Critiques pour l'événement Fric Frac
12 janv. 2019
4/10
20
J'ai piqué du nez plusieurs fois pendant le spectacle (je n'ai d'ailleurs certainement pas tout vu !!). L'histoire est lente, sans trop de rebondissements. Les personnages à la limite du grotesque, pour certains.

Mention spéciale quand même aux décors qui sont assez amusants, comme tout droits sortis d'un dessin animé.
Mais globalement je n'ai pas du tout accroché et me suis beaucoup ennuyée. Il y a 45 min de trop !
11 nov. 2018
7,5/10
9
Même si la pièce en elle-même ne fait pas à mon sens partie des meilleures pièces du moment je l'ai trouvée assez drôle, bien mise en scène dans un décor original.

Coup de chapeau à Émeline BAYART pour sa métamorphose, son talent et sa drôlerie.
8 nov. 2018
5/10
21
Une pièce assez décevante. Le texte aurait mérité quelques coupes afin de rendre plus dynamique le tout, les 2h de spectacle se sont écoulées lentement et avec assez peu de rire. Notamment la scène d'introduction.

Le duo féminin antagoniste de Julie Depardieu et Emeline Bayart relève le tout mais sinon c'est un peu plat. Michel Fau campe également bien son personnage. On attend avec impatience le fameux fric frac qui tarde à venir... Et le final de la pièce n'est pas tout à fait à la hauteur de l'attente.

Autrement on peut saluer les jolis décors tordus et colorés confectionnés pour la pièce.
24 sept. 2018
6/10
27
Une légère déception pour cette pièce longtemps attendue. Les comédiens sont bons, les décors originaux, mais... ça manque de peps.
22 sept. 2018
6,5/10
39
Un fric-frac, c'est un casse, histoire de remplir les caisses de flouze car pour Loulou, Jo les bras coupés et leTintin qu'est en taule, c'est la dèche ! Et voilà t'y pas qu'en la personne de Marcel qui en pince pour la miss Loulou et ses doudounes, se présente un gogo qui pourrait bien leur ouvrir la lourde de la bijouterie Mercandieu...

Cette reprise de la pièce en 5 actes d'Edouard Bourdet de 1936, avait fait long feu avec une distribution prestigieuse comprenant Arletty et Michele Simon, est fort sympathique avec son argot utilisé par les titis et les bandits parisiens. Pour cette nouvelle version, la distribution n'est pas en reste coté prestige : Michel Fau, Julie Depardieu, Régis Laspalès et Emeline Bayart... Du beau monde, je vous dis !

Michel Fau est très à l'aise en voleur à la gouaille facile, son argot semble naturel, il ne prend pas beaucoup de risque avec ce registre. Régis Laspalès est fidèle à lui même gardant son style qui a fait son succès en duo comique (mais où est son compère ?), Il est dommage que Julie Depardieu n'ai pas l'accent parisien pour donner les répliques à M. Fau. La révélation comique de la pièce c'est Emeline Bayart, elle est délicieuse dans le rôle de Renée, la fille du bijoutier. Elle peut crier, rire ou ronchonner avec le même bonheur et provoquer l'hilarité du public. C'est elle qui viendra saluer en premier devant le rideau à la fin de la pièce et ce n'est pas pour rien ! Elle remporte les suffrages des spectateurs.

J'ai aimé les décors de Bernard Fau et Citronelle Dufay, des meubles très colorés et bancals pour donner un aspect de profondeur. L'ambiance sonore de François Peyrony est très réussie aussi.

Coté mise en scène, il faut aimer le style Michel Fau avec des personnages qui jouent face au public la plupart du temps au lieu de se regarder, personnellement je ne m'y habitue pas. Notamment pour le premer acte qui est très statique, ça manque de rythme.

Une version sympathique certes de ce Fric Frac mais sans prise de risque.
20 sept. 2018
6,5/10
52
Les caves que nous sommes avions calté dare-dare au théâtre de Paname, celui qui crèche rue Blanche, dans l'neuvième !

Gaffe ! L'oseille, le flouze, l'artiche, la maille, les picaillons, le grisbi, quoi, vient à manquer et pas qu'un peu à la môme Loulou qu'a son Tintin en cabane, et à son pote Jo les bras coupés.
Va falloir embarquer malgré-lui l'Marcel dans une combine, un fric-frac chez l'père Mercandieu.
Mais si, quoi, Mercandieu, l'bijoutier... Le dabe à la Renée, celle qu'a l'envie pressante de voir le loup...
Pigé, les gonzes ?

Tel est en gros le sujet de la pièce d'Edouard Bourdet, une pièce créée en 1936, l'année même où il devenait Administrateur de la Comédie française. (Pour mémoire, il sera démis de ses fonctions en 1940, par l'occupant nazi...)

Une plongée dans le Paris de l'argot et des petites frappes.

Michel Fau a donc choisi de mettre en scène cette pièce dont la première distribution était notamment composée d'Arletty et de Michel Simon.
Excusez du peu !

Fau n'a pas voulu prendre de risques.
Sa mise en scène est assez statique, les comédiens sont souvent alignés. On aurait pu penser à davantage de rythme, d'allant. Tout ceci est assez sage. Trop ?
Fidèle à son habitude, ses comédiens sont la plupart du temps face au public, ne se regardant pas forcément lorsqu'ils sont sensés dialoguer entre eux.
Il faut aimer.

Des comédiens qui restent dans leur zone de confort.
Fau fait du Fau, Julie Depardieu fait du Julie Depardieu, (elle abandonne d'ailleurs très vite son accent traînant parigot), et surtout, Laspalès fait du Laspalès. (On attend le « C'est vous qui voyez ! », qui ne vient évidemment pas.)

C'est Emeline Bayart qui déclenche l'hilarité !
Elle est excellente dans ce rôle de Renée.
Ses regards tantôt affolés, tantôt menaçants, ses ruptures, ses cris, ses râles sont jubilatoires.
Ce qu'elle fait de sa partition est drôlissime.
C'est d'ailleurs elle qui vient saluer en premier, devant le rideau.
Le public ne s'y trompe pas, qui l'applaudit à tout rompre.

Les décors de Bernard Fau et Citronelle Dufay sont de belle facture, composés d'éléments en perspective forcée, aux couleurs pétantes, voire fluorescentes. (On se croirait parfois dans un magasin Desigual...)

On notera dès l'ouverture, et entre les actes, la musique d'un certain... Igor Stravinsky.

Bon alors, c'est rentré dans votre ciboulot, tout ça, les caves ?
Afficher les 3 commentaires