Son balcon
SAISON 2023-2024
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Mini Molières
492reçus
Critique
Son classement : 105 / 5955
Avant elle

Le Quatrième Mur
19 critiques
Après elle

Abder L.
18 critiques
Niveau
5 / 20
5 / 20
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critiques
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Actualités de ses filatures
C'est le 14 septembre 2010 que le Repas des Fauves sera dressé pour la première fois, quelques mois avant de devenir la pièce incontournable de l'année 2011, couronnée de ses 3 Molières.
On ne change pas une recette qui gagne : Julien Sibre l'a bien compris en réunissant, 13 ans plus tard, la même équipe autour de la table de ce Repas.
La même magie opère : le texte, mordant, fuse, habillé de superbes projections vidéos et de la musique du spectacle, dont la mélodie fait frissonner la salle.
Les comédiens retrouvent ces personnages, brillamment, et les redécouvrent dans cette version 2023 : Julien Sibre avoue avoir modifié une partie importante de son texte, qui semble avoir gagner en rythme et en fluidité, en même temps qu'il vieillit un peu la bande d'amis.
On rit, on frémit, on se demande auquel de ces amis l'on ressemblerait le plus, face au même dilemme.
Fan de la première heure je suis repassée à table avec beaucoup de plaisir.
On leur prédit et leur espère le même succès que lors de leur création, et on vous recommande de réserver sans tarder.
On ne change pas une recette qui gagne : Julien Sibre l'a bien compris en réunissant, 13 ans plus tard, la même équipe autour de la table de ce Repas.
La même magie opère : le texte, mordant, fuse, habillé de superbes projections vidéos et de la musique du spectacle, dont la mélodie fait frissonner la salle.
Les comédiens retrouvent ces personnages, brillamment, et les redécouvrent dans cette version 2023 : Julien Sibre avoue avoir modifié une partie importante de son texte, qui semble avoir gagner en rythme et en fluidité, en même temps qu'il vieillit un peu la bande d'amis.
On rit, on frémit, on se demande auquel de ces amis l'on ressemblerait le plus, face au même dilemme.
Fan de la première heure je suis repassée à table avec beaucoup de plaisir.
On leur prédit et leur espère le même succès que lors de leur création, et on vous recommande de réserver sans tarder.
Ce tout nouveau spectacle Bisoubye, est comme il le dit lui même, une occasion de quitter et laisser derrière lui certaines choses : Paul Taylor évoque donc dans cet opus la parentalité, et la rupture que cela représente avec une version plus jeune et plus frivole de lui-même. Ce sujet, d'apparence anodine, parle à une large majorité de son public : on en rit facilement avec lui, et sur certaines anecdotes, parfois jusqu'aux larmes !
Taylor manie l'autodérision et les interactions avec les spectateurs mieux que personne, en français ou en anglais (qui reste ultra simple à suivre).
On découvre alors pendant 1h30, ses tentatives d'apprendre l'anglais à sa fille un peu réticente, ses frasques alcoolisées avec son épouse, ou encore, sa manière de gérer la disparition de la souveraine britannique, il y a quelques mois.
Un very good new show, à qui on souhaite un very sucessful tour, c'est mérité.
Taylor manie l'autodérision et les interactions avec les spectateurs mieux que personne, en français ou en anglais (qui reste ultra simple à suivre).
On découvre alors pendant 1h30, ses tentatives d'apprendre l'anglais à sa fille un peu réticente, ses frasques alcoolisées avec son épouse, ou encore, sa manière de gérer la disparition de la souveraine britannique, il y a quelques mois.
Un very good new show, à qui on souhaite un very sucessful tour, c'est mérité.
S'il est difficile de créer un spectacle musical, il l'est plus encore d'en proposer un à destination des familles. Il faut savoir plaire aux plus jeunes, mais aussi aux parents qui vont les accompagner. Les ingrédients sont nombreux : une histoire prenante, des chansons entrainantes, un suspens et un humour finement dosés...
Le pari est réussi par les frères Safa dans cette adaptation de Sherlock Holmes, notamment par la force de leur distribution. Ce casting est au top, les personnages comme l'ensemble (mention spéciale à Marine Duhamel, excellente dans le rôle d'Emma Jones, à qui elle donne une voix de princesse Disney, autant qu'un tempérament de feu !).
Les autres points forts du show ?
Un rythme effréné, sans temps mort, où l'on alterne les scènes musicales avec de très jolies animations vidéos.
Des tableaux hauts en couleur qui nous emmènent aux quatre coins du globe (de l'Inde, au Mexique, en passant par l'Irlande).
Un livret et des textes sans facilités, pour laisser au jeune public le plaisir de suivre cette intrigue en apprenant et en voyageant réellement, sans chercher à juste "plaire".
On ne peut que recommander cette aventure musicale, qui débutera dès le 18 février dans la superbe salle du 13ème Art.
Le pari est réussi par les frères Safa dans cette adaptation de Sherlock Holmes, notamment par la force de leur distribution. Ce casting est au top, les personnages comme l'ensemble (mention spéciale à Marine Duhamel, excellente dans le rôle d'Emma Jones, à qui elle donne une voix de princesse Disney, autant qu'un tempérament de feu !).
Les autres points forts du show ?
Un rythme effréné, sans temps mort, où l'on alterne les scènes musicales avec de très jolies animations vidéos.
Des tableaux hauts en couleur qui nous emmènent aux quatre coins du globe (de l'Inde, au Mexique, en passant par l'Irlande).
Un livret et des textes sans facilités, pour laisser au jeune public le plaisir de suivre cette intrigue en apprenant et en voyageant réellement, sans chercher à juste "plaire".
On ne peut que recommander cette aventure musicale, qui débutera dès le 18 février dans la superbe salle du 13ème Art.
Une thématique pour le moins pas facile, associée à des sujets qui ne le sont pas non plus : les relations parents/enfants, le deuil... Et pourtant au travers de ces sujets graves, ressortent des sentiments forts d'optimisme et d'onirisme !
La fantaisie que nous propose cette histoire, évite de plonger dans le pathos, avec pour chaque scène, un espoir, un sourire, des rires même.
La volonté de cette mère de faire rêver son fils, tisse une toile plus vaste, celle qui va lui permettre de se construire en tant que femme, en tant que fille, en tant que compagne, dans ce moment où son principal repère n'est plus si certain.
La mise en scène, au service de cette idée du rêve, nous transporte d'un monde à l'autre : tantôt dans la chambre d'hôpital du jeune Louis, tantôt dans les aventures que nous vivrons à travers les yeux de sa maman, dans une course, un concert, un voyage.
On adhère sans détour, suspendant notre incrédulité, parce qu'on a envie de savoir : quel sera le prochain challenge ? et comment vont-ils impacter Louis, prisonnier de son coma, mais dont nous suivons les pensées tout au long du récit ?
On embarquera grâce à la justesse du jeu, notamment celui de Théophile Baquet (Louis).
Une belle ode à la vie en somme, qui donne envie de découvrir le livre dont est tiré cette adaptation, de faire des listes et de tenter l'impossible.
La fantaisie que nous propose cette histoire, évite de plonger dans le pathos, avec pour chaque scène, un espoir, un sourire, des rires même.
La volonté de cette mère de faire rêver son fils, tisse une toile plus vaste, celle qui va lui permettre de se construire en tant que femme, en tant que fille, en tant que compagne, dans ce moment où son principal repère n'est plus si certain.
La mise en scène, au service de cette idée du rêve, nous transporte d'un monde à l'autre : tantôt dans la chambre d'hôpital du jeune Louis, tantôt dans les aventures que nous vivrons à travers les yeux de sa maman, dans une course, un concert, un voyage.
On adhère sans détour, suspendant notre incrédulité, parce qu'on a envie de savoir : quel sera le prochain challenge ? et comment vont-ils impacter Louis, prisonnier de son coma, mais dont nous suivons les pensées tout au long du récit ?
On embarquera grâce à la justesse du jeu, notamment celui de Théophile Baquet (Louis).
Une belle ode à la vie en somme, qui donne envie de découvrir le livre dont est tiré cette adaptation, de faire des listes et de tenter l'impossible.
Un spectacle entre fiction historique et émotions.
On traverse les époques pour découvrir le destin de Frida, prostituée dans un camp de concentration, celui de Marcella, jeune mère torturée, et celui d’Esther, auteure en quête de sa propre histoire.
Le sujet singulier de la psycho-généalogie est ici abordé au travers d’un texte touchant, d’un passé douloureux et atypique, mais aussi d’histoires d’amour dépassant le temps et la raison.
Deux piliers à ce voyage dans le temps romanesque : tout d’abord la mise en scène, presque onirique, avec un jeu de lumières frappant, parfois par des ampoules où la lumière oscille comme une lueur magique, parfois par de grands flashs aveuglants et détonants. Ensuite, la musique prend sa place comme un personnage à part entière, passion d’un des protagonistes, mais aussi toile liant le présent au passé, comme un écho.
Ce protagoniste, d’ailleurs, fait figure de narrateur de l’histoire : Marcel, troublant et bouleversant, nous raconte son amour impossible, sa fin prématurée, sa tentative de lien avec sa descendance inespérée, sous les traits du brillant Adrien Melin.
Ses camarades ne sont pas en reste et incarnent avec intensité les personnages de cette fable psychologique.
On traverse les époques pour découvrir le destin de Frida, prostituée dans un camp de concentration, celui de Marcella, jeune mère torturée, et celui d’Esther, auteure en quête de sa propre histoire.
Le sujet singulier de la psycho-généalogie est ici abordé au travers d’un texte touchant, d’un passé douloureux et atypique, mais aussi d’histoires d’amour dépassant le temps et la raison.
Deux piliers à ce voyage dans le temps romanesque : tout d’abord la mise en scène, presque onirique, avec un jeu de lumières frappant, parfois par des ampoules où la lumière oscille comme une lueur magique, parfois par de grands flashs aveuglants et détonants. Ensuite, la musique prend sa place comme un personnage à part entière, passion d’un des protagonistes, mais aussi toile liant le présent au passé, comme un écho.
Ce protagoniste, d’ailleurs, fait figure de narrateur de l’histoire : Marcel, troublant et bouleversant, nous raconte son amour impossible, sa fin prématurée, sa tentative de lien avec sa descendance inespérée, sous les traits du brillant Adrien Melin.
Ses camarades ne sont pas en reste et incarnent avec intensité les personnages de cette fable psychologique.