Connexion
Déconnexion
Déjà inscrit ?
Connectez-vous !
Pas de compte ? Créez le maintenant
Créez votre compte !
 
 
 
  • Accueil
  • La crème des critiques
  • Les pièces géniales
  • Les Expos
  • écrivez une critique
  • Visitez un balcon
Merci de sélectionner la pièce, l'expo que vous voulez critiquer dans la liste ci dessous.
Tapez une partie du nom du spectateur dont vous voulez visiter le balcon !
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Tapez une partie du titre de l'événement, un nom de théâtre ou de musée
Sub Marine
Sub Marine
Superstar
28 ans
12 espions
espionner Ne plus espionner
Un jour on naît, et depuis on improvise.
  • Son Balcon
  • Son Top 5
  • Ses critiques
  • Ses filatures / espions
  • Ses goûts

Ses critiques

92 critiques
Le Cercle des illusionnistes

Le Cercle des illusionnistes

7/10
18
Une pièce consensuelle, à aller voir en famille !

En bref : Michalik s'intéresse aux illusions, et remonte l'histoire de Décembre, un orphelin à Georges Méliès, l'inventeur de cinéma puis à Robert Houdin, l'inventeur de la magie.

Ce qui m'a beaucoup plu c'est les liens que Michalik tissent entre tous les personnages. Il associe Décembre, à Georges M, puis à Robert H, avec des connexions de lieu, de livre qui tombent entre plusieurs mains, de famille, ca me fait l'effet d'une grande chasse aux trésors.

Aussi : le thème de la pièce est génial. Les illusions. Je trouve que les gens qui jouent avec le réel sont très forts. Le cinéma est bien sur une belle illusion.

Cette pièce est idéale pour y aller avec des personnes d'âges différents : mise en scène très didactique (partie filmée, partie jouée, flash-back) elle plait à tous les âges. Super mise en scène, et supers décors.

Bon spectacle.
Signaler
Crise de nerfs

Crise de nerfs

7/10
20
Des extraits de Tchekhov pas très modernes, un peu trop "gros" !

En bref, Peter Stein met en scène 3 pièces de Tchekhov, + particulièrement 3 actes des 3 pièces ouées par Jacques Weber :
- le chant du cygne
- les méfaits du tabac
- la demande en mariage

Ce qui est étonnant c'est que ces extraits ne sont pas des pièces classiques de Tchekhov, ce sont des farces un peu grossières. J'y reviens :
- le chant du cygne ; un monologue d'un vieux comédien, qui parle de décrépitude physique, de vieillesse. Finalement, ce que j'ai retenu c'est qu'on reste jeune tant qu'on est compétent dans ce qu'on fait, et que c'est l'incompétence qui nous fait basculer au second rang, à la décrépitude, dans l'isoloire.
- les méfaits du tabac : on bascule vers la farce. Jacques Weber est l'épouvantail de sa femme, qui gère toute la maison, fait le business, et occupe son bon-à-rien de mari. C'est plutot moderne d'inverser les rôles : Jacques Weber est l'homme au foyer, sa femme dirige un pensionnat, tient les cordons de la bourse, trouve des jobs à son mari etc. Il n'en peut plus d'être ainsi dominé. Mais ne peut pas partir. Il craque complètement, tout en étant extrèmement soumis : dès qu'il sent que sa femme arrive, il refait l'épouvantail. C'était très drole.
- la demande en mariage : est est en plein dans la farce classique. Il y a un quiproquo entre un jeune premier, qui arrive auprès de Jacques Weber pour demander la fille en mariage, et la fille qui arrive, ne se doute pas du motif de la venue de son voisin, et lui prend la tête, sur un vieux conflit de voisinage (les petits prés aux boeufs, et qui a le plus chien). J'ai trouvé ce dernier extrait un peu long.

Mise en scène classique.

Jacques Weber est vraiment un spectacle à voir. J'ai l'impression que c'est son a^ge d'or : il joue le vieux décrépit, ou le père de famille, ca lui va hyper bien.

Bon spectacle.
Signaler
Live Magazine

Live Magazine

7,5/10
6
Une chronique des faits d'actualité, qui arrivent à des gens ordinaires. C'est génial !

Hier, j'ai écouté 10 anecdotes de personnes ordinaires, qui un jour sont tombés sur quelque chose de + gros qu'eux. L'idée c'est de partager son histoire, de se dire « voila mon histoire, que ça vous serve de leçon ». Le mieux c’est que je raconte toutes ces anecdotes, pour que je m’en souvienne bien sur !

1. Mathieu SARIN Catégorie politique
Titre : le bal des fayots Dessinateur de BD politique, à Libé. Il participe au débat Macron / Le Pen, côté Macron Boys. Puis il est surpris et flatté par Macron à l’entracte, qui le remarque alors qu’il est tout petit dans un coin. En // il découvre que Racine a abandonné le théâtre pour être à la solde du Roi Soleil, et qui est devenu historiographe du roi (chargé d’écrire l’histoire du roi, avec le roi). Observateur du pouvoir. Projet de BD Sur Macron. il contacte Brigitte Macron et se fait inviter dans l’avion présidentiel, et se retrouve utilisé par Macron pour faire sa comm’ politique. Arroseur arrosé.

2. Thomas BALMES Catégorie technologie
Titre : la lutte contre les écrans Il fait un film sur le Boutan, qui est le dernier pays à avoir autorisé la TV. C’était tellement tardif (années 2010), qu’ils sont passés de la lampe à huile à la 4G sans transition. C’est ce qu’on a vécu sur plusieurs générations, eux ils l’ont vécu en accéléré (en 10 ans). Peu à peu, ils vendent leur yach pour acheter TV. On raccorde les yourtes au bouquet satellite de Ruppert Murdock. 21 chaines de TV américaines. Auj, les Boutanais sont des accros aux portables/écrans. Ex : film de prière de moines boudhistes qui jouent tous sur leurs portables.

3. Jérôme LAMBERT et Philippe PICARD Catégorie médias
Titre : Charlie Hebdos, racontés par des journalistes au siège de la rédaction quelques mois + tôt. Ils rendent hommages à leurs confrères journalistes. Ils publient un film, pris quelques mois avant les attentats. Affaire des 12 caricatures de Mahomet. Manifestation du monde musulman, contre le quotidien danois qui publie les caricatures de Mahomet. En 2015 : la rédaction de Charlie publie les 12 caricatures de Mahomet. La rédaction s’amuse de leur éditos, ils trouvent les caricatures très drôles « c’est bien la 1ère fois que les danois me font rire ». Puis assassinat de 12 journalistes.

4. Adrianna WALLIS Catégorie société
Titre : la salle des lettres ordinaires Elle se rend au centre opérationnel de la Poste, qui garde pendant 3 ans les lettres qui n’ont pas de destinataires. Ex : - Les lettres au père Noel - Les lettres perdues - Les lettres envoyées à des adresses imaginaires (ex : M. Fauxnom, M. Le Serpent etc) - Gens qui écrivent à leurs animaux Elle lit toutes ces lettres qui racontent les vies d’inconnues. Elle se sent investie d’une mission : elle sauve ces lettres du silence dans lequel elles auraient du tomber. Finalement, elle parvient à signer un contrat avec La Poste, en vertu duquel la Poste lui adresse à son atelier toutes les lettres sans destinataire. Contrat irrévocable avec la Poste. 5. Lucia SANCHEZ Catégorie éducation Elle montre un film sur les réunions parents-professeurs. A l’origine, ces réunions ont été mises en place pour créer un lien entre élève - parent - prof. Dans certains paysan l’absence aux réunions parents prof est puni d’une amende. On voit dans le documentaire que les parents ils redeviennent enfant à ces réunion, ils se font engueuler, ils sont tout génés, etc

6. Jean-Baptiste PERETIÉ, avec Guy RIBES Catégorie portrait
Titre : entre fiction et réalité Guy RIBES est l’artiste qui brouille le mieux les pistes. Il se décrit comme marchant de rêve : il peint les toiles qui auraient pu exister si l’artiste était encore vivant, mais qui n’existent pas encore. C’est différent du faussaire qui copie la toile à l’identique. Guy RIBES va imiter le style d’un artiste, puis glisser un de ses tableaux au milieu d’une série existante. Ensuite, il trompe les experts.
Les 2 galères selon lui c’est :
- La signature
- Et de vieillir le tableau 2 points de vue ses sont opposés lors du procès de Guy Ribes :
- Il prolonge l’oeuvre du peintre (selon Guy Ribes)
- Escroquerie, selon les juges Juillet 2010 : décision, Guy Ribes prend 3 ans de prison, dont 2 avec sursis.

7. Josiane KOUAGHEU Catégorie international
Titre : Guerre civile au Cameroun Conflit au Cameroun entre l’état camerounais, et les indépendantistes qui revendiquent l’Ambazonie. C’est financé par l’actuel président, Biya. Le Président Biya en est à son 7ème mandat. En tout il a passé 3 années et demi à l’Hotel Intercontinental de Genève.

8. Jérôme LECOMTE Catégorie culture Titre : la mélodie du pouvoir Trompétiste de l’armée de l’air. Pour s’entrainer, il reproduit à la trompette des sons du quotidien.
Ex : rires Ex : speech politique, chaque syllabe est une note de musique

9. Antoine DELTOUR Catégorie témoignage Septembre 2010, Antoine 24 ans, sort de l’ESC Bordeaux, et fait un stage chez PWC au Luxembourg. Il découvre le Tax Ruling : multi nationales qui font transiter leurs bénéfices au Luxembourg pour obtenir un Tax Ruling, avec l'approbation de l'administration luxembourgeoise des impôts. Il démissionne de son taffe après quelques années. Il tombe sur un fichier de 28.000 pages, qui présente 343 sociétés multinationales bénéficiant du Tax Ruling. Il part fumer une clope, en se demandant quoi faire. Mais il en a vu trop, il décide de copier sur sa clef USB le fichier, et prie pour pas se faire griller. Il rentre en France. Il crée un petit blog, ou il raconte le principe du Tax Ruling, et l’évasion fiscale dans l’UE. Il est lu par 12 personnes max. Au même moment, Jean-Claude Juncker, ancien président du Luxembourg, devient Président de la Commission de l’UE. Un journaliste de Cash Investigation tombe sur son blog, le contacte. Il lui file ses dossiers. C’est le scandale des LuxLeaks, qui met en cause JC Juncker. Avril 2014 : il est convoqué au Commissariat près de chez lui, dans les Vosges. Il est menotté, part en GAV, perquisition à son domicile, il fait l’objet d’une Commission Rogatoire Internationale pour violation du secret d’affaire et piratage informatique. Il risque 10 ans de prison, et +300 millions d’euros d’amende. Il est défendu par les ténors du Barreau. Procès qui va devant la CJUE, décision rendue eu mai 2018 : la CJUE lui donne raison, et crée le statut de lanceur d’alerte. 10. Barbara IWEINS Catégorie vie pratique Titre : la vie des objets Barbara parle de son rapport aux objets et de leur accumulation : selon elle, tout est beau dans la multiplicité, elle a une âme de collectionneuse, et accumule des millions d'objet. Surtout, quand on range les choses, on ne les voit plus. Et du coup, ca pousse à l'accumulation. Du coup elle décide de sortir tous ces objets à la lumière du jour, et plus particulièrement à la lumière de son appareil photo. Elle décide de prendre en photo tous les objets de sa maison. Elle veut faire un inventaire. Elle fixe des conditions à l'inventaire : - elle ne prend pas en photo les objets de la nature (plantes) - elle ne prend pas le papier en photo - elle ne prend que des photos individuelles, sauf pour les objets qui sont en quantité dans une boite (ex : une boite de punaise, elle prend en photo la boite) mais attention : la boite de légo, elle prend chaque légo Cela dure 3 ans : elle photographie 12.500 objets. Qu'elle répertorie dans un tableau Excel par catégorie, couleur, matière. Naissent 2 sentiments à la suite de ces photos : - le peu d'attachement à la plupart de ces objets - les objets isolés sont beau Elle se dit atteinte de wabisabi : un état de nostalgie qui découle des objets (terme japonais). A l'issue de son travail "Katalog" ca lui permet de faire des statistiques sur nos rapports aux objets :
- 41% des objets de chez elle sont en plastique
- La couleur dominante chez elle c'est du bleu
- Dans ses enfants, c'est son fils qui a le + d'objet (il a une boite de légo)
- 132 objets ont pour elle de l'importance à ses yeux - elle a toujours son Katalog sur elle, et maintenant les objets peuvent se casser, elle les a auprès d'elle.
Signaler
Le Grand Inquisiteur

Le Grand Inquisiteur

3,5/10
7
Rien compris, une adaptation moderne non-expliquée au public.

En bref, Dostoievski a rédigé un poème sur l'Inquisition. Au XVI-XVII siècle, dans les monarchies européennes, il y avait des Inquisiteurs, c'est à dire des chefs religieux chargés de faire respecter la loi de Dieu. Ils étaient suivis de leurs "sinistres ministres". Ils avaient pour but d'empêcher la diffusion de cultes différents.

A l'Odéon, le metteur en scène s'est demandé qui sont les inquisiteurs modernes. Ce sont : Trump, Thatcher, Staline (chefs politiques), et même le Covid si j'ai bien compris.

J'ai pas trop suivi les échanges entre les comédiens. Ca part trop loin, j'ai eu l'impression d'assister à une "private joke" de l'extérieur, sans faire partie de la pièce.

Un seul moment que je retiens (sur 2 heures de spectacle) : c'est le moment ou le metteur en scène nous dit qu'un théoricien, M. Allard a théorisé une société sans contact humain. Un homme rencontre sa femme est ses enfants à travers un écran. Puis un jour il trafique le système pour les rencontrer en vrai. Quand il voit sa femme pour la 1ère fois, il ne supporte pas son odeur. Il s'apprête à commettre un massacre, heureusement, le système informatique est rebooté, et chacun retourne dans son écran.

Voila.
Signaler
Une Histoire d'Amour

Une Histoire d'Amour

6,5/10
30
Une pièce qui déroule, trop rapide pour susciter l'émotion.

En bref, un couple, Katia et Justine cherchent à avoir un enfant. Katia tombe en ceinte, Justine, trop jalouse, la quitte pour un homme. Jeanne nait, élevée par Katia. Le cancer de Katia reprend de plus belle : les deux seuls tuteurs de Jeanne sont Justine (l'ex compagne) ou William, frère de Katia (ex traumatisé). Une nouvelle famille se crée.

Ce que j'ai aimé :
- la créativité dans la mise en scène : la musique, les décors, le karaoké au début, l'écran qui projette des supers images pendant la pièce, les toilettes sur scène etc.
- certaines questions posées sur l'homoxesualité et la parentalité (le droit à l'enfant) :
> lorsque Justine dit à Katia : je t'aimais tellement que je t'ai aimé, alors que j'aimais pas les femmes", c'est toujours la question de savoir : est-ce que tu tombes amoureux d'une personne (H ou F, peu importe), ou d'un genre ?
> lorsque Justine demande après avoir couché pour la 1ère fois avec une fille (Katia) : pourquoi on n'est pas toutes lesbiennes (après avoir couché avec une fille)
> lorsque Katia explique à Justine, au début de leur histoire : "pour toi c'est une expérience (car pour Justine, c'est sa 1ère fois, elle ne sait pas si elle est homosexuelle), pour moi c'est un début d'histoire" (car Katia elle sait qu'elle est homosexuelle et amoureuse de Justine)".

Ce qui m'a carrément gonflé :
- la mort de Katia, après une nuit de jouissance avec son ex Justine est bidon
- le fait que Katia, lesbienne, ait une vie familiale terrible : je trouve que ça ressort limite du cliché, genre t'as perdu ta mère jeune, tu la cherches toute ta vie, tu es lesbienne
- le fait que les scènes aillent trop trop trop vite, que les acteurs surjouent un peu, et que du coup, on n'a pas le temps de ressentir d'émotion.

Bon spectacle, et bravo à Michalik de remplir les salles de théâtre ;)
Signaler
  • 3
  • 4
  • 5
  • Que pensez-vous du site ?
  • Plan du site
  • Écrire sur une pièce non référencée
  • Écrire sur une pièce plus jouée
  • Critiques de théâtre
  • Quel site de réservation choisir ?
  • Interviews et articles de la Rédaction
  • Comédie Française
  • Avis de spectateurs
  • Les Tomates AuBalcon 2015
  • Expositions Temporaires
  • Les meilleures pièces
  • AuBalcon.fr dans la presse
  • Qui sommes nous ?
  • Les Triomphes AuBalcon 2016
  • Contactez-nous
Design By Sistart - Intégré par iKadoc