Pas de compte ? Créez le maintenant
Créez votre compte !
 
 
 
  • Accueil
  • La crème des critiques
  • Les pièces géniales
  • Les Expos
  • écrivez une critique
  • Visitez un balcon
Merci de sélectionner la pièce, l'expo que vous voulez critiquer dans la liste ci dessous.
Tapez une partie du nom du spectateur dont vous voulez visiter le balcon !
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Judith Policar - Comme il vous plaira
Judith Policar - Comme il vous plaira
Superstar
19 ans
13 espions
espionner Ne plus espionner
J'adore le théâtre j'y vais toutes les semaines, environ 2 à 3 fois !
J'ai décidé d'écrire sur chaque pièce vue !
Son blog : https://commeilvousplairablog.wordpress.com
  • Son Balcon
  • Son Top 5
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions

Ses critiques

98 critiques
Géographie de l'enfer

Géographie de l'enfer

8/10
16
Le 10/01/18 à Paris,

Un homme (Frédéric Baron), dont le nom nous est inconnu, se retrouve dans un chalet isolé, au milieu d’une forêt, en pleine nuit après un accident de voiture. Il fait la connaissance de Frank (Maxime Le Gac Olanié), J-C (Florent Hu) et Leslie (Jade Fortineau). Il ne semble pas à l’aise. Il n’est pas dans son environnement habituel. Qui est-il ? Comment est-il arrivé là ? Ce sont les premières questions qui nous viennent à l’esprit. Cet homme est-il en train de rêver ? Est-il mort ? Sommes nous en train d’assister à son entrée aux Enfers ?
Le dispositif scénique étant en quadrifrontale, la scène est encadrée par les spectateurs. Il n’y a pas d'issue pour lui.
Adrien Popineau, qui met en scène le spectacle, est parvenu à nous faire entendre un texte qui, bien qu'assez difficile, est d'une extraordinaire puissance. La proximité entre le public et les comédiens rend l’atmosphère lourde et pesante. Et pousse encore au questionnement. Nous nous sentons pris à partie et cherchons donc des réponses.
L'homme présente un vrai contraste avec les autres personnages qui semblent plus habitués à ce type de vie. Il porte un costume Gucci, il est élégant face aux autres qui sont habillés plus simplement. C'est Franck qui l'a trouvé et qui le ramène dans leur chalet. Ne pourrait-on pas rapprocher Frank de la figure de Charon qui fait passer les âmes mortes aux Enfers ?
Un spectacle de qualité avec quatre excellents comédiens.
Signaler
1984 Big Brother, Etat d'Urgence

1984 Big Brother, Etat d'Urgence

9/10
63
Après être allée, à 18h, le 19 décembre, à la Coupole de la Comédie Française écouter, avec grand plaisir, Jennifer Decker lire La ferme des animaux de George Orwell, une heureuse coïncidence m’a conduite, à 21h, au Théâtre de Ménilmontant pour 1984, une adaptation de Alan Lyddiard mis en scène par Sébastien Jeannerot. Soirée Orwell, par conséquent.

Dans La ferme des animaux, George Orwell décrit comment les animaux prennent possession de la ferme et chassent M. Jones leur maitre. Puis comment progressivement les cochons (et les chiens) prennent le pouvoir et deviennent « plus égaux que d’autres », jusqu’à ce que l’on ne puisse plus faire la différence entre cochons et humains pas tout à fait humains.

Dans 1984, il décrit une société uniformisée sous « l’ère de Big Brother » où l’humain n’existe pas, où le simple fait de penser est un crime.

Sur scène, les comédiens sont tous habillés à l’identique, sauf O’Brien qui se distingue des autres. Il est là pour vider chaque citoyen de son individualité et pour les remplir à sa guise afin de leur inculquer une nouvelle vérité, celle dictée par Big Brother. Il doit pouvoir leur faire croire que 2+2=5, et le jour où il y parviendra il aura gagné.
Mais Winston, le personnage principal, résiste à toutes les tortures que O’Brien peut lui infliger. Winston déclare que « l’humanité le vaincra ». Il résiste jusqu’au moment où O’Brien, qui connait sa seule faille, la phobie des rats, décide de l’utiliser. C’est cette peur des rats qui fait capituler Winston et lui faire déclarer qu’il aime Big Brother.

Sébastien Jeannerot met en scène le roman d’Orwell en chef d’orchestre. Il mêle ainsi la musique, envahissante qui nous plonge dans un univers parfois insoutenable mais nécessaire, et la vidéo, dont la place est importante. Lorsque j’ai vu la présence de cette dernière sur des photos je me suis pourtant dit : « Encore un spectacle qui ne sait pas quoi faire sur le plateau, alors un peu de vidéo… » Et bien, non, j’ai été agréablement surprise. C’est une des premières fois où je vois une utilisation aussi intelligente de la vidéo. Elle devient un partenaire de scène pour les comédiens. Elle permet de montrer des choses que la scène ne permet pas de montrer, tout en travaillant le lien de cohérence entre la scène et l’écran. On n’a absolument pas l’impression d’une alternance vidéo/scène, comme on peut le voir souvent ces derniers temps .. Voici un excellent spectacle qui clôt mon année 2017 en remettant en question mes préjugés sur les liens entre théâtre et vidéo.

Ce spectacle est d’autant plus nécessaire aujourd’hui qui l’administration américaine « a décidé d’interdire l’usage de certains mots, tels « fœtus », « transgenre », « diversité » ou encore « fondé sur la science » dans les documents officiels des agences fédérales de santé ». Ce qui n’est évidemment pas sans rappeler le concept de novlangue formulé par George Orwell dans 1984, concept qui vise donc à appauvrir la langue.

Je ne peux que conseiller ce spectacle et inciter, comme Sébastien Jeannerot (qui joue Winston et met en scène) à la fin du spectacle, à lire le roman …
Signaler
Les Trois Soeurs

Les Trois Soeurs

8,5/10
54
Le 3 décembre 2017 à 15h , Paris

Après son Medea, que j’ai pu voir en juin dernier à L’Odéon, où il donnait à voir une Médée ancrée dans le monde d’aujourd’hui, Simon Stone monte à présent une adaptation des Trois Soeurs de Tchekhov. Avec un dispositif scénique qui ne peut pas ne pas rappeler celui mis en place pour Ibsen huis, que j’ai pu voir en juillet dans la cour du lycée Saint-Joseph à Avignon. Il s’agit d’une maison qui peut tourner et donc pouvant donner différents aspects du lieu sans rupture dans le rythme de l’histoire par la nécessité de changer de décor. De plus, on peut voir chaque membre de la famille évoluer sans cesse même si le personnage n’intervient pas directement dans la scène. Nous nous immisçons dans l’intimité de cette famille. Ce sentiment est renforcé par l’ouverture du spectacle : lorsque le rideau se lève quelques personnages sont déjà sur le plateau. Nous avons donc réellement l’impression de prendre l’action In medias res.

Toute la maison vit ! Nous voyons les personnages évoluer, prendre part à l’organisation de la vie de la maison. Ce qui donne le sentiment aux spectateurs d’être en position de voyeurs. Nous sommes comme une petite souris qui prendrait part à un moment de vie.

On peut souligner l’importance de la justesse pour Tchekhov. De la même façon que Julie Deliquet qui a trouvé plus pertinent de mettre à la place d’une partie de réussite, une séance de ciné-club avec Vania, Simon Stone va encore au-delà avec ses spectacles. En effet, ses Trois soeurs offre une vision contemporaine du texte tchékhovien. Les trois soeurs font face à des problèmes d’aujourd’hui auxquels chacun peut être confronté et donc en mesure de s’y identifier. Par exemple Irina (la plus jeune des soeurs, jouée par Eloïse Mignon) est vegan. Qui ne connaît pas dans son entourage une situation comparable ?

Ils parlent de politique, de l’Amérique de Trump, espérant que ce n’est qu’un canular géant et qu’il n’a jamais réellement existé.
Simon Stone dénonce également l’importance trop grande que l’informatique a prise dans nos vies. Si bien que Roman (Frédéric Pierrot) décide de prendre un mois de vacances informatiques.
Bien qu’il change considérablement le texte, Simon Stone garde bel et bien l’essence de l’esprit du dramaturge russe.
Signaler
Hamlet je suis vivant vous êtes mort

Hamlet je suis vivant vous êtes mort

5/10
47
Le 8/12/17 à Montreuil

J’attendais ce spectacle depuis tellement longtemps pour voir enfin Serge Merlin sur scène…

Pendant tout le spectacle, j’espère, puis je m’impatiente : toujours pas de Serge Merlin sur le plateau ! Mon attente sera définitivement vaine puisqu’à la fin de la « représentation » on vient nous informer que Serge Merlin n’a pas pu assurer la représentation de ce soir. N’auait-il pas été plus judicieux de nous prévenir avant ?

L’équipe a souhaité malgré tout nous montrer les parties vidéos et sonores. Ces parties perdent je pense énormément leur intérêt sans une présence physique sur le plateau.

Je n’ai donc pas pu voir l’intégralité du spectacle. Je vais donc parler de ce que j’ai vu, à savoir les parties qui existent en dehors du temps de la représentation.

Ces parties paraissent très longues puisqu’en effet le spectacle tel que je l’ai vu a duré 1h, pour une durée normale d’ 1h15. On peut ausément déduire que le comédien interagissait avec la vidéo dans un dialogue constant. Donnant une résonance probablement plus profonde à ces images et ces sons qui sont restés assez flous pour moi.

Ce spectacle peut tout de même être vu comme un hommage à la figure mythique d’Hamlet et à ses nombreuses adaptations cinématographique et théâtrales. Nous pouvons par exemple apercevoir Lars Eidinger, le Hamlet de Thomas Ostermeier, ou encore Adrian Lester, celui de Peter Brook.

Cet Hamlet-là aurait dû être un seul en scène rejoignant ainsi ce que Bob Wilson avait pu faire avec Hamlet: A monologue. Une partie du dispositif scénique peut en effet être vu comme un clin d’oeil à ce spectacle, puisque nous pouvons voir sur le plateau un parallélépipède rectangle noir qui peut sans aucun doute être mis en écho avec la superposition de rectangles sur laquelle jouait Bob Wilson dans son spectacle mythique.

Voilà, trop frustrée de ne pas avoir vu cette grande figure du théâtre qu’est Serge Merlin, je m’arrête en disant que Serge Merlin ne m’aura donc pas enchanté !
Signaler
Trio en Mi-Bémol

Trio en Mi-Bémol

9/10
21
Le 30/11 à 19h, Paris

On retrouve avec plaisir les élèves comédiens de la Comédie-Française (promotion de 2013). Ils ont formé ensemble un collectif : Le Collectif Colette.

En entrant dans la salle, nous pouvons voir un plateau presque nu, une table et deux chaises. Des espaces seront par la suite créés par la lumière. Je découvre ici, grâce à eux, le seul texte que Rohmer ait écrit pour le théâtre et c’est une petite pépite.

Paul et Adèle n’ont rien en commun, si ce n’est la musique. Quelle place celle-ci a t-elle dans nos vies ? Pour Paul, elle raconte tellement plus que pour la plupart des gens.Elle possède un langage tout particulier qui permet de dire des choses que les mots ne peuvent dire.

Paul et Adèle ont, tout particulièremment, en commun leur amour pour le Trío n° 2, en Mi Bémol op. 100, D. 929 de Franz Schubert. Paul y voit une histoire d’amour entre un piano, un violon et un violoncelle. Le comédienl, Blaise Pettebone , donne vie au morceau en mimant avec les mains, mais aussi par les expressions du visage.

Un spectacle touchant et humble où nos coeurs s’éprennent (pour faire un petit clin d’oeil à un autre très beau spectacle d’après les films de Rohmer mis en scène par Thomas Quillardet.)

On se retrouve dans un trio, ce spectacle est une histoire d’amour entre Paul, Adèle et le public. C’est donc un spectacle qui parle de nous, de notre rapport à la musique (et à l’art en général), au langage…

J’ai hâte de découvrir leur prochaine création, en janvier prochain au Théâtre de L’opprimé également : Cent mètres papillon
Signaler
  • 6
  • 7
  • 8
  • Que pensez-vous du site ?
  • Plan du site
  • Écrire sur une pièce non référencée
  • Écrire sur une pièce plus jouée
  • Critiques de théâtre
  • Quel site de réservation choisir ?
  • Interviews et articles de la Rédaction
  • Comédie Française
  • Avis de spectateurs
  • Les Tomates AuBalcon 2015
  • Expositions Temporaires
  • Les meilleures pièces
  • AuBalcon.fr dans la presse
  • Qui sommes nous ?
  • Les Triomphes AuBalcon 2016
  • Contactez-nous
Design By Sistart - Intégré par iKadoc