- Classique
- Lucernaire
- Paris 6ème
Pyrénées ou le voyage de l'été 1843

Avec Julien Rochefort
- Julien Rochefort
8,3/10
100%
- Lucernaire
- 53, rue Notre-Dame-des-Champs
- 75006 Paris
- Notre-Dame-des-Champs (l.12)
Itinéraire
Billets de 14,00 à 39,00 €
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Parti à l'assaut des Pyrénées, Victor Hugo nous narre avec génie son palpitant périple.
Le 18 juillet 1843, Victor Hugo qui a 41 ans commence son traditionnel voyage d'été. Ce voyage de près de deux mois le mène de Biarritz à Oléron, en passant par l'Espagne et les Pyrénées. C'est l'occasion pour Hugo non seulement de découvrir et de s'émerveiller, mais aussi de plonger dans son passé.
Au fur et à mesure de son périple, il écrit de nombreux textes qui constituent un journal de voyage qu'il a l'intention de publier. Mais un événement tragique viendra interrompre ce voyage...
Ce récit, plein d'humour, de simplicité et de grandeur est adapté pour la première fois au théâtre.
Toutes les critiques
Au théâtre du Lucernaire, le plaisir combiné d’une bonne représentation sur un texte méconnu d’Hugo m’a fait l’effet d’un tourbillon.
Au gré des épisodes de cet été 1843 et des pérégrinations racontés par le très bon Julien Rochefort, autour des Pyrénées et qui mènent Hugo de Biarritz à Oléron en passant par l’Espagne, j’ai saisi au vol de multiples références au vaste monde de la littérature. Comme des tracts jetés du haut d’un balcon, j’ai perçu là-dedans un petit quelque chose du dandysme de Proust, de son brio à parler d’un rien avec grâce et la description d’un vieux volet ne fut pas sans me rappeler une certaine « madeleine ». Dans l’épisode de la poste restante et de la diligence, il y avait du comique de «comment voyager avec un saumon » d’Umberto Eco et l’âne têtu dans la montagne m’a fait penser au vaudeville du « voyage de monsieur Perrichon » de Labiche. C’est que la mise en scène très sobre- un homme, un tabouret et des jeux de lumières- place volontairement le texte au centre. Et ne seraient-ce ces mains qui parfois bafouillent sans raisons, Julien Rochefort use de sa voix enjouée et de sa diction impeccable pour nous emmener loin, dans un voyage de l’esprit. Avec cette belle interprétation d’un Hugo plein de vie et parmi les vivants, Julien Rochefort annonce aussi en creux l’ombre du naufrage et la noyade de la bien-aimée Léopoldine qui frappera Hugo à la fin de cet été 1843.
Faire jaillir par le théâtre des textes méconnus du grand Hugo –comme avec Ecce Deus au Studio Hébertot l’an dernier- est un pari salutaire. Je plébiscite grandement!
Au gré des épisodes de cet été 1843 et des pérégrinations racontés par le très bon Julien Rochefort, autour des Pyrénées et qui mènent Hugo de Biarritz à Oléron en passant par l’Espagne, j’ai saisi au vol de multiples références au vaste monde de la littérature. Comme des tracts jetés du haut d’un balcon, j’ai perçu là-dedans un petit quelque chose du dandysme de Proust, de son brio à parler d’un rien avec grâce et la description d’un vieux volet ne fut pas sans me rappeler une certaine « madeleine ». Dans l’épisode de la poste restante et de la diligence, il y avait du comique de «comment voyager avec un saumon » d’Umberto Eco et l’âne têtu dans la montagne m’a fait penser au vaudeville du « voyage de monsieur Perrichon » de Labiche. C’est que la mise en scène très sobre- un homme, un tabouret et des jeux de lumières- place volontairement le texte au centre. Et ne seraient-ce ces mains qui parfois bafouillent sans raisons, Julien Rochefort use de sa voix enjouée et de sa diction impeccable pour nous emmener loin, dans un voyage de l’esprit. Avec cette belle interprétation d’un Hugo plein de vie et parmi les vivants, Julien Rochefort annonce aussi en creux l’ombre du naufrage et la noyade de la bien-aimée Léopoldine qui frappera Hugo à la fin de cet été 1843.
Faire jaillir par le théâtre des textes méconnus du grand Hugo –comme avec Ecce Deus au Studio Hébertot l’an dernier- est un pari salutaire. Je plébiscite grandement!
Quelle joie de découvrir ce texte méconnu de l’illustre Victor Hugo, adapté pour la première fois au théâtre. Ce journal de voyage drôle, facile d’accès et spontané nous immerge dans un périple coloré ultra-vivant d’un autre siècle, élégant, aux péripéties délicieuses.
L’art incroyablement léger de la narration de Victor Hugo déborde ici de métaphores chantantes sur le fil de la poésie. Un monde bigarré fourmille chez Victor Hugo, racine de son écriture prolixe.
L’art incroyablement léger de la narration de Victor Hugo déborde ici de métaphores chantantes sur le fil de la poésie. Un monde bigarré fourmille chez Victor Hugo, racine de son écriture prolixe.
Petit coup de coeur pour cette pièce absolument charmante. Sans décor et sans fard, Julien Rochefort nous transporte. Le texte de Victor Hugo est plaisant, nous raconte le sud-ouest du XIXème siècle, sa beauté et son charme.
Sur fond de mélancolie, on est complètement immergé dans un texte ludique et élégant. Un texte inachevé qui bouleversera la vie de Victor Hugo.
Rien à dire, c'est une superbe pièce !
Sur fond de mélancolie, on est complètement immergé dans un texte ludique et élégant. Un texte inachevé qui bouleversera la vie de Victor Hugo.
Rien à dire, c'est une superbe pièce !
Julien Rochefort a la présence, l’humour, il se délecte de ce récit, émaillé des réflexions drôles et profondes d’Hugo sur le pays qu’il traverse.
J'ai aimé ce spectacle, plaisant, intéressant à plus d'un titre, une autre image d'Hugo, qui n'a pas toujours été ce vieux monsieur aux cheveux blancs, mais un homme jeune et aussi un adolescent avec ses premiers émois.
Pas de décors, un tabouret seulement, mais le paysage est si bien décrit que nous pouvons nous passer de vidéos !
J'ai aimé ce spectacle, plaisant, intéressant à plus d'un titre, une autre image d'Hugo, qui n'a pas toujours été ce vieux monsieur aux cheveux blancs, mais un homme jeune et aussi un adolescent avec ses premiers émois.
Pas de décors, un tabouret seulement, mais le paysage est si bien décrit que nous pouvons nous passer de vidéos !
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