- Comédie Contemporaine
- Théâtre de Paris
- Paris 9ème
Fric Frac

- Régis Laspalès
- Michel Fau
- Julie Depardieu
- Emeline Bayart
- Théâtre de Paris
- 15, rue Blanche
- 75009 Paris
- Trinité (l.12), Blanche (l.2)
Enfermé en taule, il cherche du pognon, des tonnes de pognon. Loulou sa copine, veut lui en trouver.
Marcel, humble employé de bijouterie est fou de Loulou. Loulou va se servir du naïf Marcel pour organiser avec Jo un Fric-Frac dans la bijouterie.
Une affaire en or normalement…
Après Arletty, Fernandel et Michel Simon c’est Julie Depardieu, Régis Laspalès et Michel Fau qui vous emmènent faire un tour dans le Paris de 1930, ça gouaille, parle de fraiche, de flouze, d’oseille, et surtout ça se paie une bonne tranche de rigolade.
Michel Fau à la mise en scène (Fleur de cactus, Douce Amère…) nous fait découvrir ou redécouvrir la plus grande pièce de théâtre d’Edouard Bourdet (1887 - 1945).
Michel Fau joue très souvent dans les pièces qu'il met en scène. Julie Depardieu avait déjà joué dans sa mise en scène du Misanthrope (2014).
Régis Laspalès est très présent sur les planches. Il jouait la saison dernière dans la pièce de Laurent Ruquier A Droite, A Gauche.
La critique de la rédaction : 7/10. Une comédie qui a beaucoup de cachet.
Elle nous plonge dans un univers assez rare pour du théâtre de boulevard où nous sommes plutôt habitués à voir des histoires de maris trompés. Ici, il est question du milieu crapuleux de Barbès des années 30 et du casse d’une bijouterie.
Les décors sont superbes, très originaux. Avec le langage et les expressions des voleurs à l’ancienne, nous sommes dans un monde très amusant. Les dialogues sont drôles.
Hélas quelques passages plutôt lents auraient mérité d’être raccourcis.
Michel Fau, Régis Laspalès ont des personnages qui leur vont comme un gant. Le jeu d’acteur est bon, même celui des rôles secondaires, ce qui n’est pas toujours le cas dans les distributions à plus de 10 personnes.
Si vous aimez les vieilles pièces dans leur jus, vous devriez apprécier.
Le duo féminin antagoniste de Julie...
Mention spéciale quand même aux décors qui sont assez amusants, comme tout droits sortis d'un dessin animé.
Mais globalement je n'ai pas du tout accroché et me suis beaucoup ennuyée. Il y a 45 min de trop !
Julie Depardieu tire son épingle du jeu, ainsi que Michel Fau même s’il a finalement un rôle assez secondaire.
Laspales est resté coincé dans ses mimiques habituelles, vues et revues. La palme de la plus mauvaise actrice est décernée à E Bayart qui passe son temps à surjouer : elle en fait des caisses et des caisses avec des effets de voix fatigants et insupportables après presque 2 heures de représentation.
Reste un texte qui aurait mérité d’être plus incisif car la pièce manque de rythme.
Mention spéciale pour les décors qui sont très originaux et bien étudiés.
Endormissement des spectateurs. Dommage je pensais passer un bon moment et bien c’était nul et très long.
Ah quelle promesse ! Quelle distribution !
Nous sommes à bicyclettes, on se séduit, on déjeune sur l'herbe, on porte un canotier. Les lumières sont chatoyantes. On se croirait dans un conte très graphique et haut en couleurs. Ne cherchez pas, il n’y a aucun angle droit, aucune ligne parallèle. A l'image d'un dessin animé, inutile de passer par 4 chemins pour planter le décor : si ce n’étaient pas des noms aussi célèbres, des comédiens au talent évidents, la pièce serait d’une lourdeur... Pourquoi avoir autant forcé le trait ? Il était évident que l’effet recherché était de donner un aspect presque clownesque aux personnages, avec de gros clins d’œil appuyés et un texte à partager en faisant des grimaces. J’ai trouvé que les interprétations étaient très tirées, sur-interprétées. Les comédiennes ont les yeux grands ouverts et leur voix, trop aigus, approche les limites du supportable. Si Julie Depardieu reste la plus naturelle, sa robe un poil échancrée rappelle que nous sommes bien dans un théâtre de boulevard. Émeline Bayart porte (trop) son rôle à cœur : les amoureux d’un tel registre seront hilares mais laisseront sur la réserve le spectateur curieux. Cela provoque un déséquilibre dans la salle et un écart se creuse à la (dé)mesure de l’histoire.
A défaut d'être foutraque, j'en suis malheureusement sortie patraque.
La pièce est démodée, elle n'a pas du tout été dépoussiérée, même le jeu des acteurs est démodé. Exprès ? Pour coller à l'époque de la pièce, ou parce que même eux n'y croient pas.
Et que dire des décors en carton pâte. La pièce dure presque deux heures et on les sent bien.
Quel dommage !