Ses critiques
61 critiques
4,5/10
Un bel exemple de ce qui se fait de plus élitiste et de plus excluant au théâtre.
J'ai lu de-ci, de-là, de magnifiques critiques de spectateurs ayant su saisir le propos tellement actuel des migrants, de la difficulté de l'exil, blablabla...
Le fait est que l'on ne nous raconte rien et mais tant mieux si l'on est assez inspiré pour lire le sous-texte...
La scénographie est par contre époustouflante, ce jeu avec l'eau, omniprésente, montante, oppressante est impressionnante.
Mention aux comédiens, qui, s'ils n'ont rien à dire, on le mérite d'incarner leur personnage dans des conditions qui ne doivent pas facile.
Mais un tel budget pour un naufrage, c'est quand même dommage.
J'ai lu de-ci, de-là, de magnifiques critiques de spectateurs ayant su saisir le propos tellement actuel des migrants, de la difficulté de l'exil, blablabla...
Le fait est que l'on ne nous raconte rien et mais tant mieux si l'on est assez inspiré pour lire le sous-texte...
La scénographie est par contre époustouflante, ce jeu avec l'eau, omniprésente, montante, oppressante est impressionnante.
Mention aux comédiens, qui, s'ils n'ont rien à dire, on le mérite d'incarner leur personnage dans des conditions qui ne doivent pas facile.
Mais un tel budget pour un naufrage, c'est quand même dommage.
8/10
Rendant hommage à la vieillesse en soulignant sa poésie, sa mélancolie et sa résignation, Lars Norén, nous trouble et nous émeut.
Les comédiens sont évidemment parfaits dans ces rôles où ils doivent être défaillants, boiteux et empêchés tout en étant lucides sur leur passé et leur désormais court avenir.
La raison et les passions s'étiolent, les regrets s'avivent. Les personnages se dépouillent du superflu à mesure que disparait l'essentiel : l'espoir.
C'est émouvant et drôle à la fois. Une belle leçon pour mieux comprendre les angoisses de nos aînés.
Les comédiens sont évidemment parfaits dans ces rôles où ils doivent être défaillants, boiteux et empêchés tout en étant lucides sur leur passé et leur désormais court avenir.
La raison et les passions s'étiolent, les regrets s'avivent. Les personnages se dépouillent du superflu à mesure que disparait l'essentiel : l'espoir.
C'est émouvant et drôle à la fois. Une belle leçon pour mieux comprendre les angoisses de nos aînés.
4,5/10
En lisant les critiques, je m'étonne d'être la seule à avoir principalement vu les énormes défauts de cette pièce.
Le décor est somptueux, certes. Le pari de mélanger les langues, les cultures est audacieux, oui.
La petite histoire qui s'inscrit dans la Grande est intéressante et touchante, ok.
Mais tout le reste manque clairement de travail d'écriture et de générosité.
Pourquoi Antoine, le fils est il si en colère envers sa mère ? Pourquoi le père est-il comme il est ? Qui est cette Cécile ? Quel est son lien avec le père ? On ne sait rien, on ne nous dit rien, on ne nous donne rien.
Les personnages sont superficiels et cela donne des scènes longues et incompréhensibles, comme quand Hao, qui parle parfaitement vietnamien à Paris, se retrouve à begayer en anglais lors de son voyage à Ho-Chi-Minh-Ville...
Pour provoquer des émotions aussi factices que le décor, les acteurs hurlent, pleurent, geignent, surjouent et les violons (artifice habituellement réservé au cinéma) raisonnent pour encore mieux nous faire comprendre que là, vous voyez, c'est poignant.
C'est prétentieux, mal dirigé, mal joué.
C'est décevant.
Le décor est somptueux, certes. Le pari de mélanger les langues, les cultures est audacieux, oui.
La petite histoire qui s'inscrit dans la Grande est intéressante et touchante, ok.
Mais tout le reste manque clairement de travail d'écriture et de générosité.
Pourquoi Antoine, le fils est il si en colère envers sa mère ? Pourquoi le père est-il comme il est ? Qui est cette Cécile ? Quel est son lien avec le père ? On ne sait rien, on ne nous dit rien, on ne nous donne rien.
Les personnages sont superficiels et cela donne des scènes longues et incompréhensibles, comme quand Hao, qui parle parfaitement vietnamien à Paris, se retrouve à begayer en anglais lors de son voyage à Ho-Chi-Minh-Ville...
Pour provoquer des émotions aussi factices que le décor, les acteurs hurlent, pleurent, geignent, surjouent et les violons (artifice habituellement réservé au cinéma) raisonnent pour encore mieux nous faire comprendre que là, vous voyez, c'est poignant.
C'est prétentieux, mal dirigé, mal joué.
C'est décevant.
9/10
Une très belle réussite !
"L'angoisse du Roi Salomon" parvient à faire honneur aux mots et à la poésie de Monsieur Romain Gary/Emile Ajar et ce n'est pas aisé.
La mise en scène tout en simplicité est incroyablement inventive et nous nous baladons dans les rues de Paris, suspendus aux lèvres de l'immense Bruno Abraham-Kremer, magistral.
Bravo !
"L'angoisse du Roi Salomon" parvient à faire honneur aux mots et à la poésie de Monsieur Romain Gary/Emile Ajar et ce n'est pas aisé.
La mise en scène tout en simplicité est incroyablement inventive et nous nous baladons dans les rues de Paris, suspendus aux lèvres de l'immense Bruno Abraham-Kremer, magistral.
Bravo !
7/10
Je trouve mes camarades balconniens un peu sévères...
Effectivement, au début, c'est un peu poussiéreux, un peu pompeux, comme figé par le temps. Mais ça m'a fait le même effet que de découvrir un vieux grenier ou ouvrir une boîte de souvenir, il y a un temps d'adaptation avant de s'y plonger et d'apprécier...
Le texte est assez formidable, le décor et les costumes sont sublimes et les comédiens tiennent la route, franchement, c'est bien plus qu'il n'en faut pour passer une agréable soirée.
Effectivement, au début, c'est un peu poussiéreux, un peu pompeux, comme figé par le temps. Mais ça m'a fait le même effet que de découvrir un vieux grenier ou ouvrir une boîte de souvenir, il y a un temps d'adaptation avant de s'y plonger et d'apprécier...
Le texte est assez formidable, le décor et les costumes sont sublimes et les comédiens tiennent la route, franchement, c'est bien plus qu'il n'en faut pour passer une agréable soirée.