Son balcon
SAISON 2024-2025
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
3 358reçus
Superstar
Son classement : 33 / 6112
Avant elle
Marie D
98 critiques
Après elle
Place Premium
94 critiques
Niveau
12 / 20
12 / 20
98
critiques
filatures
38
13
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Actualités de ses filatures
Les voyages forment la jeunesse .....
François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire (1694 - 1778), fut l'un des plus éminents écrivains et philosophes du Siècle des Lumières en France.
Célèbre pour son esprit critique, son combat contre l'obscurantisme, son engagement pour la liberté, et une féroce lucidité quant à la nature humaine !
Candide, comme son nom l'indique, est un jeune naïf qui croit dur comme fer aux préceptes de son maître à penser, le philosophe Pangloss, qui prêche un optimisme acharné.
Chassé du château où il coulait des jours heureux hors du monde et de sa méchanceté, voilà le pauvre garçon embarqué dans un voyage initiatique pour le moins violent, au cours duquel il rencontre les pires travers des hommes aux quatre coins de la planète.Rien ne lui est épargné, c'en est même sidérant.
Autant vous dire que dans ces conditions extrêmes, il a lui-même du mal à garder sa douce nature, et se voit conduit à des égarements aussi bien guerriers que charnels.
Voyant, à raison, dans ce texte fondateur une oeuvre intemporelle qui résonne fort aujourd'hui, Didier Long s'empare du récit, l'adapte pour la scène et nous en offre une version enjouée, rythmée, drôle et très bien interprétée.
Dans un décor simple mais astucieux de petit théâtre en bois, les trois talentueux comédiens nous invitent à les accompagner dans leurs tribulations itinérantes.
Charles Templon, formidable Candide du début à la fin, dont la candeur n'a d'égale que la souplesse.
Cassandre Vittu de Kerraoul, sa chère et tendre, qui endosse pas moins de six rôles avec enthousiasme.
Et Sylvain Katan, plein d'humour et du talent qu'on lui connaît.
Sans oublier la belle voix grave de Claude Aufaure qui n'est autre que celle du grand Voltaire lui même.
Pas un temps mort tout au long de ce spectacle qui a emballé la salle pleine du Poche, et nous a permis de retrouver l'un des grands hommes du patrimoine français !
François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire (1694 - 1778), fut l'un des plus éminents écrivains et philosophes du Siècle des Lumières en France.
Célèbre pour son esprit critique, son combat contre l'obscurantisme, son engagement pour la liberté, et une féroce lucidité quant à la nature humaine !
Candide, comme son nom l'indique, est un jeune naïf qui croit dur comme fer aux préceptes de son maître à penser, le philosophe Pangloss, qui prêche un optimisme acharné.
Chassé du château où il coulait des jours heureux hors du monde et de sa méchanceté, voilà le pauvre garçon embarqué dans un voyage initiatique pour le moins violent, au cours duquel il rencontre les pires travers des hommes aux quatre coins de la planète.Rien ne lui est épargné, c'en est même sidérant.
Autant vous dire que dans ces conditions extrêmes, il a lui-même du mal à garder sa douce nature, et se voit conduit à des égarements aussi bien guerriers que charnels.
Voyant, à raison, dans ce texte fondateur une oeuvre intemporelle qui résonne fort aujourd'hui, Didier Long s'empare du récit, l'adapte pour la scène et nous en offre une version enjouée, rythmée, drôle et très bien interprétée.
Dans un décor simple mais astucieux de petit théâtre en bois, les trois talentueux comédiens nous invitent à les accompagner dans leurs tribulations itinérantes.
Charles Templon, formidable Candide du début à la fin, dont la candeur n'a d'égale que la souplesse.
Cassandre Vittu de Kerraoul, sa chère et tendre, qui endosse pas moins de six rôles avec enthousiasme.
Et Sylvain Katan, plein d'humour et du talent qu'on lui connaît.
Sans oublier la belle voix grave de Claude Aufaure qui n'est autre que celle du grand Voltaire lui même.
Pas un temps mort tout au long de ce spectacle qui a emballé la salle pleine du Poche, et nous a permis de retrouver l'un des grands hommes du patrimoine français !
" J'ai attrapé la guerre dans ma tête "
Voyage au bout de l'enfer, illusions perdues, monde de ténèbres et de chaos .....C'est toute sa haine de la guerre que Céline nous lâche comme une bombe, dans sa langue du caniveau, crue, tragique et lubrique.
Ce texte terrible, mystérieusement disparu puis retrouvé il y a peu, est pour la première fois porté à la scène.
Bérangère Gallot et Benoît Lavigne y puisent l'essentiel, et font résonner cette boucherie et toute son horreur. Avec en toile de fond un ciel de fin du monde.
Benjamin Voisin enfourche les mots de Céline avec un talent fulgurant, électrisant la salle.
Pour ses premiers pas au théâtre, le comédien tape très fort !
Sur la scène presque vide, où seul un tabouret lui sert de siège, rompant par moments l'effroyable solitude, il endosse tous les rôles avec talent et conviction.
Nous emmenant aussi bien sur le champ de bataille que dans l'hôpital, ou au café au bord de l'eau.
Cà sent la sueur et le sang, on voit les sexes, la crasse et les blessures, on respire la poussière, le malheur et le mauvais vin. Projetés que nous sommes dans les décombres d'un monde dévasté ....
Cà cogne d'autant plus fort que le roman est court, et que le comédien, gueule d'ange descendue aux enfers, ne recule devant rien ....Tour à tour soldat, infirmière ou prostituée.
Archi convaincant dans tous ses rôles.
La salle, soufflée, se lève pour saluer la performance.
Inratable !
Voyage au bout de l'enfer, illusions perdues, monde de ténèbres et de chaos .....C'est toute sa haine de la guerre que Céline nous lâche comme une bombe, dans sa langue du caniveau, crue, tragique et lubrique.
Ce texte terrible, mystérieusement disparu puis retrouvé il y a peu, est pour la première fois porté à la scène.
Bérangère Gallot et Benoît Lavigne y puisent l'essentiel, et font résonner cette boucherie et toute son horreur. Avec en toile de fond un ciel de fin du monde.
Benjamin Voisin enfourche les mots de Céline avec un talent fulgurant, électrisant la salle.
Pour ses premiers pas au théâtre, le comédien tape très fort !
Sur la scène presque vide, où seul un tabouret lui sert de siège, rompant par moments l'effroyable solitude, il endosse tous les rôles avec talent et conviction.
Nous emmenant aussi bien sur le champ de bataille que dans l'hôpital, ou au café au bord de l'eau.
Cà sent la sueur et le sang, on voit les sexes, la crasse et les blessures, on respire la poussière, le malheur et le mauvais vin. Projetés que nous sommes dans les décombres d'un monde dévasté ....
Cà cogne d'autant plus fort que le roman est court, et que le comédien, gueule d'ange descendue aux enfers, ne recule devant rien ....Tour à tour soldat, infirmière ou prostituée.
Archi convaincant dans tous ses rôles.
La salle, soufflée, se lève pour saluer la performance.
Inratable !
Un air de famille .....
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Après le succès d'Eurydice, Emmanuel Gaury est à nouveau aux commandes de ce classique contemporain, et met en scène, - avec Véronique Viel - cette comédie de moeurs réjouissante et faussement légère.
Très vite, les bizarreries s'enchaînent, les cinq personnages vivent visiblement hors du monde, ne serait-ce que par leurs habits du XVIII siècle - Très jolis costumes de Guenièvre Lafarge - jusqu'à ce qu'un cousin arrive au château.....
Nous sommes pris par l'intrigue, même si l'ensemble manque un peu d'intensité.
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
Montée au théâtre de l'Atelier avec Noiret et Rich, puis adaptée au cinéma par Roger Vadim et une prestigieuse distribution, cette première pièce de Françoise Sagan, écrite en 1960, trouve immédiatement son public, et reçoit le tout premier prix du Brigadier.
Réinventant le marivaudage, l'autrice manie l'humour noir dans un décor tout blanc et met en scène une famille d'aristocrates légèrement psychopathes, les Falsen, qui jouent en permanence avec la glace et le feu.
Ainsi, bigamie, inceste, et possibles cadavres sèment ils le trouble dans les esprits, aussi bien celui des visiteurs que des spectateurs.
Après le succès d'Eurydice, Emmanuel Gaury est à nouveau aux commandes de ce classique contemporain, et met en scène, - avec Véronique Viel - cette comédie de moeurs réjouissante et faussement légère.
Très vite, les bizarreries s'enchaînent, les cinq personnages vivent visiblement hors du monde, ne serait-ce que par leurs habits du XVIII siècle - Très jolis costumes de Guenièvre Lafarge - jusqu'à ce qu'un cousin arrive au château.....
Nous sommes pris par l'intrigue, même si l'ensemble manque un peu d'intensité.
Le parti pris du couloir, qui laisse imaginer d'autres espaces, permet de rompre une monotonie dans les tableaux qui se déroulent toujours un peu sur le même ton.
Les personnages, plutôt bien dans leurs rôles, manquent eux aussi d'un peu de consistance à certains moments.
Sébastien, frère incestueux de la maîtresse des lieux, est sans conteste le point fort de ce spectacle, aussi bien par le jeu réjouissant de Benjamin Romieux que par son côté complètement décadent.
Insolite et dépaysant !
On dirait le Sud !
Pierre Guillois a t'il fumé la moquette ? Et pourquoi pas en ces temps de restriction budgétaire !
Voici une fable sans tête ni queue ( euh enfin presque) avec une caravane et pas mal de provoc.
Il est hautement recommandé de kiffer - un peu - la Camargue, - beaucoup - le politiquement incorrect, de prendre - passionnément - du recul sur les propos machistes et homophobes des protagonistes, et d'oublier - à la folie - "Les gros patinent bien".
Il y a bien un gros qui patine, c'est vrai, mais dans la vase et sans caleçon, donc ....
Alors, et alors seulement, vous pourrez apprécier Jean Paul Muel, délectablement inénarrable dans le rôle de la mère pas très poule de Josiane. Mi bas aux genoux, le verbe haut, le comédien est sans conteste le point fort de ce conte abracadabrant et disons le tout net ....pas très net justement.
Laissez vos principes au vestiaire, avec votre casque si vous êtes venu en vélo.
Appréciez ce politiquement incorrect donc, si rare de nos jours qu'on est obligés de revoir des vieux films pour fumer en public.
Laissez-vous porter par les élucubrations des deux fantômes, savoureux Martin Karmann et Vincent Debost ....On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie !
Venez avec une moustiquaire ou une vilaine bombe anti insectes.
Savourez le maaaaarveilleux décor typique de cette belle région, zone humide paralique fort appréciée des touristes ....et autres bestioles.
Deux choses à déplorer quand même : les moments de faiblesse dans la 2e partie, et ....la disparition des flamands roses !
Et en fait c'est qui Josiane ?
Pierre Guillois a t'il fumé la moquette ? Et pourquoi pas en ces temps de restriction budgétaire !
Voici une fable sans tête ni queue ( euh enfin presque) avec une caravane et pas mal de provoc.
Il est hautement recommandé de kiffer - un peu - la Camargue, - beaucoup - le politiquement incorrect, de prendre - passionnément - du recul sur les propos machistes et homophobes des protagonistes, et d'oublier - à la folie - "Les gros patinent bien".
Il y a bien un gros qui patine, c'est vrai, mais dans la vase et sans caleçon, donc ....
Alors, et alors seulement, vous pourrez apprécier Jean Paul Muel, délectablement inénarrable dans le rôle de la mère pas très poule de Josiane. Mi bas aux genoux, le verbe haut, le comédien est sans conteste le point fort de ce conte abracadabrant et disons le tout net ....pas très net justement.
Laissez vos principes au vestiaire, avec votre casque si vous êtes venu en vélo.
Appréciez ce politiquement incorrect donc, si rare de nos jours qu'on est obligés de revoir des vieux films pour fumer en public.
Laissez-vous porter par les élucubrations des deux fantômes, savoureux Martin Karmann et Vincent Debost ....On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie !
Venez avec une moustiquaire ou une vilaine bombe anti insectes.
Savourez le maaaaarveilleux décor typique de cette belle région, zone humide paralique fort appréciée des touristes ....et autres bestioles.
Deux choses à déplorer quand même : les moments de faiblesse dans la 2e partie, et ....la disparition des flamands roses !
Et en fait c'est qui Josiane ?
Suite de la trilogie, ce nouvel opus propose un univers tout aussi luxuriant que les 2 premiers volets.
Costumes et décors nous embarquent dans une ambiance feutrée à la Agatha Christie et Sherlock Homes.
On retrouve avec plaisir les comédiens de cette troupe. Convivialité et bonne humeur semble souder cette équipe.
J'ai un peu regretté le dynamisme et les rires des premiers épisodes. Comme si les auteurs avaient un peu tiré pour créer celui-ci.
Ca reste une histoire pleine de suspens, de personnages hauts en couleurs, d'un univers qui nous change les idées, de beaux tableaux.
J'irai tout de même voir le prochain car ça reste original et c'est très agréable d'aller au théâtre pour se distraire grâce à une telle fiction.
Costumes et décors nous embarquent dans une ambiance feutrée à la Agatha Christie et Sherlock Homes.
On retrouve avec plaisir les comédiens de cette troupe. Convivialité et bonne humeur semble souder cette équipe.
J'ai un peu regretté le dynamisme et les rires des premiers épisodes. Comme si les auteurs avaient un peu tiré pour créer celui-ci.
Ca reste une histoire pleine de suspens, de personnages hauts en couleurs, d'un univers qui nous change les idées, de beaux tableaux.
J'irai tout de même voir le prochain car ça reste original et c'est très agréable d'aller au théâtre pour se distraire grâce à une telle fiction.