Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
2 818reçus
Théâtrholic
Son classement : 15 / 6166
Avant elle

Christel Pistre
210 critiques
Après elle


Mordue de Théâtre
205 critiques
Niveau
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17 / 20
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critiques
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Espions
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Actualités de ses filatures
Deux Hommes et un piano !
Les parisiens qui ne partent pas en vacances ne seront pas tout à fait punis.
Car sur la scène du Petit Montparnasse - grand par les talents qu'il propose - pendant tout l'été, une bulle de fraîcheur et de fantaisie vous attend.
Cinéphiles obstinés, touristes, malentendants, intellos rive gauche, enfants, fans de Molière.....Tout le monde se régalera de l'inventivité sans limites de Patrice Thibaud.
Accompagné de son fidèle complice Philippe Laygnac, musicien sensass et élastique, étonnant Mr Caoutchouc !
Les deux gaillards, qui nous rappellent un autre couple mythique - que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître mais bon ! - nous embarquent tout le long d'un délire visuel et musical détonnant.
Patrice Thibaud, rocambolesque, abracadabrant et sans paroles, incarne une sacrée palette de personnages avec son faciès à la "Louis de Funès" - Là non plus les moins de 50 ans ....
Le visage, le geste, le postérieur, le comédien possède parfaitement cet art qui fait de lui aussi bien un cow-boy qu'un perroquet, et j'en passe !
Philippe Laygnac, lui, est un musicien surprenant ayant beaucoup de cordes et de touches à son arc, ainsi qu'une souplesse qui force l'admiration. Assis ou perché sur le piano, troisième personnage de ce duo - Ben trio du coup ! - la face joviale ou bougonne, il se débat lui aussi dans les tourments de la vie.
Bien entendu, vous vous en doutez, de French Cancan il n'est point question ! Mais qu'importe le jupon pourvu qu'on ait l'ivresse.
Alors laissez votre âme d'adulte - si vous en avez une - à l'entrée et plongez dans l'univers de ces deux hurluberlus !
Et sachez que le même duo joue "Franito" en alternance tout l'été, spectacle qui pourrait avoir quelques influences hispaniques.....si j'ai bien tout compris.
Les parisiens qui ne partent pas en vacances ne seront pas tout à fait punis.
Car sur la scène du Petit Montparnasse - grand par les talents qu'il propose - pendant tout l'été, une bulle de fraîcheur et de fantaisie vous attend.
Cinéphiles obstinés, touristes, malentendants, intellos rive gauche, enfants, fans de Molière.....Tout le monde se régalera de l'inventivité sans limites de Patrice Thibaud.
Accompagné de son fidèle complice Philippe Laygnac, musicien sensass et élastique, étonnant Mr Caoutchouc !
Les deux gaillards, qui nous rappellent un autre couple mythique - que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître mais bon ! - nous embarquent tout le long d'un délire visuel et musical détonnant.
Patrice Thibaud, rocambolesque, abracadabrant et sans paroles, incarne une sacrée palette de personnages avec son faciès à la "Louis de Funès" - Là non plus les moins de 50 ans ....
Le visage, le geste, le postérieur, le comédien possède parfaitement cet art qui fait de lui aussi bien un cow-boy qu'un perroquet, et j'en passe !
Philippe Laygnac, lui, est un musicien surprenant ayant beaucoup de cordes et de touches à son arc, ainsi qu'une souplesse qui force l'admiration. Assis ou perché sur le piano, troisième personnage de ce duo - Ben trio du coup ! - la face joviale ou bougonne, il se débat lui aussi dans les tourments de la vie.
Bien entendu, vous vous en doutez, de French Cancan il n'est point question ! Mais qu'importe le jupon pourvu qu'on ait l'ivresse.
Alors laissez votre âme d'adulte - si vous en avez une - à l'entrée et plongez dans l'univers de ces deux hurluberlus !
Et sachez que le même duo joue "Franito" en alternance tout l'été, spectacle qui pourrait avoir quelques influences hispaniques.....si j'ai bien tout compris.
Florimont, agent zéro de François 1er, dans sa grande mission
Mission Florimont qui est repris, c’est une nouvelle qui me met en joie. Je parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais qu’est-ce qu’on a aimé cette pièce en son temps ! Petite pièce à l’époque qui a fait rire tant de gens et qui a émergé. Alors quand je vois que cette pièce est reprise, je pars le cœur léger voir Florimont de la Courneuve œuvrer dans sa mission secrète. Je sais ce que je vais voir et je sais que je vais passer un bon moment.
François 1er a besoin de passer un accord avec Soliman le Magnifique. Pour cela, il doit envoyer un espion pour lui communiquer un traité entre les deux souverains. Il envoie un espion, le seul qui lui reste, Florimont de la Courneuve. Cet espion de pacotille est nul mais il n’y a plus que lui. La pièce est le voyage de Florimont jusqu’à Istanbul. Les espions de Charles Quint tentent de l’arrêter. Il fera le chemin avec Margot qui elle aussi tire ses propres ficelles.
Les gags s’enchainent. Florimont est nul à souhait. Les espagnols, Olé, sont stéréotypés. Margot est une traitre. On rit. C’est potache et sympathique. Les anachronismes fusent de toute part. C’est drôle, très drôle.
Le texte a été réactualisé. Tout n’est pas réussi mais il y a un enchainement tel de gags que l’on trouve toujours quelque chose qui nous fait rire. Tout est utilisé, humour de répétition, humour de situation, jeux de mots, gags. C’est ce riche enchainement qui plait.
La mise en scène est interactive comme toujours avec Sébastien Azzopardi mais sans excès et tant mieux. Elle est bien faite. Elle joue beaucoup avec la multiplication des rôles pour chaque acteur. L’interprétation est bonne. Le groupe fonctionne. On a le sentiment qu’ils prennent du plaisir ensemble. Les parties improvisées sont plutôt bien menées. On se laisse porter dans cette rétrospective historique improbable.
On passe un excellent moment !
A voir en famille et pour ceux qui ne connaissent pas, il faut se laisser surprendre par l’histoire.
Mission Florimont qui est repris, c’est une nouvelle qui me met en joie. Je parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, mais qu’est-ce qu’on a aimé cette pièce en son temps ! Petite pièce à l’époque qui a fait rire tant de gens et qui a émergé. Alors quand je vois que cette pièce est reprise, je pars le cœur léger voir Florimont de la Courneuve œuvrer dans sa mission secrète. Je sais ce que je vais voir et je sais que je vais passer un bon moment.
François 1er a besoin de passer un accord avec Soliman le Magnifique. Pour cela, il doit envoyer un espion pour lui communiquer un traité entre les deux souverains. Il envoie un espion, le seul qui lui reste, Florimont de la Courneuve. Cet espion de pacotille est nul mais il n’y a plus que lui. La pièce est le voyage de Florimont jusqu’à Istanbul. Les espions de Charles Quint tentent de l’arrêter. Il fera le chemin avec Margot qui elle aussi tire ses propres ficelles.
Les gags s’enchainent. Florimont est nul à souhait. Les espagnols, Olé, sont stéréotypés. Margot est une traitre. On rit. C’est potache et sympathique. Les anachronismes fusent de toute part. C’est drôle, très drôle.
Le texte a été réactualisé. Tout n’est pas réussi mais il y a un enchainement tel de gags que l’on trouve toujours quelque chose qui nous fait rire. Tout est utilisé, humour de répétition, humour de situation, jeux de mots, gags. C’est ce riche enchainement qui plait.
La mise en scène est interactive comme toujours avec Sébastien Azzopardi mais sans excès et tant mieux. Elle est bien faite. Elle joue beaucoup avec la multiplication des rôles pour chaque acteur. L’interprétation est bonne. Le groupe fonctionne. On a le sentiment qu’ils prennent du plaisir ensemble. Les parties improvisées sont plutôt bien menées. On se laisse porter dans cette rétrospective historique improbable.
On passe un excellent moment !
A voir en famille et pour ceux qui ne connaissent pas, il faut se laisser surprendre par l’histoire.
Sur les ailes du temps la tristesse s'envole !
En proie chacun à un deuil d'amour, inconsolables, la Marquise et le Chevalier, voisins de jardin, voisins de chagrin, n'en finissent pas de se tourner autour, croyant vivre une amitié et non pas un amour ....
Nos deux héros, malheureux comme les pierres, prisonniers des conventions, de leur extrême pudeur, et d'une formidable confusion des sentiments, trouvent dans la tristesse de l'autre de quoi apaiser la leur.
Plus libres et plus avisés, leurs servante et valet, qui eux ne font pas tant de manières, tentent de les rapprocher et par là même se découvrent des sentiments.
La nature on le sait a horreur du vide, et ces deux infirmes de la parole tentent de le remplir avec des mots, tandis que leurs corps, qui ont un coup d'avance, disent clairement le contraire.
Croyez-moi, ils sont peu nombreux, metteurs en scène comme comédiens à pouvoir faire vibrer une salle entière pendant près de 2H avec un tel texte, écrit en 1727, tant la langue est en décalage avec l'intrigue, tant elle se contredit et entraîne les personnages d'un malentendu à l'autre.
Alain Françon nous prouve une fois de plus, s'il en était besoin, qu'il possède un vrai génie théâtral, ainsi qu'un sens du verbe hors du commun. Brillant directeur d'acteurs, formidable jongleur de mots.....
Dans un décor absolument sublime où chaque tableau est magnifié par l'immense fresque végétale, les comédiens nous régalent, nous enchantent et nous emmènent dans une autre époque, un temps où l'on prenait le temps.
Georgia Scalliet, divine marquise, nous fait entendre à la perfection la dualité de son personnage, alternant avec un égal bonheur profondeur et légèreté.
Pierre François-Garrel, plus vrai que nature en Chevalier désespéré et sourd à ses propres inclinations.
Suzanne De Baecque, géniale en servante mi dévouée mi espiègle.
Son prétendant Thomas Blanchard, bluffant de naturel.
Alexandre Ruby, comte d'une grande classe.
Quant à Rodolphe Congé, sa pédanterie n'a d'égale que sa mauvaise foi.
Ainsi La Fontaine avait-il bien raison avec sa "Jeune veuve"
- La perte d'un époux ne va point sans soupirs
- On fait beaucoup de bruit et puis on se console
- Sur les ailes du temps la tristesse s'envole
- Le temps ramène les plaisirs.
- .....On dit qu'on est inconsolable
- On le dit mais il n'en est rien !
Indéniablement, notre coup de coeur de ce début d'été !!
Sylvie Tuffier
En proie chacun à un deuil d'amour, inconsolables, la Marquise et le Chevalier, voisins de jardin, voisins de chagrin, n'en finissent pas de se tourner autour, croyant vivre une amitié et non pas un amour ....
Nos deux héros, malheureux comme les pierres, prisonniers des conventions, de leur extrême pudeur, et d'une formidable confusion des sentiments, trouvent dans la tristesse de l'autre de quoi apaiser la leur.
Plus libres et plus avisés, leurs servante et valet, qui eux ne font pas tant de manières, tentent de les rapprocher et par là même se découvrent des sentiments.
La nature on le sait a horreur du vide, et ces deux infirmes de la parole tentent de le remplir avec des mots, tandis que leurs corps, qui ont un coup d'avance, disent clairement le contraire.
Croyez-moi, ils sont peu nombreux, metteurs en scène comme comédiens à pouvoir faire vibrer une salle entière pendant près de 2H avec un tel texte, écrit en 1727, tant la langue est en décalage avec l'intrigue, tant elle se contredit et entraîne les personnages d'un malentendu à l'autre.
Alain Françon nous prouve une fois de plus, s'il en était besoin, qu'il possède un vrai génie théâtral, ainsi qu'un sens du verbe hors du commun. Brillant directeur d'acteurs, formidable jongleur de mots.....
Dans un décor absolument sublime où chaque tableau est magnifié par l'immense fresque végétale, les comédiens nous régalent, nous enchantent et nous emmènent dans une autre époque, un temps où l'on prenait le temps.
Georgia Scalliet, divine marquise, nous fait entendre à la perfection la dualité de son personnage, alternant avec un égal bonheur profondeur et légèreté.
Pierre François-Garrel, plus vrai que nature en Chevalier désespéré et sourd à ses propres inclinations.
Suzanne De Baecque, géniale en servante mi dévouée mi espiègle.
Son prétendant Thomas Blanchard, bluffant de naturel.
Alexandre Ruby, comte d'une grande classe.
Quant à Rodolphe Congé, sa pédanterie n'a d'égale que sa mauvaise foi.
Ainsi La Fontaine avait-il bien raison avec sa "Jeune veuve"
- La perte d'un époux ne va point sans soupirs
- On fait beaucoup de bruit et puis on se console
- Sur les ailes du temps la tristesse s'envole
- Le temps ramène les plaisirs.
- .....On dit qu'on est inconsolable
- On le dit mais il n'en est rien !
Indéniablement, notre coup de coeur de ce début d'été !!
Sylvie Tuffier
De l'importance des cages d'escalier !
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !
Célèbre pour ses vaudevilles incomparables, Georges Feydeau a écrit
cette comédie en trois actes en 1894, et la belle n'a pas pris une
ride.
La recette fonctionne toujours à merveille.
Que ce soient les personnages complètement loufoques, les quiproquos
parfaitement improbables, les situations totalement irréalistes, tout
est réuni pour notre plus grand plaisir !
Toute la difficulté de ce genre de théâtre, le plus exigeant qui soit,
c'est que la sincérité est indispensable afin que l'invraisemblable
soit une évidence, que le rocambolesque soit indiscutable, bref que la
raison du plus fou soit toujours la meilleure.
Florence le Corre et Philippe Person connaissent parfaitement les
ressorts du théâtre de Feydeau, eux qui nous avaient réjouis avec "Le
Dindon" sur cette même scène.
Ils font souffler un vent de folie sur le plateau, leur créativité
sans limite est réjouissive, plus c'est extravagant et mieux ça
marche.
Ajoutez à cela un brin de lubricité, une pointe de paillardise et le
tour est joué !
La toute jeune troupe de comédiens, qui sort juste de l'école, se
démène comme un beau diable qui se serait échappé de sa boîte.
Chacun des interprètes relève le défi, et même s'il y a parfois
quelques faiblesses dans le jeu de certains, l'ensemble est
réjouissant pour ne pas dire jubilatoire.
Nous avons vu en particulier un "Bouzin" très convaincant, et Dieu
sait si le rôle est exigeant.
Quand il y a du plaisir, il n'y a pas de gêne, et croyez moi du
plaisir il y en a.
La salle, archi pleine est conquise !
Un des musts de l'été !
Passez votre chemin.
Du boulevard qui se veut moderne et qui n'est en fait qu'une succession de situations prévisibles, de blagues lourdes, de dialogues ennuyeux.
Un casting improbable qui n'a pas d'harmonie. On n'y croit pas une seconde.
On est étonné, puis agacé, puis énervé par le jeu d'Anne Parillaud qui a les postures d'Isabelle Adjani sans le talent. Elle n'a pas le bon ton, pas la bonne gestuelle. Elle est en décalage permanent telle une belle endormie qu'il faudrait réveiller à chaque fois que c'est à elle. Son ton de voix qui doit certainement être un atout pour plaire aux homme est tout simplement exaspérant. Elle sonne faux, tout sonne faux.
Je ne détaillerai pas le reste car cette pièce m'a déjà suffisamment pris de temps
Du boulevard qui se veut moderne et qui n'est en fait qu'une succession de situations prévisibles, de blagues lourdes, de dialogues ennuyeux.
Un casting improbable qui n'a pas d'harmonie. On n'y croit pas une seconde.
On est étonné, puis agacé, puis énervé par le jeu d'Anne Parillaud qui a les postures d'Isabelle Adjani sans le talent. Elle n'a pas le bon ton, pas la bonne gestuelle. Elle est en décalage permanent telle une belle endormie qu'il faudrait réveiller à chaque fois que c'est à elle. Son ton de voix qui doit certainement être un atout pour plaire aux homme est tout simplement exaspérant. Elle sonne faux, tout sonne faux.
Je ne détaillerai pas le reste car cette pièce m'a déjà suffisamment pris de temps