Critiques pour l'événement Les Producteurs
C’est un moment de pur bonheur que cette comédie musicale même si le texte n’est pas toujours très subtil elle donne ce qu’on recherche dans un spectacle de la joie du rire et ça fait du bien.
Les comédiens sont excellents, la musique, les costumes, le rythme, tout est formidable. Les décors et la mise en scène parfaits.
Dans ce contexte général morose quelle explosion de joie !
Courrez y vous ne regretterez pas.
Les comédiens sont excellents, la musique, les costumes, le rythme, tout est formidable. Les décors et la mise en scène parfaits.
Dans ce contexte général morose quelle explosion de joie !
Courrez y vous ne regretterez pas.
Pièce géniale, très drôle, farfelue. C’est du pur Mel Brooks / Alexis Michalik !
Une seule critique : théâtre de Paris, pas climatisé en temps de grosse canicule 36° à Paris.
Alors même si on nous offre une petite bouteille d’eau, c’est intenable.
Quel manque de respect pour les spectateurs et surtout les comédiens qui sautent, dansent et bougent sans arrêt pendant 2 heures… Dommage.
Une seule critique : théâtre de Paris, pas climatisé en temps de grosse canicule 36° à Paris.
Alors même si on nous offre une petite bouteille d’eau, c’est intenable.
Quel manque de respect pour les spectateurs et surtout les comédiens qui sautent, dansent et bougent sans arrêt pendant 2 heures… Dommage.
Une bonne comédie musicale burlesque !
En bref, Michalik s'essaie à un nouveau genre très codifié, la comédie musicale. Sur le fond : 2 producteurs véreux souhaitent produire un "four" afin d'escroquer leurs assurances. Ils choisissent la pièce "Des Fleurs pour Hitler", qui devient un succès. Ils se font rattraper par le fisc américain.
Ce qui m'a plu :
- la comédie musicale : il faut aimer la comédie musicale pour y aller, ce qui est mon cas
- le rythme : tout est très chorégraphié chez michalik
- le burlesque : Michalik nous fait rire avec de grosses ficèles, mais je dois avouer que j'ai beaucoup ri (les homosexuels sont ultra caricaturés comme la cage aux folles, les nazis idem, la blonde assistante n'en parlons pas, les vieilles grands mères). Bref : aucune minorité n'est épargnée.
Je partage l'avis de Michalik selon duquel, on peut rire de tout.
Ce qui m'a moins plu :
- l'intérêt intellectuel est moindre
En bref, Michalik s'essaie à un nouveau genre très codifié, la comédie musicale. Sur le fond : 2 producteurs véreux souhaitent produire un "four" afin d'escroquer leurs assurances. Ils choisissent la pièce "Des Fleurs pour Hitler", qui devient un succès. Ils se font rattraper par le fisc américain.
Ce qui m'a plu :
- la comédie musicale : il faut aimer la comédie musicale pour y aller, ce qui est mon cas
- le rythme : tout est très chorégraphié chez michalik
- le burlesque : Michalik nous fait rire avec de grosses ficèles, mais je dois avouer que j'ai beaucoup ri (les homosexuels sont ultra caricaturés comme la cage aux folles, les nazis idem, la blonde assistante n'en parlons pas, les vieilles grands mères). Bref : aucune minorité n'est épargnée.
Je partage l'avis de Michalik selon duquel, on peut rire de tout.
Ce qui m'a moins plu :
- l'intérêt intellectuel est moindre
Nous sommes sortis un peu déçus. Nous avions beaucoup appréciés les pièces de Michalik mais celle-ci ne nous a pas emballé.
Certe le style est différent ce qui est intéressant mais malgré quelques passages croustillants et un très bon jeux d’acteur, le ton est monocorde et tourne parfois vers un spectacle « eurodisney ».
Certe le style est différent ce qui est intéressant mais malgré quelques passages croustillants et un très bon jeux d’acteur, le ton est monocorde et tourne parfois vers un spectacle « eurodisney ».
Si vous voulez aller voir une bonne comédie musicale à l’ancienne qui n’a rien à envier à Broadway, précipitez-vous au théâtre de Paris pour passer une bonne soirée. C’est drôle et déjanté à souhait. Des comédiens survoltés s’amusent à nous amuser. Ils chantent, dansent et font des claquettes avec dextérité. Le livret musical est interprété par d’excellents musiciens qui jouent en live. Le scénario me fait penser à Charlot dans « Le dictateur ». Il est moins stupide qu’il n’y parait. Alexis Michalik nous offre une mise en scène époustouflante et dynamique dans de superbes décors. C’est délicieusement politiquement incorrect, il fallait oser, ils l’ont fait, et on aime ça !
Un régal visuel, des tableaux qui s'enchainent à une allure folle autour d'artistes complets.
Beaucoup d'humour que certains pourront trouver suranné mais avec tellement de panache et de dérision que tout passe.
Enorme travail de mise en scène, décors et costumes. On en prend plein les yeux.
Un spectacle complet qui enchante tous les âges.
Ca n'a pas la profondeur des créations de Michalik mais ça fait du bien de s'alléger la tête le temps d'une soirée.
Beaucoup d'humour que certains pourront trouver suranné mais avec tellement de panache et de dérision que tout passe.
Enorme travail de mise en scène, décors et costumes. On en prend plein les yeux.
Un spectacle complet qui enchante tous les âges.
Ca n'a pas la profondeur des créations de Michalik mais ça fait du bien de s'alléger la tête le temps d'une soirée.
Peu de spectacles sont aussi attendus que le "nouveau Michalik" dans une saison théâtrale.
Et la curiosité est à son comble quand le spectacle en question est non seulement une comédie, mais en plus, musicale !
Si on s'éloigne dans le registre, on reconnaît le talent de ce metteur en scène dans le choix de son équipe (décors ingénieux de Juliette Azzopardi, costumes somptueux de Marion Rebmann), tout en retrouvant également une thématique qu'on lui connaît bien, la création artistique, avec ce duo de protagonistes cherchant à monter leur désastreuse pièce et entourloupe.
Je dois l'avouer, il s'agissait d'une totale découverte pour moi, n'ayant pas vu le show dans sa version originale, ni même le film de Mel Brooks. Je me suis donc laissée surprendre par l'histoire, les situations, les personnages sans aucun a priori.
J'ai passé un très bon moment : l'adaptation est drôle, kitsch à souhait, truffée de détails et de références à d'autres musicals. Les tableaux sont très bien pensés, avec des chorégraphies inventives, des effets visuels efficaces. Les musiciens live, complètent et élèvent l'ensemble.
L'énorme point fort du show, c'est son casting, avec quelques pointures du musical français (Benoit Cauden, David Eguren, Andy Cocq pour ne citer qu'eux), et pour compléter cette incroyable troupe et prêter ses traits à Max Byalistock, le québecois Serge Postigo, parfait pour ce rôle de menteur mentor.
Près de deux heures qu'on ne voit pas passer, emportées par le chant, la danse, le rire et les paillettes.
Il manque peut-être un peu de cette magie propre aux créations de Michalik en tant qu'auteur... Qu'importe, le metteur en scène a assurément et brillament relevé ce difficile défi.
Et la curiosité est à son comble quand le spectacle en question est non seulement une comédie, mais en plus, musicale !
Si on s'éloigne dans le registre, on reconnaît le talent de ce metteur en scène dans le choix de son équipe (décors ingénieux de Juliette Azzopardi, costumes somptueux de Marion Rebmann), tout en retrouvant également une thématique qu'on lui connaît bien, la création artistique, avec ce duo de protagonistes cherchant à monter leur désastreuse pièce et entourloupe.
Je dois l'avouer, il s'agissait d'une totale découverte pour moi, n'ayant pas vu le show dans sa version originale, ni même le film de Mel Brooks. Je me suis donc laissée surprendre par l'histoire, les situations, les personnages sans aucun a priori.
J'ai passé un très bon moment : l'adaptation est drôle, kitsch à souhait, truffée de détails et de références à d'autres musicals. Les tableaux sont très bien pensés, avec des chorégraphies inventives, des effets visuels efficaces. Les musiciens live, complètent et élèvent l'ensemble.
L'énorme point fort du show, c'est son casting, avec quelques pointures du musical français (Benoit Cauden, David Eguren, Andy Cocq pour ne citer qu'eux), et pour compléter cette incroyable troupe et prêter ses traits à Max Byalistock, le québecois Serge Postigo, parfait pour ce rôle de menteur mentor.
Près de deux heures qu'on ne voit pas passer, emportées par le chant, la danse, le rire et les paillettes.
Il manque peut-être un peu de cette magie propre aux créations de Michalik en tant qu'auteur... Qu'importe, le metteur en scène a assurément et brillament relevé ce difficile défi.
Je me suis régalée! Vraiment, le Broadway à Paris! Et puis, l'humour de Mel Brooks, je l'ai toujours adoré. Les acteurs sont fabuleux en jeu, en chant, en danse, la mise en scène plus que réussi, à vrai dire, je ne m'attendais pas à vivre des émotions comme ça. Une merveille.
Et à tout ceux qui disent qu'il est indécent de rire des nazis je rappelle que 1: Mel Brooks était un juif et 2: il faudrait ainsi bouder la moitié de la production cinématographique, La Grande Vadrouille en premier! Non mais, un peu de sérieux, s'il vous plaît...
Bravo à M. Michalik et merci pour ressusciter ce musical!
Et à tout ceux qui disent qu'il est indécent de rire des nazis je rappelle que 1: Mel Brooks était un juif et 2: il faudrait ainsi bouder la moitié de la production cinématographique, La Grande Vadrouille en premier! Non mais, un peu de sérieux, s'il vous plaît...
Bravo à M. Michalik et merci pour ressusciter ce musical!
Je ne comprends pas ceux qui disent qu'ils n'ont pas aimé. Même si les tableaux des mamies et des homos sont un peu surjoué, cela n'enlève en rien la qualité du spectacle bien rythmé et vivant. Des acteurs complets qui savent jouer, danser, chanter et faire des claquettes. Félicitations. Le tout bien enlevé par des musiciens qui jouent en direct. Un spectacle merveilleux où je retournerais avec plaisir. On sort de là avec la pêche. Bravo à tous.
Tout commence en 1968 aux Etats-Unis où Mel Brooks sort un film "The Producers" avec Zero Mostel et Gene Wilder dans les rôles principaux qui lui permet de recevoir l’Oscar du meilleur scénario original. En 1998, David Geffen, co-fondateur de DreamWorks SKG demande au réalisateur d'adapter son succès à Broadway.
Quel triomphe à la 55e cérémonie des Tony Awards car la comédie musicale remporte 12 des 15 nominations, marquant un record pour le genre. Pourquoi l'oeuvre ne traverserait pas l'océan? Alexis Michalik lance les auditions pour son show à Paris en 2020 avec le texte de Nicolas Engel. Quand enfin les lieux culturels peuvent ouvrir de nouveau leurs portes, les spectateurs se précipitent au théâtre de Paris en jouant presque chaque soir à guichet fermé.
Le "petit prodige des planches" a réussi une nouvelle fois son projet. Aucun doute qu'après 5 Molière dont 3 pour la mise en scène, un sixième devrait poindre prochainement. L'arrangement est d'une grande ingéniosité avec les décors amovibles soit vers le plafond soit vers les bas côtés de Juliette Azzopardi. Des personnages très croustillants que cela soit des ouvreuses, des secrétaires séduisantes et idiotes, des gays excessivement maniérés, des nazis à la ramasse... donnent le cachet particulier. Vous trouverez les stéréotypes les plus important possibles pour pousser à l'extrême pour rire, pour tourner en dérision les aprioris. L'illusion prend grâce à des artistes à la fois acteur, chanteur, danseur, figurant, manutentionnaire...
Pas le temps de souffler car le spectacle doit continuer. Les clins d'oeil à la culture populaire se retrouve partout avec "Police Academy", "La cage aux folles", "Le Dictateur", "La 7ème compagnie"... Un ensemble cohérent, travaillé, précis qui dépayse, trouble et amuse.
Même si on aurait apprécié 15/20 minutes en moins, surtout au vue de l'inconfort des places, tout le monde ressort ravis d'avoir vécu un moment unique et singulier.
Quel triomphe à la 55e cérémonie des Tony Awards car la comédie musicale remporte 12 des 15 nominations, marquant un record pour le genre. Pourquoi l'oeuvre ne traverserait pas l'océan? Alexis Michalik lance les auditions pour son show à Paris en 2020 avec le texte de Nicolas Engel. Quand enfin les lieux culturels peuvent ouvrir de nouveau leurs portes, les spectateurs se précipitent au théâtre de Paris en jouant presque chaque soir à guichet fermé.
Le "petit prodige des planches" a réussi une nouvelle fois son projet. Aucun doute qu'après 5 Molière dont 3 pour la mise en scène, un sixième devrait poindre prochainement. L'arrangement est d'une grande ingéniosité avec les décors amovibles soit vers le plafond soit vers les bas côtés de Juliette Azzopardi. Des personnages très croustillants que cela soit des ouvreuses, des secrétaires séduisantes et idiotes, des gays excessivement maniérés, des nazis à la ramasse... donnent le cachet particulier. Vous trouverez les stéréotypes les plus important possibles pour pousser à l'extrême pour rire, pour tourner en dérision les aprioris. L'illusion prend grâce à des artistes à la fois acteur, chanteur, danseur, figurant, manutentionnaire...
Pas le temps de souffler car le spectacle doit continuer. Les clins d'oeil à la culture populaire se retrouve partout avec "Police Academy", "La cage aux folles", "Le Dictateur", "La 7ème compagnie"... Un ensemble cohérent, travaillé, précis qui dépayse, trouble et amuse.
Même si on aurait apprécié 15/20 minutes en moins, surtout au vue de l'inconfort des places, tout le monde ressort ravis d'avoir vécu un moment unique et singulier.
Nous avons vu (mon épouse et moi) toutes les pièces de Michalik, metteur en scène et histoires formidables dont Intramuros qui donne une bonne claque.
Mais "Les producteurs", pourquoi ?
Nous ne nous sommes pas amusés, et nous sommes ennuyés alors que nous sommes très bon public. Des clichés grotesques (sans dire que c'est déplacé) et lourdingue, des cris (ça crie trop), pas d'émotions et très peu d'idée originale... bref un petit néant de cette comédie musicale qui a des moyens de fous. Mais cela ne prend pas et Michalik ou non, les avis positifs m'étonnent vraiment. On paye cher sa place alors on se rassure "non c'était bien" ... et bien non, c'est pas bien, c'est lourd, sans émotion, criard, sans âme et tout cela non à cause des comédiens mais d'une mise en scène bâclée. Désolé.
Bref je ne conseille pas un instant. Seule scène sympa : les comptables qui tournent à l'instar des derviches tourneurs .
Courez voir Intra muros, une histoire d'amour ou le cercle des illusionnistes. Et là la magie du théâtre opère.
Mais "Les producteurs", pourquoi ?
Nous ne nous sommes pas amusés, et nous sommes ennuyés alors que nous sommes très bon public. Des clichés grotesques (sans dire que c'est déplacé) et lourdingue, des cris (ça crie trop), pas d'émotions et très peu d'idée originale... bref un petit néant de cette comédie musicale qui a des moyens de fous. Mais cela ne prend pas et Michalik ou non, les avis positifs m'étonnent vraiment. On paye cher sa place alors on se rassure "non c'était bien" ... et bien non, c'est pas bien, c'est lourd, sans émotion, criard, sans âme et tout cela non à cause des comédiens mais d'une mise en scène bâclée. Désolé.
Bref je ne conseille pas un instant. Seule scène sympa : les comptables qui tournent à l'instar des derviches tourneurs .
Courez voir Intra muros, une histoire d'amour ou le cercle des illusionnistes. Et là la magie du théâtre opère.
Évidemment il faut du second voir du quatrième degré pour jouir de cette comédie sans rester crispé sur son fauteuil, et c’est pas donné à tout le monde (surtout en ce moment).
C’est une idée brillante de choisir cette œuvre aujourd’hui et ça fait du bien ! On aurait pu se passer des petites références franchouillardes sur Avignon etc… mais pour le reste un seul mot GRANDIOSE.
C’est une idée brillante de choisir cette œuvre aujourd’hui et ça fait du bien ! On aurait pu se passer des petites références franchouillardes sur Avignon etc… mais pour le reste un seul mot GRANDIOSE.
Je n’ai pas du tout aimé.
Le nazisme traité avec humour ne passe pas, de même que le salut hitlerien et les croix gammées.
Et les autres sujets de fond (homosexualité, le grand âge ou l’ambition des femmes) sont datés, une vision has been par rapport a notre époque .
Bref, ce n’est pas drôle, il y a des choses qu’on ne peut pas traiter par l’humour, ça ne passe pas. Je ne comprends pas pourquoi tant de gens rient et on pu aimer !
Ça fait réfléchir sur ce qui est acceptable, ou ne l’est pas.
Et surtout pourquoi cet engouement.
Je ne comprends le choix d’A Michalik, et pourtant j’ai jusqu’à présent aimé tout ce qu’il a pu faire jusqu’à présent.
Le nazisme traité avec humour ne passe pas, de même que le salut hitlerien et les croix gammées.
Et les autres sujets de fond (homosexualité, le grand âge ou l’ambition des femmes) sont datés, une vision has been par rapport a notre époque .
Bref, ce n’est pas drôle, il y a des choses qu’on ne peut pas traiter par l’humour, ça ne passe pas. Je ne comprends pas pourquoi tant de gens rient et on pu aimer !
Ça fait réfléchir sur ce qui est acceptable, ou ne l’est pas.
Et surtout pourquoi cet engouement.
Je ne comprends le choix d’A Michalik, et pourtant j’ai jusqu’à présent aimé tout ce qu’il a pu faire jusqu’à présent.
« Les Producteurs » la comédie musicale de Mel Brooks au Théâtre de Paris dans une adaptation de Nicolas Engel et une mise en scène d’Alexis Michalik est un bijou de fantaisie digne de sa folie créatrice.
Pourquoi bouder son plaisir, Alexis Michalik a réussi son pari haut la main d’adapter la comédie musicale la plus récompensée de Broadway.
Dans un show prodigieux, seize artistes aux jeux irréprochables nous font pendant plus de heures sourire, rire, en prendre plein les yeux et les oreilles, dans un plaisir semblable à celui des enfants devant la découverte de leurs cadeaux de Noël.
Il y aura encore des grincheux qui trouveront que cet humour, celui de Mel Brooks, est déplacé, ringard, mais ne leur en déplaise c’est une comédie musicale qui fera date dans nos esprits pour longtemps. Le second degré n’a plus sa place dans les temps qui courent et c’est bien dommage : le politiquement correct m’ennuie profondément !
Pourquoi monter une comédie musicale qui pourrait tenir l’affiche pendant des années si on peut la monter de la façon la plus nulle possible et remplir rapidement ses poches d’un argent facilement gagné en escroquant les assurances.
Tel est le pari d’un producteur véreux, sur le déclin, amoureux fou des billets verts, Max Bialystock, interprétée par Serge Postigo, la clé de voute brillante de cette comédie. Il veut s’associer à un comptable venu vérifier ses comptes, Léopold Bloom, joué tout en subtilité par Benoît Cauden.
Un comptable, un peu simplet sur les bords, puceau de son état, qui lui souffle bien malgré lui l’idée du siècle…l’arnaque, mais qui surtout rêve de devenir un producteur. Le Producteur le plus reconnu de Broadway !
Faisant fi de ses réticences, Léo voit dans les arguments de Max l’occasion inespérée de briller sous les feux de la rampe et de voir en lettres majuscules son nom s’afficher sur la façade d’un théâtre : l’aventure prend forme…
Ils jettent leur dévolu sur la comédie musicale complètement loufoque d’un ancien nazi, Franz Liebkind, intitulée « Des fleurs pour Hitler » joyeusement interprétée par Régis Vallée. Il ne reste plus qu’à trouver le metteur en scène, les artistes, le chorégraphe et la costumière les plus « has been » possibles pour créer le bide du siècle.
Alexis Michalik avec une gaîté folle, dans son génie imaginatif, nous éblouit par tant de trouvailles et par sa mise en scène au cordeau, son point fort, sa patte, qui donne à ce spectacle tout l’éclat qu’il mérite. Les tableaux s’enchaînent dans un dynamisme, une fluidité mettant en valeur le jeu des artistes qui chantent, dansent et jouent des claquettes, dans une chorégraphie qui donne un mouvement aérien et burlesque à cette comédie musicale.
Il n’a pas fini de nous surprendre l’homme au quatre Molière. Le tout accompagné en direct, s’il vous plaît, par les musiciens qui auront pris le temps de chauffer la salle avec le tube « When the Saints go marching in ».
Il s’est entouré de pointures pour réussir son pari avec Juliette Azzopardi pour les décors des nombreux tableaux, qui se changent à la vitesse de l’éclair, et Marion Rebmann pour les 180 costumes qui font briller les artistes dans leurs habits de lumière et humoristiques.
Des tableaux où la poésie avec les comptables qui tournent comme les derviches tourneurs côtoie l’humour, le burlesque avec les mamies qui dansent avec leurs déambulateurs ou la descente de l’escalier digne du Lido avec sa meneuse de revue qui porte une ceinture de saucisses, qui n’est par sans rappeler une certaine Joséphine Baker.
Alexis Michalik s’est amusé à monter cette comédie musicale et le plaisir est amplement partagé. Il nous fait passer une soirée de rêve avec ses sept musiciens qui soutiennent le rythme de sa mise en scène, Benoit Urbain, Benoit Dunoyer, Franck Steckar, François Chamber, Jean-Pierre Solves, Jean-François Quellec, sous la baguette de Thierry Boulanger et ses seize artistes, au jeu pertinent, ébouriffant, Roxane Le Texier, David Eguren, Andy Cocq, Alexandre Bernot, Hervé Lawandowski, Carlo Dona, Mélissa Linton, Véronique Hatat, Léo Maindron, Loaï Rahman, Marianne Orlowski, Eva Tesiorowski et Edgar Paulet.
Chapeau bas Monsieur Michalik pour cette performance qui fera date et longue vie à cette production !
Pourquoi bouder son plaisir, Alexis Michalik a réussi son pari haut la main d’adapter la comédie musicale la plus récompensée de Broadway.
Dans un show prodigieux, seize artistes aux jeux irréprochables nous font pendant plus de heures sourire, rire, en prendre plein les yeux et les oreilles, dans un plaisir semblable à celui des enfants devant la découverte de leurs cadeaux de Noël.
Il y aura encore des grincheux qui trouveront que cet humour, celui de Mel Brooks, est déplacé, ringard, mais ne leur en déplaise c’est une comédie musicale qui fera date dans nos esprits pour longtemps. Le second degré n’a plus sa place dans les temps qui courent et c’est bien dommage : le politiquement correct m’ennuie profondément !
Pourquoi monter une comédie musicale qui pourrait tenir l’affiche pendant des années si on peut la monter de la façon la plus nulle possible et remplir rapidement ses poches d’un argent facilement gagné en escroquant les assurances.
Tel est le pari d’un producteur véreux, sur le déclin, amoureux fou des billets verts, Max Bialystock, interprétée par Serge Postigo, la clé de voute brillante de cette comédie. Il veut s’associer à un comptable venu vérifier ses comptes, Léopold Bloom, joué tout en subtilité par Benoît Cauden.
Un comptable, un peu simplet sur les bords, puceau de son état, qui lui souffle bien malgré lui l’idée du siècle…l’arnaque, mais qui surtout rêve de devenir un producteur. Le Producteur le plus reconnu de Broadway !
Faisant fi de ses réticences, Léo voit dans les arguments de Max l’occasion inespérée de briller sous les feux de la rampe et de voir en lettres majuscules son nom s’afficher sur la façade d’un théâtre : l’aventure prend forme…
Ils jettent leur dévolu sur la comédie musicale complètement loufoque d’un ancien nazi, Franz Liebkind, intitulée « Des fleurs pour Hitler » joyeusement interprétée par Régis Vallée. Il ne reste plus qu’à trouver le metteur en scène, les artistes, le chorégraphe et la costumière les plus « has been » possibles pour créer le bide du siècle.
Alexis Michalik avec une gaîté folle, dans son génie imaginatif, nous éblouit par tant de trouvailles et par sa mise en scène au cordeau, son point fort, sa patte, qui donne à ce spectacle tout l’éclat qu’il mérite. Les tableaux s’enchaînent dans un dynamisme, une fluidité mettant en valeur le jeu des artistes qui chantent, dansent et jouent des claquettes, dans une chorégraphie qui donne un mouvement aérien et burlesque à cette comédie musicale.
Il n’a pas fini de nous surprendre l’homme au quatre Molière. Le tout accompagné en direct, s’il vous plaît, par les musiciens qui auront pris le temps de chauffer la salle avec le tube « When the Saints go marching in ».
Il s’est entouré de pointures pour réussir son pari avec Juliette Azzopardi pour les décors des nombreux tableaux, qui se changent à la vitesse de l’éclair, et Marion Rebmann pour les 180 costumes qui font briller les artistes dans leurs habits de lumière et humoristiques.
Des tableaux où la poésie avec les comptables qui tournent comme les derviches tourneurs côtoie l’humour, le burlesque avec les mamies qui dansent avec leurs déambulateurs ou la descente de l’escalier digne du Lido avec sa meneuse de revue qui porte une ceinture de saucisses, qui n’est par sans rappeler une certaine Joséphine Baker.
Alexis Michalik s’est amusé à monter cette comédie musicale et le plaisir est amplement partagé. Il nous fait passer une soirée de rêve avec ses sept musiciens qui soutiennent le rythme de sa mise en scène, Benoit Urbain, Benoit Dunoyer, Franck Steckar, François Chamber, Jean-Pierre Solves, Jean-François Quellec, sous la baguette de Thierry Boulanger et ses seize artistes, au jeu pertinent, ébouriffant, Roxane Le Texier, David Eguren, Andy Cocq, Alexandre Bernot, Hervé Lawandowski, Carlo Dona, Mélissa Linton, Véronique Hatat, Léo Maindron, Loaï Rahman, Marianne Orlowski, Eva Tesiorowski et Edgar Paulet.
Chapeau bas Monsieur Michalik pour cette performance qui fera date et longue vie à cette production !
Show devant ... et derrière !!
Attachez vos ceintures.
Culotté, provoquant, réjouissif, brillamment joué, chanté et dansé .....le Michalik nouveau est arrivé.
Un grand cru Mesdames et Messieurs, gouleyant à souhait.
Desproges disait qu'on peut rire de tout mais pas avec tout le monde. A voir !
Pendant cette soirée hors normes vous croiserez un Hitler, bouffon à souhait, que Chaplin n'aurait pas renié.
Des mémés nymphomanes sur déambulateurs qui se font racketter par un producteur véreux.
Un metteur en scène et son assistant dignes de la Cage aux folles.
Des colombes et des saucisses et j'en passe et des meilleures.
Des décors et des costumes dignes de Broadway, et pour cause.
Et du talent, du talent, du talent à revendre.
Quand je vous dis réjouissif.
Croyez moi, y'a du monde au balcon !!!
Attachez vos ceintures.
Culotté, provoquant, réjouissif, brillamment joué, chanté et dansé .....le Michalik nouveau est arrivé.
Un grand cru Mesdames et Messieurs, gouleyant à souhait.
Desproges disait qu'on peut rire de tout mais pas avec tout le monde. A voir !
Pendant cette soirée hors normes vous croiserez un Hitler, bouffon à souhait, que Chaplin n'aurait pas renié.
Des mémés nymphomanes sur déambulateurs qui se font racketter par un producteur véreux.
Un metteur en scène et son assistant dignes de la Cage aux folles.
Des colombes et des saucisses et j'en passe et des meilleures.
Des décors et des costumes dignes de Broadway, et pour cause.
Et du talent, du talent, du talent à revendre.
Quand je vous dis réjouissif.
Croyez moi, y'a du monde au balcon !!!
Très déçu par cette comédie musicale d’Alexis Michalik.
J’avais jusqu’ici aimé toutes les pièces du metteur en scène à succès.
Ici, je n’ai pas compris le choix d’adapter ce texte. Les Producteurs a une histoire qui patine, dont on devine facilement l’issue. Mais le problème le plus gênant est son humour suranné, les blagues lourdes, malaisantes.
Heureusement, les chansons sont bien interprétées, les chorégraphies sont amusantes et les costumes réussis.
J’ai trouvé le temps long !
J’avais jusqu’ici aimé toutes les pièces du metteur en scène à succès.
Ici, je n’ai pas compris le choix d’adapter ce texte. Les Producteurs a une histoire qui patine, dont on devine facilement l’issue. Mais le problème le plus gênant est son humour suranné, les blagues lourdes, malaisantes.
Heureusement, les chansons sont bien interprétées, les chorégraphies sont amusantes et les costumes réussis.
J’ai trouvé le temps long !
Mince alors !
Jeudi 16 décembre 2021
La comédie musicale on aime ou pas, mais force est de constater que cela prend sa meilleure dimension sur une scène, en étant dans le public bien sûr.
La nouvelle merveille du prodige Michalik est efficace à souhait, on a envie d’applaudir à chaque final de tableau : c'est une machine de guerre du divertissement. Et pourquoi s'en priver ? On est un peu serrés au Théâtre de Paris mais personne ne semble bouder son plaisir. Par ailleurs, il y a un petit côté irrespectueux et suranné de faire du Mel Brooks provocant en 2021, les caricatures de la communauté gay et des allemands (et des suédoises) sont hénaurmes...pas sûr que ça plaise à tous. En tout cas je n'ai pas boudé mon plaisir non plus.
Rien que pour l'enchaînement des décors cher à ce metteur en scène et la qualité de la musique live, la soirée sera réussie.
La nouvelle merveille du prodige Michalik est efficace à souhait, on a envie d’applaudir à chaque final de tableau : c'est une machine de guerre du divertissement. Et pourquoi s'en priver ? On est un peu serrés au Théâtre de Paris mais personne ne semble bouder son plaisir. Par ailleurs, il y a un petit côté irrespectueux et suranné de faire du Mel Brooks provocant en 2021, les caricatures de la communauté gay et des allemands (et des suédoises) sont hénaurmes...pas sûr que ça plaise à tous. En tout cas je n'ai pas boudé mon plaisir non plus.
Rien que pour l'enchaînement des décors cher à ce metteur en scène et la qualité de la musique live, la soirée sera réussie.
L’histoire farfelue et déjantée de Max Bialystock, producteur qui ne fait que des shows calamiteux, c’est carrément la ruine, il en est réduit à donner de sa personne à de charmantes mémés nymphomanes !
Or, un jour béni pour lui, il reçoit la visite d’un comptable, Léopold Bloom timide, hypocondriaque et en plus qui déteste son travail, mais en consultant les registres lui donne la clé pour obtenir de l’argent, il faut produire un vrai bide !
Les deux hommes sympathisent, et vont donc voir, un mauvais metteur en scène, qui s’entoure de mauvais assistants, tout un petit monde bien “gay”, il faut trouver le scénario imbuvable, enfin un, sortira du lot, qui s’intitule, tenez-vous bien “Des fleurs pour Hitler”, ce sera le flop assuré ! Max en est persuadé, il engage aussi une adorable blonde au prénom improbable qui plaît beaucoup à Léo…
Il ne reste plus qu’à convaincre l’auteur de cette horreur, de signer le contrat. Franz casque sur la tête, culotte tyrolienne, a ses exigences, ouh ! la ! la ! mettez vous à la place de nos deux compères, ils doivent porter un brassard nazi et chanter la gloire du Furher !!!
Enfin ouf ! tout est bouclé, le show va être un bide total, mais ….
Je ne vous raconte pas tout, mais j’ai ri à en oublier que je portais un masque, que le virus nous pourrit la vie, enfin un vrai bon moment de théâtre à revoir sans modération. Décors, lumières et costumes magnifiques !
Or, un jour béni pour lui, il reçoit la visite d’un comptable, Léopold Bloom timide, hypocondriaque et en plus qui déteste son travail, mais en consultant les registres lui donne la clé pour obtenir de l’argent, il faut produire un vrai bide !
Les deux hommes sympathisent, et vont donc voir, un mauvais metteur en scène, qui s’entoure de mauvais assistants, tout un petit monde bien “gay”, il faut trouver le scénario imbuvable, enfin un, sortira du lot, qui s’intitule, tenez-vous bien “Des fleurs pour Hitler”, ce sera le flop assuré ! Max en est persuadé, il engage aussi une adorable blonde au prénom improbable qui plaît beaucoup à Léo…
Il ne reste plus qu’à convaincre l’auteur de cette horreur, de signer le contrat. Franz casque sur la tête, culotte tyrolienne, a ses exigences, ouh ! la ! la ! mettez vous à la place de nos deux compères, ils doivent porter un brassard nazi et chanter la gloire du Furher !!!
Enfin ouf ! tout est bouclé, le show va être un bide total, mais ….
Je ne vous raconte pas tout, mais j’ai ri à en oublier que je portais un masque, que le virus nous pourrit la vie, enfin un vrai bon moment de théâtre à revoir sans modération. Décors, lumières et costumes magnifiques !
Je suis vraiment d'accord ! Un moment qui nous fait oublier le mauvais temps !
Samedi 18 décembre 2021
Cet hiver, c’est Broadway à Paris, enfin tout du moins au Théâtre de Paris
La première chose que l’on peut dire de ce spectacle c’est qu’il s’agit d’un spectacle de qualité. Tout est étudié et l’on sent l’énorme travail de l’ensemble des équipes : les comédiens/chanteurs, les musiciens, le décor, la lumière, les costumes…tout est très soigné.
C’est farfelu et déjanté et l’on peut décider de ne pas rire de l’humour décalé et un peu vieilli de Mel Brooks, ou d’être choqué par la grossièreté et l’usage un peu abusif des clichés (sur les gays et les cougars en particulier) et puis l’on peut aussi accepter de prendre l’ensemble au 2nd degré et de profiter de la beauté du résultat final. Le principal c’est de ne pas se prendre au sérieux, on est là pour s’amuser.
Le livret a été adaptée et la pièce est à la fois une satire et un bel hommage au monde du Théâtre, avec des clins d’œil à des références typiquement française.
C’est un spectacle ambitieux avec des décors somptueux, des musiciens en live, 16 acteurs/chateurs/danseurs sur le plateau… un effet wouahhh appréciable !
Comme souvent dans les mises en scène de Michaelik tout semble fluide et hyper rodé. Les changements de décor se font en un battement de cils et les lieux prennent vie comme par magie.
Les tableaux se succèdent à un rythme cadencé, certains sont excellents, d’autres un peu plus long.
Et l’on sourit beaucoup, ce qui fait du bien (ne serait-ce qu’en lisant les affiches au mur du bureau du producteurs : La chatte sur un toit tiède, Souvent l’hiver prochain…).
C’est à la fois très professionnel et très généreux.
On se croirait transporté à Broadway et c’est vraiment rare à Paris ! Un bon divertissement pour les fêtes de fin d’années.
La première chose que l’on peut dire de ce spectacle c’est qu’il s’agit d’un spectacle de qualité. Tout est étudié et l’on sent l’énorme travail de l’ensemble des équipes : les comédiens/chanteurs, les musiciens, le décor, la lumière, les costumes…tout est très soigné.
C’est farfelu et déjanté et l’on peut décider de ne pas rire de l’humour décalé et un peu vieilli de Mel Brooks, ou d’être choqué par la grossièreté et l’usage un peu abusif des clichés (sur les gays et les cougars en particulier) et puis l’on peut aussi accepter de prendre l’ensemble au 2nd degré et de profiter de la beauté du résultat final. Le principal c’est de ne pas se prendre au sérieux, on est là pour s’amuser.
Le livret a été adaptée et la pièce est à la fois une satire et un bel hommage au monde du Théâtre, avec des clins d’œil à des références typiquement française.
C’est un spectacle ambitieux avec des décors somptueux, des musiciens en live, 16 acteurs/chateurs/danseurs sur le plateau… un effet wouahhh appréciable !
Comme souvent dans les mises en scène de Michaelik tout semble fluide et hyper rodé. Les changements de décor se font en un battement de cils et les lieux prennent vie comme par magie.
Les tableaux se succèdent à un rythme cadencé, certains sont excellents, d’autres un peu plus long.
Et l’on sourit beaucoup, ce qui fait du bien (ne serait-ce qu’en lisant les affiches au mur du bureau du producteurs : La chatte sur un toit tiède, Souvent l’hiver prochain…).
C’est à la fois très professionnel et très généreux.
On se croirait transporté à Broadway et c’est vraiment rare à Paris ! Un bon divertissement pour les fêtes de fin d’années.
... Un spectacle qui s’installera sans doute pour longtemps dans notre mémoire, à l’étage des souvenirs heureux, aux côtés des moments de plaisir. Une comédie musicale d’une grande qualité artistique. Un vif plaisir ! ...
Dans le même genre
Les avis de la rédaction