Son balcon
SAISON 2023-2024
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
1 403reçus
Théâtrholic
Son classement : 14 / 5965
Avant elle


Le billet de Bruno
234 critiques
Après elle


Mordue de Théâtre
204 critiques
Niveau
17 / 20
17 / 20
207
critiques
filatures
18
12
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Actualités de ses filatures
Voyage au bout de l'enfer !
Un choeur d'hommes et de femmes parlent et chantent l'histoire de cette épouse bafouée et anéantie.
Un choeur dans lequel sept artistes de différents pays interprètent tour à tour les deux héros de ce conte, Médée et Jason.
Une chorale magnifique créée par Astrid Bayiha, l'adaptatrice et metteure en scène, qui a puisé chez sept auteurs des extraits de ce mythe éblouissant et sauvage.
Elle nous montre deux êtres, qui sont avant tout de chair et de sang, bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le croire.
Chacun des comédiens défend son personnage, son point de vue, avec une vraie sincérité et nous donne à voir la comédie humaine dans toute sa vérité.
Mention spéciale pour la merveilleuse chanteuse ainsi que pour le narrateur qui tous deux donnent au récit une dimension supplémentaire.
Astrid Bayiha a préféré mettre l'accent sur la fuite du couple plutôt que sur le tristement célèbre infanticide.
Une femme qui aime trop, à la folie.
Un homme qui ne peut être à la hauteur de cet amour ......
Malgré quelques longueurs nous sommes embarqués dans ce long et déchirant poème.
R comme Réussite
Un choeur d'hommes et de femmes parlent et chantent l'histoire de cette épouse bafouée et anéantie.
Un choeur dans lequel sept artistes de différents pays interprètent tour à tour les deux héros de ce conte, Médée et Jason.
Une chorale magnifique créée par Astrid Bayiha, l'adaptatrice et metteure en scène, qui a puisé chez sept auteurs des extraits de ce mythe éblouissant et sauvage.
Elle nous montre deux êtres, qui sont avant tout de chair et de sang, bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le croire.
Chacun des comédiens défend son personnage, son point de vue, avec une vraie sincérité et nous donne à voir la comédie humaine dans toute sa vérité.
Mention spéciale pour la merveilleuse chanteuse ainsi que pour le narrateur qui tous deux donnent au récit une dimension supplémentaire.
Astrid Bayiha a préféré mettre l'accent sur la fuite du couple plutôt que sur le tristement célèbre infanticide.
Une femme qui aime trop, à la folie.
Un homme qui ne peut être à la hauteur de cet amour ......
Malgré quelques longueurs nous sommes embarqués dans ce long et déchirant poème.
R comme Réussite
Un couple face à l'usure et aux aspirations personnelles.
Comment évolue-t-on avec et face à l'autre ? Comment gère-t-on notre propres déceptions ?
Pour illustrer ce propos, le metteur en scène a choisi François Berléand et Sophie Marceau en couple usé.
Une étonnante et très drôle première scène d'un Berléand au bout du rouleau. Malheureusement à partir de l'entrée en scène de Sophie Marceau, après la satisfaction de la voir en vraie, succède la déception de son jeu plein de manières et de regards au loin très inspirés mais très artificiels. Elle ne convainc pas. Elle a 3 gestes, 1 regard et 2 tons de voix qu'elle répète à l'infini. Elle nous fait du La Boum, de l'Etudiante, du Sophie Marceau qui a un seul registre de jeu.
Le couple ne fonctionne pas. Pas de sensualité entre eux. Pas de connivence.
Berléand fait ce qu'il peut mais ça ne suffit pas pour en faire un très bon spectacle quand les tirades s'allongent et lassent.
Comment évolue-t-on avec et face à l'autre ? Comment gère-t-on notre propres déceptions ?
Pour illustrer ce propos, le metteur en scène a choisi François Berléand et Sophie Marceau en couple usé.
Une étonnante et très drôle première scène d'un Berléand au bout du rouleau. Malheureusement à partir de l'entrée en scène de Sophie Marceau, après la satisfaction de la voir en vraie, succède la déception de son jeu plein de manières et de regards au loin très inspirés mais très artificiels. Elle ne convainc pas. Elle a 3 gestes, 1 regard et 2 tons de voix qu'elle répète à l'infini. Elle nous fait du La Boum, de l'Etudiante, du Sophie Marceau qui a un seul registre de jeu.
Le couple ne fonctionne pas. Pas de sensualité entre eux. Pas de connivence.
Berléand fait ce qu'il peut mais ça ne suffit pas pour en faire un très bon spectacle quand les tirades s'allongent et lassent.
Décadence et chute d’une époque dans une proposition discutable.
Julien Gosselin nous propose un opus de cinq heures en trois parties. Je précise que n’ayant pas apprécié, je suis partie à la moitié.
Je ne me permettrai pas de raconter une moitié d’histoire.
La pièce commence par un concert ambiance club berlinois. La scène est consacrée aux DJ, bar à gauche, public sur scène. On filme le concert. Voilà, on a passé la première partie. Ambiance sympathique mais je me demande à quoi ça servait et si c’était fait pour remplir cinq heures. Ca a le mérite de surprendre, d’être dans l’actuel. Quelle originalité, un public sur scène et concert. Cassons les barrières et mettons le public sur scène. Un peu de fumigène, on distribue des boules quies à l’entrée et youpla boum, on est dans l’air du temps. A quelle fin ? Là, ça m’a échappé.
La deuxième partie, nous retrouvons le théâtre filmé de Julien Gosselin. On commence par des images de massacres nous donnant vraisemblablement le dénouement. Grosse consommation d’hémoglobine. Images choc, corps crispés, plans rapprochés comme d’habitude. Nous voyons devant nous différentes pièces de ce qu’on devine être une maison luxueuse. La seule pièce que l’on voit clairement est une salle de bains. Et bien sûr, l’histoire commence par un couple qui est dans la salle de bains et passage aux toilettes. Si cela se veut original, cela est usé comme artifice. Youpla boum, pour continuer l’air du temps, scènes d’amour, corps nus, alcool, drogue. Tout cela dans une ambiance de tension, de pleurs, de gros plans. Et youpla boum, j’ai tiré ma révérence.
Fondamentalement, je n’ai pas du tout apprécié la mise en scène de Julien Gosselin. Si j’ai été fan au début de son théâtre filmé, j’adorais l’interaction de ce que nous voyions sur scène avec les écrans. Original, le filmé donnait de la force à l’histoire qui se déroulait devant nous. J’avais déjà trouvé que dans Le Passé (pièce précédente), la part du théâtre manquait. On ne voyait plus vraiment trop les acteurs devant. La prépondérance du filmé était beaucoup trop forte.
Cette fois-ci, Julien Gosselin ne met plus rien en théâtre. Tout se passe dans des pièces fermées que nous ne voyons pas. Tout passe par la partie filmée et les écrans. Cela est trop. Je n’ai pas eu de cesse de me dire que j’aurais dû aller au cinéma, en passant avant par un club techno. Et comme il n’y a plus que la partie filmée, on passe de gros plans en gros plans.
Bien évidemment, la performance est excellente. Tout est extrêmement travaillé, la mise en scène est millimétrée. Le décor est superbe. C’est techniquement impressionnant. C’est sûrement très utile pour faire du cinéma.
Pour moi, je ne peux que regretter la disparition du théâtre dans la proposition de Julien Gosselin. Je n’ai pas du tout adhéré. Je trouve également qu’il y a une recherche trop visible pour marquer les esprits avec des « provocations » qui sont usées.
Mon sentiment a été une ambigüité entre un travail technique parfait mais un rendu qui pour moi n’apporte pas de plus-value pour une œuvre théâtrale. Beaucoup de travail pour un faible résultat.
Bien entendu, ce n’est que mon avis, au risque de déplaire…
Julien Gosselin nous propose un opus de cinq heures en trois parties. Je précise que n’ayant pas apprécié, je suis partie à la moitié.
Je ne me permettrai pas de raconter une moitié d’histoire.
La pièce commence par un concert ambiance club berlinois. La scène est consacrée aux DJ, bar à gauche, public sur scène. On filme le concert. Voilà, on a passé la première partie. Ambiance sympathique mais je me demande à quoi ça servait et si c’était fait pour remplir cinq heures. Ca a le mérite de surprendre, d’être dans l’actuel. Quelle originalité, un public sur scène et concert. Cassons les barrières et mettons le public sur scène. Un peu de fumigène, on distribue des boules quies à l’entrée et youpla boum, on est dans l’air du temps. A quelle fin ? Là, ça m’a échappé.
La deuxième partie, nous retrouvons le théâtre filmé de Julien Gosselin. On commence par des images de massacres nous donnant vraisemblablement le dénouement. Grosse consommation d’hémoglobine. Images choc, corps crispés, plans rapprochés comme d’habitude. Nous voyons devant nous différentes pièces de ce qu’on devine être une maison luxueuse. La seule pièce que l’on voit clairement est une salle de bains. Et bien sûr, l’histoire commence par un couple qui est dans la salle de bains et passage aux toilettes. Si cela se veut original, cela est usé comme artifice. Youpla boum, pour continuer l’air du temps, scènes d’amour, corps nus, alcool, drogue. Tout cela dans une ambiance de tension, de pleurs, de gros plans. Et youpla boum, j’ai tiré ma révérence.
Fondamentalement, je n’ai pas du tout apprécié la mise en scène de Julien Gosselin. Si j’ai été fan au début de son théâtre filmé, j’adorais l’interaction de ce que nous voyions sur scène avec les écrans. Original, le filmé donnait de la force à l’histoire qui se déroulait devant nous. J’avais déjà trouvé que dans Le Passé (pièce précédente), la part du théâtre manquait. On ne voyait plus vraiment trop les acteurs devant. La prépondérance du filmé était beaucoup trop forte.
Cette fois-ci, Julien Gosselin ne met plus rien en théâtre. Tout se passe dans des pièces fermées que nous ne voyons pas. Tout passe par la partie filmée et les écrans. Cela est trop. Je n’ai pas eu de cesse de me dire que j’aurais dû aller au cinéma, en passant avant par un club techno. Et comme il n’y a plus que la partie filmée, on passe de gros plans en gros plans.
Bien évidemment, la performance est excellente. Tout est extrêmement travaillé, la mise en scène est millimétrée. Le décor est superbe. C’est techniquement impressionnant. C’est sûrement très utile pour faire du cinéma.
Pour moi, je ne peux que regretter la disparition du théâtre dans la proposition de Julien Gosselin. Je n’ai pas du tout adhéré. Je trouve également qu’il y a une recherche trop visible pour marquer les esprits avec des « provocations » qui sont usées.
Mon sentiment a été une ambigüité entre un travail technique parfait mais un rendu qui pour moi n’apporte pas de plus-value pour une œuvre théâtrale. Beaucoup de travail pour un faible résultat.
Bien entendu, ce n’est que mon avis, au risque de déplaire…
Une plume libre et rebelle.
La pièce nous raconte la vie de Joseph Kessel. Il est aviateur lors de la première guerre mondiale. Incorporé dans un escadron, il risque sa vie dans un groupe de « têtes brûlées » prêtes à défendre la France. Le patriotisme est un vrai moteur pour lui. A la fin de la guerre, il écrit. Il se consacre à des travaux de reporter et écrit des reportages pour Paris Soir dirigé par Pierre Lazareff. Il rêve en permanence de voyages et d’aller sur tous les conflits du monde. Il part en Irlande et écrit un reportage sur la situation séparatiste. Il découvre le Sinn Féin dans la ville de Cork. L’histoire raconte ensuite son reportage sur le trafic d’esclaves en Afrique. Son point de vue est humaniste. Lors de la seconde guerre mondiale, il partira à Londres et composera le célébrissime chant des partisans. Son reportage en Afghanistan et la découverte du pays sont racontés. La reconnaissance lui sera donnée par son intronisation à l’Académie Française.
Ecrivain de talent, Kessel était un humaniste. Il vivait de façon intense avec ses joies, ses excès. Il y a chez Kessel un empressement à tout vivre.
Franck Desmedt interprète superbement l’écrivain. Il donne la vitalité de cet homme.
J’ai trouvé un peu ambitieux de résumer toute la vie d’un tel auteur en si peu de temps. Cela donne un côté accéléré qui laisse toujours l’impression que les choix faits sont contestables. Cela fait un peu récit au pas de course. Toutefois, la pièce a le mérite de montrer l’humanité de l’homme et sa soif d’action.
La mise en scène et le décor sont très classiques. On est dans le typique seul en scène. J’aurais aimé un peu plus d’originalité.
Au demeurant, on passe un bon moment avec un humaniste plaisant.
La pièce nous raconte la vie de Joseph Kessel. Il est aviateur lors de la première guerre mondiale. Incorporé dans un escadron, il risque sa vie dans un groupe de « têtes brûlées » prêtes à défendre la France. Le patriotisme est un vrai moteur pour lui. A la fin de la guerre, il écrit. Il se consacre à des travaux de reporter et écrit des reportages pour Paris Soir dirigé par Pierre Lazareff. Il rêve en permanence de voyages et d’aller sur tous les conflits du monde. Il part en Irlande et écrit un reportage sur la situation séparatiste. Il découvre le Sinn Féin dans la ville de Cork. L’histoire raconte ensuite son reportage sur le trafic d’esclaves en Afrique. Son point de vue est humaniste. Lors de la seconde guerre mondiale, il partira à Londres et composera le célébrissime chant des partisans. Son reportage en Afghanistan et la découverte du pays sont racontés. La reconnaissance lui sera donnée par son intronisation à l’Académie Française.
Ecrivain de talent, Kessel était un humaniste. Il vivait de façon intense avec ses joies, ses excès. Il y a chez Kessel un empressement à tout vivre.
Franck Desmedt interprète superbement l’écrivain. Il donne la vitalité de cet homme.
J’ai trouvé un peu ambitieux de résumer toute la vie d’un tel auteur en si peu de temps. Cela donne un côté accéléré qui laisse toujours l’impression que les choix faits sont contestables. Cela fait un peu récit au pas de course. Toutefois, la pièce a le mérite de montrer l’humanité de l’homme et sa soif d’action.
La mise en scène et le décor sont très classiques. On est dans le typique seul en scène. J’aurais aimé un peu plus d’originalité.
Au demeurant, on passe un bon moment avec un humaniste plaisant.
Cette femme est éminemment sympathique.
Son parcours, sa vie forcent le respect.
Elle a du peps à revendre et est jolie comme un coeur.
Mais son spectacle est un peu mièvre.
Une conférence sur son expérience de vie, ses échecs et ses succès.
C'est sympathique tout plein mais c'est pas passionnant.
Il aurait fallu pour ça aller plus loin dans l'introspection. Plus loin dans les erreurs et dans les analyses.
Ca reste en surface, pas de risque, pas au delà de la zone de confort.
En gros le titre résume l'ensemble du contenu. Pas de surprise.
Du sujet Elle Magazine.
Mais on ne lui en veut pas parce qu'encore une fois, elle est chouette cette nana.
On aimerait tous l'avoir pour copine
Son parcours, sa vie forcent le respect.
Elle a du peps à revendre et est jolie comme un coeur.
Mais son spectacle est un peu mièvre.
Une conférence sur son expérience de vie, ses échecs et ses succès.
C'est sympathique tout plein mais c'est pas passionnant.
Il aurait fallu pour ça aller plus loin dans l'introspection. Plus loin dans les erreurs et dans les analyses.
Ca reste en surface, pas de risque, pas au delà de la zone de confort.
En gros le titre résume l'ensemble du contenu. Pas de surprise.
Du sujet Elle Magazine.
Mais on ne lui en veut pas parce qu'encore une fois, elle est chouette cette nana.
On aimerait tous l'avoir pour copine