Son balcon
SAISON 2024-2025
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Mini Molières
2 503reçus
Théâtrholic
Son classement : 15 / 6143
Avant elle

Charlotte .
211 critiques
Après elle


Mordue de Théâtre
205 critiques
Niveau
17 / 20
17 / 20
207
critiques
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Espions
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Actualités de ses filatures
Vu dans cette grande salle sans âme du Marigny.
J'avais beaucoup apprécié le premier spectacle de M.Dupond-Moretti.
C'était intelligent, vif et drôle.
Là on assiste à une conférence sur le contentement de soi :
Je suis formidable, je suis tellement plus intelligent que tous les autres, d'ailleurs les autres sont des cons, j'ai tout compris à tout, je suis enviable et admirable.
Je règle des comptes personnels et professionnels avec des personnes qui par définition ne peuvent se défendre ou donner leur vérité.
Tellement facile.
INSUPPORTABLE !!
Vous avez donc la moitié de la salle complètement fan qui applaudit dès qu'il respire et l"autre moitié de la salle qui se barre dès le premier noir de fin.
Résultat des applaudissements polis, 2 rappels histoire de dire et 5 rangs déjà vides.
J'avais beaucoup apprécié le premier spectacle de M.Dupond-Moretti.
C'était intelligent, vif et drôle.
Là on assiste à une conférence sur le contentement de soi :
Je suis formidable, je suis tellement plus intelligent que tous les autres, d'ailleurs les autres sont des cons, j'ai tout compris à tout, je suis enviable et admirable.
Je règle des comptes personnels et professionnels avec des personnes qui par définition ne peuvent se défendre ou donner leur vérité.
Tellement facile.
INSUPPORTABLE !!
Vous avez donc la moitié de la salle complètement fan qui applaudit dès qu'il respire et l"autre moitié de la salle qui se barre dès le premier noir de fin.
Résultat des applaudissements polis, 2 rappels histoire de dire et 5 rangs déjà vides.
Allergique aux pièces militantes, féministes, j'y suis allée très à reculons
Et j'ai passé un super moment !
C'est inventif, drôle, espiègle, gai, plein de fraicheur.
Le côté féministe est finalement assez vite oublié pour ne retenir que le versant plein d'humour des situations, de la mise et en scène et des comédiennes.
Emmanuelle Bougerol et Lucie Brunet sont exceptionnels
Et j'ai passé un super moment !
C'est inventif, drôle, espiègle, gai, plein de fraicheur.
Le côté féministe est finalement assez vite oublié pour ne retenir que le versant plein d'humour des situations, de la mise et en scène et des comédiennes.
Emmanuelle Bougerol et Lucie Brunet sont exceptionnels
Une version dense et intense que nous délivre cette troupe.
L'interpretation a su trouver le ton juste et la fougue nécessaire.
Thomas le Douarec est particulièrement acerbe et sombre pour porter un propos aussi mordant de dandy désabusé..
Avec peu de moyens nous sommes embarqués dans une ambiance victorienne réussie !
Un classique qui sait rester moderne
L'interpretation a su trouver le ton juste et la fougue nécessaire.
Thomas le Douarec est particulièrement acerbe et sombre pour porter un propos aussi mordant de dandy désabusé..
Avec peu de moyens nous sommes embarqués dans une ambiance victorienne réussie !
Un classique qui sait rester moderne
Attention fragiles !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Au commencement étaient les mots.
Ceux magnifiques de Delphine de Vigan.
Ceux que Michka, ancienne parolière de chansons, a perdu.
Michka est atteinte d'aphasie, les mots se carambolent l'un contre l'autre, elle n'y peut rien.
Dans la solitude de cette chambre d'Ehpad, ni pire ni mieux qu'un autre, elle rencontre Jérôme, orthophoniste tendre et passionné, lui aussi un peu abîmé par la vie. Qui est là pour ralentir la chute.
Et puis il y a Marie, sa jeune voisine qu'elle recueillait souvent quand elle était jeune et qui vient la voir tous les week-ends.
Le premier la fait travailler - ces moments là nous font sourire au milieu des larmes - et il finit par livrer lui aussi ses blessures.
La seconde fait partie de ces êtres rares qui rendent la bonté par la bonté, qui savent dire merci, qui chassent les regrets comme les rancoeurs.
Fabien Gorgeart a merveilleusement adapté et mis en scène ce roman poignant.
Avec un plateau nu et beaucoup de musique, il nous raconte ces histoires qui contiennent tant de tendresse et un coeur gros comme ça.
Il faut dire que les comédiens sont incroyables.
Catherine Hiegel, avec une simplicité et une vérité bluffantes, se glisse dans la peau de cette octogénaire qui coule doucement vers la fin.
Tout en délicatesse, sans jamais en faire trop - et Dieu sait que ce serait tentant ! - elle est incroyablement touchante, parfois drôle, souvent désemparée.
Une femme perdue.
A ses côtés, Pascal Sangla, avec sensibilité et une immense empathie essaie de ralentir la chute. Le talentueux comédien/musicien joue au piano les notes qui vont aider sa patiente. Là encore la simplicité de son jeu est touchante.
Dans la peau de Marie, Laure Blatter, chanteuse aussi bien que comédienne, est le rayon de soleil et d'optimisme de la chambre.
Cà devrait être comme çà dans la vie, on donne, on reçoit, c'est pas plus compliqué.....Voilà la leçon de ce spectacle.
Ca résonne fort dans la salle.
Quand on aime ....on ne "pompte" pas !
Raconter la vie de Pauline Carton avec un petit carton dans les mains.
A vrai dire, je suis venue me régaler du jeu de Christine Murillo. Cette dame du théâtre nous enchante toujours par son expérience, son énergie et sa joie de vivre.
Cette pièce lui convient. Pauline Carton est une référence du théâtre, experte des seconds rôles, des rôles de soubrettes. Elle vit librement sa passion et sa vie. Grande amie de Sacha Guitry, elle travailla beaucoup pour lui tant au cinéma qu’au théâtre. Ce personnage haut en couleur et qui n’a pas la langue dans sa poche nous raconte sa passion du théâtre. Elle témoigne de son évolution, de son investissement dans cet art tout en conservant une légèreté sur les anecdotes.
Christine Murillo nous transmet cette énergie et incarne Pauline Carton sans l’imiter et tant mieux. Elle chante des chansons autour de cette histoire sans aucune prétention de chanteuse. Elle nous régale de l’histoire d’une femme qui elle aussi nous raconte le théâtre du 20ème siècle.
On passe un excellent moment où on s’amuse, on rit. On boit la joie de vivre de Christine Murillo. Cela devient presqu’une discussion de salon, à la bonne franquette. Mais on y trouve son plaisir et son intérêt.
Une belle heure de divertissement.
A vrai dire, je suis venue me régaler du jeu de Christine Murillo. Cette dame du théâtre nous enchante toujours par son expérience, son énergie et sa joie de vivre.
Cette pièce lui convient. Pauline Carton est une référence du théâtre, experte des seconds rôles, des rôles de soubrettes. Elle vit librement sa passion et sa vie. Grande amie de Sacha Guitry, elle travailla beaucoup pour lui tant au cinéma qu’au théâtre. Ce personnage haut en couleur et qui n’a pas la langue dans sa poche nous raconte sa passion du théâtre. Elle témoigne de son évolution, de son investissement dans cet art tout en conservant une légèreté sur les anecdotes.
Christine Murillo nous transmet cette énergie et incarne Pauline Carton sans l’imiter et tant mieux. Elle chante des chansons autour de cette histoire sans aucune prétention de chanteuse. Elle nous régale de l’histoire d’une femme qui elle aussi nous raconte le théâtre du 20ème siècle.
On passe un excellent moment où on s’amuse, on rit. On boit la joie de vivre de Christine Murillo. Cela devient presqu’une discussion de salon, à la bonne franquette. Mais on y trouve son plaisir et son intérêt.
Une belle heure de divertissement.