Son balcon
SAISON 2022-2023
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Mini Molières
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Superhéroïne
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Une pièce qui nous invite dans l’antre d’une amitié, nous faisant visiter ses recoins, ses dessous de tapis et ses dessus d’apparence. Passant même devant tous les miroirs, pour voir si peut-être nous ne pourrions pas nous y refléter.
Nous voici dans l’intimité dévoilée de trois copains de toujours, Hélène, Paul et Joseph, trois vieux amis depuis si longtemps. Avec un humour noir et parfois glaçant, tissé de tendresse et de sensibilité, ils se racontent autant qu’ils nous parlent. Des échanges sincères et complices, de ceux qui font appel à nos pensées, à nos désirs, à nos souvenirs et nos regrets aussi. Comme il est aisé et délicieux de se laisser prendre dans ces propos qui rebondissent de l’un à l’autre. Ce trio qui se complaît à faire route jamais loin les uns des autres tout le long de la vie et qui, quoiqu’il arrive, se retrouve en toute simplicité. Des amis, à la vie à la mort.
« Ils arrivent au bout du chemin. Paul, Joseph et Hélène, trois amis et orphelins, la cinquantaine bien entamée, quittent le cimetière où Hélène vient d’enterrer son dernier parent et vont dîner. Ils trimbalent leurs fantômes tenaces, leurs désirs gâchés, les trajectoires ratées, et un humour vache qui les sauve de tout. Les deuils, les amours anciennes, les grands échecs, les petites victoires et les illusions perdues…»
Du cimetière au dîner en passant par la promenade (et quelle promenade !), c’est comme un long chemin de paroles piquées de traits crus et de sursauts déconcertants. Un régal de catharsis ! On ne pas ne pas s’identifier et reconnaitre qui ou qu’est-ce dans ce torrent de révélations et divagations parsemées d’embuches de vérités et d’éclats de confidences.
Jeux des mots et jeux des maux s’entremêlent tout le long de cette journée particulière mais sans doute habituelle. Un enterrement qui se termine à peine suivi d’un longue promenade pour rejoindre la maison de famille pour dîner constituent le fil simple du texte de Gilles Gaston-Dreyfus qui décrit avant tout les relations entre les personnages. Il n’y a pas d’action particulière qui fonderait une histoire. Juste eux, ensemble, cocasses et sensibles, terriblement attachants et drôles jusqu’au loufoque.
Il y a comme une expressivité du temps qui passe, qui est passé et qui draine avec lui les aléas rencontrés, les joies partagées, les riens qui forment leur tout. Entre langueur mélancolique et jouissance des instants, entre frustrations et assauts de gaité. Une résilience commune qui les rassemble.
La mise en scène conduite par l’auteur avec toute son équipe artistique nous concocte un spectacle calée au cordeau, sobre et très efficace pour permettre les jeux pêchus et brillants, touchants et drôles de Anne Benoît, Stéphane De Groodt, Gilles Gaston-Dreyfus et Amira Hadzic.
Un spectacle chaleureux et plein d’humour qui nous plonge dans l’univers de Gilles Gaston-Dreyfus, cet auteur qui décrit en récurrence les liens entre les gens avec une précision parfois féroce et persifflante mais toujours sensible et empathique. Une mise en vie impeccable et une interprétation remarquable. À savourer !
Nous voici dans l’intimité dévoilée de trois copains de toujours, Hélène, Paul et Joseph, trois vieux amis depuis si longtemps. Avec un humour noir et parfois glaçant, tissé de tendresse et de sensibilité, ils se racontent autant qu’ils nous parlent. Des échanges sincères et complices, de ceux qui font appel à nos pensées, à nos désirs, à nos souvenirs et nos regrets aussi. Comme il est aisé et délicieux de se laisser prendre dans ces propos qui rebondissent de l’un à l’autre. Ce trio qui se complaît à faire route jamais loin les uns des autres tout le long de la vie et qui, quoiqu’il arrive, se retrouve en toute simplicité. Des amis, à la vie à la mort.
« Ils arrivent au bout du chemin. Paul, Joseph et Hélène, trois amis et orphelins, la cinquantaine bien entamée, quittent le cimetière où Hélène vient d’enterrer son dernier parent et vont dîner. Ils trimbalent leurs fantômes tenaces, leurs désirs gâchés, les trajectoires ratées, et un humour vache qui les sauve de tout. Les deuils, les amours anciennes, les grands échecs, les petites victoires et les illusions perdues…»
Du cimetière au dîner en passant par la promenade (et quelle promenade !), c’est comme un long chemin de paroles piquées de traits crus et de sursauts déconcertants. Un régal de catharsis ! On ne pas ne pas s’identifier et reconnaitre qui ou qu’est-ce dans ce torrent de révélations et divagations parsemées d’embuches de vérités et d’éclats de confidences.
Jeux des mots et jeux des maux s’entremêlent tout le long de cette journée particulière mais sans doute habituelle. Un enterrement qui se termine à peine suivi d’un longue promenade pour rejoindre la maison de famille pour dîner constituent le fil simple du texte de Gilles Gaston-Dreyfus qui décrit avant tout les relations entre les personnages. Il n’y a pas d’action particulière qui fonderait une histoire. Juste eux, ensemble, cocasses et sensibles, terriblement attachants et drôles jusqu’au loufoque.
Il y a comme une expressivité du temps qui passe, qui est passé et qui draine avec lui les aléas rencontrés, les joies partagées, les riens qui forment leur tout. Entre langueur mélancolique et jouissance des instants, entre frustrations et assauts de gaité. Une résilience commune qui les rassemble.
La mise en scène conduite par l’auteur avec toute son équipe artistique nous concocte un spectacle calée au cordeau, sobre et très efficace pour permettre les jeux pêchus et brillants, touchants et drôles de Anne Benoît, Stéphane De Groodt, Gilles Gaston-Dreyfus et Amira Hadzic.
Un spectacle chaleureux et plein d’humour qui nous plonge dans l’univers de Gilles Gaston-Dreyfus, cet auteur qui décrit en récurrence les liens entre les gens avec une précision parfois féroce et persifflante mais toujours sensible et empathique. Une mise en vie impeccable et une interprétation remarquable. À savourer !
Un spectacle impressionnant et déroutant. La pièce mythique de Beckett ainsi jouée nous plonge dans un univers où le vide, le néant et le rien illustrent un ailleurs ou un après étrangement proche et horrifiant à la fois. Aucune prise rationnelle ne semble possible. L’imaginaire du spectateur doit œuvrer en permanence malgré les piqués furtifs du réel, souvent drôles, ironiques et cyniques, propres au langage beckettien.
« Hamm est dans un fauteuil, il est vieux, infirme et aveugle. Tous les mouvements qu’il peut faire, c’est sur son fauteuil roulant qu’il les fait, poussé par Clov, un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même mal en point, qui marche difficilement. Le vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu’on voit de temps en temps apparaître. Hamm et Clov se déchirent, jouent une sorte partie d’échecs, ils marquent des points l’un après l’autre. Et il y a ce suspense d’un départ éventuel de Clov. Partira-t-il ou non ? Peut-être. On ne le sait pas jusqu’à la fin. »
Le texte est perfide. Les actions sont mécaniques et dénuées de situations narratives. Les personnages voguent de désarroi en fuite, criant leur intransigeance, dénonçant leur interdépendance. Les parents sont des morts-vivants qui renâclent par sursauts. Clov et Hamm eux se combattent, s’aiment peut-être et s’ennuient. Alors ils jouent de ça, il jouent d’eux-mêmes. Ils jouent de leur solitude perpétuelle et troublée dans laquelle un récurent combat intérieur les conduit à tenter d’exprimer l’inexprimable. Mais l’un sans l’autre, ils ne peuvent pas jouer à ce jeu de survie, cette seule occupation qui leur reste pour lutter contre l’absurdité et l’inutilité qui les taraudent et les figent dans un présent perpétuel et improductif. Il faut que cela finisse.
Jacques Osinski s’y entend à merveille pour faire parler Beckett. Il installe dès le début comme une façon de quatrième mur par le bruissement du lourd rideau de fer qui se lève, le silence et la lenteur qui s’emparent du plateau et la scénographie qui donne à l’ensemble une évidence de vacuité de l’instant. Nous sommes alors prêts à rentrer dans un théâtre de ruptures et de suspensions dans lequel le non-sens fatal et implacable se glisse et prend place.
Sa mise en scène est détonante. Il distingue nettement dans l’espace-temps de la représentation la parole et le silence, l’écoute et l’attente, l’entendu et le sous-entendu, le mouvement et l’immobilité. Œuvrant pour restituer ce qui semble être l’essentiel du théâtre de Beckett : « la choseté ». Aux couleurs allant du noir clair au blanc sombre, ici la couleur de la nuit et celle du chien, la « choseté » est ce qui représente selon Beckett la structure intime et indiciblement complexe de la réalité : « La chose sans accident, communément dite rien ».
Par ailleurs, Jacques Osinski sert élégamment les jeux textuels du méta-théâtre que Beckett parsème tout le long, laissant aux comédiens le soin de les jouer sans emphase ni effets. On entend parler les personnages de leurs jeux d’acteurs (aparté, soliloque, à moi de jouer, réplique…), cassant tout en la valorisant l’illusion théâtrale.
L’interprétation est d’excellence.
Peter Bonke et Claudine Delvaux campent les parents avec simplicité et efficacité, faisant ressortir avec justesse l’incarnation de leur décrépitude, leur quête de tendresse aussi comme la lucidité de leur condition de souffre-douleur.
Frédéric Leidgens est Hamm. Il sert avec une parfaite rigidité fourbe le personnage de ce vieillard cabot, personnifiant la violence qui soumet les autres, atrocement cynique et férocement touchant.
Denis Lavant est un fascinant Clov. Nous sommes hypnotisés par sa prestation. Un envoutant clown élastique, meurtri et déterminé à ne pas « être », à ne rien faire d’autres que ce que Hamm demande. Il nous fait croire jusqu’à la fin à une rébellion et une émancipation possibles. C’est fabuleusement bien joué.
Un spectacle de très haute qualité. Une « fin de partie » remarquable et mémorable en tous points. Incontournable !
« Hamm est dans un fauteuil, il est vieux, infirme et aveugle. Tous les mouvements qu’il peut faire, c’est sur son fauteuil roulant qu’il les fait, poussé par Clov, un domestique, peut-être un fils adoptif, qui est lui-même mal en point, qui marche difficilement. Le vieillard a ses parents encore, qui sont dans des poubelles, son père et sa mère qu’on voit de temps en temps apparaître. Hamm et Clov se déchirent, jouent une sorte partie d’échecs, ils marquent des points l’un après l’autre. Et il y a ce suspense d’un départ éventuel de Clov. Partira-t-il ou non ? Peut-être. On ne le sait pas jusqu’à la fin. »
Le texte est perfide. Les actions sont mécaniques et dénuées de situations narratives. Les personnages voguent de désarroi en fuite, criant leur intransigeance, dénonçant leur interdépendance. Les parents sont des morts-vivants qui renâclent par sursauts. Clov et Hamm eux se combattent, s’aiment peut-être et s’ennuient. Alors ils jouent de ça, il jouent d’eux-mêmes. Ils jouent de leur solitude perpétuelle et troublée dans laquelle un récurent combat intérieur les conduit à tenter d’exprimer l’inexprimable. Mais l’un sans l’autre, ils ne peuvent pas jouer à ce jeu de survie, cette seule occupation qui leur reste pour lutter contre l’absurdité et l’inutilité qui les taraudent et les figent dans un présent perpétuel et improductif. Il faut que cela finisse.
Jacques Osinski s’y entend à merveille pour faire parler Beckett. Il installe dès le début comme une façon de quatrième mur par le bruissement du lourd rideau de fer qui se lève, le silence et la lenteur qui s’emparent du plateau et la scénographie qui donne à l’ensemble une évidence de vacuité de l’instant. Nous sommes alors prêts à rentrer dans un théâtre de ruptures et de suspensions dans lequel le non-sens fatal et implacable se glisse et prend place.
Sa mise en scène est détonante. Il distingue nettement dans l’espace-temps de la représentation la parole et le silence, l’écoute et l’attente, l’entendu et le sous-entendu, le mouvement et l’immobilité. Œuvrant pour restituer ce qui semble être l’essentiel du théâtre de Beckett : « la choseté ». Aux couleurs allant du noir clair au blanc sombre, ici la couleur de la nuit et celle du chien, la « choseté » est ce qui représente selon Beckett la structure intime et indiciblement complexe de la réalité : « La chose sans accident, communément dite rien ».
Par ailleurs, Jacques Osinski sert élégamment les jeux textuels du méta-théâtre que Beckett parsème tout le long, laissant aux comédiens le soin de les jouer sans emphase ni effets. On entend parler les personnages de leurs jeux d’acteurs (aparté, soliloque, à moi de jouer, réplique…), cassant tout en la valorisant l’illusion théâtrale.
L’interprétation est d’excellence.
Peter Bonke et Claudine Delvaux campent les parents avec simplicité et efficacité, faisant ressortir avec justesse l’incarnation de leur décrépitude, leur quête de tendresse aussi comme la lucidité de leur condition de souffre-douleur.
Frédéric Leidgens est Hamm. Il sert avec une parfaite rigidité fourbe le personnage de ce vieillard cabot, personnifiant la violence qui soumet les autres, atrocement cynique et férocement touchant.
Denis Lavant est un fascinant Clov. Nous sommes hypnotisés par sa prestation. Un envoutant clown élastique, meurtri et déterminé à ne pas « être », à ne rien faire d’autres que ce que Hamm demande. Il nous fait croire jusqu’à la fin à une rébellion et une émancipation possibles. C’est fabuleusement bien joué.
Un spectacle de très haute qualité. Une « fin de partie » remarquable et mémorable en tous points. Incontournable !
Gabrielle Chanel s’ennuie… et pourtant elle n’est pas à plaindre, elle vit en Suisse dans les meilleures conditions, son ami Winston Churchill a réussi à la soustraire à la vindicte de l’épuration. Elle a aimé un officier allemand pendant l’Occupation et d’autres n’auront pas la chance de se sauver…
En Suisse, elle s’ennuie et dicte ses mémoires à son ami Paul Morand, grand écrivain il faut le reconnaître, mais surtout ancien ambassadeur du régime de Vichy ! Lui aussi est exilé et doit supporter les caprices de Coco…
Le problème de Coco c’est avant tout sa santé, son addiction à la drogue et aussi son ancien amant, Hans-Gunther von Dincklage, recherché pour crimes de guerre, l’ancien espion nazi est toujours amoureux de Coco et la rejoint dans son palace, il réapparait et elle qui s’était jurée de ne plus le revoir s’enfuit avec lui ! Elle se rend vite compte qu’il n’est pas plus fidèle qu’elle, qu’il a besoin d’argent…
En attendant, Morand fulmine et patiente quand même, il a tenté par tous les moyens de faire libérer Cocteau, qui lui aussi a maille à partir avec le comité d’épuration.
Chanel quitte précipitamment son amant, elle raconte froidement, qu’elle l’a laissé à l’hôpital, après sa tentative de suicide.
Chanel est égoïste, antisémite ? elle en veut surtout aux frères Werthemeir qui ont fait main basse sur le « numéro 5 » et touchent les royalties ! Enfin elle méprise Schiaparelli sa grande rivale, « l’italienne » en parlant d’elle, celle-ci le lui rend bien en la surnommant « la modiste » !
Voilà un texte « haute couture » et souvent très drôle sur des personnages peu sympathiques, Anne Bourgeois réussit une mise en scène vivante et légère, Caroline Silhol, est tout à fait élégante et classe, et joue avec humour ce personnage si controversé, elle est fort bien accompagnée de Christophe Barbier, excellent Morand, et Emmanuel Lemire, Thomas Espinera, Bokai Xie, Lucie Romain ne sont pas en reste.
Une comédie intéressante et amusante sur notre grande dame de la Haute Couture.
En Suisse, elle s’ennuie et dicte ses mémoires à son ami Paul Morand, grand écrivain il faut le reconnaître, mais surtout ancien ambassadeur du régime de Vichy ! Lui aussi est exilé et doit supporter les caprices de Coco…
Le problème de Coco c’est avant tout sa santé, son addiction à la drogue et aussi son ancien amant, Hans-Gunther von Dincklage, recherché pour crimes de guerre, l’ancien espion nazi est toujours amoureux de Coco et la rejoint dans son palace, il réapparait et elle qui s’était jurée de ne plus le revoir s’enfuit avec lui ! Elle se rend vite compte qu’il n’est pas plus fidèle qu’elle, qu’il a besoin d’argent…
En attendant, Morand fulmine et patiente quand même, il a tenté par tous les moyens de faire libérer Cocteau, qui lui aussi a maille à partir avec le comité d’épuration.
Chanel quitte précipitamment son amant, elle raconte froidement, qu’elle l’a laissé à l’hôpital, après sa tentative de suicide.
Chanel est égoïste, antisémite ? elle en veut surtout aux frères Werthemeir qui ont fait main basse sur le « numéro 5 » et touchent les royalties ! Enfin elle méprise Schiaparelli sa grande rivale, « l’italienne » en parlant d’elle, celle-ci le lui rend bien en la surnommant « la modiste » !
Voilà un texte « haute couture » et souvent très drôle sur des personnages peu sympathiques, Anne Bourgeois réussit une mise en scène vivante et légère, Caroline Silhol, est tout à fait élégante et classe, et joue avec humour ce personnage si controversé, elle est fort bien accompagnée de Christophe Barbier, excellent Morand, et Emmanuel Lemire, Thomas Espinera, Bokai Xie, Lucie Romain ne sont pas en reste.
Une comédie intéressante et amusante sur notre grande dame de la Haute Couture.
Lorsqu’il part pour le bureau, Monsieur Shimura ne ferme jamais sa porte, mais depuis quelques temps, il se demande s’il perd la raison… il se rend bien compte que des provisions disparaissent dans son frigo !
Il installe donc une webcam dans sa cuisine, et ainsi peut surveiller de son bureau, ce qui se passe chez lui en son absence. Il travaille tout en lorgnant du coin de l’œil son ordinateur et surprise une silhouette féminine apparait ! Elle se sert un thé, ouvre le frigo ! Enfin il a trouvé et se dépêche de prévenir la police.
La police lui apprend l’histoire de la jeune femme, depuis plus d’un an, elle « squatte » le placard à futons de la chambre d’amis, qu’elle est sans ressources et chassée de son logement. Alors elle est revenue dans son quartier d’enfance, et a poussé la porte de son ancien appartement. Et lui ne s’est rendu compte de rien !
Elle sera condamnée à une peine légère, Shimura ayant plaidé en sa faveur, après tout elle n’a rien saccagé, ni vandalisé. A la demande de la jeune femme, ils se reverront plus tard, sur un quai de gare, elle part chez son frère, quant à Shimura il a déménagé, leur histoire aurait pu continuer, ils auraient pu s’apprivoiser.
Mise en scène inventive et poétique d’Olivier Cruveiller, de grands lés de papier pendent des cintres, des panneaux de papier circulent pour délimiter les scènes, le violon et le bandonéon de Laurent Valéro chantent la nostalgie, Natalie Akoun et Nina Cruveiller incarnent tour à tour la femme avec tendresse et émotion.
Ce spectacle sera repris en mars au 100 (rue de Charenton)
Il installe donc une webcam dans sa cuisine, et ainsi peut surveiller de son bureau, ce qui se passe chez lui en son absence. Il travaille tout en lorgnant du coin de l’œil son ordinateur et surprise une silhouette féminine apparait ! Elle se sert un thé, ouvre le frigo ! Enfin il a trouvé et se dépêche de prévenir la police.
La police lui apprend l’histoire de la jeune femme, depuis plus d’un an, elle « squatte » le placard à futons de la chambre d’amis, qu’elle est sans ressources et chassée de son logement. Alors elle est revenue dans son quartier d’enfance, et a poussé la porte de son ancien appartement. Et lui ne s’est rendu compte de rien !
Elle sera condamnée à une peine légère, Shimura ayant plaidé en sa faveur, après tout elle n’a rien saccagé, ni vandalisé. A la demande de la jeune femme, ils se reverront plus tard, sur un quai de gare, elle part chez son frère, quant à Shimura il a déménagé, leur histoire aurait pu continuer, ils auraient pu s’apprivoiser.
Mise en scène inventive et poétique d’Olivier Cruveiller, de grands lés de papier pendent des cintres, des panneaux de papier circulent pour délimiter les scènes, le violon et le bandonéon de Laurent Valéro chantent la nostalgie, Natalie Akoun et Nina Cruveiller incarnent tour à tour la femme avec tendresse et émotion.
Ce spectacle sera repris en mars au 100 (rue de Charenton)
En 1953, Nicolas Bouvier se lance dans un grand et superbe voyage partant de la Suisse à bord de sa Fiat Topolino, il rejoint son ami Thierry à Belgrade. Les voilà partis, tous deux, ils traversent la Turquie, l’Iran, la Macédoine, l’Afghanistan, pour subvenir à leurs besoins, Thierry vend ses toiles, Nicolas travaille comme journaliste.
Il y a donc 70 ans, l’intérêt de ce récit était aussi de connaître les coutumes des pays traversés, les difficultés et les dangers, certains pays fermaient leurs frontières aux étrangers et surtout aux journalistes !
Bien entendu de nos jours, nous voyageons plus aisément, et le côté « nomade » de ces deux compagnons est savoureux ! Quelques photos et dessins projetés permettent aussi de mieux suivre le périple de Nicolas et Thierry.
Samuel Labarthe donne à ce récit initiatique, un humour et une émotion palpable, il m’a fait découvrir un écrivain-voyageur de plus. La mise en scène est sobre, le texte est riche de détails et je vais m’empresser de lire Nicolas Bouvier !
Lors de ma venue, deux incidents de projecteurs ont un peu "refroidi" la représentation, et Samuel Labarthe s'en est très bien sorti !
Il y a donc 70 ans, l’intérêt de ce récit était aussi de connaître les coutumes des pays traversés, les difficultés et les dangers, certains pays fermaient leurs frontières aux étrangers et surtout aux journalistes !
Bien entendu de nos jours, nous voyageons plus aisément, et le côté « nomade » de ces deux compagnons est savoureux ! Quelques photos et dessins projetés permettent aussi de mieux suivre le périple de Nicolas et Thierry.
Samuel Labarthe donne à ce récit initiatique, un humour et une émotion palpable, il m’a fait découvrir un écrivain-voyageur de plus. La mise en scène est sobre, le texte est riche de détails et je vais m’empresser de lire Nicolas Bouvier !
Lors de ma venue, deux incidents de projecteurs ont un peu "refroidi" la représentation, et Samuel Labarthe s'en est très bien sorti !