Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
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Superhéroïne
Son classement : 24 / 6112
Avant elle
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140 critiques
Niveau
15 / 20
15 / 20
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critiques
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Espions
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C'est un plongeon dans l'univers minier et la vie en 1958 qui nous est proposé ici par Jean-Philippe Daguerre : une réalité méconnue et que l'on découvre entre un petit bistro et une volière à pigeons, la joie du jour de paye, l'arrivée d'un premier poste de télévision dans le foyer, et les jardins potagers, sommaires et nécessaires.
Le décor est planté dans des nuances de gris, où la lumière apparaît subtilement pour distinguer cette même palette dans les accessoires, les costumes, finement choisis.
La distribution est au service de l'histoire : une tranche de vie poignante et réaliste, portée par des comédiens touchants, sans tendre vers le pathos.
On suivra le combat de Sosthène (Jean-Jacques Vanier) qui après une vie sous terre, souffre des poumons mais sans se plaindre, se réjouissant de la toute proche Coupe du Monde de football, et dirigeant la fanfare d'accordéons du village, à laquelle appartient son fils Pierre (Théo Dusoulié), son meilleur ami Vlad (Julien Ratel), mais aussi, depuis peu, la jolie Leila (Juliette Behar) qui semble avoir bouleversé les deux garçons.
La musique y est comme un personnage à part entière : morceaux d'accordéon, jazz, chant, qui viennent se poser sur le récit, toute en délicatesse.
Une pièce simple et efficace, teintée de poésie et de douceur.
Le décor est planté dans des nuances de gris, où la lumière apparaît subtilement pour distinguer cette même palette dans les accessoires, les costumes, finement choisis.
La distribution est au service de l'histoire : une tranche de vie poignante et réaliste, portée par des comédiens touchants, sans tendre vers le pathos.
On suivra le combat de Sosthène (Jean-Jacques Vanier) qui après une vie sous terre, souffre des poumons mais sans se plaindre, se réjouissant de la toute proche Coupe du Monde de football, et dirigeant la fanfare d'accordéons du village, à laquelle appartient son fils Pierre (Théo Dusoulié), son meilleur ami Vlad (Julien Ratel), mais aussi, depuis peu, la jolie Leila (Juliette Behar) qui semble avoir bouleversé les deux garçons.
La musique y est comme un personnage à part entière : morceaux d'accordéon, jazz, chant, qui viennent se poser sur le récit, toute en délicatesse.
Une pièce simple et efficace, teintée de poésie et de douceur.
J'ai découvert "Les Miz" en 2010, dans leur version anglaise présentée au Châtelet. L'œuvre m'avait alors considérablement bouleversée, suffisamment pour réserver bien à l'avance ma place en apprenant leur retour dans le même théâtre mais en VF.
La mise en scène a été confiée à Ladislas Chollat, qui prend le parti de structures polymorphes assez imposantes, et d'un écran projetant des "effets", à défaut d'un meilleur terme (volutes de fumée, reflets d'eau, ...).
Le tout semble une immense fresque grise, où soudainement jaillissent des notes de couleurs, une cocarde sur la veste d'un protagoniste, un drapeau bleu blanc rouge, ou un projecteur soulignant l'atmosphère pesante des barricades ensanglantées.
C'est une vision moderne, mais aussi patriotique, honorant l'Histoire de France, mais aussi celle de l'oeuvre ici adaptée...
Certaines scènes restent en tête, celle bien sûr de cette impressionnante barricade révolutionnaire, mais aussi celle de l'Auberge des Thénardier, avec son extérieur où tombe la neige, ou encore le retour de Marius dans le café, aux tables et chaises vides, hanté par les ombres de ses amis...
On retrouve avec enthousiasme ce récit, ces morceaux dont tant sont familiers à l'oreille.
Les textes ont été remaniés pour cette version 2024, peut-être mon petit bémol : ces nouvelles paroles m'ont semblé moins percutantes que le livret de Herbert Kretzmer.
Ce qui ne change pas, c'est la puissance de la partition, dès les premières notes, qui ouvrent comme un coup de tonnerre les pages du chef d'oeuvre de Hugo, et de cent émotions par tableau.
Un bel orchestre, dissimulé dans le fond de scène, apporte sa touche magique à la production, tout autant d'ailleurs qu'une distribution grandiose : pour n'en citer que quelques uns, David Alexis est parfait en Maître Thénardier, et Océane Demontis est une incroyable Eponine.
Ce spectacle reste donc un "must-see" absolu, dans la langue que vous voudrez...
La mise en scène a été confiée à Ladislas Chollat, qui prend le parti de structures polymorphes assez imposantes, et d'un écran projetant des "effets", à défaut d'un meilleur terme (volutes de fumée, reflets d'eau, ...).
Le tout semble une immense fresque grise, où soudainement jaillissent des notes de couleurs, une cocarde sur la veste d'un protagoniste, un drapeau bleu blanc rouge, ou un projecteur soulignant l'atmosphère pesante des barricades ensanglantées.
C'est une vision moderne, mais aussi patriotique, honorant l'Histoire de France, mais aussi celle de l'oeuvre ici adaptée...
Certaines scènes restent en tête, celle bien sûr de cette impressionnante barricade révolutionnaire, mais aussi celle de l'Auberge des Thénardier, avec son extérieur où tombe la neige, ou encore le retour de Marius dans le café, aux tables et chaises vides, hanté par les ombres de ses amis...
On retrouve avec enthousiasme ce récit, ces morceaux dont tant sont familiers à l'oreille.
Les textes ont été remaniés pour cette version 2024, peut-être mon petit bémol : ces nouvelles paroles m'ont semblé moins percutantes que le livret de Herbert Kretzmer.
Ce qui ne change pas, c'est la puissance de la partition, dès les premières notes, qui ouvrent comme un coup de tonnerre les pages du chef d'oeuvre de Hugo, et de cent émotions par tableau.
Un bel orchestre, dissimulé dans le fond de scène, apporte sa touche magique à la production, tout autant d'ailleurs qu'une distribution grandiose : pour n'en citer que quelques uns, David Alexis est parfait en Maître Thénardier, et Océane Demontis est une incroyable Eponine.
Ce spectacle reste donc un "must-see" absolu, dans la langue que vous voudrez...
Une bonne surprise en cette rentrée, avec un pitch un peu convenu qui cache en réalité une comédie pleine de rebondissements, de situations cocasses et de dialogues savoureux.
Elle est portée par un casting sans hasard, où chacun apporte sa pierre à l'édifice, et l'association d'un décor très soigné et d'effets simples mais efficaces.
On se laisse donc volontiers emporter par cette histoire rocambolesque, suivant Sébastien (Guillaume de Tonquédec) dans son jour sans fin, très filmesque dans sa mise en scène comme dans sa narration.
Le rythme s'emballe jusqu'à l'épilogue de la pièce qui, bien qu'entendu, nous laisse sur une agréable sensation "feel-good".
Elle est portée par un casting sans hasard, où chacun apporte sa pierre à l'édifice, et l'association d'un décor très soigné et d'effets simples mais efficaces.
On se laisse donc volontiers emporter par cette histoire rocambolesque, suivant Sébastien (Guillaume de Tonquédec) dans son jour sans fin, très filmesque dans sa mise en scène comme dans sa narration.
Le rythme s'emballe jusqu'à l'épilogue de la pièce qui, bien qu'entendu, nous laisse sur une agréable sensation "feel-good".
Très déçue par cette pièce alors que le début démarrait pourtant bien et avait su capter mon attention d'emblée. Belle trouvaille que ces parties chantées par l'actrice qui incarne Sarah Bernardt, pour le reste, nous avons trouvé que le spectacle s'étirait en longueur et qu'il aurait pu être raccourci de beaucoup afin de lui apporter plus de dynamique. Les costumes ne sont pas très beaux, et le décor également. Bref, grosse déception à la sortie de cette représentation même si l'actrice principale met tout en oeuvre pour l'incarner du mieux qu'elle peut. Dommage !
Sur les avis d'Au Balcon, nous avons choisi pour notre passage sur Paris d'aller voir le spectacle The Loop (la boucle) au théâtre des Béliers - Paris XVIIIème. Petite salle bien sympathique dans laquelle nous n'avions encore jamais eu l'occasion d'aller voir un spectacle. Le début de la pièce m'a un peu surprise mais j'ai tout de suite craqué sur le personnage du Détective Watson. Juliette Damy qui l'interprète est tout simplement géniale. Lors de la 3ème scène et sa prise de médicament, elle se lâche complètement et nous embarque complètement dans son univers comique. J'ai été complètement bluffée. Rien que pour elle et cette scène, il faut aller voir cette pièce qui affiche semble t'il complet tous les soirs. Le reste est un peu inégal et nous n'avons pas trop apprécié le jeu de l'acteur qui joue la victime. Autre point positif, l'avocate elle aussi est excellente dans ses scènes et nous provoque aussi de bons fou rires. Mais au final, je m'attendais quand même à mieux. Le texte avec quelques bonnes trouvailles fait également quelques étincelles.