Son balcon
SAISON 2021-2022
Son challenge culturel !
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Mini Molières
456reçus
Critique
Son classement : 106 / 5685
Avant elle

Le Quatrième Mur
19 critiques
Après elle

Abder L.
18 critiques
Niveau
5 / 20
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19
critiques
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Actualités de ses filatures
Le fait divers maritime le plus célèbre de l'Histoire fascine toujours autant, plus d'un siècle après la colision du paquebot de la White Star Line et d'un iceberg.
C'est donc une adaptation théâtrale et musicale que nous propose la troupe des Moutons Noirs cet été.
Dès l'arrivée au Théâtre de la Renaissance, le voyage immersif commence. La musique, le décor, envahissent le hall d'entrée de ce lieu sublime, tandis que la troupe se charge de l'accueil festif du public. On retrouve cette invitation au voyage dans la salle, où les comédiens déambulent entre les rangées et où chaque recoin (le balcon, les loges) est inclut pour faire vivre au spectateur un plongeon dans le temps et l'espace. Lorsque se lève le brouillard du départ, nous embarquons bel et bien sur le Titanic.
Il est temps de découvrir les personnages et l'intrigue, libre panaché de faits réels, de fiction, et du film de James Cameron. L'adaptation, entre hommage et réécriture, fonctionne parfaitement.
On a d'une part, la touche classique d'un texte en vers, qui emprunte au répertoire du Théâtre quelques citations, et d'autre part, une modernité assumée par la tournure comique, parfois parodique de certaines scènes, et les parties chantées du spectacle.
Si le spectacle démarre doucement, on monte rapidement en intensité, jusqu'à l'épilogue intelligemment amené : l'enjeu étant de conter une fin que tout le monde connaît, avec sens, originalité et émotion. Pari réussi !
La troupe est un délice, adressant un jeu juste et nuancé tout autant qu'une énergie communicative au public.
Mentions spéciales à Eric Mariotto, qui incarne un Capitaine Smith décalé et hilarant, ainsi qu'à Loryn Lounay, dont la voix douce et la prestance nous avaient charmées dans Les souliers rouges.
Un spectacle qui ne vous laissera pas de glace, idéal pour l'été.
C'est donc une adaptation théâtrale et musicale que nous propose la troupe des Moutons Noirs cet été.
Dès l'arrivée au Théâtre de la Renaissance, le voyage immersif commence. La musique, le décor, envahissent le hall d'entrée de ce lieu sublime, tandis que la troupe se charge de l'accueil festif du public. On retrouve cette invitation au voyage dans la salle, où les comédiens déambulent entre les rangées et où chaque recoin (le balcon, les loges) est inclut pour faire vivre au spectateur un plongeon dans le temps et l'espace. Lorsque se lève le brouillard du départ, nous embarquons bel et bien sur le Titanic.
Il est temps de découvrir les personnages et l'intrigue, libre panaché de faits réels, de fiction, et du film de James Cameron. L'adaptation, entre hommage et réécriture, fonctionne parfaitement.
On a d'une part, la touche classique d'un texte en vers, qui emprunte au répertoire du Théâtre quelques citations, et d'autre part, une modernité assumée par la tournure comique, parfois parodique de certaines scènes, et les parties chantées du spectacle.
Si le spectacle démarre doucement, on monte rapidement en intensité, jusqu'à l'épilogue intelligemment amené : l'enjeu étant de conter une fin que tout le monde connaît, avec sens, originalité et émotion. Pari réussi !
La troupe est un délice, adressant un jeu juste et nuancé tout autant qu'une énergie communicative au public.
Mentions spéciales à Eric Mariotto, qui incarne un Capitaine Smith décalé et hilarant, ainsi qu'à Loryn Lounay, dont la voix douce et la prestance nous avaient charmées dans Les souliers rouges.
Un spectacle qui ne vous laissera pas de glace, idéal pour l'été.
Mon faible pour la fiction historique et la programmation du Théâtre des Béliers, m'avaient permis il y a deux ans d'être emportée par les excellents Crapauds Fous de Mélody Mourey. C'est donc sans hésitation que j'ai couru découvrir sa nouvelle pièce.
La course des Géants, ce sont ces mêmes codes que l'on avait aimé dans la première création de la jeune autrice. Une écriture fine, tendre, drôle, où l'histoire se tisse et s'entremêle avec l'Histoire... Une distribution ultra dynamique qui campe plusieurs personnages et switche avec aisance... Un sens du rythme et de la narration presque cinématographiques... Jordi Le Bolloc'h est un Jack saisissant, bouleversant, incarnation du rêve américain sur fond de guerre froide et de conquête spatiale.
Au travers de ses luttes, de ses doutes, de ses rencontres et de ses succès, on ne peut que s'attacher à ce protagoniste et le suivre de la première à la dernière seconde. On pleure avec lui, on rit avec lui, on vibre avec lui. Tout, dans ce spectacle, paraît fluide et efficace : des décors aux costumes, de la musique aux effets de lumière et projections, rien n'est laissé au hasard et cette centaine de minutes à courir après les étoiles, passe finalement comme un sprint. On leur prédit un succès astronomique.
La course des Géants, ce sont ces mêmes codes que l'on avait aimé dans la première création de la jeune autrice. Une écriture fine, tendre, drôle, où l'histoire se tisse et s'entremêle avec l'Histoire... Une distribution ultra dynamique qui campe plusieurs personnages et switche avec aisance... Un sens du rythme et de la narration presque cinématographiques... Jordi Le Bolloc'h est un Jack saisissant, bouleversant, incarnation du rêve américain sur fond de guerre froide et de conquête spatiale.
Au travers de ses luttes, de ses doutes, de ses rencontres et de ses succès, on ne peut que s'attacher à ce protagoniste et le suivre de la première à la dernière seconde. On pleure avec lui, on rit avec lui, on vibre avec lui. Tout, dans ce spectacle, paraît fluide et efficace : des décors aux costumes, de la musique aux effets de lumière et projections, rien n'est laissé au hasard et cette centaine de minutes à courir après les étoiles, passe finalement comme un sprint. On leur prédit un succès astronomique.
Peu de spectacles sont aussi attendus que le "nouveau Michalik" dans une saison théâtrale.
Et la curiosité est à son comble quand le spectacle en question est non seulement une comédie, mais en plus, musicale !
Si on s'éloigne dans le registre, on reconnaît le talent de ce metteur en scène dans le choix de son équipe (décors ingénieux de Juliette Azzopardi, costumes somptueux de Marion Rebmann), tout en retrouvant également une thématique qu'on lui connaît bien, la création artistique, avec ce duo de protagonistes cherchant à monter leur désastreuse pièce et entourloupe.
Je dois l'avouer, il s'agissait d'une totale découverte pour moi, n'ayant pas vu le show dans sa version originale, ni même le film de Mel Brooks. Je me suis donc laissée surprendre par l'histoire, les situations, les personnages sans aucun a priori.
J'ai passé un très bon moment : l'adaptation est drôle, kitsch à souhait, truffée de détails et de références à d'autres musicals. Les tableaux sont très bien pensés, avec des chorégraphies inventives, des effets visuels efficaces. Les musiciens live, complètent et élèvent l'ensemble.
L'énorme point fort du show, c'est son casting, avec quelques pointures du musical français (Benoit Cauden, David Eguren, Andy Cocq pour ne citer qu'eux), et pour compléter cette incroyable troupe et prêter ses traits à Max Byalistock, le québecois Serge Postigo, parfait pour ce rôle de menteur mentor.
Près de deux heures qu'on ne voit pas passer, emportées par le chant, la danse, le rire et les paillettes.
Il manque peut-être un peu de cette magie propre aux créations de Michalik en tant qu'auteur... Qu'importe, le metteur en scène a assurément et brillament relevé ce difficile défi.
Et la curiosité est à son comble quand le spectacle en question est non seulement une comédie, mais en plus, musicale !
Si on s'éloigne dans le registre, on reconnaît le talent de ce metteur en scène dans le choix de son équipe (décors ingénieux de Juliette Azzopardi, costumes somptueux de Marion Rebmann), tout en retrouvant également une thématique qu'on lui connaît bien, la création artistique, avec ce duo de protagonistes cherchant à monter leur désastreuse pièce et entourloupe.
Je dois l'avouer, il s'agissait d'une totale découverte pour moi, n'ayant pas vu le show dans sa version originale, ni même le film de Mel Brooks. Je me suis donc laissée surprendre par l'histoire, les situations, les personnages sans aucun a priori.
J'ai passé un très bon moment : l'adaptation est drôle, kitsch à souhait, truffée de détails et de références à d'autres musicals. Les tableaux sont très bien pensés, avec des chorégraphies inventives, des effets visuels efficaces. Les musiciens live, complètent et élèvent l'ensemble.
L'énorme point fort du show, c'est son casting, avec quelques pointures du musical français (Benoit Cauden, David Eguren, Andy Cocq pour ne citer qu'eux), et pour compléter cette incroyable troupe et prêter ses traits à Max Byalistock, le québecois Serge Postigo, parfait pour ce rôle de menteur mentor.
Près de deux heures qu'on ne voit pas passer, emportées par le chant, la danse, le rire et les paillettes.
Il manque peut-être un peu de cette magie propre aux créations de Michalik en tant qu'auteur... Qu'importe, le metteur en scène a assurément et brillament relevé ce difficile défi.
Bienvenue dans l'univers complètement barré des BLOND AND BLOND AND BLOND : ce soir, nous célébrerons ensemble l'union de Gwendoline et Magnus, et l'animation musicale a été confiée à ce trio déjanté.
Glar, Mar et To sont trois suédois passionnés par la chanson française, qui leur a permis de découvrir cette belle langue, et c'est avec un cortège de couleurs, d'instruments et d'humour qu'ils honorent cet amour commun. Armés de leur accent irrésistible et d'harmonies précises, ces maîtres de cérémonie improvisés vont nous faire redécouvrir quelques classiques de la variété.
On bondit d'époque en époque, d'artistes en artistes : Johnny, Léo Ferré, les Gypsies King, Carla Bruni et Julien Clerc, d'improbables mash ups, réinterprétations et parodies se suivent à un rythme effréné.
Le spectacle tient autant à l'absurde, au décallage des paroles, qu'à la musicalité de ces artistes complets : beat box, guitare, contrebasse, clavier, sans oublier l'union de ces trois voix ... et on en redemande !
Une soirée de MARIÅJ EN CHØNSONS, où comme dans une vraie fête de famille, on rit, on chante, on partage !
Glar, Mar et To sont trois suédois passionnés par la chanson française, qui leur a permis de découvrir cette belle langue, et c'est avec un cortège de couleurs, d'instruments et d'humour qu'ils honorent cet amour commun. Armés de leur accent irrésistible et d'harmonies précises, ces maîtres de cérémonie improvisés vont nous faire redécouvrir quelques classiques de la variété.
On bondit d'époque en époque, d'artistes en artistes : Johnny, Léo Ferré, les Gypsies King, Carla Bruni et Julien Clerc, d'improbables mash ups, réinterprétations et parodies se suivent à un rythme effréné.
Le spectacle tient autant à l'absurde, au décallage des paroles, qu'à la musicalité de ces artistes complets : beat box, guitare, contrebasse, clavier, sans oublier l'union de ces trois voix ... et on en redemande !
Une soirée de MARIÅJ EN CHØNSONS, où comme dans une vraie fête de famille, on rit, on chante, on partage !
BLACK IS BACK !
Le principe de cette Black Comedy est redoutable de simplicité, mais tellement originale : une grande partie de l'action va en effet se dérouler... dans le noir ! La mise en scène propose au spectateur d'inverser la logique : le spectacle démarre dans l'obscurité totale, ce qui pour les personnages est signe d'une situation, et vision, normales. Mais quand la lumière apparait, pour les protagonistes, c'est la panne d'électricité !
L'occasion pour le spectateur de découvrir en deux temps l'intrigue, puis le décor...
On s'habitue rapidement à ce petit jeu de "jour/nuit", autant qu'on savoure la drôlerie de voir évoluer "en aveugle" toute cette joyeuse bande. Sur ce principe étonnant d'éclairage inversé, vont s'enchaîner les situations les plus cocasses et les visites imprévues.
Gregory (Arthur Jugnot) et sa charmante compagne Carole (Melanie Page) vont voir débarquer leurs invités, mais aussi le voisin à qui ils ont piqué le mobilier sans trop lui demander son avis, l'électricien sensé les aider, ou encore une ex de Gregory qui cherche à se rabibocher avec ce dernier.
Coup de cœur pour Virginie Lemoine, qui interprète le rôle de la voisine d'un certain âge, venue se rassurer et pourquoi pas, boire un petit jus de tomates, ou un gin. Sa prestation est remarquable, la gestuelle irrésistible.
L'ensemble de la pièce est ultra rythmée, sans temps mort, mix de propos burlesques et de gags visuels.
Une bonne idée que cette adaptation, qui donne à découvrir une autre facette de Peter Shaffer, l'auteur britannique que l'on connaît davantage pour Equus ou encore Amadeus, à l'univers plus sombre (sans mauvais jeu de mots !).
Au programme, donc : une soirée de détente, atypique et amusante. On recommande !
Le principe de cette Black Comedy est redoutable de simplicité, mais tellement originale : une grande partie de l'action va en effet se dérouler... dans le noir ! La mise en scène propose au spectateur d'inverser la logique : le spectacle démarre dans l'obscurité totale, ce qui pour les personnages est signe d'une situation, et vision, normales. Mais quand la lumière apparait, pour les protagonistes, c'est la panne d'électricité !
L'occasion pour le spectateur de découvrir en deux temps l'intrigue, puis le décor...
On s'habitue rapidement à ce petit jeu de "jour/nuit", autant qu'on savoure la drôlerie de voir évoluer "en aveugle" toute cette joyeuse bande. Sur ce principe étonnant d'éclairage inversé, vont s'enchaîner les situations les plus cocasses et les visites imprévues.
Gregory (Arthur Jugnot) et sa charmante compagne Carole (Melanie Page) vont voir débarquer leurs invités, mais aussi le voisin à qui ils ont piqué le mobilier sans trop lui demander son avis, l'électricien sensé les aider, ou encore une ex de Gregory qui cherche à se rabibocher avec ce dernier.
Coup de cœur pour Virginie Lemoine, qui interprète le rôle de la voisine d'un certain âge, venue se rassurer et pourquoi pas, boire un petit jus de tomates, ou un gin. Sa prestation est remarquable, la gestuelle irrésistible.
L'ensemble de la pièce est ultra rythmée, sans temps mort, mix de propos burlesques et de gags visuels.
Une bonne idée que cette adaptation, qui donne à découvrir une autre facette de Peter Shaffer, l'auteur britannique que l'on connaît davantage pour Equus ou encore Amadeus, à l'univers plus sombre (sans mauvais jeu de mots !).
Au programme, donc : une soirée de détente, atypique et amusante. On recommande !